EMI d'Angela S
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Je me suis réveillée tôt le matin, incapable de respirer si ce n’est assise. Après un rapide passage chez notre médecin de famille, mon mari m’a emmenée à l’hôpital. On m’a fait passer une batterie d’examens sanguins, de radios, etc. Ensuite on m’a emmenée en chaise roulante dans une chambre, on m’a mis un masque à oxygène sur le visage et on m’a laissée là pour attendre les résultats des examens.
Mon mari était au pied de mon lit. Respirer devenait plus difficile dès que je m’allongeais, mais j’étais tellement faible que tout ce que je pouvais faire, c’était d’espérer qu’on allait trouver ce qui clochait chez moi, j’ai donc prié en silence. Intérieurement, je craignais ce qui allait m’arriver. Avant que l’expérience ne se produise, on ne m’avait administré absolument AUCUN traitement, si ce n’est l’oxygène.
Je me souviens d’avoir tenté d’inspirer, cela paraissait la chose la plus difficile au monde, comme si j’avais un poids sur la poitrine. J’ai fermé les yeux, puis je me suis tout à coup sentie « libre », non seulement libre, mais sans poids et « en sécurité ». Je n’avais plus peur. Je n’avais plus aucun souci. Je me sentais comme un enfant à nouveau, je m’émerveillais de l’absence totale de préoccupation.
J’ai ensuite senti qu’une main se posait sur chacune de mes épaules. Même si je ne voyais pas derrière moi, je paraissais savoir que les deux personnes étaient des amis. Nul besoin de regarder, c’était comme si je n’y étais pas autorisée, mais cela n’avait aucune importance car je sentais qu’ils étaient bons et sûrs. Je leur ai demandé si j’étais morte, si c’était mon heure. Ils ont répondu non, me disant que je devais venir avec eux. Ils voulaient me montrer quelque chose. Ils ne m’ont pas demandé de répondre (j’aurais dit oui).
Ils m’ont alors extraite de mon corps par les épaules et m’ont soulevée en traversant le plafond et tous les étages, sortant du bâtiment en direction du « ciel ». Je volais et c’était très joyeux. Mais lorsque nous sommes arrivés suffisamment haut, tout est devenu noir et il y a eu cet endroit de néant. Tout était calme, aucune sensation de température, seulement le silence et un vide profond.
J’ai demandé où je me trouvais, d’une pression de la main ils m’ont repositionnée (ce qui encore une fois est difficile à expliquer, il n’y avait en effet aucune référence pour me localiser, toutefois grâce à leur contact je savais que je leur faisais face). Ils m’ont dit de regarder, ce que j’ai fait. A très grande distance j’ai vu quelque chose qui grossissait. Je ne sais pas si je m’en rapprochais ou si cela grandissait ? Il n’y avait rien pour se repérer. Une fois suffisamment proche, j’ai commencé à voir de petits « êtres ? » enveloppant un « objet » central avec des rubans de lumière. A mesure que l’objet se rapprochait, j’ai pu voir toutes sortes de choses qui font partie de la création, des chats, des montagnes, des rivières, des gens, des étoiles… Cela bouillonnait de tant de choses rassemblées, comme une soupe de tout, mais avant que sa propre bulle n’éclate chaque chose y était pensée clairement, ensuite elle rejoignait tout le reste.
Je ne peux même pas commencer à vous décrire la joie, la jubilation, éprouvée en regardant cela se produire. C’était le plus grand bonheur de ma vie. Ils m’ont demandé : « Que vois-tu ? », j’ai répondu (comme si je n’avais pas l’ombre d’un doute) : « La Création. ». Ils m’ont ensuite posé cette question : « Qu’as-tu appris ? », j’ai répliqué (comme si je l’avais toujours su, alors que je n’avais jamais envisagé cette philosophie) : « Chaque chose EST toutes les autres. ». Puis ils m’ont simplement demandé : « ET ? ». J’étais emplie de connaissances dont je n’avais jamais disposé : « Ce que l’un fait compte pour chaque chose. ». C’était intéressant d’entendre ces réponses sortir de mes lèvres (?), ce que j’avais ignoré, je le savais. Ils ont déclaré : « Bien ! ». Immédiatement après, ils m’ont retiré de la « joie » pour m’emmener ailleurs. En un instant, nous nous sommes retrouvés dans un endroit tout blanc. Ils étaient toujours derrière moi (je le savais) mais encore une fois, je n’avais ni besoin, ni envie de me retourner pour les regarder. Aucune paroi, aucun sol, aucun plafond, ce lieu était simplement tout blanc. La seule chose qui ressortait, c’était une porte. Elle était massive et rouge, comme une entrée des artistes… mais rien ne la maintenait. Elle était simplement là, seule couleur en la place.
J’ai supposé qu’il s’agissait de la porte de la mort et je leur ai redemandé si j’allais mourir. Je n’ai pas posé cette question par crainte mais par curiosité enfantine. Ils m’ont répondu non, disant qu’il me restait une chose supplémentaire à apprendre avant de revenir. Ils m’ont dit de franchir la porte. J’ai poliment décliné (sachant qu’il s’agissait de la porte de la mort), ils venaient en effet de me dire que je n’allais pas mourir immédiatement. Poussée avec douceur, j’ai avancé vers la porte, je leur faisais totalement confiance, j’étais juste un peu troublée mais satisfaite. Je l’ai franchie en ne ressentant absolument aucune différence. Je leur ai dit que rien ne s’était passé. Ils m’ont répondu de le refaire, mais avec des chaussures cette fois-ci. Pour la première fois j’ai baissé les yeux, j’ai vu que j’avais des jambes et des pieds et que je portais des tennis rouge clair. Bizarrement, je n’avais jusque-là prêté aucune attention à mon « corps », si ce n’est par rapport à ce que je voyais à l’extérieur de ce dernier.
Une seconde fois j’ai franchi la porte, à nouveau je n’ai rien ressenti et le leur ai indiqué. Ils m’ont répondu de regarder mes pieds, je l’ai fait. Les chaussures étaient restées sur le seuil, elles n’étaient pas entrées avec moi. Ils m’ont alors redemandé ce que j’avais appris. J’ai promptement répliqué qu’on ne peut emmener des choses matérielles avec soi quand on meurt. J’étais satisfaite de ma réponse, même si je sentais qu’il y avait autre chose, ce que j’avais dit paraissait en effet tellement évident.
Ils ont insisté avec cette même deuxième question : « ET ? ». Les mots ont alors franchi mes lèvres comme s’ils avaient toujours été là, mais simplement hors de ma conscience et rappelés instantanément. Je n’avais senti aucune différence en franchissant la porte parce que je n’avais PAS changé, mais ma LOCALISATION oui. Les tennis ne faisaient pas partie de moi. J’ai déclaré : « On ne change pas quand on meurt. On reste des papillons, on vole simplement dans des cieux différents. » Si j’ai versé des larmes, je ne les ai pas senties, mais ce que je venais de dire se répercutait dans mon cœur, mon âme, mon être même. Je savais que je venais « d’apprendre ».
Ils m’ont dit qu’il était temps de repartir. Je me suis pliée volontiers à leurs orientations, traversant cet endroit « où-qu’il-soit », puis en sortant. Nous sommes à nouveau tombés de l’obscurité, passant à travers le toit, les plafonds et le plancher jusqu’à ce que je me retrouve à nouveau dans ma chambre.
Je suis descendue à l’horizontale, comme si j’allais m’installer dans mon corps, j’ai cependant flotté à quelques dizaines de centimètres au-dessus de ce dernier. J’ai senti leurs mains se séparer de mes épaules, je ne voulais pas qu’ils partent. Je leur ai dit que je n’étais pas encore dans mon corps. Ils m’ont répondu que j’avais le pouvoir de le réintégrer, que je n’avais pas besoin d’eux. Ils ne m’ont pas dit au revoir, ils sont simplement partis.
Je voyais mon mari, toujours au pied de mon lit. Il s’était endormi assis sur la chaise. Je me suis en quelque sorte détendue pour descendre et cela a fonctionné ! J’ai franchi toute la distance à quelques centimètres près… et comme un enfant avec un nouveau jouet, je suis remontée juste pour voir si je pouvais le faire, j’y ai réussi !
J’étais sur le point de réessayer, mais j’ai vu mon mari bouger, mon cœur s’est soudain inquiété qu’il puisse prendre peur. Je ne voulais pas l’alarmer, je suis donc totalement descendue. Quand j’ai réintégré mon corps, tout est revenu… la lourdeur, la douleur à la poitrine, la lutte pour respirer. La seule chose différente, c’était mon attitude. J’étais TELLEMENT exempte de peur…. TELLEMENT SECURISEE. Pour la première fois de ma vie, la mort ne serait plus jamais à craindre. J’avais de nouvelles réponses, une nouvelle approche, une nouvelle philosophie. Ce que je faisais sur terre comptait et l’endroit où je devais aller était bon.
Mon mari a tendu le bras pour me toucher la main. Son visage était plein de crainte. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter… que je n’allais pas mourir déjà. Pas de cela en tous cas.
Je n’en ai parlé qu’à certaines personnes depuis. J’essaie de ne pas en parler sauf si je sens que la personne en a besoin, qu’elle ne va pas croire que j’invente. La seule raison pour laquelle je vous le raconte, c’est que ma fille m’a montré ce site et j’ai reçu l’inspiration de le raconter à d’autres personnes qui RECHERCHENT l’assurance d’une vie dans l’au-delà.
Ce type d’expérience est-il difficile à décrire avec des mots ? Indécise. Je n’avais jamais vu certaines choses, j’ai donc dû faire la relation avec d’autres éléments connus et PROCHES de ce que j’avais vu.
Au moment de l’expérience une situation mettait-elle votre vie en danger ? Oui. On m’a amenée d’urgence à l’hôpital pour un cas grave de pneumonie bilatérale. Quel que soit le virus en cause, il était inconnu et s’est rapidement propagé. Il me restait 40 % de capacité respiratoire quand j’ai été admise (mais on ne l’a su que lorsque les radios sont arrivées).
A quel moment de l’expérience étiez-vous au niveau d’état de conscience et de lucidité maximum ? Même si j’ai été très lucide et consciente durant TOUTE l’expérience, je dois dire que quand j’ai regardé cette chose (la grande création dans l’obscurité) j’étais très consciente en ce moment de joie, ainsi que lorsque je flottais au-dessus de moi-même quand je suis revenue.
Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience à votre état de conscience et lucidité habituel de tous les jours ? Plus consciente et lucide que d’habitude.
Si votre niveau d’état de conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience était différent de votre état de conscience et de lucidité de tous les jours, veuillez préciser : Cette question m’a posé problème. En fait, je voulais sélectionner « Normal » parce que cela « paraissait » normal, mais la « profondeur émotionnelle » de cette lucidité n’était PAS normale.
Votre vue était-elle différente d’une manière quelconque de la vue de tous les jours (pour tous les aspects tels que clarté, champ de vision, couleurs, luminosité, degré profond de perception de la massivité/transparence des objets, etc.) ? Non
Votre ouïe différait-elle de manière quelconque de l’audition normale (pour tous les aspects tels que clarté, capacité à identifier la source sonore, hauteur, force, etc.) ? Oui. Parfois je n’étais pas certaine de les entendre, je « savais » simplement ce qu’ils disaient. Le son était doux, comme une voix tendre derrière la tête, ne blessant pas les oreilles, ne faisant simplement que passer.
Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ? Oui
Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ? Je me suis sentie « libre » tout à coup. Non seulement libre, mais sans poids et « en sécurité ». Je n’avais plus peur, je n’avais plus aucun souci. J’étais à nouveau comme un enfant, je m’émerveillais de l’absence totale de préoccupation. J’étais légère et en paix, euphorique sans drogue.
Avez-vous traversé un tunnel ? Indécise. Eh bien, je ne pense pas que vous vouliez dire que j’ai quitté l’hôpital et que je me suis envolée. Il n’y avait pas de tunnel. J’ai franchi la porte qu’ils m’ont montrée, mais je ne pense pas qu’il s’agisse de cela non plus. C’est pourquoi je suis indécise.
Avez-vous vu une lumière ? Oui. Elle était partout autour de cette chose (la création dans le vide), elle était tout autour de moi dans l’endroit blanc.
Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres ? Oui. Ils se tenaient derrière moi. Ils étaient deux. Je n’ai pas regardé en arrière pour les voir. Je n’en ressentais ni le besoin, ni le désir et j’en ignore la raison. Je sentais qu’ils me connaissaient, mais je ne sais pas qui ils étaient, si ce n’est des amis (pas des amis que j’aurais connus, ils étaient simplement ami-caux). Peut-être s’agissait-il d’anges, mais c’est là pure spéculation de ma part. Je n’ai aucune certitude à ce sujet. Ils m’ont beaucoup parlé, seulement en fait quand je leur posais des questions et réciproquement. Vous pouvez lire cela dans mon récit.
Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres ? Non
Pendant votre expérience, avez-vous observé ou entendu quelque chose concernant des personnes ou des évènements et qui ait pu être vérifié par la suite ? Non
Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou remarquables ? Non
Avez-vous eu le sentiment d’une modification de l’espace ou du temps ? Oui. Le vide était tout noir et il n’y avait pas de « haut » ni de « bas » définis. L’endroit blanc ne comportait aucune paroi, plancher ou plafond, ce lieu était simplement tout blanc. La seule chose qui ressortait, c’était une porte. Elle était massive et rouge, comme une entrée des artistes… mais rien ne la maintenait. Elle était simplement là, défiant la gravité au milieu d’un néant blanc, seule couleur en la place. Je n’aurais même pas pu dire où commençait le sol en dessous de moi.
Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un but et / ou à un ordre de l’univers ? Oui. Ils m’ont demandé : « Que vois-tu ? », j’ai répondu (comme si je n’avais pas l’ombre d’un doute) : « La Création. ». Ils m’ont ensuite posé cette question : « Qu’as-tu appris ? », j’ai répliqué (comme si je l’avais toujours su alors que je n’avais jamais envisagé cette philosophie) : « Chaque chose EST toutes les autres. ». Puis ils m’ont simplement demandé : « ET ? ». J’étais emplie de connaissances dont je n’avais jamais disposé : « Ce que l’un fait compte pour chaque chose. ». C’était intéressant d’entendre ces réponses sortir de mes lèvres(?), ce que j’avais ignoré, je le savais.
Ils ont insisté avec cette même deuxième question : « ET ? ». Les mots ont alors franchi mes lèvres comme s’ils avaient toujours été là, mais simplement hors de ma conscience et rappelés instantanément. Je n’avais senti aucune différence en franchissant la porte parce que je n’avais PAS changé, mais ma LOCALISATION oui. Les tennis ne faisaient pas partie de moi. J’ai déclaré : « On ne change pas quand on meurt. On reste des papillons, on vole simplement dans des cieux différents. » Si j’ai versé des larmes, je ne les ai pas senties, mais ce que je venais de dire se répercutait dans mon cœur, mon âme, mon être même. Je savais que je venais « d’apprendre ».
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Non
Avez-vous eu connaissance d’évènements à venir ? Non
Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Non
Avez-vous raconté cette expérience à d’autres personnes ? Oui. J’ai attendu une semaine. Je n’étais pas sûre que quelqu’un allait me croire mais j’étais très impatiente d’en parler. Le jour où j’ai quitté l’hôpital, tandis que mon mari me ramenait à la maison je lui ai raconté. Il est resté totalement silencieux, puis il a tenté de déterminer quand cela s’était produit afin de tester ma mémoire. Il était franchement sceptique, je n’étais toutefois pas troublée qu’il le soit. Je m’attendais à ce que ce soit le cas pour lui et d’autres. Sur la dizaine de personnes environ à qui j’en ai parlé, la plupart l’ont Accueilli avec de larmes de joie et d’acceptation. Je fais très attention à qui j’en parle, je laisse mon cœur me guider pour le faire. Je n’ai aucune idée des changements qui pourraient s’être produits après en avoir parlé, sauf en ce qui concerne ma fille qui m’a orientée vers ce site web. Elle est très heureuse que d’autres personnes aient vécu des expériences similaires, que cela me permette de ne plus craindre d’en parler à autrui.
Connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) avant votre expérience ? Non
Comment considériez-vous la réalité de votre expérience peu après qu’elle ait eu lieu(quelques jours ou semaines) : L’expérience était tout à fait réelle. En fait elle l’était tellement que je savais que j’allais finir par en parler à quelqu’un, même si cela signifiait qu’on allait me regarder comme si j’étais folle. C’était un message trop important pour que je le garde pour moi. Je n’ai jamais cessé d’avoir conscience de sa réalité. J’ignorais simplement comment en exprimer une grande partie. J’étais infiniment préoccupée par le fait que mon manque de précision concernant ce que j’avais vu puisse en diminuer la crédibilité aux yeux d’autrui.
Y a-t-il eu une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ? Tout était significatif ou de valeur. Je ne suis pas certaine de comprendre cette question.
Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience: L’expérience était tout à fait réelle. Je me réveille chaque jour en étant consciente d’avoir une importance. Je pense à ce que mon sourire va provoquer à l’autre bout du monde. Je regarde un arbre et je pense qu’il connaît une montagne. Je vois une personne mourante et je ne peux que me réjouir lorsque sa souffrance prend fin. Lors de funérailles, quand je prononce des paroles de réconfort je les pense VRAIMENT, je ne les exprime pas seulement pour combler un silence. Si je déclare : « Il est dans un monde meilleur. » je crois de tout mon cœur et de toute mon âme que C’EST le cas. Mieux encore, je le SAIS.
Vos relations ont-elles changé spécifiquement à cause de votre expérience ? Oui. J’ai davantage tendance à pardonner… Je suis plus patiente avec des amis qui normalement devraient m’exaspérer. Ce genre de choses.
Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé spécifiquement à cause de votre expérience ? Non
Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des substances en ont-ils reproduit une partie ? Non
Souhaiteriez-vous ajouter autre chose au sujet de l’expérience ? Je suppose que je souhaite redire une fois de plus à quel point j’étais ENFANTINE pendant l’EMI en comparaison de ce que je suis. J’accordais une confiance totale, j’étais enjouée, curieuse… nombre de choses liées à une vision d’enfant. Même s’il y avait une sagesse profondément ancrée en moi, elle était tempérée par une ravissante impression d’émerveillement.
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ? Oui. Je pense que les questions ci-dessus m’ont permis de m’expliquer
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Tôt, je me suis réveillée le matin, incapable de respirer sauf assise. Mon mari m'a emmenée à l'hôpital après une visite pressée chez notre généraliste de famille. On m'a soumise à une rangée de tests, rayons X, prises de sang, etc. Par la suite on m'a conduite en chaise roulante dans une salle, on m'a posé un masque à oxygène, et on m'y a laissée en attendant tous les résultats des tests.
Pendant que j'étais couchée là, mon mari était assis au pied de mon lit. Couchée, j'avais du mal à respirer, mais j'étais si faible, je ne pouvais qu'espérer qu'on arrive au bon diagnostic, j'avais donc recours à la prière intérieure. Je redoutais ce qui m'arriverait. A ce point-là, je n'avais reçu AUCUN médicament, sauf l'oxygène par masque.
Ce que je me rappelle, c'est que j'avais essayé de prendre haleine, et que j'avais trouvé cela énormément difficile, comme si je portais un poids sur la poitrine. J'ai fermé les yeux, et tout d'un coup je me suis sentie «libre». Et non seulement libre, mais légère et «rassurée». Je n'avais plus peur, je n'avais plus aucun souci. J'étais comme un enfant, de nouveau, émerveillée par l'absence totale de pesanteur.
Ensuite, j'ai senti deux mains posées sur chaque épaule. Sans regarder en arrière, je semblais néanmoins reconnaître ces deux êtres commes deux amis, debout derrière moi. Pas besoin de regarder. C'était comme si je n'étais pas permise de regarder, mais n'importe, car je «comprenais» qu'ils agissaient de bonne foi. J'ai demandé si j'étais morte, si c'était mon moment de partir. Ils ont répondu que non. Ils ont dit que je devais les accompagner, ils voulaient me montrer quelquechose. Ils n'ont pas attendu ma réponse (j'aurais dit «oui»).
Alors, ils m'ont retirée de mon corps par les épaules, et ils m'ont emmenée au travers du plafond, de tous les étages, pour sortir du bâtiment, en vol vers le «ciel». Je volais, et c'était enivrant. Mais, avec l'arrivée à une certaine hauteur, tout est devenu noir, il y avait une sorte de néant, un lieu où tout était silencieux, sans sensation de température - rien que ce néant profond, et silence.
J'ai demandé où j'étais, et ils m'ont positionnée avec un contact de mains (c'est difficile à expliquer, car il n'y avait aucun point de repère par rapport auquel on pourrait me «positionner», mais je savais qu'ils étaient en face de moi à cause de leur contact de mains). Ils m'ont dit de regarder, et j'ai regardé. Au lointain, à une distance immense, j'ai vu quelquechose qui commençait à s'accroître. Je ne suis pas certaine, soit la chose s'approchait de moi, soit elle devenait plus grande. Il n'y avait rien autour pour relativiser la chose. Quand elle était assez proche je commençais à distinguer des petits «êtres» qui enrobaient de rubans de lumière une «chose» centrale. Plus proche encore, je distinguais toutes sortes de ces choses qui font partie de la création: chats, montagnes, arbres, rivières, gens, étoiles...tant de choses en ébullition, toutes ensemble. Comme dans une soupe contenant le tout, chaque chose individuelle était conçue avec clarté dans sa bulle, mais avec la crevaison de sa bulle, la chose se réabsorbait dans le tout.
Impossible de vous dire avec quelle joie - jubilation - j'ai contemplé cette occurrence. C'est le bonheur le plus accablant que je n'aie jamais ressenti de toute ma vie. On m'a demandé «Que vois-tu?» J'ai répondu... (comme sans le moindre doute)... « La Création». Alors on m'a demandé «Qu'as-tu appris?»... et j'ai dit (comme si je l'avais toujours su, bien que cette idée fût absente de ma philosophie personnelle) ...«L'être de chaque chose est identique avec celui de toutes choses.» («Everything IS everything else.») On a fait simplement: «...ET?» J'étais comblée de connaissances nouvelles. J'ai répondu «Ce que fait chacun, importe pour tout ce qui est.» C'était intéressant d'entendre les réponses qui sortaient de mes propres lèvres (?), et que je ne connaissais pas comme miennes. On m'a dit «Bien.» Et de suite j'ai été retirée de la «joie» et on m'a emmenée ailleurs.
En un clin d'oeuil nous étions debout dans un lieu tout blanc. Ils étaient encore derrière moi (je le savais), mais cette fois-ci encore je n'avais ni besoin ni envie de regarder en arrière. Pas de murailles, pas de plancher, pas de plafond - ce lieu n'était qu'une blancheur totale. La seule chose distincte était une porte. Elle était simple, couleur rouge , tel une porte de théâtre... mais sans support aucun. Elle s'y tenait toute seule, l'unique couleur de ce lieu.
Je supposais que c'était la porte d'entrée de l'au-delà, et j'ai demandé encore une fois si j'allais mourir à l'instant. Ce n'est pas par peur que je l'ai demandé, plutôt par une curiosité enfantine. Ils ont dit que non, qu'il me restait une chose à apprendre avant mon retour. On m'a sommée de passer le seuil de la porte. Très polie, j'ai répliqué (consciente que cela menait vers l'au-delà) qu'on venait de me dire que je n'allais pas mourir de sitôt. On m'a poussée avec douceur vers la porte. Je me fiais à eux totalement, un peu perplexe, mais sans révolte.
J'ai franchi le seuil de la porte - et je n'ai rien ressenti de spécial. Je leur ai dit que rien ne s'était produit. Ils m'ont dit de répéter mon action, mais cette fois-ci avec chaussures. Je regarde en bas pour la première fois, et je vois que j'ai des jambes, des pieds, et que je porte des tennis rouges et voyants. C'est bizarre, mais jusqu'à ce moment-là je n'avais pas tenu compte de mon «corps», sauf par rapport aux événements qui se produisaient manifestement autour de moi.
Je passe encore par la porte, encore une fois je ne ressens rien, et je le leur dis. On m'a dit de regarder mes pieds. Les chaussures sont restées de l'autre côté, elles ne sont pas entrées avec moi. On me pose la question, qu'est-ce que j'en ai appris? Tout de suite je réponds que nous devons quitter tout ce qui est matériel, quand nous mourons. Je suis contente de ma réponse, mais je me doute que ce ne soit pas une réponse complète, tellement cela parait évident.
On insiste encore une fois avec la question secondaire: «... ET?» Puis, les mots se forment sur mes lèvres comme si je l'ai toujours su, juste sur les bords de ma conscience, mais maintenant c'est rappelé parfaitement: Je n'ai rien ressenti en passant la porte parce que je n'avais pas changé, moi. Ma localité a changé, voilà tout. Les tennis ne faisaient jamais partie de mon moi. Je dis: «Nous ne changeons pas avec la mort. Nous sommes toujours des papillons, nous nous déplaçons simplement, pour occuper un autre ciel.» Si j'en ai eu des larmes, je ne les sens pas, pourtant ce que je viens de dire résonne dans mon coeur, mon âme, mon être même. Je sais que j'ai «appris».
Ils m'ont dit que c'était l'heure du retour. J'ai succombé volontiers à leur gouverne à travers ce lieu «quelconque» où nous étions, pour en sortir. Nous sommes descendus en chute de la noirceur encore une fois, passant par toit, plafonds et planchers pour regagner ma chambre.
Je descendais horizontalement comme si j'allais revêtir mon corps, mais je planais encore un mètre environ au-dessus. J'ai senti leurs main qui m'ont laché les épaules, et je ne voulais pas qu'ils partent. Je leur ai dit que je n'étais pas encore dans mon corps. Ils ont dit que j'avais le pouvoir d'y arriver, que je n'avais pas besoin d'eux. Ils sont partis sans me dire adieu.
Je voyais mon mari encore au pied du lit. Il s'était endormi, assis dans la chaise. Pour descendre, j'ai fait une sorte de «détente», et ç'a réussi! A quelques centimètres près, j'y étais... et comme un enfant qui a un nouveau jouet, je suis montée de nouveau, rien que pour voir si je le pouvais, et en effet je le pouvais!
J'étais sur le point de ressayer la manoeuvre, mais j'ai vu que mon mari bougeait, et mon coeur a été soucieux, d'un coup, qu'il aurait peur. Je ne voulais pas l'effrayer, alors je suis descendue tout à fait. Avec le retour au corps, toute la souffrance m'est revenue aussi... la pesanteur, la douleur à la poitrine, la lutte pour prendre haleine. La seule chose différente, c'est mon attitude mentale. J'étais si libre de peur... si ASSUREE. Pour la première fois de ma vie, la mort n'était plus jamais à craindre. J'avais de nouvelles réponses, un nouveau point de vue, une nouvelle philosophie. Ici-bas, ce que je faisais, importait, et ma destination finale était un lieu de félicité.
Ever since then, I have told only certain people. I try not to tell anyone unless I feel they need to know it and won't think I'm making it up. The only reason I am telling you is because my daughter showed me this site and I was inspired to share it with others who ARE looking for assurance of life after death.
Mon mari m'a tendu la main, pour toucher la mienne. Il avait le visage plein de soucis. Je lui ai dit de ne pas s'en faire... que je n'allais pas mourir encore. Pas cette fois-ci, du moins.
Depuis ce moment-là, je ne l'ai raconté qu'à certaines personnes. J'essaie de garder le silence, sauf si je crois que quelqu'un a besoin d'écouter un tel récit, et qu'on ne prendra pas cela pour des fantaisies inventées. La seule raison pour laquelle je raconte l'histoire ici, c'est parce que ma fille m'a montré ce site, et cela m'a inspirée de partager l'expérience avec ceux qui cherchent sincèrement une assurance concernant la survie après la mort.
Ce type d’expérience est-il difficile à décrire en mots? Incertaine. Certaines choses de celles que j'a vues, je n'avais jamais vues avant, donc j'étais obligée de faire un rapport avec des choses connues, qui RESSEMBLAIENT à ce que j'a vu.
Au moment de cette expérience, y avait-il une situation menaçant votre vie? Oui
A quel moment pendant l’expérience étiez-vous au niveau d’état de conscience et de lucidité maximum ? Pendant TOUTE l'expérience j'étais très consciente et lucide, toutefois je dois dire que quand je regardais l'immense phénomène de la création, dans la noirceur, ce moment de joie m'a donné une clarté, ainsi que que le moment où je planais, au retour.
Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience et votre état de conscience et lucidité habituel de tous les jours? Plus de conscience et de lucidité que d'habitude.
Réponse difficile. Voyez-vous, je voulais mettre «normal», parce que je me sentais «normale», mais la «profondeur d'émotion» provenant de cette lucidité était loin d'être normal.
Votre vue était-elle différente d’une manière quelconque de votre vue de tous les jours? Non
Votre audition différait-elle de manière quelconque de votre audition normale?
Oui, parfois je n'étais pas sûre si je les entendais. Je «savais» simplement ce qu'on me disait. C'était un son plus doux, comme une voix douce à l'arrière de ma tête, et qui ne me frappait pas les oreilles, cela me baignait plutôt les oreilles.
Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps? Oui
Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience?
Tout d'un coup je me suis sentie «libre». Et non seulement libre, mais légère et «rassurée». Je n'avais plus peur, je n'avais plus aucun souci. J'étais comme un enfant, de nouveau, émerveillée par l'absence totale de pesanteur. J'étais légère et calme, euphorie sans drogues.
Etes-vous passé(e) dans ou à travers un tunnel ou un espace fermé?
Incertaine. Je suppose que vous n'entendez pas par cette question parler de mon départ de l'hôpital en vol. Il n'y avait pas de tunnel. Je suis passé par la porte qu'on m'a montrée, mais je ne crois pas que ce serait cela, non plus. Voilà pourquoi je suis incertaine.
Avez-vous vu une lumière? Oui, c'était partout autour du phénomène de création dans le néant, et c'était tout autour de moi dans le lieu blanc.
Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres?
Oui, ils se sont placés derrière moi. Ils étaient deux. Je n'ai jamais regardé en arrière pour les voir. Je n'en ai eu ni besoin ni envie, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas regardé sinon. J'avais le sens d'être connue d'eux, mais je ne sais pas qui ils étaient, seulement qu'ils étaient amis. (Pas des amis que je connaissais, seulement qu'ils étaient amicaux). Peut-être des anges, mais c'est pure conjecture de ma part. Je n'en suis pas sûre. Ils m'ont beaucoup parlé, c'est-à-dire, quand je leur posais des questions, ou bien qu'ils m'en posaient. Voir mon récit.
Avez-vous revu des évènements passés de votre vie? Non
Avez-vous observé ou entendu, pendant votre expérience, quelque chose concernant des personnes ou des évènements et qui a pu être vérifié par la suite ? Non
Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou particuliers ? Non
Avez-vous eu le sentiment d’une modification de l’espace ou du temps? Oui
Le vide était tout noir sans orientation perceptible en tant que «dessus» ou «dessous». Le lieu blanc n'avait pas de murs ni plancher ni plafond - un lieu tout simplement blanc. La seule chose distincte était la porte. Une porte rouge, comme une porte de théâtre... mais qui se tenait debout toute seule. Elle était dressée là, bravant la force de gravité, au milieu du néant blanc, la seule couleur du lieu. Impossible de distinguer le sol au-dessous de soi.
Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un but et / ou à un ordre de l’univers ?
Oui, on m'a demandé «Que vois-tu?» J'ai répondu... (comme sans le moindre doute)... « La Création». Alors on m'a demandé «Qu'as-tu appris?»... et j'ai dit (comme si je l'avais toujours su, bien que cette idée fût absente de ma philosophie personnelle) ...«L'être de chaque chose est identique avec celui de toutes choses.» («Everything IS everything else.») On a fait simplement: «...ET?» J'étais comblée de connaissances nouvelles. J'ai répondu «Ce que fait chacun, importe pour tout ce qui est.» C'était intéressant d'entendre les réponses qui sortaient de mes propres lèvres (?), et que je ne connaissais pas comme miennes.
On insiste encore une fois avec la question secondaire: «... ET?» Puis, les mots se forment sur mes lèvres comme si je l'ai toujours su, juste sur les bords de ma conscience, mais maintenant c'est rappelé parfaitement: Je n'ai rien ressenti en passant la porte parce que je n'avais pas changé, moi. Ma localité a changé, voilà tout. Les tennis ne faisaient jamais partie de mon moi. Je dis: «Nous ne changeons pas avec la mort. Nous sommes toujours des papillons, nous nous déplaçons simplement, pour occuper un autre ciel.» Si j'en ai eu des larmes, je ne les sens pas, pourtant ce que je viens de dire résonne dans mon coeur, mon âme, mon être même. Je sais que j'ai «appris».
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation? Non
Avez-vous eu conscience d’événements à venir ? Non
Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Non
Avez-vous raconté cette expérience à d’autres personnes ?
Oui. J'ai attendu une semaine. Je n'étais pas certaine si on me croirait, mais il me tardait de le raconter. Le jour où j'ai quitté l'hôpital, quan mon mari me conduisait chez nous en voiture, je le lui ai raconté. Il l'a reçu silencieusement, puis il a essayé de préciser le moment de l'occurrence, pour tester ma mémoire. Il était franchement sceptique, mais cela ne m'a pas perturbée. C'est bien ce que j'attendais, et de lui et des autres. Je l'ai raconté maintenant à une douzaine de personnes, dont la plupart le reçoivent avec des larmes de joie et d'acceptation. Je suis très circonspecte quand il s'agit de choisir à qui je le raconterai, c'est le coeur qui me mène à choisir. Je n'ai aucune idée de l'effet que ça fait par la suite. Sauf ma fille, qui m'a montré ce site; elle se réjouit qu'il y a d'autres qui ont vécu des expériences similaires, car cela m'encouragera à le raconter à d'autres personnes.
Connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) avant votre expérience ? Non
L'expérience était certainement réelle. C'est-à-dire, pour moi c'était si authentique, que je savais que tôt ou tard je serais obligée de le raconter à quelqu'un, quitte à faire une impression de folie. C'était trop important pour que je puisse le garder pour moi seule. Moi, je n'ai jamais cessé de croire que c'était réel, seulement je ne savais pas trop comment l'exprimer, pour la plupart. J'étais infiniment soucieuse de peur que mon manque de définitions concernant ce que j'avais vu, en amoindrisse la réalité aux yeux d'autrui.
Y a-t-il eu une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement significative(s) ou avec une valeur spéciale pour vous ? I
Tout avait de la valeur et de la signification. Je ne suis pas certaine si je comprends cette question.
Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience:
L'expérience était certainement réelle. Tous les jours, quand je me réveille, je suis consciente que ce que je fais a de l'importance. Je pense à ce fera mon sourire, de l'autre côté du monde. Je regarde un arbre, et je réfléchis, cet arbre connait une montagne. Je vois un mourant et je ne peux que me réjouir quand sa souffrance est terminée. Quand je dis des mots soulageants à des funérailles, maintenant, je suis complètement sincère. Ce n'est pas parler rien que pour parler. Quand je dis, «Il est dans un meilleur lieu» je crois de tout mon coeur, de toute mon âme, que c'est vrai. Mieux encore , je SAIS que c'est vrai.
Vos relations ont-elles changé spécifiquement à cause de votre expérience ?
Oui, je pardonne plus facilement... avec des amis qui normalement m'exaspéreraient, je suis plus patiente. Des choses pareilles.
Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé spécifiquement à cause de votre expérience ? Non
Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ? Non
Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez ajouter au sujet de l’expérience ?
Je suppose que je veux souligner à quel degré je me sentais ENFANTINE pendant l'EMI, à la différence de mon état habituel. Je me fiais complètement, j'étais enjouée, curieuse... bien des choses associées avec le point de vue de l'enfance. Malgré la présence d'une sagesse profonde en moi, c'était alliée à un sens joyeux d'émerveillement.
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ?
Oui, je crois que j'ai eu l'opportunité , dans les questions ci-dessus, de me répandre adéquatement, il me semble.