DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Soudain, je me suis retrouvée sur les genoux d'un jeune Homme qui m'a dit : « N'aie pas peur, tu es en sécurité ici ». Je n'avais plus aucune douleur ni aucune peur. Tout était très silencieux autour de nous, jusqu'à ce que de petits rubans avec une bouche passent du côté gauche. Une bouche se tournait vers moi et souriait comme si elle me connaissait. Lorsque le jeune Homme et moi nous sommes retrouvés seuls, le soleil brillait du côté droit, sinon il faisait sombre autour de nous. J'ai alors voulu savoir qui était le jeune Homme. EMI après une intervention chirurgicale Adelheid L Probable EMI 7762


Description de L'Experience:

Le 3 avril 1970, j'ai eu mon jour de congé, et soudain une voix intérieure m'a dit : "Va voir un médecin aujourd'hui, immédiatement". J'ai demandé : "Pourquoi je n'ai pas de douleur ?" La réponse a été : "Aujourd'hui, immédiatement". Dans trois cabinets, on m'a refusée parce que je n'avais pas de rendez-vous. Dans le quatrième, un cabinet privé, on m'a également refusée parce que je n'avais pas de rendez-vous. En larmes, j'ai dit poliment à la doctoresse que je voulais absolument faire un contrôle aujourd'hui. Elle est partie et est revenue en me disant que je devais m'asseoir dans la salle d'attente, qui était pleine de femmes enceintes. J'ai été appelée rapidement et j'ai suivi l'infirmière dans le bureau où la doctoresse m'a demandé : "Pourquoi avez-vous insisté pour être examinée aujourd'hui ?" J'avais du mal à lui dire qu'une voix intérieure m'avait incitée à le faire ; elle m'aurait probablement répondu qu'elle n'avait jamais entendu une chose aussi folle ou bizarre et m'aurait renvoyée, alors j'ai répondu : "Parce que je n'aurais pas pu voir un gynécologue un autre jour". Pendant qu'elle regardait mon intérieur, elle a appelé avec empressement l'infirmière et lui a dit, regardez ici, regardez très bien ! Après cela, j'ai aussi voulu savoir ce qu'il y avait de particulier à voir là, mais elle n'a rien dit et m'a transférée d'urgence dans un hôpital. Là, de nombreux tests ont été effectués, auxquels je n'étais pas préparée. Trois jours plus tard, une petite intervention chirurgicale a été nécessaire. L'infirmière m'a injecté un anesthésiant et m'a dit : "Bientôt, vous allez dormir". Mais je n'ai pas dormi, si bien qu'ils ont dû me donner de l'éther, mais l'odeur de l'éther était si abjecte que je ne voulais pas la respirer, que je voulais éloigner ma tête du masque jusqu'à.....

Après trois ou quatre semaines, les résultats étaient significatifs, lorsque le professeur m'a dit calmement et sereinement : Vous voulez toujours des enfants ? Non, ai-je dit, un seul suffit. Alors je dois vous dire que vous avez un cancer ! Votre col d'utérus a grossi comme un bolet de Satan. Je n'y crois pas, Monsieur ! La maladie ne s'arrête pas à n'importe quel âge, répondit-il. Soudain, j'ai eu l'impression qu'un bloc de ciment s'écrasait sur moi, me faisant tomber à terre, et j'ai dit : J'ai un petit enfant, que va-t-il lui arriver quand si je meurs, Monsieur ? J'étais brisée, et je lui jetais la faute. Si vous acceptez ce que je vous propose, vous reverrez votre enfant, m'a-t-il dit. Mais, Monsieur, je n'ai aucune douleur, sauf pendant l'acte sexuel, et quand je vais aux selles, je perds un peu de sang. Si vous aviez mal, il serait trop tard pour vous, dit-il doucement. Quoi ? ! Si je n'avais pas écouté ma voix intérieure, il aurait été trop tard, cela se répercutait en moi. Avant l'opération, j'ai reçu les médicaments habituels, mais je n'ai pas commencé à dormir, si bien que le professeur dans la salle d'opération a demandé : Pourquoi cette Femme ne dort-elle pas ?. Elle va bientôt dormir, a dit une infirmière. Les aiguilles de la grande horloge de la salle indiquaient 7h10 et le soleil brillait dans la salle. Pendant l'opération, je me suis réveillée avec une douleur insupportable, c'était si douloureux que c'était comme si dix couteaux tranchants coupaient encore et encore dans mon ventre. Mes bras étaient fixés à un cadre à l'aide de sangles et de boucles en cuir, et j'ai pu arracher mon bras gauche de la fixation et toucher le point de coupe sur mon corps. Le professeur qui se tenait devant moi a dit : Je ne suis pas encore prêt ! Cette main, enlevez-la ! Puis l'anesthésiste m'a enfoncé des tubes dans la gorge, si bien que j'ai failli vomir.

Soudain, je me suis retrouvée sur les genoux d'un jeune Homme qui m'a dit : « N'aie pas peur, tu es en sécurité ici ». Je n'avais plus aucune douleur ni aucune peur. Tout était très silencieux autour de nous, jusqu'à ce que de petits rubans avec une bouche passent du côté gauche. Une bouche se tournait vers moi et souriait comme si elle me connaissait. Lorsque le jeune Homme et moi nous sommes retrouvés seuls, le soleil brillait du côté droit, sinon il faisait sombre autour de nous. J'ai alors voulu savoir qui était le jeune Homme. Quand j'ai levé la tête, j'ai vu qu'il avait des cheveux noirs, mais je n'ai pas pu reconnaître son visage, il était un peu comme une momie. Mes bras étaient posés sur ses jambes nues, l'air jeune, avec peu de cheveux. Ici, sur ses genoux, je me sentais merveilleusement bien, heureuse et satisfaite. J'ai décidé de rester là. Mais soudain, je regardais, en diagonale, vers le bas, dans une pièce éclairée par une lumière blanche, où un Homme vêtu de vêtements blancs et coiffé d'un casque noir frappait lourdement le visage d'une personne, de sorte que les cheveux de la personne battue tombaient d'avant en arrière, et là, je me suis reconnue comme étant la personne battue dans le lit. Et j'ai pensé : Est-ce que j'existe en double ?. Une fois dans le lit, et une seconde fois sur les genoux du jeune Homme?. Encore et encore, l'Homme frappait mon visage et criait : Réveillez-vous ! Mme E, réveillez-vous ! Revenez ! Je l'ai entendu m'appeler, mais je ne pouvais pas répondre. Revenez ! Allez Mme E ! Revenez ! Et il a continué à me frapper au visage. Cela a continué un certain temps. Mais je me sentais si bien, sur les genoux du jeune Homme et j'étais si heureuse. L'harmonie, le silence, c'était ce que j'avais toujours cherché et que j'avais enfin obtenu. Je reste ici. C'est ici qu'est ma place. Et j'ai continué à entendre appeler mon nom, et l'Homme frappait toujours mon visage. Puis le jeune Homme, sur les genoux duquel j'étais allongée, a dit très doucement : "Vas-y !". Et entre les coups et les appels de l'Homme vêtu de blanc, j'ai dit oui. Elle est de retour !" a crié une voix d'Homme soulagée.

Au bout de trois jours, je me suis réveillée avec une douleur insupportable, et lorsque j'ai légèrement ouvert les yeux et vu où j'étais, je les ai refermés rapidement et me suis demandé : Où est le jeune Homme sur les genoux duquel j'étais ? Je ne veux pas rester ici. Je n'ai rien à faire ici. L'infirmière m'a fait une piqûre et m'a dit : C'est la dernière piqûre contre la douleur. Pourquoi ma sœur ? Vous avez reçu de la morphine et vous ne devez pas vous y habituer. Quand j'ai dit, pourquoi ma soeur, toute ma mâchoire me faisait mal. Mais ils ne vous ont rien fait, pour que vous ayez mal là, vous avez peut-être mal aux dents. Non, j'ai mal à toute la mâchoire. Mais elle ne pouvait pas savoir que j'avais reçu des coups au visage de la part d'un Homme, et que ma mâchoire me causait encore des problèmes depuis des décennies. Quand on m'a incité à me lever, avec l'aide d'une infirmière, je suis tombée par terre. Plus tard, ils ont enlevé les agrafes sur mon ventre, et l'endroit que j'avais touché avec ma main pendant l'opération, lorsque cette agrafe a été enlevée, du pus s'est déversé, que le médecin n'a pas pu arrêter facilement, et elle est restée pendant un an avant de guérir complètement. Après une radio des reins, j'ai eu une forte fièvre, de plus de 40 degrés, je délirais et j'étais apathique. Les médecins ne pouvaient pas expliquer d'où venait cette fièvre élevée, jusqu'à ce qu'ils découvrent l'agent de contraste utilisé pour la radio des reins. Jusqu'à minuit, pour chaque heure, j'ai reçu une piqûre contre la fièvre. Trois semaines plus tard, un Homme vêtu de blanc avec le couvre-chef noir est entré dans la chambre afin de préparer un patient pour une opération, et là j'ai reconnu l'Homme qui m'avait frappé au visage. Je lui ai demandé : Docteur, est-ce que c'est vrai ce que j'ai vécu pendant mon opération ? Il m'a répondu : Oui, et il a ajouté : Si vous voulez vous plaindre, adressez-vous à mon chef. Il ne s'agit pas de se plaindre, mais je vous remercie de votre honnêteté. Les rayons de Cobalt, je les appelais les rayons de Satan, car ils étaient beaucoup plus durs à supporter que ce que j'avais connu jusqu'alors. J'avais continuellement de la diarrhée. Je ne mangeais plus et ne souhaitais que mourir et être avec le jeune Homme. Un jour, j'ai beaucoup pensé à mon enfant et elle m'a demandé : Maman, quand est-ce que tu rentres ? J'ai besoin de toi ! Ce jour-là, les choses se sont améliorées et j'ai souhaité que pour son quatrième anniversaire, je puisse être avec elle. Je l'ai fait et j'ai accompagné mon enfant à l'école et ailleurs, jusqu'à aujourd'hui.

Renseignements généraux:

Genre: Femme

La date à laquelle la EMI est survenue: Fin Avril 1970

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Non Maladie Suite d’opération En cours d’anesthésie générale

Éléments de l'EMI:

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Entièrement agréable

Vous êtes vous senti séparé de votre corps? Non J'ai clairement quitté mon corps et j'existai en dehors

Quel était votre degré de conscience et de vivacité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Etat de conscience et de lucidité normal La conscience et la vigilance étaient aussi normales que d'habitude.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et vivacité? Depuis le moment où j'étais sur les genoux du jeune Homme.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Non

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Non

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Non

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal? Il y avait une différence, de sorte que pendant l'expérience tout était plus agréable, plus calme, plus paisible, et surtout harmonieux. Avant l'apparition, dans le quotidien, tout était bruyant, agité et querelleur ; par conséquent, je ne voulais pas revenir.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal? L'audition était la même ; il n'y avait aucune différence avec l'audition de tous les jours.

Avez-vous eu l'impression d'être conscient de choses se déroulant ailleurs? Non

Êtes vous passé à travers un tunnel? Non

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui Enfant, j'ai appris de ma mère, que son père avait été tué sur le coupt entre deux tampons de wagons à l'âge de 36 ans, pendant le travail. A cette époque, elle avait 2 ans et demi. Jeune Femme, j'ai eu peur en passant sous un pont de chemin de fer avec du trafic, en pensant à mon grand-père qui avait été tué. Avec mon mari décédé, j'ai vécu pendant un certain temps des expériences mystérieuses et je me suis plongée dans l'étude du paranormal, où j'ai aussi pris conscience d'avoir vécu une expérience de mort imminente. Après avoir acquis une certaine expérience du paranormal , j'ai visualisé mon grand-père et voilà qu'en un centième de seconde, il se tenait devant moi, mais sous une forme légère et sombre. J'avais maintenant la preuve que j'étais sur ses genoux pendant mon expérience de mort imminente. Il savait que je serais celui qui le reconnecterait à nouveau avec sa Femme. C'est donc arrivé. J'ai accepté grand-père tel qu'il était et je l'ai reconnecté avec sa Femme. Jusqu'à la reconnexion avec sa Femme, l'énergie de conscience de mon grand-père est restée près de moi et a attendu que j'aie suffisamment progressé pour pouvoir le reconnecter avec sa Femme. Pendant mon expérience de mort imminente, il savait que j'avais un petit enfant qui avait besoin de moi, et il m'a donc renvoyé sur terre.

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante? Une lumière brillante peu commune

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Non

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Celles-ci, je ne peux même pas les décrire du tout, parce qu'elles étaient si merveilleuses et silencieuses, comme elles n'existent pas sur terre....

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je ne me sentais plus en conflit avec la nature

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Non

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Non

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non

Dieu, Spiritualité et Religion:

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e)

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Oui Pas immédiatement, mais lorsque j'ai été confrontée à la mort de mon mari, je me suis également souvenue de mon expérience de mort imminente. Lorsqu'il était sous l'emprise de la morphine, je lui ai dit : " Bientôt tu n'auras plus besoin de ce poison, dans l'autre monde il n'y a pas de douleur. De toute façon, ce monde est beaucoup plus beau que celui d'ici". Puis je me suis plaint avec lui, "pourquoi me laisses-tu seule ?". Puis son énergie de conscience est passée dans la mienne, et je l'ai portée pendant six mois, jusqu'à ce que je réalise son dernier souhait, qu'il m'avait révélé. Aujourd'hui, je sais que c'est l'énergie de conscience ou le "Soi connaissant" qui quitte le corps avant que la personne ne soit morte, et que la biomasse reste. Mais à l'époque, je ne le savais pas jusqu'à ce que je me mette à la science du paranormal. Ce n'est pas religieux, je ne m'occupe pas de cela, mais j'accepte le monde spirituel. À mes yeux, l'église est trop sale, je n'en ai pas besoin. J'ai créé mon propre monde et c'est la vision spiritualiste du monde, et c'est très bien.

Quelle est votre religion maintenant? Non affiliée

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui était complètement en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Non

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? Non

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Muhammad, Buddha, etc) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Non

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Non

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion:

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Non

Durant l'expérience, avez vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Non

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Non Voir le recit

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Non

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Non

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e) Après la mort de mon mari, j'avais 49 ans, je me suis souvenue de mon expérience de mort imminente, mais je n'en ai jamais parlé avec lui. Mais lorsque j'ai eu des expériences mystérieuses avec son énergie de conscience, la vision du monde spiritualiste est devenue Très importante pour moi. J'ai appris tout ce qui me tombait sous la main, sans jamais en avoir trop. Dans ma profession, je me sentais proche des personnes malades. Pendant mon temps libre, je m'occupais de la connaissance spirituelle, j'essayais de nombreuses méthodes sur moi-même et je lisais des livres le week-end 24 heures sur 24. Mon cerveau et moi voulions toujours être occupés. Jusqu'à ce que vienne le grand crash, qui s'est faufilé petit à petit dans mon corps. Avec cela, mon énergie de conscience, ou ma voix intérieure, donnait de temps en temps des signaux, mais je les avais ignorés. Après cela, elle a retiré mon énergie vitale. Plus de paris. Mon énergie vitale a baissé, jusqu'à ce que je sois comme un enfant de 6 ans. Sortir du lit n'était possible qu'avec beaucoup d'efforts. Mais je n'en parlais à personne, et on ne pouvait pas le voir, car je me comportais comme d'habitude, gentille, polie, douce avec les autres, et bien soignée, jusqu'à ce que je quitte volontairement ma vie professionnelle. Sans médecin, ni médicaments, je me suis soignée moi-même, avec les méthodes et techniques de la connaissance spirituelle. Après deux ans, j'étais à nouveau si loin, que je me suis à nouveau aventurée entre l'humanité. Pendant cette période, j'ai laissé tomber mes collègues de travail, mes parents et mes amis et je me suis enfermée chez moi. De nouveau, j'ai appris dans des livres, assisté à des séminaires et me suis occupée de moi-même. Dans un funérarium, je me suis mise dans un cercueil afin de ressentir le même sentiment que j'ai ressenti lors de mon expérience de mort imminente, à savoir : silencieuse, calme, légère et heureuse. Je l'ai ressenti. Pendant les deux années de retraite, mon corps a vécu tellement de choses positives que la mort passait au second plan, mais la retraite a été maintenue, jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, à un âge avancé, je suis confrontée aux dernières connaissances scientifiques qui reconnaissent qu'il existe une vie après la mort. Je peux le confirmer. Ce monde est mon monde, harmonieux, paisible et silencieux, sans luttes ni masques. Je suis heureuse, en bonne santé et libre. Je parle à ma conscience, à mon cœur et je suis reconnaissante qu'ils m'aient donné une bonne journée, et bien d'autres choses encore.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Non

Après l'EMI:

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Non

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque J'ai eu des problèmes permanents avec les parents de mon mari, à tel point qu'ils ont même voulu me retirer mon enfant, car selon eux, je n'avais apparemment aucune idée de l'éducation à donner. Lorsque, après trois mois, j'ai enfin pu quitter l'hôpital et retourner dans ma famille, mon mari n'était plus là pour moi, il avait trouvé une maîtresse et voulait partir avec l'enfant. Pour moi, une autre bataille a commencé. Je voulais être positive avec tout le monde, mais les autres refusaient, et me condamnaient, même si je n'avais jamais fait de mal à personne. Je voulais me réconcilier avec la famille, car je voyais aussi des choses positives en eux. Avec mon mari, j'étais convaincue que je pouvais le récupérer pour moi, mais les proches non.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui Eh bien, je ne le mets pas nécessairement sur le compte de l'expérience, puisqu'ils sont simplement là. Je dis à ma conscience le soir avant d'aller me coucher, qu'elle devrait me réveiller à 7 heures, puis je suis réveillée cinq minutes avant sept heures. Ou je sens que quelqu'un est en train de mourir. Un exemple : J'ai peu de contacts avec les locataires de la maison, mais je suis toujours polie et amicale. Un jour, le locataire qui vit au-dessus de moi m'a contactée dans la rue et m'a dit : "Je n'ai pas envie de continuer ! Il voulait dire qu'il n'avait plus envie de vivre. Il souffrait d'asthme et avait plus de 70 ans. Je lui ai répondu : "Pensez positivement, tout ira bien". Puis il s'est tapé le front. Je lui ai souhaité une bonne journée, et nous nous sommes séparés. Une semaine plus tard, je suis allée me coucher vers 22h30 et ma conscience me réveillait vers 01h00 du matin, et je regardais dans la chambre à coucher au-dessus de moi. Je n'y avais jamais été. Soudain, je me suis retrouvée dans leur salon, debout près de l'armoire, à regarder l'Homme allongé sur le sol en train de reprendre son souffle. Sa Femme se tenait dans l'entrée de la chambre à coucher et regardait son mari. Il a dit : "Prends mes médicaments. Elle est allée à la table de chevet, l'a sorti et le lui a montré. Il lui dit : "Ce n'est pas le bon". Elle prend le bon, se tient à nouveau dans l'embrasure de la porte et le lui montre. Mais elle n'a pas fait le moindre geste pour le lui donner. Il a de nouveau levé la tête, puis est retombé sur le sol. Il était mort. Un an plus tard, la Femme tomba malade et mourut peu après. Mais elle n'a pas eu une aussi belle mort que son mari ; elle a beaucoup souffert avant que son énergie de conscience ne la quitte. C'est une expérience parmi tant d'autres.

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? Avant la mort de ma mère, nous vivions à environ 300 km, mais je ressentais son énergie plus souvent que je ne le voulais. Entre elle et moi, il y avait comme un fil. Deux jours avant sa mort, j'ai vu dans une méditation qu'elle était transportée hors de sa maison dans un cercueil. Suite à cela, j'ai appelé à la maison et mon frère m'a confirmé : Maman a été amenée à l'hôpital hier. Dans la soirée, j'ai entendu sa voix à travers le fil. Viens à moi ! Je te l'ordonne ! Le matin, je suis allée la voir. Je l'ai saluée en lui caressant la main. Elle a ouvert les yeux, m'a regardée, a ouvert la bouche, puis les a refermés. Puis elle m'a révélé, les yeux fermés, ce qu'elle avait gardé secret jusqu'alors. Au bout d'une heure, j'ai pris congé de la même manière que je l'avais saluée. Avec cela, un sentiment m'a fait sentir, qu'ici et maintenant était la dernière fois que je la voyais et lui parlais vivante. Je lui ai souhaité tout l'amour et le bien pour son voyage vers la lumière. Puis je suis partie en silence, comme je suis venue.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Non

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Non

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Oui L'expérience résonne jusqu'à aujourd'hui, mais la réflexion à son sujet est devenue plus sage et plus mûre.

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? Que l'humanité se réveille et comprenne que nous ne sommes que des miettes, que l'énergie de la conscience qui nous représente vraiment, garde tout, le passé et le présent, et que nous ne devons plus nous battre les uns contre les autres. Recueillir des expériences positives, échanger positivement, peu importe que l'on soit blanc ou noir. Nous pouvons apprendre les uns des autres. Enfin, organiquement, nous sommes tous semblables, nous faisons souvent les mêmes expériences. Ne nous prenons pas trop au sérieux, nous pouvons aussi être heureux avec moins d'argent.