Leçons tirées des EMIs |
RÉSUMÉ: Issu de la recherche sur l'expérience de mort imminente, un modèle qui correspond aux données est que la conscience (synonyme d'âme) est une construction de quatrième dimension. Ce concept affecte nécessairement la façon dont nous percevons le temps et la façon dont nous intégrons la conscience à notre réalité terrestre tridimensionnelle. Notre science, religion, et société sont toutes affectées par la manière dont nous percevons notre réalité terrestre. Cet article tente d'expliquer la quatrième dimension en faisant une analogie entre les concepts à une, deux et trois dimensions et ce que les EursMI nous disent à propos de leurs expériences en quatrième dimension.
MOTS-CLÉS : quatrième dimension, troisième dimension, temps, âme, conscience.
La Quatrième Dimension et les EMIs par Jody
Les demandes de réimpression sont à envoyer à Jody A. Long, J.D. à
Assise tranquillement par un jour de vent et de pluie, mes pensées me ramènent au livre que je viens de lire, publié par le Dr. A.T. Schofield, en 1888.[1] Le Dr. Schofield pars d’analogies entre les mondes à une, deux et trois dimensions et ensuite élabore des théories sur comment concevoir une quatrième dimension. De manière intéressante, il établit des analogies sur comment des entités vivant dans la première, deuxième et troisième dimensions porteraient un regard teinté de religion sur les entités d’autres dimensions. En fin de compte, la discussion est un aperçu scientifique de la quatrième dimension à travers les yeux de l'esprit. On peut facilement voir que les EMIs, décrites habituellement comme expériences spirituelles profondes, sont des aperçus de la quatrième dimension et peut-être pas si éloigné de la science qu’on le pense normalement.
Dans le présent article nous allons creuser dans la quatrième dimension en utilisant des exemples des mondes à une, deux et trois dimensions. Les états de conscience modifiés sont explorés comme des voies potentielles pour comprendre les différentes dimensions. Les implications sociales et religieuses des scénarios différents sont discutées. Enfin, la quatrième dimension est examinée en termes de ce que nous observons en étudiant l’expérience de mort imminente (EMI) et l’expérience de sortie-du-corps (ESC). Par nécessité, un nouveau paradigme est présenté qui utilise les observations du milieu de quatrième dimension.
Constructions Physiques à partir de Mondes d’Une, Deux ou Trois Dimensions
Une des choses les plus utiles pour comprendre la quatrième dimension est de visualiser d’autres dimensions en utilisant des objets de tous les jours. Il devient alors plus facile de comprendre l’analogie entre le monde à trois dimensions et celui à quatre en utilisant cette méthode. Pour moi, les objets du quotidien sont les fournitures de bureau. Un trombone déplié pourrait représenter une ligne. Un crayon est aussi une bonne représentation d’une ligne. Une feuille de papier peut être utilisée pour représenter un plan à deux dimensions. La papier que j’ai utilisé provenait d’un bloc de pense-bêtes autocollants. La troisième dimension peut être aisément représentée par le bloc de pense-bêtes parce que cela ajoute la dimension de l’épaisseur au papier à deux dimensions. Une rame de papier ou une tablette de papier peut remplir la même fonction.
Maintenant, imaginez-vous être à l’intérieur du trombone. Vous êtes libre de vous déplacer d'avant en arrière, mais vous ne pouvez voir les autres personnes dans la ligne que sous forme de point. Ensuite, prenez la feuille de papier et imaginez-vous être sur ce papier. Vous pouvez voir quatre lignes. Mais si vous voyez le morceau de papier comme un être de troisième dimension, la feuille de papier a deux côtés (recto et verso) ce dont on ne se rend pas nécessairement compte à partir d’une perspective à deux dimensions.
Une autre manière de voir cela serait d’imaginer que l’être à deux dimensions réside à la surface (plane) de l’eau dans une baignoire ou d’un évier ; Ensuite imaginez bouger une balle plus près de la surface de l’eau. D’abord vous avez l’intersection sous forme d’un point quand la balle touche l’eau. Le point deviendrait un cercle, qui nécessairement changerait de taille à mesure que la balle s’immerge sous la surface de l’eau.
Un être à deux dimensions pourrait être capable de concevoir une troisième dimension. Cependant, la plupart du monde à deux dimensions trouverait cela futile sauf s’ils avaient une construction comme les mathématiques. Même si la preuve mathématique était là, il est toujours difficile de concevoir d’autres dimensions puisqu’il n’y a pas de représentation visuelle ou de construction du langage verbal dans notre monde à trois dimensions qui corresponde aux modèles d’autres dimensions supérieures.
Un être à deux dimensions ne pourrait jamais concevoir l’existence d’une sphère en la voyant depuis le monde bidimensionnel parce qu’il ne pourrait percevoir qu’une ligne courbe. Cependant, si l’être faisait abstraction du processus de pensée et comprenait les mathématiques, il pourrait peut-être extrapoler que la ligne forme un cercle. Il pourrait faire le tour du cercle pour comprendre son existence, mais ne serait jamais capable de voir tout le cercle d’un coup.
Il y a deux manières pour l’être à deux dimensions de comprendre la réalité totale de la feuille de papier en relation à d’autres dimensions d’existence. La première consiste à sortir du monde bidimensionnel afin que la feuille de papier puisse être vue sous tous les angles, y compris le resto et le verso du papier. Ou deuxièmement, la sphère pourrait essayer de communiquer avec l’être bidimensionnel et expliquer la réalité supérieure. Pour que l’être bidimensionnel puisse progresser dans sa compréhension, la communication doit impliquer que l’être à deux dimensions soit suffisamment réceptif à entendre parler d’autres mondes, ou qu’il ait la capacité de modifier son état de conscience pour faire l’expérience du monde tridimensionnel par lui-même.
En ce qui me concerne, je conceptualise une autre dimension dans les termes du bloc de pense-bêtes autocollants. Je peux prendre le feuillet du dessus et l’enrouler autour jusqu’à ce qu’il touche le verso du dernier feuillet de papier. J'ai alors une tranche circulaire de ce qui pourrait être une plus petite partie d'un cône ou d'une sphère. Je peux imaginer un nombre infini de feuilles de papier bidimensionnelles dans cette tranche circulaire car elles rayonnent à partir du centre où la colle lie les feuilles individuelles ensemble.
Pour convertir l'image en un concept tridimensionnel, je transforme les morceaux de papier carrés en forme ronde pour qu'ils ressemblent à une sphère. Ensuite, je peux imaginer un nombre infini de tranches de papier tridimensionnelles alignées selon un nombre infini d'angles ou d'axes différents rayonnant à partir du centre. Chaque alignement de papier représenterait une réalité tridimensionnelle différente. Pour convertir la représentation tridimensionnelle en réalité à quatre dimensions, vous liez ensemble un nombre infini de sphères tridimensionnelles. Il est traditionnellement convenu que la quatrième dimension représente le temps. Donc, au lieu d’avoir les sphères tridimensionnelles attachées ensemble dans un alignement spatial ayant la profondeur comme dénominateur commun, nous utiliserions la toile de fond du temps pour lier les boules tridimensionnelles.
Constructions Sociales et de Communication d’autres Dimensions.
Il y a de nombreux aspects des constructions sociales qui émanent de la compréhension physique d’autres dimensions. Ce que nous observons dans notre monde de troisième dimension, c'est que l'idéologie a changé à mesure que le dogme religieux a incorporé de nouvelles idées sur notre relation avec l'univers qui nous entoure. À certains moments dans notre Histoire tridimensionnelle, le fait que la Terre n’était pas le centre de l’Univers, que la Terre n’était pas plate, ou qu’il existait des galaxies plus grandes et des mondes plus petits constitués de microbes et de virus, représentait un concept nouveau. L’Église, après avoir réalisé qu’elle ne pourrait pas supprimer les nouvelles découvertes, renoncé à dénoncer et à persécuter les individus hérétiques. Le monde scientifique établi a également ridiculisé de grands penseurs tels que Galilée, Kelvin, Pasteur, Lister, Jenner, Edison et Einstein (Schmicker, 2000). Ils trouvaient ridicule de dire qu'il existait des créatures, des forces ou des particules que nous ne pouvions pas voir, ou de penser que des villes entières pouvaient être éclairées à l'électricité. Notre monde a été révolutionné par les inventions émanant de ces découvertes. Nous pouvons maintenant concevoir qu’il y a d’autres mondes dans d’autres galaxies, combattre la maladie, et naviguer sur les sept mers sans tomber de la lisière du monde.
Considérez ce qui arriverait si une personne ayant une forme tridimensionnelle sphérique voulait se rendre visible à un être bidimensionnel. La sphère tridimensionnelle serait nécessairement invisible jusqu’à ce qu’elle se place sur le plan exact où le bidimensionnel peut la voir. Il va sans dire que, de notre point de vue tridimensionnel, nous considèrerions obtus l’être bidimensionnel s’il déclarait que nous ou la personne sphérique n’existons pas parce que nous sommes invisibles pour cet être bidimensionnel.
Un autre concept est que l’être bidimensionnel n’aurait aucune preuve scientifique sauf si quelqu’un du tridimensionnel se place directement dans le champ de vision du bidimensionnel. Ce serait un processus arbitraire à moins que l’être tridimensionnel ne soit prêt à coopérer pour être étudié ou que l'être bidimensionnel n’ait une maîtrise fiable pour transcender les limites du monde bidimensionnel. Une maîtrise partielle serait considérée comme un échec, car l'être bidimensionnel pourrait se retrouver sur d'autres morceaux de papier dans la pile de notes autocollantes ; analogue à l’entrée dans d’autres réalités bidimensionnelles. Il serait beaucoup plus facile pour un être bidimensionnel de parler d'autres plans bidimensionnels et de relier cette expérience à d'autres êtres bidimensionnels, que d'entrer et d'expliquer la réalité tridimensionnelle à des êtres bidimensionnels.
Chose intéressante, le Dr. Scofield a spéculé que la communication viendrait en entendant ceux de la quatrième dimension, non pas avec les oreilles physiques, mais de l’intérieur de soi. La communication décrite dans les EMIs est presque toujours télépathique. Une autre idée merveilleuse était la réaction de la personne résidant dans la ligne de trombone ou de crayon, qui ne se permettrait pas de croire en la communication avec la personne du plan de papier. En raison du manque de compréhension du monde bidimensionnel, la personne sur la ligne considérerait l’expérience comme mystique et l’attribuerait à des figures religieuses. En intégrant l’expérience, la personne sur la ligne pourrait : 1) réfuter l’expérience et prétendre qu’elle n’a pas eu lieu, 2) continuer à apprendre en privé de la personne du plan, ou 3) essayer de communiquer l’expérience à d’autres personnes sur la ligne et risquer le ridicule et/ou la suppression de la réalité nouvellement découverte.
Un autre concept important est que les croyances idéologiques de la personne de la ligne ont peut-être des limites religieuses préexistantes incompatibles avec la réalité bidimensionnelle. Par exemple, il pourrait y avoir un système de croyances préexistant qui renforce le statu quo en déclarant que c’est péché ou œuvre du diable de croire quoique ce soit d’autre que ce qui est enseigné par l’église de la ligne. Un autre exemple pourrait être une idée fausse induite par la religion, de la nature de la dimension supplémentaire. Ici, une croyance religieuse de la personne de la ligne pourrait être que Dieu a créé cette personne à sa propre image. Ainsi, tous les types de contraintes morales sont attachées à Dieu sur la base du fait qu’il nous a voulu semblable à lui. Néanmoins, en tant qu’êtres tridimensionnels nous pouvons voir que la conception de Dieu de la personne de la ligne laisse de côté la troisième dimension de profondeur de ce à quoi ressemblerait l'image de Dieu pour nous. Les contraintes morales sont des constructions sociales indépendantes visant à maintenir l'ordre dans le monde de la personne en ligne, mais attribuées à Dieu comme autorité ultime.
Tout comme la section précédente discute des aspects de dimensions entre des mondes à une, deux et trois dimensions, nous pouvons faire l’analogie de notre monde à trois dimensions avec celui à quatre dimensions (ou plus). Mathématiquement, nous pouvons prouver (l’existence) de nombreuses autres dimensions et extrapoler par ordinateur à quoi elles pourraient ressembler.
En résumé, la façon dont nous construisons physiquement notre monde a de profondes implications sur la façon dont nous organisons la société. Nous percevons notre réalité sur la base d’idéologies séculaires qui peuvent ne pas être valables vues sous un paradigme différent. Ce que la science et la religion peuvent exiger comme preuve de la quatrième dimension peut être biaisé en fonction des normes sociales et des constructions sociales. Ce n’est qu’en pensant en dehors du cadre tridimensionnel que nous pourrons avancer en conscience et comprendre notre vraie nature. Cela étant dit, tournons notre attention vers ce à quoi pourrait ressembler une quatrième dimension pour des êtres tridimensionnels, comme nous.
La Quatrième Dimension
Nous prenons conscience de la quatrième dimension (ou supérieure), d’abord par ce que nous pouvons faire par abstraction mathématique : ensuite, par des anomalies que nous observons sur Terre quand ceux des autres dimensions choisissent d’interférer avec notre réalité terrestre tridimensionnelle particulière : enfin par l’observation et les expériences personnelles d’autres qui parlent de la capacité particulière de l’âme à transcender diverses dimensions.
Les extrapolations mathématiques ont été effectuées, et il y a de nombreux bons articles sur internet, et certains sont même illustrés. Nous savons que la quatrième dimension existe en théorie, tout comme la personne bidimensionnelle pouvait théoriser au sujet des lignes d’un cercle.
Il y a une large gamme d’expériences humaines qui rentrent dans la catégorie d’évènements spirituellement transformateurs. Beaucoup les considèrent comme des expériences religieuses véritables, alors que beaucoup d’autres qualifient ces expériences d’œuvre du diable ou d’un esprit malade. Étant donné la façon dont un être à une ou deux dimensions réagirait à notre égard, on comprend comment des êtres à trois dimensions verraient une interaction avec un être de quatrième (ou plus) dimension. Qui plus est, nous entendrions un être de quatrième dimension dans notre tête et ne serions pas nécessairement conscients de son existence à moins que cet être choisisse d’interagir avec nous. L’interaction ne pourrait seulement avoir lieu que par intersection avec notre monde au sortir du sommeil ou dans un état modifié de conscience. Cela n’implique pas qu’échouer dans l’intersection avec nous signifie que l’être de quatrième dimension n’existe pas. C’est peut-être aussi une des raisons pour lesquelles de nombreuses études cliniques échouent. Il pourrait y avoir une composante de cocréation qui est nécessaire avec la coopération de l’autre côté pour que nous soyons capables de comprendre la quatrième dimension.
Nous avons noté que les humains peuvent entrer dans des états modifiés de conscience. L’expérience de mort imminente (EMI) est définie comme, ‘le souvenir rapporté de toutes impressions durant l’état spécial de conscience, incluant des éléments spécifiques comme l’expérience de sortie-du-corps, des sentiments agréables, et voir un tunnel, une lumière, des parents décédés, ou une revue de vie (van Lommel 2001). Bien qu’il n’y ait pas de consensus clair sur ce qui constitue une EMI, il y a des schémas spécifiques d’évènements dont une personne se souvient lucidement qui se déroulent au moment de la mort clinique ou proche d’elle (Long, 2002).
Qui plus est, les expériences de sortie-du-corps (ESC) sont fréquentes pendant les EMIs. Une ESC peut être définie comme une expérience dans laquelle la personne semble percevoir le monde à partir d’un emplacement hors du corps physique (French, 2001, p. 2010). Une personne est en état de conscience modifiée pendant une ESC. La seule chose qui manque à cette définition, qui distingue les ESCs d’épisodes psychotiques, est la nature lucide de l’ESC (Long, 2002). L’expérience de sortie-du-corps est un phénomène assez courant puisqu’il apparait dans 14-34% de la population selon l’étude prise en compte. Il serait absurde de dire que presqu’un tiers de la population humaine sont des déviants malades mentaux. Alors qu’en fait, c’est un phénomène tellement courant.
EMIS et ESCs sont des analogies aux états de conscience changeants qui permettent à l’être bidimensionnel de transcender et d’être capable de comprendre notre monde à trois dimensions. En modifiant son état de conscience, l’être était libre de voir le recto ou le verso de la feuille de papier plutôt que seulement des lignes dans un seul plan.
Des les EMIs et les ESCs il est fréquemment rapporté que la perception sensorielle est vive et augmentée, les couleurs vibrantes, les sons sont vivants, le temps est très différent de l’autre côté, il y a l’amour inconditionnel, la communication est omnisciente, et nous sommes tous interconnectés les uns aux autres (Long, 2002). On ne peut s’empêcher de se demander si l’explication scientifique courante du temps comme variable de la quatrième dimension n’est pas une idée fausse. En réalité, la quatrième dimension pourrait être spatialement lié à nous grâce à nos interconnexions les uns avec les autres. EursMI et certains EursSC sont capables d’entrevoir un monde uni par l’amour inconditionnel comme matrice de communication, mode de vie et connaissance totale. Le temps ne représente peut-être qu’une petite partie de la matrice de connexion de la quatrième dimension.
Un esprit ouvert à la communication que nous recevons de la quatrième dimension serait crucial pour notre compréhension de la quatrième dimension. Comme pour notre communication avec un être à deux dimensions, il nous faudrait faire la distinction entre les contraintes sociales et les concepts présentés depuis la quatrième dimension. Cela signifie que le dogme religieux et l’obstination scientifique devraient être temporairement suspendus pour qu’une véritable compréhension se produise.
Quand l’esprit est dans des états altérés de conscience, les EursMI et les EursSC rapportent qu’il y a une partie du corps qui est capable d’expérimenter d’autres dimensions. L’observation la plus extrême est l’EMI où la conscience survit à la mort. Le fait que la conscience peut transcender notre réalité terrestre, pourrait signifier que la conscience elle-même n’est pas confinée à cette réalité tridimensionnelle ce qui n’est pas le cas de nos corps physiques. Si la conscience faisait réellement partie de la quatrième dimension (ou plus), alors notre structure sociale changerait en fonction des vérités d’une réalité supérieure.
Par exemple, notre conscience individuelle pourrait être décrite de manière analogue à la sphère de quatrième dimension qui coupe notre plan terrestre. Cette sphère de quatrième dimension n’a qu’une seule tranche d’elle-même qui coupe la surface de l’eau à un moment donné. Par conséquent, il ne serait pas déraisonnable de supposer qu’une âme de quatrième dimension aurait également la même capacité, analogue à celle de la sphère.
De notre point de vue terrestre, nous pourrions voir les phénomènes dans des termes similaires à ceux de la réincarnation. Cependant, du point de vue de la quatrième dimension, cela ressemblerait à une âme croisant plusieurs tranches de papier en même temps. Ce que l'âme personnifie comme un être se croisant à un moment donné dans notre réalité physique, peut essentiellement être plusieurs êtres se croisant à différents moments dans le temps. Pourtant, tous les êtres font partie de la même expérience d’âme. Ce qu'un être fait nécessairement à tout moment de cette ligne temporelle affecterait les autres êtres en arrière et en avant dans le temps, car ils sont tous interconnectés dans le cadre du même flux de conscience.
Le modèle observé des EMI est que l’amour inconditionnel est le langage universel dans les troisième et quatrième dimensions (ou supérieures). Cela semble également faire partie de la matrice universelle qui relie les dimensions entre elles. De nombreuses personnes qui lisent les récits d’EMI pour conceptualiser ce que recèle la quatrième dimension risquent d’être frustrées. Il serait difficile de comprendre ce qu’est la quatrième dimension tant que nous ne comprendrons pas vraiment le langage commun de l’amour inconditionnel. Cela nécessite de la tolérance, de la patience et d’enseigner aux autres dans leur propre langue afin qu’ils comprennent vraiment l’amour inconditionnel. Nous pouvons ensuite développer le langage interconnecté pour comprendre la prochaine étape de notre évolution en tant que l'une des créations chéries de Dieu. Nous avons également besoin de sagesse et d’humilité pour comprendre que personne n’aura la réponse à lui seul, qu’il s’agisse d’un scientifique ou d’un spiritualiste.
[1] Voici le lien internet vers l’e-book gratuit de 29 pages, ainsi nos amis lecteurs peuvent partager le processus de pensée évolutif. (http://wiretap.area.com/Gopher/Library/Classic/another.txt)
RÉFÉRENCES
French, C. (2001) Commentary, The Lancet, 358, 2010.
Long, J. and Long, J. (2002) https://www.nderf.org, https://www.oberf.org, https://www.adcrf.org
Schmicker, M. (2000) Best Evidence, Writers Club Press, Lincoln NE, pp.32-34.
van Lommel, P. et al. (2001) Near Death Experience In Survivors of Cardiac Arrest: A Prospective Study in the Netherlands, The Lancet, 358, 2039-2042.