EMI de Cara
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Après une craniotomie, le corps a été entre la vie et la mort pendant deux
jours. A ce moment là, mon esprit a quitté le corps. J’ai regardé en bas vers le
corps même si ce n’était pas une vision agréable, je ne me sentais pas
concernée. Je l’ai perçu comme un véhicule me transportant dans l’école de la
vie. Je me trouvais dans un endroit d’amour, d’attention, de compassion, de
contentement, d’acceptation, de joie… un endroit de « savoir ». J’ai perçu les
autres êtres et moi-même comme des masses d’énergie… toutes reliées et pourtant
distinctes. Il n’y avait ni forme corporelle, ni communication telles que nous
les connaissons sous forme humaine. Il y avait juste un sentiment d’omniscience.
Tous les êtres spirituels se soutenaient mutuellement, je les « connaissais »,
même s’ils n’avaient pas la même forme que lorsque je les avais connus à l’école
de la terre. Dans le monde spirituel, il n’y avait pas de limitation telle que
l’espace ou le temps. J’avais conscience de la vision générale relative au
passé, au présent et à l’avenir. Je savais que l’école de la terre constituait
une partie de mon évolution. Il y a eu un passage en revue de ma vie dans ce
corps-ci, ainsi que pour mes vies antérieures. J’étais juge des bénéfices et de
la valeur de chaque expérience. Elles paraissaient toutes très liées et pourtant
distinctes. L’attention s’est porté sur chacune des expériences de vie, toutes
contribuaient à un résultat final. Je ne voulais pas retourner à l’école de la
terre, après délibération avec les autres êtres d’énergie, y compris l’être
Divin (une grande masse d’énergie), nous avons décidé que repartir servirait
davantage le bien. J’avais le choix, la décision a toutefois paru se prendre en
accord avec les autres êtres. Je savais également que si je ne repartais pas
cette fois dans ce corps-ci, j’allais revenir à l’école de la terre dans un
autre corps afin de terminer ce que j’étais venue y faire. Avant cette
expérience, je ne croyais pas à la réincarnation mais je ne l’excluais pas non
plus. Maintenant, je suis certaine d’avoir vécu de nombreuses réincarnations.
Quand je suis revenue dans le corps, j’étais satisfaite. J’ai eu l’impression
que mon esprit se pelotonnait à nouveau dans un endroit chaud et confortable. A
cet instant, le corps s’est stabilisé cliniquement. En fait, on ne s’attendait
pas à ce que je vive, on a alors dit à ma famille et à moi-même que je n’allais
plus jamais fonctionner « normalement ».
Je ne fonctionne pas « normalement » suivant l’acception conventionnelle. J’ai
vécu ma vie telle une aventurière attentive et même si je me suis toujours
trouvée sur un chemin de découverte, cette expérience hors du corps a intensifié
et renforcé toutes mes croyances préexistantes. Elle a ouvert davantage de
canaux dans mon cœur et mon esprit, c’est comparable à une radio, si on laisse
tout le temps la même station, on entendra probablement toujours le même type de
musique, les mêmes opinions aux informations. Si de temps en temps on change de
fréquence, on peut alors entendre autre chose.
(Bien qu’ayant relaté mon EMI à des centaines de personnes dans les cours de
l’université du Vermont, c’est la première fois que je vais sur un site web
dédié aux EMI, je viens juste d’apprendre quelque chose d’intéressant.
Le Dr Melvin Morse déclare qu’il existe un « point
divin » dans le lobe temporal droit, qui « agit comme un émetteur récepteur de
l’esprit universel… en fait, on peut apprendre à stimuler cette partie de notre
cerveau de nombreuses manières qui ne sont ni la mort imminente ni la mort
effective ». Ma blessure se situait au niveau du lobe temporal. Peut-être a-t-il
été « stimulé » plutôt qu’endommagé… intéressant.)
Ce type d’expérience était-il difficile à exprimer avec des mots ?
Cette expérience se situait en dehors de mes croyances
de l’époque. Je ne possède pas le vocabulaire dans notre langue pour la décrire
convenablement. Je compare cela au fait d’être témoin d’un événement ou d’un
rituel dans une autre culture/langue, de revenir dans ma culture/langue et de
tenter de décrire ce que j’ai vécu.
Au moment de l’expérience y avait-il une situation menaçant votre vie ?
Oui . Fracture du crâne, artère sectionnée provoquant
une hémorragie au cerveau.
On m’avait également diagnostiqué un cancer.
A quel moment de l’expérience étiez-vous au niveau de conscience et de lucidité
le plus élevé ?
Je me situais au niveau de conscience et de lucidité le
plus élevé alors que je me trouvais hors du corps, dans le monde spirituel. Même
lorsque je suis revenue dans le corps, que la forme humaine était encore
inconsciente, j’avais un niveau de conscience plus élevé que la « norme »
humaine.
Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant
l’expérience et votre état de conscience et lucidité habituel de tous les jours
?
Plus consciente et lucide que d’habitude.
Si votre niveau d’état de conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience
était différent de votre état de conscience et de lucidité de tous les jours,
veuillez préciser :
Je me situais au niveau de conscience et de lucidité le
plus élevé alors que je me trouvais hors du corps, dans le monde spirituel. Même
lorsque je suis revenue dans le corps, que la forme humaine était encore
inconsciente, j’avais un niveau de conscience plus élevé que la « norme »
humaine.
Votre vue était-elle différente d’une manière quelconque de votre vue de tous
les jours (pour tous les aspects tels que clarté, champ de vision, couleurs,
luminosité, degré profond de perception de la massivité/transparence des objets,
etc.) ?
Oui . En ce qui concerne les questions 6, 7 et 8 :
Pendant l’expérience Hors du Corps dans le monde spirituel, il n’y avait ni
limitation, ni jugement, ni comparaison d’aucune sorte. Tout était absolument
différent, étendu, hors « norme » par rapport à la perspective humaine
conventionnelle. Mais… c’était tellement plus « normal » sur l’autre plan, je
m’y sentais davantage « chez moi » qu’ici.
A l’école de la terre, j’ai souvent eu la sensation d’être à l’étranger.
Votre ouïe différait-elle de manière quelconque de votre audition normale (pour
tous les aspects tels que clarté, capacité à identifier la source sonore,
hauteur, force, etc.) ?
Oui . Ainsi que je l’ai mentionné précédemment, tout
était plus étendu, plus clair. Je ne possédais ni vue ni ouïe telles qu’on les
connaît ici. Il y avait un sentiment d’omniscience sans limitation. A l’école de
la terre, la manière dont nous (les humains) voyons et entendons « normalement »
est réductrice.
Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ?
Oui
Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ?
Tout et rien. Je ne « ressentais » pas de la même façon
que sous forme humaine. Nos sentiments, en tant qu’humains, sont parfois limités
à ce que nous connaissons sur ce plan. Il y avait des « sentiments » étendus
dont je ne parviens même pas à commencer la description.
Etes-vous passé(e) dans ou avez-vous traversé un tunnel ou un espace fermé ?
Non. En ce qui concerne les questions 13 et 14 : On ne
peut en choisir un dans cette forme-ci. C’est une limitation.
(J’ai ressenti de la paix, de l’agrément, du soulagement, du calme, de la joie,
du bonheur et beaucoup, beaucoup plus encore.)
Avez-vous vu une lumière ?
Oui . J’ai vu une lumière, mais pas telle que nous la
connaissons sous forme humaine. Une fois encore, notre perception de la lumière
est limitée à ce que nous connaissons à l’école de la terre.
Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres ?
Oui . Il y avait beaucoup d’êtres. Nous communiquions
par perception extrasensorielle. J’utilise ce terme parce que c’est ce que j’ai
trouvé de plus proche du type de communication dont j’ai fait l’expérience. Dire
« où ils se trouvaient » serait réducteur. Ils étaient partout et nulle part.
J‘ai reconnu ces êtres, tous me soutenaient pour mon voyage dans le monde
spirituel ainsi qu’à l’école de la terre.
Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ?
Oui . En ce qui concerne la question 20 :
Je n’ai absolument pas « vu » de figures religieuses… je ne le souhaitais pas !
Les êtres spirituels n’étaient pas du tout « morts ». Ils étaient tout à fait en
vie, sous une autre forme. L’esprit qui avait été ma mère au cours de cette
vie-ci était présent, elle avait quitté la forme humaine environ un an avant mon
EMI. Elle avait été pour moi un esprit guide au cours de nombreuses
incarnations, elle m’a également accompagnée sous forme physique.
Concernant N° 21 :
J’ai revu toutes les vies antérieures.
Je me satisfais et j’accepte davantage cette expérience de vie-ci. J’ai abordé
de nombreuses activités au cours de cette vie, y compris plusieurs carrières,
plusieurs activités et sports différents à un niveau de compétition. De grands
voyages vers des contrées lointaines, la pratique des arts, etc. Parfois,
j’avais l’impression de ne pas être suffisamment concentrée pour me fixer sur un
centre d’intérêt. Avec ce passage en revue de mes expériences de vie, j’ai
appris que toutes les activités étaient/sont liées les unes aux autres, elles
servaient une opportunité d’apprentissage intéressante.
Concernant la question 22 : revoir mes vies antérieures a été une expérience
incroyable et instructive, j’avais le choix entre les voir ou non. Je maîtrisais
tout à fait l’intégralité de ce qui se passait au cours de l’EMI. Je crois que
cette sensation de maîtrise provenait de ma volonté d’être ouverte au processus.
Avez-vous observé ou entendu, pendant votre expérience, quelque chose
concernant des personnes ou des évènements et qui a pu être vérifié par la suite
?
Oui . Pendant la Sortie Hors du Corps, j’étais également
consciente de ce qui arrivait dans la salle des Soins Intensifs où se trouvait
mon corps. Comme je l’ai dit plus haut, il y avait un sentiment d’omniscience et
une conscience étendue de tout ce qui est.
Lorsque j’en ai été capable, j’ai visité les Soins Intensifs ainsi que les
personnes qui s’étaient occupé de moi lorsque le corps s’y trouvait. Le
directeur des Soins Intensifs m’a montré la pièce où j’avais été placée. Elle
était vide et arrangée différemment de la période durant laquelle j’y avais
séjourné. Lorsque j’y étais, le lit avait été déplacé de manière à disposer les
machines et les instruments, ceux-ci avaient été amenés là afin de me garder en
vie pendant les deux jours durant lesquels le corps était entre la vie et la
mort. Le directeur a été surpris lorsque je lui ai dit comment la pièce avait
été disposée. J’étais inconsciente…comment étais-je au courant ? Je l’ai vu
depuis un point situé en hauteur.
J’ai également obtenu un exemplaire de mon dossier médical, je voulais en effet
savoir ce qui était arrivé cliniquement au corps à certains moments. C’est ainsi
que j’ai su que mon corps avait été entre la vie et la mort pendant deux jours.
Le corps se stabilisait, puis déclinait, puis se stabilisait à nouveau… ainsi de
suite. Au même moment (bien qu’il n’y ait pas de limite temporelle dans le monde
spirituel), je décidais si oui ou non je voulais revenir. Au départ, je voulais
quitter le corps et rester dans le monde spirituel. Ainsi que je l’ai mentionné,
il y a eu des discussions avec les autres êtres spirituels, avec leur soutien et
leurs encouragement j’ai décidé de revenir à ce corps.
Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou
remarquables ?
Oui . Une dimension tout à fait différente pour laquelle
il n’existe pas de description en langage humain… tout au moins dans notre
langue.
Avez-vous eu le sentiment d’une modification de l’espace ou du temps ?
Oui . Concernant le N° 25 : L’espace dans lequel je me
trouvais m’était très familier, il ne me paraissait pas étrange du tout. Il
semblait plus « normal » qu’à l’école de la terre…je le ressentais davantage
comme chez moi.
Concernant le N° 26 :Il n’était modifié que dans le sens où il n’y avait pas de
frontière, de limitation du temps ou de l’espace… difficile à décrire.
Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un
but et / ou à un ordre de l’univers ?
Oui . J’avais un sentiment d’omniscience… la
connaissance du passé, du présent et de l’avenir… la vision générale de l’ordre
et du but de l’univers.
Je sais que tout est extrêmement bien chorégraphié. Rien n’est dû au hasard. Les
coïncidences n’existent pas. Même si tout est bien planifié, nous avons le choix
en ce qui concerne la manière dont nous utilisons les informations. Par exemple,
chaque personne croise notre chemin pour une raison précise. Nous avons le choix
d’être indifférent à cette personne et à cette expérience, nous pouvons aussi
décider d’être ouvert aux possibilités offertes par cette interaction. Nous
avons le choix de vivre chaque moment en étant conscient et totalement dans
l’instant, ou bien nous pouvons choisir de ne pas être totalement dans
l’instant, ce que beaucoup de personnes font dans notre société.
Quand j’ai repris connaissance, après la blessure et l’EMI, j’ai reçu des
centaines de cartes, de lettres, de messages, etc. Beaucoup mentionnaient :
« Vous ne vous souvenez probablement pas de moi, mais il y a cinq ans, vous
m’avez dit quelque chose qui a changé ma vie. », ou bien « Il y a 10 ans vous
avez fait une chose pour moi qui a changé ma vie. ». Je n’avais rien fait de
spécial pour ces personnes, j’étais simplement attentionnée, j’existais dans
l’instant avec elles… disant ou faisant
quelque chose dont elles avaient besoin à l’époque. Il
m’a été rappelé que TOUT ce que nous disons ou faisons a une influence. CHAQUE
moment est important. Je me suis toujours souvenu de la raison pour laquelle je
suis ici, j’ai poursuivi ma mission au mieux de mes possibilités à tout moment.
N° 30 : bien qu’il ne se soit pas agit d’une compréhension soudaine, l’EMI a
consolidé ce qui était en mon cœur à partir du moment où je suis revenue cette
fois-ci à l’école de la terre. J’ai appris davantage sur moi-même, sur autrui et
sur l’univers.
Vous nous avez encore limités en ne nous permettant qu’un seul choix dans ce
formulaire.
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ?
Non. Voir N° 32 : pas de limitation d’aucune sorte au
cours de mon EMI et/ou de ma Sortie Hors du Corps.
N° 33 : il y a eu la décision de « retourner » à l’école de la terre.
Je ne peux pas dire qu’il se soit agit d’une « décision consciente de revenir à
la vie », car dans l’autre état d’existence il s’agit également la vie … à une
échelle beaucoup plus grande.
Je n’ai pas décelé un quelconque « point de non retour ».
En tant qu’êtres spirituels, nous pouvons décider à tout moment de l’endroit où
nous souhaitons être.
Avez-vous eu connaissance d’évènements à venir ?
Oui . La connaissance était/est très précise. Je n’ai
pas retenu toutes les informations que j’ai vécues lors de la Sortie Hors du
Corps. Le corps/l’esprit humain ne peuvent contenir le niveau d’énergie
nécessaire pour vivre ce dont on peut faire l’expérience sous forme spirituelle.
L’état spirituel se situe à un niveau d’énergie plus élevé. C’est comme avec
l’électricité. Un récepteur 110 volts ne peut accepter 220 volts. On peut par
contre transcender les limitations humaines en élevant son propre niveau
d’énergie, comme pour l’électricité… il est possible de brancher un
transformateur !!! Mon interprétation de ce concept, c’est qu’on permet
consciemment à une énergie plus importante de nous traverser. A nouveau… comme
avec l’électricité… si un humain reçoit un flux électrique qui ne peut pas
s’écouler, le corps sera probablement blessé ou mourra. Toutefois, il est
possible que des humains reçoivent un flux électrique qui, s’il peut circuler à
travers le corps, ne les blesse pas. Il y a quelques années, alors que je
travaillais dans le cabinet d’un dentiste qui était en train de faire des
radios, j’ai subi une électrisation avec du 220 volts. Mais j’avais une main en
haut de la machine et l’autre sur le carter, l’énergie a ainsi circulé. Même si
j’avais une sensation différente dans chaque bras, il n’y a pas eu de séquelles.
Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de
voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ?
Oui . Pour moi tout est médiumnité, paranormal, spécial.
J’ai vécu une autre expérience intéressante lors de laquelle j’ai effectivement
quitté mon corps.
Je sortais avec un homme divorcé qui avait trois enfants adolescents. Il se
querellait constamment avec sa fille de 14 ans. Un soir, alors que j’étais
frustrée dans mes tentatives de médiation chez eux, j’ai quitté les lieux en
disant : « Je ne peux rien faire ici. ». Je suis rentrée chez moi et je suis
directement allée me coucher alors qu’il n’était que 19 heures environ, je suis
immédiatement allée dormir. Vers 22 heures (j’ai vérifié par la suite) le
téléphone a sonné, alors que j’étais encore endormie j’ai eu l’impression de
retomber dans mon lit. Mon compagnon était en pleurs, il m’a dit qu’il venait
d’avoir avec sa fille la conversation la plus aimante, la plus intuitive de
toute leur relation. Il m’a remerciée d’avoir été avec eux. Je sais que je me
trouvais dans leur espace, amenant l’énergie de l’amour dans cette situation.
Lorsque je suis rentrée chez moi et que je suis allée au lit pour dormir,
j’ignorais au niveau humain ce que j’allais faire, mais sur un plan de
conscience plus élevé, je savais que je pouvais faire quelque chose à un niveau
différent.
Avez-vous raconté cette expérience à d’autres personnes ?
Oui . Je crois me souvenir qu’il m’a fallu environ 2 ans
avant de commencer à raconter mon expérience. Au début, cette dernière m’avait
laissée troublée et sceptique, elle était en effet trop étrangère à mes
croyances de l’époque. Du fait de ma blessure au cerveau, j’ai pensé quelque
temps que j’étais juste « anormale », ce qui correspondait au pronostic. Un de
mes proches avait un ami professeur de sociologie à l’université du Vermont,
celui-ci était en train d’écrire un livre sur le processus de guérison de
l’esprit/du corps, il souhaitait parler avec moi (pour moi le processus de
guérison a été très rapide, si on se réfère à la gravité des blessures). Nous
nous sommes rencontrés… il m’a invitée a venir parler lors de son cours… une de
ses collègues m’a invitée à parler lors du sien…etc. etc.. J’ai été
conférencière occasionnelle à l’université pendant environ 8 ans. Les réactions
des étudiants étaient évidemment variées. Ils étaient généralement très
tolérants et ouverts au dialogue. Je n’ai pas vraiment fait de « conférences »,
j’ai plutôt raconté succinctement mon histoire, les encourageant à poser des
questions, ou à exprimer leurs pensées/ leurs sentiments sur le sujet. Nous
entrions généralement dans de grandes discussions. Habituellement, je débutais
aussi le cours en indiquant que je ne faisais que raconter mon expérience, sans
tenter de modifier les croyances de qui que ce soit. La réaction des étudiants
était excellente. Ils se disaient souvent influencés de manière positive. La
seule chose que j’encourageais chez eux, c’était d’ouvrir leur cœur et leur
esprit à ces idées. Lorsqu’on ouvre son cœur à tout, quoi que ce soit, on
CONNAIT sa vérité. J’ai raconté l’expérience à de nombreux amis. Lors des cours
de sociologie de l’université du Vermont, j’ai principalement parlé de nombreux
aspects différents de l’expérience : la mort, l’agonie et le deuil. Le
cours s’appuyait sur un document du même nom « Death, Dying and Bereavement » de
Michael R. Leming et George E. Dickinson.
De manière assez intéressante, la raison pour laquelle je suis allée sur votre
site pour la première fois, c’est parce qu’un ami m’interroge actuellement au
sujet de l’expérience. Il veut savoir de quelle « preuve » je dispose pour
corroborer mon récit. Comment je « SAIS » que c’est vraiment arrivé, qu’il ne
s’agit pas seulement de mon imagination ? Eh bien, je lui ai répondu que mon
passeport avait été tamponné par les esprits… Je suis allée sur le web pour voir
vers quelle « preuve », s’il en existe, je pouvais le renvoyer.
Connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) avant votre expérience
?
Non
Comment considériez-vous la réalité de votre expérience peu après qu’elle ait eu
lieu (quelques jours ou semaines) :
L’expérience était tout à fait réelle. Elle a toujours
été « réelle » pour moi (peut-être parfois plus réelle que l’expérience à
l’école de la terre), mais au début j’étais hésitante à la mentionner, je ne
voulais en effet pas renforcer l’idée que je pourrais être anormale à cause de
ma blessure à la tête. Lors des premières fois où j’ai parlé à l’université,
j’ai envisagé qu’on pourrait me lancer des tomates pourries pour avoir des idées
aussi stupides… C’est juste une blague ;o). Plus j’ai été à l’aise avec
l’expérience et avec moi-même, moins je me suis soucié de ce que les gens
allaient penser de moi ou de mes idées.
Y a-t-il eu une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement
significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ?
TOUT était/est significatif. Depuis plusieurs années
j’ai cessé d’être conférencière occasionnelle à l’université, j’en avais en
effet assez de ce récit… après quelques temps ce n’était plus une nouveauté !
Mais aujourd’hui, alors que j’écris sur cette expérience, que je la revisite, de
nouvelles informations me viennent, cela devient signifiant d’une façon
différente.
Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience:
L’expérience était tout à fait réelle. Voir plus haut.
Vos relations ont-elles changé spécifiquement à cause de votre expérience ?
Oui . Je suis plus claire en ce qui concerne ce que je
souhaite dans mes relations. Je n’ai plus de patience pour les plaintes ou les
conversations futiles. Ma philosophie de vie est : « Sois ce que tu voudrais
voir. » et « Si on ne fait pas partie de la solution, on fait partie du
problème. ». Je suis très engagée dans mes expériences de vie, ainsi qu’avec les
gens qui m’entourent.
Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé spécifiquement à cause de
votre expérience ?
Non. De nombreuses années avant l’EMI, j’ai abandonné
la religion catholique. Etant enfant, je remettais en cause de nombreux concepts
enseignés par l’Eglise catholique. Toutefois, en tant que bonne catholique
Irlandaise, j’ai persisté à me rendre à l’église ainsi que me l’ordonnaient mes
parents. Quand j’ai quitté la maison, je ne suis pas allée à l’église le
dimanche suivant, j’ai passé la journée à attendre la foudre censée me frapper
mortellement ! Eh bien, j’ai survécu à ce dimanche là et à tous les autres
depuis ;o).
Après l’EMI, j’ai exploré plusieurs religions différentes. A cause de
l’expérience, je tentais de savoir où était « ma place » dans l’école de la
terre. Je n’adhère à aucun dogme religieux de manière régulière. Lorsque je
visite d’autres pays, j’aime participer à des cérémonies religieuses, lorsqu’on
m’y invite je chante dans le chœur de la United Church, etc.
Je suis satisfaite de voir que je fais partie de tout… et de rien ;o).
Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des
substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ?
Non. Je ne prends aucun médicament ou substance dans le
but d’amplifier l’expérience de l’école de la terre. Si j’étais droguée, je
pourrais passer à côté de quelque chose.
Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez ajouter au sujet de l’expérience ?
Ce fut un cadeau.
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir
décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ?
Oui . En partie.
Y a-t-il d’autres questions que nous pourrions poser afin de vous aider à
exprimer votre expérience ?
Pour les questions à choix multiples, permettre au
rédacteur de choisir plusieurs réponses.