Au-delà de la lumière |
Le document qui suit est extrait de deux ouvrages de P. M. H. Atwater – Beyond the Light: The Mysteries and Revelations of Near-Death Experiences (« Au-delà de la lumière : mystères et révélations des expériences de mort imminente ») (Avon Books, New York City, 1984) et We Live Forever: The Real Truth about Death (« Nous vivons éternellement : la vérité sur la mort ») (A.R.E. Press, Virginia Beach, VA, 2004). Il s’inspire des récits à la première personne de plus de 3 000 adultes ayant fait l’expérience d’états de mort imminente. Pour en savoir plus sur la recherche de P. M. H. Atwater, L.H.D., à ce sujet, veuillez consultez le site www.cinemind.com/atwater.
Ce qui arrive en premier, c’est la douleur que l’on doit ressentir. On se bat pour vivre de manière instinctive.
C’est automatique.
La conscience a du mal à accepter l’existence d’une toute autre réalité à part l’univers terrestre de la matière limitée par le temps et l’espace. Nous y sommes habitués. Nous sommes entraînés depuis la naissance à vivre et à nous développer ainsi. Nous savons qui nous sommes grâce aux stimuli extérieurs que nous recevons. La vie nous apprend qui nous sommes et nous l’acceptons. Cela aussi est automatique et attendu.
Votre corps se relâche ; votre coeur s’arrête de battre ; plus un souffle d’air n’entre ou ne sort.
Vous perdez la vue, vos sensations et votre motricité, bien que l’ouïe soit la dernière capacité à disparaître. Votre ancien « vous » devient un simple souvenir.
On ne souffre pas au moment de mourir.
Il n’y a que le silence, paisible... le calme... la tranquillité.
Mais vous continuez d’exister.
Il est facile de ne pas respirer. En fait, c’est plus aisé, plus agréable et infiniment plus naturel que de respirer. La surprise majeure pour la plupart des mourants, c’est de se rendre compte que la mort ne met pas fin à la vie. Que ce soit la pénombre, la lumière ou un quelconque évènement (positif, négatif ou entre les deux, attendu ou non) qui suit, l’étonnement le plus grand vient de la réalisation que l’on est toujours soi. On peut encore penser, se souvenir, voir, entendre, bouger, raisonner, s’émerveiller, sentir, questionner et dire des blagues, si on le souhaite.
On est encore vivant(e), très vivant(e). En fait, on l’est encore plus en mourant qu’à aucun autre moment depuis sa naissance. Seule la manière est différente, différente parce que l’on n’a plus un corps dense pour filtrer et amplifier les diverses sensations que l’on considérait autrefois comme les seuls indicateurs valables de ce qui constitue la vie. On nous avait toujours appris qu’il fallait un corps pour vivre.
Si vous vous attendez à disparaître quand vous mourez, vous serez déçu(e).
La seule chose que la mort fait, c’est de vous aider à vous libérer, à vous débarrasser de votre peau et à abandonner la « veste » que vous portiez auparavant (ce que l’on appelle plus communément le corps).
Quand vous mourez, vous perdez votre corps.
C’est tout ce qu’il en est.
Vous ne perdez rien d’autre.
Vous n’êtes pas votre corps. C’est simplement quelque chose que vous devez porter quelque temps : la vie au niveau planétaire est infiniment plus riche et impliquée si vous êtes pris(e) dans ses filets et soumis(e) à ses règles.
CE QU’EST LA MORT
Au moment de la mort, l’énergie s’accroît, la vitesse augmente, comme si, tout à coup, vous vibriez plus rapidement qu’avant.
Faisons une analogie avec la radio. Cette augmentation de vitesse est comparable au fait d’avoir vécu toute son existence sur une certaine fréquence. Tout à coup, quelqu’un ou quelque chose passe par là et donne un petit coup au cadran. Cela vous réoriente vers une longueur d’onde plus haute. Votre fréquence d’origine est toujours là ; elle n’a pas changé. Tout est comme avant. Il n’y a que vous qui avez changé, vous êtes le/la seul(e) à avoir accéléré pour pouvoir passer à la fréquence suivante sur le cadran.
Comme c’est le cas avec toutes les radios et stations de radios, il peut y avoir des pertes ou des distorsions de transmissions à cause des interférences. Elles peuvent laisser ou forcer les fréquences à co-exister ou à se mélanger pendant des périodes indéterminées. Normalement, la plupart des changements sur le cadran sont rapides et efficaces, même si, à l’occasion, l’un d’eux peut rencontrer des interférences, à cause d’émotions fortes, d’un sentiment de devoir ou de la nécessité de réaliser un serment ou de tenir une promesse. Ce parasite pourrait permettre la co-existence de fréquences pendant quelques secondes, quelques jours ou mêmes des années (ce qui explique peut-être les apparitions). Mais tôt ou tard, finalement, chaque fréquence vibratoire donnée recherchera ou se rapprochera de l’endroit où elle a sa place.
C’est grâce à votre vitesse vibratoire que vous cadrez avec l’endroit particulier où vous vous situez sur l’écran. On ne peut pas co-exister là où on n’est pas à sa place.
Qui peut dire combien de points existent sur le cadran ou combien de fréquences on peut habiter ? Personne.
En mourant, vous changez de fréquence. Vous passez à une vie d’une autre longueur d’onde. Vous êtes toujours un point mais vous vous êtes déplacé(e) d’un cran ou deux.
Vous ne mourez pas quand vous mourez. Ce sont votre conscience et votre vitesse de vibrations qui changent.
C’est simplement cela la mort... un changement.
Malgré les droits d’auteur, le Dr Atwater autorise la copie de ce document, si et seulement si sont mentionnés les véritables sources, les ouvrages dont il est extrait ainsi que son site Web. Merci de votre compréhension. PMH