Similaire à une EMI Dawn T
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Je vais commencer cette histoire en offrant un peu de contexte sur ma personne, pour éclairer mon état d’esprit, spirituellement et émotionnellement, alors s'il vous plaît, soyez indulgent.
C'était fin février ou début mars 1987 quand j'ai enfin été diagnostiquée et que j'ai eu besoin d'une intervention chirurgicale. Je m’étais débattue contre une grave infection des sinus au cours des dix derniers mois, suite à l’opération ratée d’un canal radiculaire, effectuée par un endodontiste peu qualifié. Il a percé l'extrémité d'une racine, sur la molaire qu'il avait tenté de sauver, jusque dans la cavité du sinus maxillaire gauche. Oui, il y a de bonnes raisons de craindre les traitements de canal radiculaires, car tous ne réussissent pas. La dent peut être perdue de toute façon, et certaines opérations peuvent entraîner des complications majeures.
Après plusieurs mois d'antibiotiques, de multiples rendez-vous chez le médecin et de douleur, mon médecin traitant m'a référée à un spécialiste/chirurgien des oreilles, du nez et de la gorge. Ce médecin m'a informé que j'avais besoin d'une intervention chirurgicale. Après avoir examiné les radiographies et mon dossier médical, elle a poursuivi en expliquant : « L'infection ne disparaîtra pas de façon permanente, comme en témoignent les multiples séries d'antibiotiques au cours de la dernière année. Votre voie nasale est beaucoup trop étroite de ce côté-là, et il n'y a pas de drainage ou de circulation d'air adéquate. Ce cycle infectieux continuera à se répéter. Dans l'ensemble, une infection prolongée près du cerveau n'est pas une bonne chose, et pourrait s'avérer mortelle si on l’ignore, et répéter des séries d'antibiotiques n’est pas bon pour votre santé en général. Vous avez besoin d'une intervention chirurgicale, pour régler cela une bonne fois pour toutes ».
Qui aurait su que ces cavernes creuses productrices de morve dans notre crâne pouvaient faire tant de ravages ? Incroyable !
À ce moment-là, tout ce que j'ai entendu, c'était le mot « chirurgie », ce qui signifiait une anesthésie générale. Ce qui signifiait que j'étais maintenant absolument effrayée, car je n'avais jamais subi d'anesthésie générale auparavant. Je savais que des gens mouraient parfois à cause de ces médicaments. Mon anxiété et mes pensées catastrophiques ont augmenté à la vitesse supérieure. Je ne me suis pas seulement demandé ce qui arriverait à ma fille de 3 ans et à mon fils de 4 ans, si je devais mourir sur le bloc opératoire, mais comment feraient-ils dans la vie sans maman ? Après tout, j’avais cette tante qui était morte dans un fauteuil de dentiste, après une réaction mortelle à l'anesthésie, et même pas une anesthésie générale ! Cependant, je redoutais également où je pourrais aboutir, si je mourais vraiment. Les "et si" enchainaient un train chaotique de pensées destructrices, que je n'arrivais pas à maitriser.
L'idée de laisser mes précieux enfants sans mère était paralysante, sans parler de ma peur de la mort elle-même. Je sais, rien ne permettait de croire que j'aurais des complications durant la chirurgie, sans parler de mort. Bien que ce fut l’étape que j'ai franchie mentalement à l'époque, pour des raisons que j'expliquerai bientôt.
J'avais passé les 8 premières années de ma scolarité dans l’école d’un couvent catholique, où l’enseignement était fait par des religieuses et des prêtres. J'étais conditionnée à penser que j'étais horrible, comme toute l'humanité, une pécheresse destinée à l'enfer. Au fond de mon esprit en tant qu'adulte, je pouvais parfois logiquement raisonner qu'ils utilisaient ces tactiques de peur et d'intimidation comme technique pour nous contrôler. Et pourtant, et s'ils avaient raison ? Et si c'était notre avenir, si nous n'étions rien de moins qu'un chrétien catholique pieux qui s’auto-flagellait ? J'avais peur et je ne voyais pas de voie claire à emprunter pour gérer ce dilemme.
Depuis que j'avais quitté l'école catholique, j'avais passé des années à m'éloigner le plus possible du dieu courroucé et vengeur qu'on m'avait appris à craindre. L'image de Dieu peinte par les religieuses et les prêtres au cours de ces années n'était rien moins que terrifiante et cantonnait pratiquement à un monstre déterminé à nous détruire. Ce n'était qu'au cours des 3 mois précédents que je m’étais aventurée dans une forme de foi ou d'église, et certainement rien de catholique. Je me souviens qu'on m'a dit qu'entrer dans quoi que ce soit de Non-catholique était un péché supposé en soi-même. Aucun catholique ne s'aventurerait jamais dans une église protestante ou auprès de ses fidèles – quelle que soit la distance qu’il aurait pris vis-à-vis de la parfaite vérité catholique. Même les églises Non confessionnelles étaient considérées comme diaboliques aux yeux des catholiques ; du moins c'est ce qu'on m'avait appris.
Certains des lecteurs peuvent se demander pourquoi quiconque se tournerait vers une quelconque forme de foi orthodoxe, après avoir vécu le traumatisme du catholicisme à la fin des années 1960 ? D'un point de vue analytique, ce n'était en aucun cas planifié et si la vie avait été parfaite, je n'aurais probablement jamais recherché une quelconque croyance basée sur la foi. Mais voici pourquoi je l'ai fait :
Après la naissance de mes enfants, j'ai commencé à souffrir de crises de panique et d'anxiété lorsque ma fille avait environ un an et mon fils deux. Ces attaques étaient aléatoires et survenaient à l'improviste. Les seuls précurseurs de ces épisodes complets, d'hyperventilation, presque de perte de conscience, étaient l'insomnie et quelques tremblements des mains. Mais concrètement, quelle mère de jeunes enfants ne souffre pas d'insomnie, n'est-ce pas ? Peut-être que les tremblements des mains étaient cette deuxième tasse de café, ou peut-être un faible taux de sucre dans le sang, n'est-ce pas ?
C'est lorsque cette anxiété s'est accompagnée d'un rythme cardiaque irrégulier que j'ai commencé à penser que quelque chose n'allait vraiment pas. J'ai vite découvert que ces irrégularités étaient des contractions ventriculaires prématurées. Elles n'étaient pas douloureuses, mais facilement ressenties et très dérangeantes. C'était presque comme si mon cœur manquait un battement puis repartait, avec un bruit sourd au départ ! Ces battements de cœur perturbateurs m’ont franchement inspirée une anxiété supplémentaire, s’ajoutant aux trucs que je ne pouvais déjà pas gérer. Je sentais que mon esprit et mon corps se détraquaient littéralement et je n'exerçais aucun contrôle. Des tas de tests cardiaques, de vérifications, de tests de stress et de tests sanguins n'ont RIEN révélé.
Au passage, un cardiologue a mentionné que mes niveaux d'hormones thyroïdiennes étaient un peu faibles, mais il a également ajouté rapidement : « Mais nous allons nous assurer que votre cœur va bien ».
Ma réponse a été : « Bien sûr, Oui ! S'il vous plaît, assurez-vous que mon cœur ne va pas s'arrêter ou exploser, j'ai des tous petits dont je dois m’occuper !».
Le diagnostic final était un « dysfonctionnement bénin, électromécanique, cardiaque ! » En d'autres termes, ils ne savaient pas ce qui se passait. Oui, ils avaient effectué tous les tests cardiaques et déterminé que mon cœur lui-même n'était pas un problème, et j'en étais reconnaissante. Cependant, c'est là que les tests se sont arrêtés. Les médecins ont apposé à mon mal une étiquette, m’ont déconseillé la caféine, m’ont prescrit un bêta-bloquant pour contrôler les arythmies, du Xanax pour contrôler la panique et m’ont référée à un psychologue pour résoudre les problèmes profonds qui perturbaient ce qui devrait autrement être l'utopie d'une jeune mère ! J'étais une mère au foyer, avec deux beaux enfants et une maison confortable. Pourtant, en conclusion, je perdais totalement les pédales.
Les attaques de panique et les battements cardiaques irréguliers étaient en fait une affection thyroïdienne très compliquée et rare qu’il a fallu 22 ans pour diagnostiquer. La découverte d’un goitre de la taille d'un pamplemousse qui comprimait mon aorte et garrottait ma trachée a également pris une tournure paranormale lors d’un accident de voiture, mais c'est une histoire pour une autre fois.
La combinaison de l'infection prolongée des sinus, de l'anxiété, des battements cardiaques irréguliers et de l'humiliation de devoir évoquer avec un psychologue des détails d'une enfance difficile et parfois abusive, sans parler de devoir prendre des médicaments pour contrôler ce gâchis à l’âge de 28 ans, m’a fait rechercher quelque chose de plus grand que moi. C'est alors que j'ai commencé mon épopée vers une sorte de foi.
Après une journée particulièrement difficile, au cours de laquelle je ne pouvais même pas conduire ma voiture, du fait de la panique que je ressentais, j'avais l'impression de regarder dans un trou noir et de perdre la tête. Je suis sortie chercher le courrier dans la boîte et il y avait dedans une brochure d'une église Non confessionnelle de notre région. La saison des fêtes approchait et ils voulaient faire connaître leurs activités. Il y avait un texte de présentation sur un groupe d'étude de femmes qui démarrait et j'ai décidé de tendre la main à ce groupe de femmes et d'espérer pour le mieux. J'avais l'impression qu’on m’avait jeté une bouée de sauvetage ce jour-là et cela m'a redonné espoir.
En une semaine environ, j'ai commencé à participer au groupe d'étude, avec environ huit autres femmes. La plupart avaient mon âge et la fille qui dirigeait le groupe avait deux filles du même âge que mes enfants. Elle était diplômée d'une université d’études de la bible, tout comme son mari. Ensemble, ils avaient été immergés dans leur foi presque toute leur vie, alors j'ai pensé qu'elle était plus que qualifiée pour diriger les autres sur ce chemin. Presque tout le monde dans le groupe pouvait être appelé des « chrétiens mûrs », comme aiment le dire les chrétiens nés à nouveau. Contrairement à moi, une débutante absolue.
En fait, je repense à cela avec une certaine colère. « Chrétien mûr ? » Devrait-il même exister une chose telle qu'un « chrétien mûr » ? Oh, bien sûr, il y aura ceux qui apprendront les 66 livres des Écritures choisies et répéteront ce qu'ils perçoivent comme étant l'interprétation voulue. Des gens qui répètent généralement ce qu'ils ont entendu par l'intermédiaire d'un pasteur en chaire, qui peut ou Non avoir une compréhension précise de l'histoire biblique ? Mais, est-ce vraiment de la maturité ou est-ce un conditionnement pour croire à l'agenda orthodoxe ? A ses débuts, le premier siècle du christianisme orthodoxe via le catholicisme romain estimait que l’on ne pouvait gérer aucune foi par soi-même, d'où le sacerdoce. Des siècles plus tard, les gens sont toujours orientés vers ce qu'il faut croire, enseignés par ceux qu'on appelle des chrétiens mûrs. Combien creusent réellement profondément pour déterminer ce qu'ils croient être la vérité absolue ? Combien sont prêts à rester ouverts d'esprit là où il n'y a aucune possibilité de vérifier la vérité qui a été perdue dans l'antiquité ? Combien croient, ce qu'ils croient, parce qu'on leur a appris à craindre les feux de l'enfer, s'ils ne se conforment pas au système de croyance prescrit ? Quoi qu'il en soit, je m'égare, et ceci est également une histoire pour une autre fois.
Donc, je faisais partie de ce groupe d'étude de femmes et j'ai commencé à apprendre tous les trucs chrétiens orthodoxes standard, en me concentrant moins sur le dieu punitif et haineux de la dénomination catholique et à mon avis, cela a aidé à atténuer une partie de mon anxiété. On m'a appris, à peu près pour la première fois, que Dieu était censé être attentionné, gentil et aimant.
Que son amour pour nous n'était pas conditionnel, mais qu’une relation avec lui était conditionnelle. Si nous voulions lui plaire, nous devions être sûrs de croire à la « bonne » voie, aux « bonnes » choses, pour être « en règle ».
Ben, cela ressemblait à ce que les catholiques enseignaient, ce qui me dérangeait. Après tout, qui avait raison ? Si toutes les diverses croyances enseignent que leur chemin est la seule voie, qui a raison ? Y-avait-il réellement une voie unique vers Dieu ? J'ai posé cette question et on m'a dit que Oui, c'est exactement comme ça ! On m'a appris que c'est ce qu'on appelle le « droit chemin », par opposition au « chemin large qui mène à la destruction ». Je me suis dit : « Eh bien m….de. Je ne veux pas me tromper de chemin ! Ce vaste chemin qui mène à la destruction et aboutit à l’enfer rappelle le passé et l’on va m’opérer ! Je ferais mieux de m'assurer de bien faire les choses ! » Donc, me suis-je dit, je le ferai et je pouvais le faire. Je pouvais avoir cette foi en un dieu attentionné, gentil et aimant. Après tout, je n'avais pas totalement rejeté la pensée d'un créateur, n'est-ce pas ? Non, je ne l'avais pas fait, et peut-être que c'était le droit chemin et que je ne l'avais tout simplement pas vu auparavant, parce que j'avais été tellement embourbée et traumatisée par la « religion » en grandissant. Je dois admettre que c'était un réconfort face aux problèmes de santé et à l'anxiété auxquels je faisais face.
La responsable de l'étude biblique qui m'a essentiellement « conduite » vers la foi, s'est concentrée sur mon sentiment de contrôle, ou son absence dans mon cas, pour me montrer que si je ne contrôlais pas ma vie, ma santé ou mon anxiété, je souffrais, alors qui étais-je ? Elle a utilisé de nombreuses écritures pour prouver que quiconque adoptant un point de vue Non-chrétien, hors de la Bible, était juste perdu et à la merci de malheurs aléatoires.
Sa phrase, qui m’a littéralement secouée au plus profond de moi-même et m'a fait courir vers l’acceptation de cette foi chrétienne était : « Si vous croyez que vous contrôlez votre vie, vous croyez un mensonge tout droit sorti du gouffre de l'enfer » ! Cela m'a-t-il fait peur ? Oh Oui ! Avais-je peur ? Eh bien ! Je suis sûre qu'elle était sincère et bien intentionnée dans sa quête pour sauver mon âme de la damnation. Je pense aussi que j'étais mûre pour être cueillie, pour ainsi dire. J'avais besoin de quelque chose à quoi m'accrocher et elle a aidé à éclairer ce chemin, à ce moment-là.
Ce n'est que plusieurs années plus tard que les croyances bornées, accablantes, fondées sur la peur et limitantes de la religion orthodoxe artificielle, qui dans mon cas, avaient trouvé naissance dans les problèmes de santé qui me tourmentaient alors, seraient remises en question, réexaminées, déchirées et refondues. C'est vraiment l'étonnante histoire de la liberté, mais encore une fois, un récit pour un autre moment.
Ma nouvelle foi m'a aidée à croire que quelqu'un de plus grand que moi contrôlait tout, et que je pouvais faire appel à lui (histoire patriarcale) par la prière pour affronter mes propres peurs et protéger mes enfants. Donc, c'est ce que j'ai fait. J'ai prié spécifiquement pour être réconfortée face à cette opération, pour que ma peur de mourir sur le bloc opératoire s'estompe et que si je meure, je n’aille pas en enfer. Après tout, j'étais dans l'équipe gagnante maintenant, n'est-ce pas ? Mais, plus important encore pour moi, j'ai prié pour que mes enfants soient en sécurité, en bonne santé et protégés, quelle que soit l’issue de la chirurgie.
Le jour de l'opération est arrivé, et j'ai éprouvé un sentiment de calme et je me suis sentie réconfortée en pensant que j'avais fait appel à Dieu pour qu'il veille sur mes enfants et sur moi-même. Cela devait suffire. J'étais toujours nerveuse à propos de l'anesthésie, mais en réalité, je n'avais pas le choix si je voulais rester en vie, en bonne santé et libre de toute douleur, à condition que l'opération soit un succès et Non un désastre comme le canal radiculaire qui avait déclenché cette saga.
À quel moment de l'opération ai-je commencé à me déplacer dans le tunnel vers la lumière ? Je ne saurais le dire avec certitude. La dernière chose dont je me souviens était d’avoir compté, comme me l'avait demandé l'anesthésiste, puis l'obscurité, puis le tunnel et se diriger vers lui, puis à l'intérieur du tunnel. C'était une lumière brillante étonnante et surnaturelle. La qualité et la luminosité de cette lumière sont indescriptibles, nous ne disposons pas vraiment de mots pour cela. Sans hésitation, je suis entrée directement dans la lumière et j'ai émergé dans un champ vibrant, plus que magnifique, encore une fois, les mots n’existent pas. La lumière était plus brillante, plus éclairée que celle de mille soleils, mais sans faire mal aux yeux.
Les arbres, les arbustes et les herbes des champs étaient beaucoup plus réels que tout ce que j'ai jamais vu auparavant. C'était comme si tout ce que j'avais vu auparavant, consciemment dans mon corps, n'était qu'une photo terne et incolore. J'ai eu la nette impression que tout ce que nous expérimentons « dans un corps » sera émoussé, parce que nous devons tout interpréter à travers des systèmes organiques. Dès qu'on échappe au bio/organique, c'est alors qu’on voit le « vrai » !
J'ai rencontré un Homme que je savais être Jésus. Mais j'ai aussi senti qu'il pouvait être une personne différente pour d’autres gens. Qu'il était quiconque quelqu'un voulait qu'il soit. Dans mon cas, c'était Jésus, bien qu'aucun nom n'ait jamais été offert - je connaissais intuitivement son identité. Il était de taille et de poids moyens, les cheveux noirs un peu courts, certainement pas longs. Une courte barbe noire et des yeux verts. Il portait une chemise de couleur claire, grossièrement tissée et un pantalon sombre, très ordinaire. A part son sourire ; son sourire n'était décidément pas ordinaire ! Il souriait beaucoup et ce sourire était épanoui et grand, atteignant toujours ses yeux verts ! Il était contagieux et rempli d’une chaleur tangible inconnue ici-bas sur cette planète. Il était de loin la personne la plus heureuse, la plus joyeuse, la plus exubérante, la plus pétillante et la plus expressive que j'aie jamais vue. Aucuns des visages souriants que j’ai vus in dans ma vie ne pouvaient se rapprocher de l'amour et de l'émotion qu'il exprimait avec son sourire. Sa présence était aussi belle que l'endroit où j'étais. Dans cet endroit, il y avait la paix, le contentement, la liberté et l'amour. Cela m'enveloppait, me traversait et était partout.
Nous avons commencé à marcher dans ces magnifiques champs, à un rythme lent et décontracté, un peu comme une promenade. Il communiquait avec moi par télépathie. Bien que je ne me souvienne pas précisément de ce qui a été transmis, je sais que c'était comme une petite conversation, un flux léger et facile. Un échange qui n'était ni précipité ni orienté, existant plutôt juste en présence l'un de l'autre. Alors que nous marchions, une question m'est venue à l'esprit et je me suis arrêtée, il s'est arrêté aussi et m'a fait face.
J'ai regardé son visage et j'ai parlé verbalement, demandant… « Comment crées-tu une vie ? » C'étaient mes mots exacts. Le sourire le plus heureux de tous les temps a éclaté sur son visage, et il a dit en riant : « C'est si simple…. Comme ça ! » C'étaient ses mots exacts.
Avec cela, il a amené ses mains devant sa poitrine, puis a étendu ses mains et ses avant-bras en un arc horizontal, la taille haute, les paumes vers le haut, venant reposer à ses côtés. Dans cette microseconde, après ses paroles et son geste, TOUT « JAMAIS » a eu un sens parfait et complet. Absolument TOUT et c'était tellement simple ! À ce moment-là, les sentiments qui m'ont submergée étaient tellement au-delà des mots que je ne peux que pleurer en tapant la description de cet événement. La liberté qui est survenue s'est accompagnée d'un soulagement, d'un amour et d'une joie indescriptible. Ces sentiments étaient les FAITS de notre vraie vie, c'est qui nous sommes au plus profond de nous-mêmes. Il gloussait et riait franchement en me regardait parvenir à une pleine compréhension de ce qui jaillissait dans ma conscience et de la vérité que j'absorbais.
J'ai appris à ce moment-là qu'il existe une chose telle que la pleine connaissance ! C'était humiliant, époustouflant et tellement simple. Rien n'est compliqué de l'autre côté.
Je me souviens avoir pensé : « Comment pouvons-nous ne pas le savoir, nous les homo-sapiens occupant cette planète ? C'est tellement simple et c'est toujours bon ». J'ai su en une seconde la réponse à n'importe quelle question que mon esprit pouvait concevoir. C'était si magnifiquement simple et entièrement sans effort. Dans cet espace, il y avait une absence totale de peur, car tout était connu, rien n'était caché. Chaque aspect de la vie était en complète et parfaite harmonie avec ce qui avait été choisi et prévu. J'avais eu un aperçu de l'éternel. Je savais à ce moment-là qu'en fin de compte, tout ce qui se passe dans la vie est comme il se doit. L'inquiétude et l'anxiété profondes qui animent notre vie quotidienne avec des « Et si » ne sont pas seulement inutiles, mais destructrices et nous privent de la paix et de la capacité de vivre dans le présent. Je ne m'étais jamais sentie aussi libre, contente et heureuse.
Nous avons recommencé à marcher et il a continué à communiquer par télépathie. Fondamentalement, il exposait maintenant sa perspective d'une vie, en utilisant la mienne comme exemple … me racontant ma vie, d'un point de vue éternel. Bien que je ne me souvienne pas des détails exacts, tels qu'ils découlaient de lui, je connaissais les réponses aux questions de la vie que j'avais rencontrées et débattues durant ma vie. C'était toujours pour mon bien, ça avait toujours un sens et c'était un effort de collaboration qui avait été choisi et dont je faisais partie.
Finalement, nous nous sommes arrêtés et il m'a fait savoir par télépathie que je devais repartir en arrière, à travers le tunnel sombre par lequel j'étais venue. Même si j'avais l'impression de vouloir rester, je savais que le moment n’était pas venu. Mes enfants me sont venus à l'esprit et il était prévu que je reste là pour eux. Donc, je n'ai ressenti aucune réticence quand le moment est arrivé de repartir. Je savais que c'était exactement comme ça devait être, et j'avais l'impression d'avoir reçu des connaissances de l'intérieur et c'était merveilleux. Il souriait avec bonheur pendant que j'entrais dans le tunnel et il m’a observée alors que je commençais à m’y déplacer.
J'ai parcouru une courte distance dans le tunnel et mon ouïe est revenue ! J'entendais les infirmières parler. J'ai entendu une infirmière dire : « Je ne sais pas pourquoi elle ne réagit pas, elle a des signes vitaux ». Quand j'ai entendu ça, j'ai eu envie de crier : « Je suis là, je suis juste là ! » Cependant, je n'avais pas la capacité de parler. Je n'étais pas vraiment « dans » mon corps et je n'avais aucun contrôle. Un peu plus loin, ma vue est revenue et j'ai su que j'étais dans une pièce très éclairée, car je pouvais sentir la lumière à travers mes paupières. Plus tard encore, j'ai commencé à retomber dans mon corps et j'ai été frappée par la douleur la plus atroce que j'aie jamais ressentie. J'ai pensé : « Oh mon dieu, je ne peux pas être ici », et je voulais désespérément reculer et retourner là où j'étais allée. Je pouvais le sentir me pousser doucement vers l'avant et m'assurer que j’en étais capable.
Puis avec un sursaut assez dur, j'étais ici-bas ! De retour dans mon corps et tous mes sens organiques fonctionnaient. À ce moment-là, une infirmière à mes côtés m'a dit : « Vous voilà ! Vous nous avez inquiétés, vous avez cessé de réagir pendant très longtemps ».
A travers la douleur aveuglante, je lui ai demandé : « Suis-je sur terre ? »
Elle a répondu : « Bien sûr que vous l’êtes, où donc seriez-vous ? »
Je lui ai dit : « Je n'étais plus là, et j'ai TOUTES les réponses, mais je souffre tellement ».
Elle a dit : « Oh, évidemment ! » Puis elle a crié : « Pouvons-nous avoir des analgésiques ici ? »
À ce moment-là, elle a couvert mon nez et mes yeux avec un chiffon, car mes sinus saignaient encore à cause de l'opération. Je voulais désespérément dire à quelqu'un que j'avais les réponses … Pourquoi nous sommes ici, ce que tout cela signifie et que tout est si simple. Alors que je me débattais contre la douleur, les effets des analgésiques et le chiffon sur mon visage, je ne pouvais pas parler et je ne voulais même pas bouger. Je ne pouvais pas Non plus saisir tout ce qu'on m'avait dit de l'autre côté, je sentais ce savoir m'échapper, comme si mon cerveau organique ne pouvait pas le contenir dans toute son ampleur. Cela m'a rappelé de l'eau glissant entre mes doigts, je ne pouvais tout simplement pas la retenir, peu importe à quel point j'essayais. En même temps, je pouvais l'entendre télépathiquement rire et dire : « Tu ne te souviendras pas… tu ne te souviendras pas ».
Alors que les infirmières se préparaient à m'emmener dans ma chambre, elles ont remplacé le tissu qui couvrait mon visage par un pansement plus petit et je regardais maintenant autour de moi. C'était une pièce très lumineuse, brillamment éclairée comme le sont les salles de convalescence chirurgicales. Cependant, cela semblait gris, terne et morne, presque brumeux par rapport à l'endroit où je m’étais rendue. La lumière dans cette pièce n'avait rien à voir avec la lumière de l'autre côté. Cela m'a frappée : « Oh mon dieu, nous vivons dans ça ! » Nous vivons dans cette soupe trouble et brumeuse d'un monde. Il n'y a pas de clarté et c'est comme si nous marchons dans le noir. Nous ne pouvons pas voir notre prochaine étape et tout ici est ténébreux, vague et incolore.
Il y a tellement de confusion et nous existons avec un savoir si limité. J'étais horrifiée par le contraste frappant avec l'endroit où je m’étais rendue. Je me sentais triste et un peu perdue.
J'ai passé cette première nuit à l'hôpital. La douleur était horrible et les analgésiques provoquaient des nausées et de vomissements si fréquents qu'il était difficile de dormir. Cependant, quand j'ai fini par m'endormir, j'ai eu exactement la même expérience que pendant l'opération ! L'expérience s’est également déroulée dans le même ordre. J'ai glissé hors de mon corps, ce qui était merveilleux, parce que j'ai abandonné la douleur derrière moi. J'ai voyagé à travers le tunnel, laissant derrière moi ma vue, puis mon ouïe avant d’arriver à la lumière vive et de passer à travers. Il est venu à ma rencontre une nouvelle fois et nous avons repris notre marche et notre conversation télépathique, là où nous les avions laissées. C'était comme si nous venions d'appuyer sur le bouton "Pause" pendant une courte période. Quand le moment est arrivé pour moi de me réveiller, j'ai parcouru le tunnel en sens inverse, un peu comme après l'opération. J'ai quitté la lumière vive, tandis qu’il me disait joyeusement au revoir, mon ouïe est revenue, puis ma vue et enfin j’étais de retour dans mon corps avec la douleur aveuglante de la chirurgie. Il était maintenant tôt le matin et j'allais rentrer chez moi ce jour-là.
Une fois à la maison, ce fut un effort monumental pour minimiser la douleur et les effets nauséabonds des analgésiques, tout en prenant soin de mes jeunes enfants et en essayant de me reposer. Cette nuit-là, juste après que mon mari à l'époque soit rentré du travail et que j'aie couché mes enfants, j'ai décidé de m'endormir le plus tôt possible. J'étais épuisée et malgré les nausées induites par les médicaments, j'ai pu dormir. Encore une fois, j'ai eu exactement la même expérience, dans le même ordre ! Il m'a retrouvée une nouvelle fois à mon entrée dans la lumière vive et nous avons repris notre marche et notre connexion télépathique, comme auparavant. Cette fois, après avoir marché et communiqué pendant un moment, il m'a demandé de choisir un numéro. Je sais que cela semble fou, mais cela avait une signification profonde, dont je ne me souviens plus maintenant. Je crois aussi me souvenir qu'il y avait d'autres entités dans la périphérie de l’endroit où nous étions, lors de ce choix d’un numéro. Les proches décédés étaient quant à eux un peu plus loin. Les êtres les plus proches étaient peut-être des anges ou peut-être des enseignants et des guides. Je penche en faveur des enseignants et des guides, car je sais qu'ils étaient définitivement intéressés par ce que j'ai choisi, car cela avait également un sens pour eux, quoique je ne me souvienne pas comment ni pourquoi.
J'ai senti que la sélection d’un chiffre était en quelque sorte liée aux chemins de croyance et à la compréhension. Avant de faire un choix, je me sentais hésitante, presque comme si j'avais peur de faire un mauvais choix, comme un retour au dogme religieux, dans lequel chaque religion est l’UNIQUE voie. Cependant, il m'a rassurée qu'il n'y avait pas de mauvais choix, juste des choix différents. Certains étaient plus avancés ou plus rapides que d'autres et modifieraient ou amélioreraient le chemin vers la foi. Quoi qu'il en soit, les chemins permettent toujours d’avancer, malgré leurs différences. En contemplant quel nombre je choisirais, je me souviens avoir vu une grille ou table semblable à tableur du logiciel « Excel » ; je sais, c’est plutôt fou, Non ? Cela avait un sens à l'époque, même si je n'ai aucune idée de la corrélation maintenant. Je me souviens que le numéro 5 semblait visible, mais je savais qu’il n'était pas pour moi. Les autres chiffres semblaient flous et peu nets. Je savais que je devais choisir le numéro 9.
Lorsque j’ai choisi le numéro 9, il m'a été dit que c'était le meilleur choix ! Cependant, cela pourrait être considéré comme contradictoire avec mes croyances actuelles, sur le plan humain. Encore une fois, j’ignorais ce que cela signifiait. Cependant, j'ai eu la nette impression que les croyances limitantes, qui sont le fondement des croyances religieuses / églises, étaient incorrectes dans leur prémisse, mais parfois bénéfiques en tant qu’édifices humains. En tant que chemin rigide et construit, elles avaient un but pour ceux qui avaient besoin de rigidité et de contrainte. Ces diverses fois peuvent donner un cadre aux croyances, même si la croyance n'est pas entièrement claire et qu'aucune n'est complètement correcte. Il y a des fragments qui sont liés à la vérité, bien qu'aucun ne capture vraiment tout - et comment pourraient-ils ? Notre compréhension est si limitée dans cette dimension terrestre. J'ai senti qu'elles pouvaient être utilisées comme un tremplin pour certains et un lieu de réussite pour d'autres. J'ai aussi senti qu'il n'y a pas de jugement associé au fait d'être embourbé dans un système de croyances religieuses, bien que la croissance puisse être limitée ou bloquée. Nous pouvons être victimes de jugement ou ridicule infligés par ceux qui partagent nos croyances religieuses, si jamais nous osons penser par nous-mêmes. Je pouvais sentir d'une manière très réelle que cela m'arriverait, si je partageais cette expérience, étant donné le chemin spirituel sur lequel j'étais engagée à ce moment-là.
À la fin de cette sélection d’un chiffre, il était temps pour moi de repartir en arrière une fois de plus. Cela s’est fait comme les fois précédentes. Bien que cette fois, après m’être glissée dans mon corps, j’ai été surprise en me réveillant, car j'ai réalisé que je n'avais pas vraiment été là, en esprit, dans mon propre lit.
Que se serait-il passé si quelqu'un avait essayé de me réveiller et que je n'avais pas réagi ? Aurait-on appelé les urgences, le 911 ? Comment aurais-je pu expliquer aux ambulanciers où j'étais ? C'était une réalisation étrange. J'ai commencé à me demander si je devrais un jour partager cette expérience avec qui que ce soit. Comment pourrais-je jamais expliquer cela et ne pas être prise pour folle ?
Le lendemain en me rendormant, j'ai eu la même expérience, pour la dernière fois. Exactement comme les deux jours précédents, j'ai navigué dans le tunnel. J'ai laissé derrière moi mon corps, ma vue et mon ouïe, arrivant à travers la lumière vive et il m'a rencontré une fois de plus. Reprenant là où nous nous étions arrêtés, nous nous sommes remis à marcher et à communiquer. Cette occasion-là semblait légèrement différente, un peu plus courte et dénuée de la quantité d'informations. Peu de temps après, il s'est arrêté et m'a regardée. Je me suis arrêtée également, et lorsque je me suis tournée pour le regarder, j’ai su.
J'ai dit à contrecœur ces mots : « C'est la dernière fois, n'est-ce pas ? »
Il a pris mes mains dans les siennes et avec la joie la plus chaleureuse et la plus exubérante, il a souri largement et a dit : « C'est vrai, mais tu as été réconfortée » !
L'énorme portée de ces paroles, prononcées rien que pour moi à ce moment-là, a été un point tournant dans ma vie. Telle avait été ma prière originelle : être réconfortée dans ma peur et mon incertitude et j'avais été entendue ! C'était plus écrasant que je ne saurais l'exprimer verbalement. J'avais en fait cru que mon sentiment de calme avant l'opération était la réponse à ma prière de réconfort. Je n'avais aucune idée que cette expérience à plusieurs niveaux, d'une ampleur spectaculaire, serait la porte d'entrée vers une vie de riche cheminement spirituel et le soutien et l'encadrement éventuel des autres dans leur cheminement spirituel.
Je ne voulais pas repartir, mais je savais que revenir en arrière et vivre ma vie avec ce nouveau savoir faisait partie de mon chemin. Ma simple prière a été exaucée de la manière la plus étonnante possible et a fini par être une impulsion sur mon chemin actuel. Je savais aussi qu'on m'avait offert un aperçu de l'autre côté et de ce qui nous attend. Je me suis sentie privilégiée d'avoir reçu ce cadeau, sans connaitre exactement mes prochaines étapes … après tout, nous tâtonnons dans le noir de ce côté-ci !
Je n'ai parlé à personne de cette expérience pendant longtemps. Je savais instinctivement que la communauté de femmes chrétiennes qui m'avait aidée à trouver une petite foi rigide, en quantité suffisante pour me pousser à prononcer la prière en premier lieu, ne comprendrait pas. Je ne me suis pas trompée. Ceux avec je me suis risquée à la raconter n'ont pas compris et quelques-uns ont même attribué l'expérience à quelque chose de démoniaque et diabolique. Certains se taisaient et ne disaient rien du tout, s'abstenant d’offrir un avis dans un sens ou dans l'autre, mais ils gardaient néanmoins leurs distances. Un couple a été intrigué et suffisamment ouvert pour croire qu'il y a des choses dont nous ne savons rien et que tout est possible.
J'ai continué à parcourir un chemin chrétien orthodoxe pendant beaucoup, beaucoup d’autres années que je ne veux l'admettre. Parce que je suis du genre à « sauter dedans avec les deux pieds », je me suis complètement immergée. J'ai fait partie d'un ministère féminin, animatrice d'études bibliques et j'ai suivi des séminaires dans lesquels j'ai fini par accumuler tous les critères nécessaires pour devenir pasteur après avoir reçu les ordres. De manière embarrassante, à travers tout cela, j'ai essayé très fort d’insérer mon expérience « hors du corps ou proche de la mort » dans les limites d'un cadre chrétien, mais cela n'a jamais vraiment correspondu.
En 2010, j'ai perdu trois membres de ma famille, le plus dur et le plus tragique étant la mort de mon fils aîné. J'avais passé les 25 années précédentes à prier pour sa santé et sécurité, ainsi que celles de ma fille et de mon plus jeune fils. Maintenant, mon premier-né était mort dans un accident bizarre et tragique, et je me sentais trahie et profondément blessée. Je savais que la prière n'était pas une formule magique, dispensée par un dieu additionnant qui est méritant et qui ne l'est pas, ou l'était-il ? Ou était-il même là ? Cette tragédie et quelques incidents paranormaux chez moi, quelques jours après son décès, m'ont fait réaliser que je ne savais plus quoi croire. Je ne me sentais certainement pas comme cette personne chrétienne mûre que j'avais forgée en étudiant pendant le dernier quart de siècle. Je me sentais perdue, blessée et très troublée. Je n'avais pas Non plus pensé à mon expérience hors du corps depuis un bon moment Non plus. N'étant pas capable de l'adapter au « moule chrétien », je l'avais enfouie au fond de mon âme.
Finalement, alors que je naviguais dans le chagrin et commençais à déballer ce que je savais être vrai, comme mon expérience hors du corps et les expériences paranormales que j'avais vécues de première main, j'ai pu redevenir suffisamment ouverte d'esprit pour regarder ce que j'avais cru et ce que j'étais prête à croire à l'avenir.
J'ai pu examiner de nouvelles possibilités et étudier à un nouveau niveau … pourquoi nous sommes ici, quel est notre but et à quoi ça ressemble. Il se trouve que j'aime l'ordre mental et savoir où est mon point de départ, ce qui va guider le train, à proprement parler. Mon point de départ est simple, c'est mon premier " article de foi " pour ainsi dire et tout le reste a été construit à partir de là...
Si dieu(s)… l'univers, l'énergie, l'esprit ou la force créatrice est suffisamment petit pour être pleinement compris par l'esprit des humains incarnés, occupant un peu de temps, dans chaque vie, sur une seule planète dans le vaste cosmos, alors il/elle/eux ou cela, n'est PAS assez grand pour « ÊTRE » dieu.
Voilà en quelques mots ce que je crois au fond de moi-même ! Tout le reste est en constante évolution à mesure que mon voyage se poursuit et que mon engagement envers cette croissance se renforce. Mon objectif est de continuer à apprendre, à grandir dans la conscience de soi et de m'engager à toujours apprendre des autres, au fur et à mesure qu'ils poursuivent leur cheminement individuel. Je pense qu'une partie de mon objectif est d'aider les autres à trouver leur chemin à eux et de les encourager dans cette voie.
Fait intéressant, quelque 28 ans après mon expérience hors du corps et la réorientation de mon voyage spirituel, je regardais la télévision un soir avec mon mari et il y avait un programme au hasard mettant en vedette une jeune artiste prodigue nommé Akiane Kramarik. Le programme a ensuite montré certaines de ses peintures et l'une de ses peintures les plus célèbres est une image de Jésus.
Dire que j'étais absolument stupéfaite de voir ce tableau serait un euphémisme. J'ai failli tomber de ma chaise ! Je n'avais pas vu ce visage depuis près de 30 ans, pourtant il était là, sur ce tableau … « Jésus ».
Je n'avais jamais entendu parler de cette jeune artiste, ni vu aucune de ses œuvres. A ce jour, je n'ai aucune idée de qui elle est. Mais ce que je sais, c’est que son tableau de Jésus était exactement tel que je l’avais vu, celui avec qui j’avais communiqué et par qui j'avais été réconfortée, durant mon expérience hors du corps.
J'ai commencé à pleurer de façon incontrôlable, surprenant mon pauvre mari, qui n'avait aucune idée de ce qui se passait. Après avoir retrouvé mon sang-froid, j'ai expliqué pourquoi j'étais si bouleversée et je lui ai raconté plus en détail ce que j'avais vécu en 1987. Mon voyage continue et je suis plus reconnaissante que jamais d'avoir vécu cette expérience.
Merci d'avoir lu mon histoire !
Dawn T ©2019
Renseignements généraux :
Genre: Femme
La date à laquelle l’EMI est survenue: 5/3/1987
Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Indécis(e) En cours d’anesthésie générale. Je n’ai pas pu être réanimée après une anesthésie générale pendant une période prolongée. Je sais que j'avais des signes vitaux, car j'ai entendu les infirmières en discuter, juste avant que je réintègre mon corps. Je ne sais pas avec certitude à quel point j'étais "sans réactions" ou ce que cela signifiait. Apparemment, cela durait depuis des heures, selon les infirmières.
Éléments de l'EMI :
Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable.
Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps? Oui. Après que mon ouïe soit revenue, j’ai pu entendre ce que disaient les infirmières, mais ma conscience n’avait toujours pas réintégré mon corps. J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors
Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude. J'avais une parfaite connaissance de tout. J’avais déjà réponse à toute question que mon esprit pouvait concevoir,
Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Lorsque j’étais de l’autre côté, ayant traversé le tunnel pour entrer dans la lumière.
Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Plus vite que d'habitude
Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Non
Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Plus vifs que d'habitude
Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Plus précise et lumineuse.
Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Mon ouïe semblait plus claire.
Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs? Oui, mais les faits n'ont pas été vérifiés
Êtes-vous passée à travers un tunnel? Oui. Un incroyable sentiment de soulagement, d'amour, de paix, de calme... sachant EXACTEMENT quel est notre but dans la vie sur cette planète.
Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui. Je crois aussi me souvenir qu'il y avait d'autres entités dans la périphérie de l’endroit où nous étions, lors de ce choix d’un numéro. S'il y avait des proches décédés présents, ils étaient un peu plus loin. Les êtres les plus proches étaient peut-être des anges ou peut-être des enseignants et des guides. Je penche pour les enseignants et les guides, car je sais qu'ils étaient définitivement intéressés par mon choix, car cela avait également un sens pour eux, mais je ne me souviens pas comment ni pourquoi.
Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante? Non
Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui. Plus lumineuse que quoi que ce soit sur la planète Terre, plus brillante que notre soleil.
Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde Non terrestre? Non
Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Un sentiment incroyable de soulagement, amour, paix, calme – savoir EXACTEMENT quel est le but de notre vie sur cette planète.
Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable
Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable
Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je me sentais uni(e) au monde ou (je) ne faisais qu'un avec le monde
Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Tout sur l'univers. Avec cela, il a amené ses mains devant sa poitrine, puis a étendu ses mains et ses avant-bras en un arc horizontal, la taille haute, les paumes vers le haut, venant reposer à ses côtés. Dans cette microseconde, après ses paroles et son geste, TOUT « JAMAIS » a eu un sens parfait et complet. Absolument TOUT et c'était tellement simple ! À ce moment-là, les sentiments qui m'ont submergée étaient tellement au-delà des mots que je ne peux que pleurer en tapant la description de cet événement. La liberté qui est survenue s'est accompagnée d'un soulagement, d'un amour et d'une joie indescriptible. Ces sentiments étaient les FAITS de notre vraie vie, c'est qui nous sommes au plus profond de nous-mêmes. Il gloussait et riait franchement en me regardait parvenir à une pleine compréhension de ce qui jaillissait dans ma conscience et de la vérité que j'absorbais.
Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non. Lui/Jésus a utilisé ma vie comme exemple pour expliquer le but et la perspective. Il a couvert tous les aspects de ma vie en détail, à partir d’un savoir entier.
Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Non
Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non
Dieu, Spiritualité et Religion :
Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) Je vous prie de vous référer au récit que j’ai rédigé, car l’explication détaillée est longue.
Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Oui. Je crois que toutes les religions peuvent servir un but, mais qu’aucunes ne détiennent la vérité réelle.
Quelle est votre religion maintenant? Autres confessions – Nouvel Age. Je vous prie de vous référer au récit que j’ai rédigé, car l’explication détaillée est longue.
Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui était partiellement en accord, et partiellement pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. Lorsque j’ai choisi le numéro 9, il m'a été dit que c'était le meilleur choix ! Cependant, cela pourrait être considéré comme contradictoire avec mes croyances actuelles, sur le plan humain. Encore une fois, j’ignorais ce que cela signifiait. Cependant, j'ai eu la nette impression que les croyances limitantes, qui sont le fondement des croyances religieuses / églises, étaient incorrectes dans leur prémisse, mais parfois bénéfiques en tant qu’édifices humains. En tant que chemin rigide et construit, elles avaient un but, pour ceux qui avaient besoin de rigidité et de contrainte. Ces diverses fois peuvent donner un cadre aux croyances, même si elles ne pas entièrement claires et qu'aucune n'est entièrement correcte. Il y a des fragments qui sont liés à la vérité, bien qu'aucun ne capture vraiment tout - et comment pourraient-ils ? Notre compréhension est si limitée dans cette dimension terrestre. J'ai senti qu'ils pouvaient être utilisés comme un tremplin pour certains et un lieu de réussite pour d'autres. J'ai aussi senti qu'il n'y a pas de jugement associé au fait d'être embourbé dans un système de croyances religieuses, bien que la croissance puisse être limitée ou bloquée. Nous pouvons être victimes de jugement ou ridicule infligés par ceux qui partagent nos croyances religieuses, si jamais nous osons penser par nous-mêmes. Je pouvais sentir d'une manière très réelle que cela m'arriverait, si je partageais cette expérience, étant donné le chemin spirituel dans lequel j'étais engagée à ce moment-là.
Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui. J'ai finalement embrassé ma Non-croyance dans les « religions » et j'ai accepté le spirituel comme cheminement.
Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? Je les ai vus vraiment
Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (Par exemple : Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Oui. J'ai rencontré un Homme que je savais être Jésus. Mais j'ai aussi senti qu'il pouvait être une personne différente pour d’autres gens. Qu'il était quiconque quelqu'un voulait qu'il soit. Dans mon cas, c'était Jésus, bien qu'aucun nom n'ait jamais été offert - je connaissais intuitivement son identité. Il était de taille et de poids moyens, les cheveux noirs un peu courts, certainement pas longs. Une courte barbe noire et des yeux verts. Il portait une chemise de couleur claire, grossièrement tissée et un pantalon sombre, très ordinaire. A part son sourire ; son sourire n'était décidément pas ordinaire ! Il souriait beaucoup et ce sourire était épanoui et large, atteignant toujours ses yeux verts ! Il était contagieux et rempli d’une chaleur tangible inconnue ici-bas sur cette planète. Il était de loin la personne la plus heureuse, la plus joyeuse, la plus exubérante, la plus pétillante et la plus expressive que j'aie jamais vue. Aucuns des visages souriants que j’ai vus in dans ma vie ne pouvaient se rapprocher de l'amour et de l'émotion qu'il exprimait avec son sourire. Sa présence était aussi belle que l'endroit où j'étais. Dans cet endroit, il y avait la paix, le contentement, la liberté et l'amour. Cela m'enveloppait, me traversait et était partout.
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Non
Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Oui. Lorsqu'on m'a demandé de choisir le numéro, j'ai senti que j'étais unifiée avec tout, alors que je savais que je devais poursuivre mon cheminement terrestre.
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui. Quand j'ai demandé : « Comment créez-vous une vie » et qu’on me l'a montré en détail, en toute connaissance de cause.
Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :
Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Oui. On m'a donné pleine connaissance, à ce moment-là, et rien n'était inconnu.
Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Oui. On m'a donné pleine connaissance, à ce moment-là, et rien n'était inconnu.
Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Oui. L'expérience elle-même et avoir la pleine connaissance, Une vie après la mort existe définitivement
Avez-vous appris comment vivre nos vies? Oui. J’ai offert un récit complet.
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Oui. On m'a donné la pleine connaissance, à ce moment-là, et rien n'était inconnu.
Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui L’amour est TOUT dans TOUT.
Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e) Je crois qu'il existe une force créatrice que nous pouvons appeler Dieu qui a fait l'étincelle de la vie. Je ne crois pas à la religion, mais à la spiritualité. Mon credo est : Si dieu(s) ... l'univers, l'énergie, l'esprit ou la force créatrice est suffisamment petit pour être pleinement compris par l'esprit des humains incarnés, occupant une petite quantité de temps, dans chaque vie, sur une seule planète dans le vaste cosmos, alors il, elle, ils, elles ou cela, n'est PAS assez vaste pour « ÊTRE » Dieu.
Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Non
Après l'EMI :
Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Oui C’est extrêmement difficile à expliquer avec des mots.
Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque. Je me souviens de l'expérience même EXTRÊMEMENT précise. Cependant, l’ENSEMBLE de tout était plus que ce que mon esprit/cerveau pouvait contenir.
À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui. Je suis définitivement dotée d’empathie, de clairvoyance et de clairaudience.
Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? Toute l'expérience était profondément significative. Le récit explique tout.
Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. Il a fallu des mois avant que j’en parle et la réaction a été négative. Malheureusement, je l’ai partagée avec un groupe de Chrétiennes, et certaines l’ont attribuée au diable ou aux démons.
Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Non
Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle
Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle
Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Non
Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? Lire toute l’histoire ci-dessus, inclue avec ces questions. J’ai tout appliqué avec force détails.
Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience? Je ne peux penser a rien maintenant.