EMI Possible de Davy Z
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
TOI, TU ES TROP GENTIL ! RETOURNES
Je suis né le 6 février 1947 et je suis mort le 19 décembre 2012
I) Avant le 19 décembre
La mort ne m'a jamais fait peur, du moins la mienne. Je pense même que j'y étais
préparé par les quelques expériences qui m'en ont rapprochées.
A l'armée, au champ de tir, un soldat,
en quittant le pas de tir, n'a pas respecté le protocole. Une balle est
restée dans le canon de son fusil et il a tiré. La balle
s'est plantée entre mon oreille et mon épaule dans le poteau en bois sur
lequel j'étais adossé. Toujours au champ de tir, une balle a rebondie et m'a
griffé le cou. Sur l'autoroute, je crève en moto à 180 km/h en doublant un
camion, une autre fois mon moteur explose (littéralement) dans le brouillard.
Moniteur de plongée, un collègue est décédé lors d'une plongée commune. En 1990,
à Marrakech, au début de la 1ère guerre du Golf, un énergumène excité par
l'intervention des Européens contre
Saddam Hussein, m'a mis un couteau sur la gorge puis m'a légèrement piqué le
ventre. Heureusement c'était une menace et le fil du couteau était à
l'extérieure.
J'ai donc été plusieurs fois prêt de la mort ce qui m'a rendu un peu distant
pendant la malheureuse expérience
que je vais décrire.
D'un point de vue uniquement médical, mon cœur, depuis une dizaine d'année est
en arythmie auriculaire, malgré les médicaments, les 5 interventions : ablations
de Flutter, de Fibrillations et d'un électrochoc.
Ces interventions sont faîtes dans une salle d'opération digne d'une salle de
commande d'une centrale électrique avec 'papamobile' pour le médecin
intervenant, afin de le protéger des rayons X. Peu ou pas d'anesthésie afin que
les médecins sachent, par rapport à mes réactions, où est la sonde au bout
incandescent que l'on m'a introduit dans le cœur. Je peux et je dois lui parler.
Autant dire que malgré les statistiques très positives de ces interventions (4
décès sur 10.000 interventions mais aucun au Centre Hospitalier PRINCESSE GRÂCE
de Monaco), je les ai toujours faîtes avec un peu d'appréhension.
Un médicament qui aurait pu m'aider à réguler cette arythmie m'a été interdit
par le cardiologue (hypothyroïdie) ce qui a eu pour conséquence une nouvelle
fibrillation que l'on ne pouvait soigner que par une cardioversion par choc
électrique autrement dit un électrochoc, organisée
à la clinique St Georges de Nice et prévue le 19 décembre en ambulatoire.
II) le mercredi 19 décembre 2012
Arrivée avec Patricia, mon épouse vers 9h00 à la Clinique St George de Nice, on
m'emmène vers 10h00. Déshabillage et préparation. Le médecin anesthésiste
m'Accueille...m'endort...
Vers 11h00, mon épouse comprend qu'une effervescence anormale se passe dans le
service, le Dr R. vient lui dire
que ça se passe très mal, qu'il a fait venir le SAMU pour me transporter au
CENTRE CARDIO THORACIQUE DE MONACO. Il lui demande de venir me voir. Elle me
trouve bleu-violet, dans un râle je lui dis que j'ai très mal au cœur (je n'en
ai aucun souvenirs). Comprenant la situation catastrophique, elle demande au Dr
R. que l'on m'emmène dans une unité spécialisée ce qu'il lui est confirmé mais
le Dr R. lui dit aussi que j'avais très peu de chance d'y arrivée.
Au cours de l'intervention, j'ai eu plusieurs sidérations, c'est à dire que le
cœur se referme sur lui-même comme une ancienne télévision qui implose. Mon cœur
ne battait plus qu'à 10%, ce qui entraine obligatoirement le décès ou des
problèmes gravissimes cérébraux. Ma chance a été que ces sidérations ont
commencé alors que j'étais en salle d'intervention, entouré de cardiologues.
Ils m'ont placé un ballon de contre pulsion intra aortique et ont prévu que l'on
me place sous assistance circulatoire à l'arrivée à Monaco.
Je me souviens avoir demandé au Dr R. alors que j'étais dans l'ambulance du
SAMU, qu'il vienne me voir 'là où l'on m'emmène', je crois avoir vu le visage
décomposé de mon épouse. Grace aux tressautements et à la sirène du SAMU, je
savais de façon reflex si j'étais dans Nice ou sur l'autoroute. Je me souviens
aussi que, sur l'autoroute, le médecin a demandé que l'on s'arrête pour me
soigner. Je crois que je vomissais.
A l'arrivée à Monaco, j'ai été reçu par l'équipe de réanimation en particulier
par les Drs E. et F. Le Dr F.
particulièrement 'humaine et à l'écoute des patients' m'a expliqué par la suite
mon arrivée.
Elle s'est présentée, je lui ai souri, elle a dit ' quel jolie sourire' et s'est
retourné. Allongé sur la civière, avec un bras libre car j'avais vomi, Je l'ai
attrapé par la seule partie à ma hauteur, son bas du dos pour lui dire que : 'ça
ne va pas, je repars'. Ce qui a fait sourire toute l'équipe qui pouvait
comprendre que je désirai retourner à Nice. En fait je sentais mon cœur
re-défaillir, c'était le début de la 4ème sidération.
Sauf quelques très courts instant de lucidité pendant lesquels j'ai été
conscient de ce qui ce passé autour de moi, je me suis réellement et totalement
réveillé que le samedi 22 décembre après-midi.
Mes souvenirs sont épisodiques mais d'une intensité et d'une précision
particulièrement impressionnante.
La suite est technique-médicale. J'étais sondé, perfusé dans un bras et dans la
aorte, sous respiration artificiel, attaché, drogué, les yeux fermés, une sonde
gastrique pompant un liquide noirâtre dans mon estomac etc. etc.
III) LES HALLUCINATIONS
Je redeviens un peu conscient le
vendredi et peu 'dialoguer', moi par signes, avec l'infirmière. Chaque
infirmière, présente 24h/24h, ne s'occupe que d'un seul patient !
J'ai tout de suite eu confiance dès que j'ai compris qu'elle comprenait
tout ce que je lui demandais par signe. Paume de main vers le haut 'qu'est-ce
qui se passe ou qu'est-ce que je fais
là ?'. Point fermé sauf l'index tendu que je fais tourné dans le sens des
aiguilles d'une montre :' et la suite ?'. Elle m'a répondu à toutes mes
questions et m'a préparé à chaque fois à la suite des thérapies.
Mon box étant devant l'endroit où toutes les infirmières se retrouvaient et où
il y avait les téléphones, j'entendais les conversations et en particulier
lorsque Belinda, ma fille, a appelé le vendredi après-midi pour prendre de mes
nouvelles, j'ai soulevé un pouce en signe de 'je vais bien' ! L'infirmière l'a
vu et lui a dit.
Ce vendredi le Dr L. , cardiologue, de Nice est venu me voir et m'a expliqué ma
situation, confirmée par Le Dr R. ,cardiologue,
de la Clinique St George qui est venu le lendemain. J'ai deviné des
larmes lorsqu'il m'expliquait qu'en dehors d'un milieu médical de cardiologie je
n'aurai pu survivre. C'est cette chaîne de santé et de cardiologues qui m'ont
sauvé ! Merci à eux, merci au Samu, merci aux médecins et à toute l'équipe du
Centre Cardio-Thoracique de Monaco.
Patricia, Belinda et Harry, étaient présent tout le temps, Philippe et ses
enfants sont venus aussi. C'est en
les voyant, Patricia émaciée et 'grise', Belinda livide que j'ai 'décidé' de me
montrer positif. En cas de suite négative, je leur aurai laissé un bon souvenir
.
A partir du vendredi j'ai donc repris conscience avec un phénomène, pour moi,
incompréhensible.
Lorsque j'ai pu ouvrir et fermer les yeux, les yeux ouverts je voyais ce qui
m'entourait, les yeux fermés, je voyais apparaître des images particulières.
C'était, par exemple, une descente sur New-York. J'étais immatériel dans un
silence absolu, NY dans le noir complet, sans âmes qui vivent sauf les rues, un
peu moins noir. En déplaçant mon regard sous mes paupières je me déplaçais de
droite à gauche toujours en survolant la ville. Si je figeais mon regard
quelques instants sur un point précis
dans ce tableau très sombre, le centre se déformait et apparaissait le
visage de G.Depardieu ! On parlait beaucoup de lui à cette période.
D'autre tableaux étaient plus bucoliques: toujours vu en hauteur, l'Irlande
verte et bleue avec des millions d'oiseaux migrateurs qui envahissent mon champ
de vision. Ou encore dans un angle d'un immense hall, une sculpture faite de
cuir mouillé et séché, représentant très finement des dizaines de très jolies
cariatides ou des bustes féminins et la encore je pouvais ouvrir les yeux et dès
que je les refermais ces sculptures réapparaissaient. En insistant sur cette
vision, elle se déformait et Depardieu apparaissait, juste quelques traits de
son visage, un peu caché dans les plis des vêtements. D'autres fois c'était un
grand drapé de tissus comme un rideau sur le côté d'une immense fenêtre. Une
autre fois c'était, dans l'angle du hall précédent des boules et guirlandes de
Noël de couleur ocre.
IV) SORTIE DE LA REANIMATON
A partir du dimanche, j'étais donc en soins dans une chambre où tous les matins
vers 11h il y a la visite des Docteurs et Infirmières.
En demandant lors d'une de ces visites de m'expliquer, sans langue de bois, ma
situation réelle, un des médecins qui m'avait Accueilli aux urgences, le Dr E. a
été, comme je l'espérais, pédagogiquement direct.
Voici ses paroles:
'Tout d'abord, Monsieur, vous devez comprendre que vous étiez mort et que vous
êtes un miraculé, un ressuscité, sans aucune séquelle ni cérébrale ni
cardiaque'. Vous êtes le seul cas depuis notre ouverture, il y a 30 ans.
S'en ai suivi des explications plus techniques mais pour finir sur une note
d'humour il m'a demandé :' Là-haut vous qui L'avez vu, comment est-Il ? Car Il
nous intéresse aussi !' je lui ai répondu sur le même ton :' je ne L'ai que très
peu aperçu, Il m'a trouvé trop gentil et m'a renvoyé! Par contre la prochaine
fois je vous promets d'écrire tout ce que je vois et je vous le rapporterai !'.
Donc je fais parti de ceux qui sont morts et qui en sont revenus.
V) L'EXPERIENCE du 'TUNNEL'
On a pu lire des récits sur un tunnel sombre avec, au bout, une lumière intense,
pour moi pas de tunnel. Je me suis vu me dirigeant vers le haut, le visage
tourné vers le 'ciel bleuté'. Je sais que je laisse derrière moi, plutôt en bas,
quelque chose de sombre qui semble être mon passé, j'étais bien. Comme dans les
hallucinations, je n'avais pas de corps, sans intelligence, aucun bruit,
personne autour de moi et j'avançais dans ce 'néant ouaté' avec plus loin un
espace ouaté bleuté. Cette espace ouaté s'est entrouvert, quelque chose ou
quelqu'un, plutôt un beau vieillard à la barbe blanche, habillé de cette ouate
m'a très rapidement dit :
' TOI, TU ES TROP GENTIL ! RETOURNES'.
Là se termine mon expérience extracorporelle.
V) EN CONCLUSION
Plus d'un an après que me reste t'il ? Ai-je changé ?
Il me reste des questions sans réponse, beaucoup de questions : Qui ai-je 'vu'
ou imaginé ? Les hallucinations syndromes normaux liés aux traitements
médicamenteux ou réminiscence de ce qui m'a impressionné dans les jours ou les
mois précédents ou conséquence de ce passage inexplicable vers autre part?
Si j'ai changé ? Oui, plus de recul par rapport au relation avec les
personnes qui m'entourent. D'abord il y a ceux, famille ou amis qui sont
effectivement venus me voir et donc ceux qui ne sont pas venus. Puis il y a les
médecins , tous les médecins et leurs équipes qui ont pris les bonnes décisions,
qui m'ont soigné et guéris, je l'ai admire.
Il y a aussi cette impression presque INAVOUABLE d'être 'plus intelligent' ? Une
explication m'a été donné par un médecin intéressé par ce phénomène qu'il
connaissait. Il explique en comparant le cerveau à un méga ordinateur qui dans
cette expérience disjoncte comme un Bugg. L'informaticien rallume l'ordi et le
reformate, il élimine ainsi les programmes inutiles installés . Là est sa
comparaison, le cerveau s'est 'éteint' et s'est remis en marche expurger des
connections inutiles. L'ordinateur devient plus performant, le cerveau aussi ?
Au moment de votre expérience, y avait-il une situation mettant votre vie en danger ? Oui Des arythmies et/ou des fibrillations récalcitrantes qui ont étaient ablataient 5 fois par interventions
Cette expérience est-elle difficile à décrire avec des mots ? Non A quel moment au cours de l’expérience étiez-vous au niveau d’état de conscience et de lucidité maximum ? Lorsque cet être éthéré m'a dit :' Toi, tu es trop gentil, retournes Je suis resté en réanimations 4 jours (1 infirmière pour 1 patient). J'ai compris ou j'étais qu'à la fin des ces 4 jours. Veuillez comparer votre vue pendant l’expérience à celle que vous aviez immédiatement avant l’expérience. Dans la première partie, celle ou je 'plane' sur New_York, je me sentais comme un oiseau de proie à la vue perçante. Veuillez comparer votre ouïe pendant l’expérience à celle que vous aviez juste avant l’expérience. A la fin des 4 jours de réanimation, j'étais très sensible et en total connivence avec l'infirmière alors que nous ne pouvions 'parler' qu'avec des signes pour moi et des paroles pour elle.
Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ? Comme je l'indique cette période fut intense en actualité lié à l'acteur Gérard Depardieu et dans 3 de mes situations 'hallucinatoires ou EMI' je le voyais. Une autre situation était lié à ce jeune autiste qui mémorisé au détail prés les rues fenêtres et portes des environs de l'Hudson River. Je pense qu'à un moment 'j'étais' cet autiste
Avez-vous traversé un tunnel ? Indécis(e) Je montais vers un ciel ouaté et bleuté très clair, laissant derrière moi et plus bas le 'sombre'
Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Oui Je montais vers un 'ciel' très clair bleuté et ouaté
Vous a-t-il semblé rencontrer un être ou une présence ésotérique, ou bien entendre une voix non identifiée ? J’ai rencontré un être précis, ou une voix clairement d’origine ésotérique ou surnaturelle Dans le 'ciel' est apparu parmi cette ouate bleuté quelqu'un en forme humaine dont je ne voyais que le haut du corps. Il était 'habillé comme la representation d'un dieu et m'a désigné avec l'index
Avez-vous rencontré ou décelé des êtres décédés (ou en vie) ? Non
Au cours de l’expérience, avez-vous eu connaissance d’évènements de votre passé ? Non
Vous a-t-il semblé pénétrer dans un monde différent, surnaturel ? Un monde nettement ésotérique ou surnaturel Un ciel bleuté, ouaté ais j'étais dans un néant et je montais
Le temps a-t-il semblé accélérer ou ralentir ? Tout semblait se passer en même temps, ou le temps s’est arrêté, ou il n’y avait pas de notion de temps Pas de notion de vitesse, peut-être un peu ralenti en présence du personnage
Avez-vous soudainement semblé comprendre tout ? Sur vous ou sur les autres En retrouvant ma sensibilité et la vue de ceux qui m'entouraient, mon épouse et mes enfants, j'ai immédiatement compris que ce que je venais de vivre était très sérieux et pour moi, mortel. C'est la vue de ma famille qui m'a redonné la volonté, pour eux, d'agir positivement.
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Oui J'étais dans un néant et j’avançais en montant sans support comme si je volais
Avez-vous vu des scènes de l’avenir ? Non
Avez-vous le sentiment d’avoir connaissance d’un savoir ou dessein particulier ? Oui Analyse et synthèse plus rapide
Veuillez expliquer tout changement qui aurait eu lieu dans votre vie après votre expérience : Slight changes in my life Peu de changement sauf la compassion que j'éprouve envers les autres particulièrement envers les enfants qui souffrent. Je suis devenu beaucoup plus sensible
Après s’être produite, votre expérience a-t-elle provoqué des changements dans vos valeurs ou vos croyances ? Oui Valeurs de chaque membre d'une famille qui doit être pris comme étant unique
Après votre expérience, possédiez-vous des facultés paranormales, sortant de l’ordinaire ou autres que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Non
Avez-vous raconté cette expérience à quelqu’un ? Oui Cette expérience a été difficile à faire accepté à ceux qui m'entourent. Refus pour une personne, et dubitative pour mon épouse. Par contre les médecins sont comme souvent très prêts et à l'écoute tout en sachant de quoi je parle
Avant votre expérience, connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) ? Oui
Quelques infos dans des documents télé Peu après avoir vécu votre expérience (quelques jours ou semaines), comment considériez-vous sa réalité: L'expérience était probablement réelle Tout simplement parce que en salle de soins intensifs du Centre Cardio Vascilaire de Monaco et lors de la visite journalière des médecins, le cardiologue qui m'a reçu à l'arrivée suite à la cardioversion et à qui j'avais demandé de ne pas avoir de langue de bois, m'a dit que j'étais décédé à l'arrivé et que c'est la seul expérience connue dans cette clinique
Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience: l’expérience était tout à fait réelle
Vos relations ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Oui
Avec ma famille, chaque moment est intense et, j'espère , de qualité Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Non
Au cours de votre vie, est-ce que quoi que ce soit, à un moment quelconque, a reproduit une partie de l’expérience ? Non
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles votre expérience complètement et avec exactitude ? Oui Le texte que je vous ai transférer est celui que j'ai écrit et réécrit plusieurs fois pour le rendre crédible et au plus prêt de ce que j'ai vécu.
Je pense que toutes les questions ont un lien avec cette expérience Devrions-nous poser d’autres questions afin de vous aider à exprimer votre expérience ? Pendant cette expérience vous ne demandez pas la situation, les actions(pleurs, câlins, paroles etc) ou les réactions des familles ou amis. Peut-être que ceux-ci par leur paroles ou gestes ont influencé l'évolution des personnes 'EMI' ?