EMI Deanna R
|
DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Tout au long de la semaine du 1er septembre 2018, j'ai éprouvé une sensation malaise à l’estomac. J'ai pris des antiacides, des laxatifs, du bicarbonate de soude et bu de l'eau, mais ça n'a cessé de s'aggraver. J'étais tout enflée et je n’allais pas bien. Vers la fin de la semaine, je ne pouvais m'allonger que sur le côté droit pour dormir. Dans la nuit du 7 septembre, j'avais du mal à respirer et j'ai passé la nuit à dormir debout, penchée sur le comptoir de la cuisine. J'avais de plus en plus de mal à respirer et j'ai demandé à mon mari de m'emmener aux urgences. Mon fils est ambulancier dans notre ville ; je pensais que je souffrais d’une occlusion intestinale et je ne voulais pas qu'une unité médicale vienne à la maison pour quelque chose comme ça. Alors que nous nous rendions à l'hôpital, j'ai eu de plus en plus de mal à respirer, et j'étais à bout de souffle. J'ai eu très peur. Quand nous sommes arrivés à l'hôpital, je ne pouvais pas sortir de la voiture et mes poumons étaient privés d’air. Le personnel de l'hôpital a couru vers la voiture, m'a placée dans un fauteuil roulant et m'a emmenée directement aux urgences. J’étais incapable de reprendre mon souffle, parce que je ne pouvais pas aspirer de l'air dans mes poumons. J'ai commencé à paniquer.
Pendant que j'étais sur la civière, environ 6 ou 7 infirmières, médecins et techniciens médicaux m’entouraient. Ils ont commencé à me déshabiller et à attacher des intraveineuses à mon corps. Puis, j’ai perdu conscience. En moins d'un clin d'œil, j'étais aux urgences, puis je me suis retrouvée immédiatement dans une pièce aux murs de pierre. La façon la plus proche dont je puisse décrire cela, c’est en évoquant une grande salle dans un château médiéval. Il y avait une longue table en bois au milieu de la pièce. Sur la table, trois assiettes blanches ; une de chaque côté de la table et une à son bout. Les assiettes étaient complétées par des couverts et des gobelets. Il n'y avait pas de nourriture sur la table. La table était éclairée par des torchères allumées, attachées aux murs.
Je me suis retrouvée face à face avec notre Seigneur Jésus-Christ, assis au bout de la table et face à moi. Il n'a pas dit un mot. En le regardant, j'ai réalisé que je pouvais parfaitement voir chaque poil de sa barbe et de sa tête. Il portait une robe blanche unie. Il ressemblait à la photo que ma grand-mère avait accrochée chez elle quand je grandissais. Jésus avait des cheveux noirs, une barbe et un regard plein de bonté. Une fois que j'ai réalisé que je pouvais voir parfaitement, j'ai pris une grande inspiration et j'ai réalisé que je pouvais respirer à merveille également. Je n'ai ressenti aucune douleur Non plus.
J'ai regardé par-dessus l'épaule gauche de Jésus vers une porte. La porte ressemblait à une porte battante en bois dans un restaurant. Mon père a franchi la porte. Mon cher papa qui était décédé plusieurs années auparavant à l'âge de 57 ans d'une crise cardiaque massive pendant son sommeil. Il avait l'air si incroyable. Il était beau, rayonnant, heureux et rétabli en bonne santé. Lorsque mes yeux se sont posés sur les siens, j'ai ressenti l'amour le plus incroyable. Je n'avais JAMAIS ressenti ce genre d'amour sur Terre de la part de qui que ce soit. J'ai senti l'amour me submerger, et se déverser dan cellule de mon corps en même temps. La lumière émanait l'amour le plus incroyable et le plus pur, avec de la luminosité et de la chaleur. Alors qu'il franchissait la porte, j'ai aperçu une lumière éclatante et brillante derrière la porte. C'était moins important que de voir mon père. J'étais sur le point de crier : « Papa ! », et de courir pour l'embrasser. Jésus a levé sa paume vers moi et a dit gentiment, mais très fermement : « Pas maintenant. Retourne. » Jésus n'a jamais parlé avec sa bouche, mais cela a résonné fort et clair dans ma tête. Je suis immédiatement retournée dans mon corps.
Je me suis retrouvée sur le point d'être insérée dans une machine de tomodensitométrie et complètement incapable de respirer. J'essayais de tirer sur toute cette technologie et je me tenais la poitrine. On m’a dit : « Juste une minute de plus, ma biche, nous avons presque fini ». Puis j’ai reperdu conscience. Quand je me suis réveillée, un peu plus d'un jour plus tard, j'étais dans l'unité de soins intensifs cardiaques et je ne pouvais pas me souvenir de pourquoi je me trouvais là. Je ne me souvenais pas avoir été emmenée là-bas ; je me suis juste réveillée là-bas. J'avais une sorte de masque à oxygène sur mon visage et des intraveineuses dans mes chevilles, mes mains et le creux de mon bras.
Ma famille m’entourait, et m’a informée que j'avais souffert d’une insuffisance cardiaque. Mon cœur, mes reins et mes poumons avaient commencé à défaillir. On m'a informée que le cardiologue de garde avait dit que si j'étais arrivée dix minutes plus tard, je n'aurais pas survécu. J'étais choquée. Je pensais que je souffrais d’un blocage dans l'estomac. Dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais pensé que je souffrais d'une insuffisance cardiaque. Je n'avais que 58 ans, j'étais en très bonne santé et je n'avais même jamais subi d'opération. Le 11 septembre, on m’a fait un cathétérisme cardiaque à travers l'aine. Le médecin m'a dit que c'était un problème électrique et Non de plomberie. On m'a diagnostiquée une insuffisance cardiaque, un bloc de branche gauche et une hypertension pulmonaire. Par la suite, on m’a implanté un stimulateur cardiaque et un défibrillateur automatique implantable pour réguler mes battements de cœur, et je me porte très bien. Je ne souffre plus d'hypertension pulmonaire.
Tellement plus s’est passé durant cette expérience, après que je me sois retrouvée face à face avec mon père et Jésus. Je pense que ce qui s'est passé après cela était vraiment incroyable, et j'aimerais le partager.
Lorsque mes quatre enfants (âgés de 26 à 39 ans) et mon mari étaient rassemblés autour de mon lit d'hôpital, ils m'ont dit que deux médecins s'étaient disputés pour savoir s'il fallait m'intuber ou utiliser la machine à oxygène avec le masque sur mon visage. Le médecin qui ne voulait pas m'intuber aux urgences a eu gain de cause. Il m'a dit plus tard que c'était parce qu'une fois que vous avez été intubé une première fois, si jamais vous devez être intubé à nouveau, vos poumons deviennent très faibles. J'étais reconnaissante qu'il ait pu me réanimer avec de l'oxygène et des tas de diurétiques. Ils ont évacué presque 7 litres de liquide autour de mon cœur, de mes poumons et de mes reins, afin que je puisse à nouveau fonctionner.
Alors que ma famille était réunie autour de mon lit, en pleurs et effrayée, j'ai ressenti la paix la plus inhabituelle, une paix qui m'a enveloppée pendant près de 8 mois après l'expérience. C'était quelque chose que je n'avais jamais ressenti auparavant dans ma vie. J'ai ressenti du calme dans tout mon esprit et mon corps. J'avais été une fumeuse, et je n'avais aucune envie de fumer. C'était comme si je n'avais jamais fumé. Les infirmières m'ont demandé si je voulais un timbre à la nicotine et j'ai dit : « Non, je n'en ai pas besoin ». Les enfants n'arrêtaient pas de dire à quel point ils avaient peur pour moi, et je n'arrêtais pas de leur dire que j'allais bien, et que j'irais bien.
Je ne leur ai pas dit que Jésus m'avait renvoyée parce que j'étais encore sous le choc de toute l'expérience.
Je savais absolument dans mon cœur et mon cerveau que j'irais bien. Mais le plus étrange, c'est qu'alors qu'ils étaient rassemblés autour de mon lit pendant les trois jours où j'étais aux soins intensifs, il y avait un autre invité dans la chambre. Un Homme était entré, vêtu d'un jean, de bottes de motard et d'un tee-shirt. Il avait environ mon âge, près de 60 ans. Il a fait passer un escabeau par la porte et l'a déplacé contre le mur. Puis, il a monté les marches, et a commencé à écrire des phrases sur le mur avec un crayon. Il écrivait un peu, s'arrêtait, réfléchissait à ce qu'il écrivait, puis continuait à écrire. Cela a duré trois jours. Je ne pouvais pas voir ce qu'il écrivait, mais je sentais ce qu'il écrivait. Il se préparait à mourir et écrivait toutes les décisions qu'il avait prises dans sa vie. Il les analysait pour déterminer s'il avait pris la bonne décision, puisqu'il ne pensait pas être digne d'aller au paradis. Le troisième jour, il a hoché la tête. Il était satisfait de toutes les décisions qu'il avait prises dans sa vie. Il a souri, a pris l'escabeau et a franchi une porte. Tandis qu'il la traversait, j'ai remarqué que la pièce avec laquelle la mienne était reliée n'était pas utilisée comme chambre d'hôpital avec un lit. Elle contenait des tables et une chaise.
Je ne comprenais pas pourquoi les médecins, les infirmières, ma famille ou les femmes de ménage ne prêtaient aucune attention à cet Homme. Je voyais clairement son visage ainsi que ses vêtements ; c’était juste une autre personne dans ma chambre. Tout le monde n'arrêtait pas de me demander pourquoi je regardais le mur, et je ne pouvais pas leur répondre.
Quatre jours plus tard, avant de quitter la chambre, j'ai demandé à l'infirmière pourquoi ils n'utilisaient pas la chambre attenante à la mienne comme chambre d'hôpital. Elle m'a regardé d’un air bizarre et m'a dit qu'ils l'utilisaient comme salle de repos et que c'était une pièce ordinaire de l’hôpital. Mon fils m'a demandé comment j'avais pu le savoir. Je lui ai parlé de l'Homme dans cette pièce qui écrivait sur le mur. Je lui ai dit que lorsque l'Homme avait ouvert la porte de cette pièce, j'avais pu voir à l'intérieur. Mon fils s'est mis très en colère contre moi et m'a dit que je ne pouvais plus en parler. Il pensait que j'avais souffert d’une psychose en unité de soins intensifs (USI). Il m'a dit de me taire, par crainte que l’on ne m’interne en psychiatrie. J'ai suivi son conseil et j'ai ensuite été renvoyée chez moi.
Je lis les rubriques nécrologiques de nos journaux locaux tous les jours. Quand je suis rentrée chez moi, j'ai regardé en ligne les nécrologies. J'ai vu l'Homme qui était dans ma chambre et il figurait dans les nécrologies avec sa photo. L’article disait qu'il était un motard et qu'il était mort dans une autre section de l’hôpital suite à un accident de moto. Il était mort le troisième jour où j'étais aux soins intensifs. J'étais absolument stupéfaite.
Je ressens une forte connexion avec l'autre côté depuis que j'ai eu mon EMI ; et comme si j'avais un pied au paradis, et un autre ici-bas sur Terre. Je ne m'énerve plus guère, et je ne tolère plus les gens qui me font perdre mon temps avec des bêtises. Je ne sais pas pourquoi j'ai été renvoyée par Jésus. Je n'ai certainement pas contribué grand-chose depuis mon séjour à l'hôpital. Après ma crise cardiaque et pendant quelques mois après, j'ai souffert de graves problèmes de mémoire. Je commençais une phrase avec quelqu'un, et je ne trouvais pas les mots à dire. J'étais tellement contrariée par cela, et j'ai demandé au cardiologue ce qui n'allait pas. Il a dit que mon cerveau avait été privé d’oxygène et de sang lorsque j'étais incapable de respirer. Il a dit que c'était ce qui avait causé ma perte de mémoire et que je devrais commencer à la retrouver. Cela a pris environ 3 mois, mais j'ai finalement retrouvé la mémoire. Cela dit, le seul souvenir que j'ai retenu, limpide, est celui de mon voyage pour voir Jésus et mon papa, et l'Homme dans la chambre d'hôpital.
Je me suis demandé ces dernières années pourquoi je n'avais pas eu une EMI classique, avec un tunnel, des champs remplis de fleurs, une lumière éclatante, etc. Après 4 ans, j'ai réalisé qu'en tant que personne d'origine italienne, tout tourne autour de la table et de la nourriture. On rompt le pain, on parle, on rit et on pleure autour de la table. En ce qui concerne Jésus m'opposant sa paume, comme me donnant la main : il savait que c'était quelque chose que je comprendrais. J'avais utilisé la main pour faire savoir à mes enfants quand j'en avais assez. Quant à me dire : « Pas maintenant, retourne » : il savait que je me battrais pour rester, surtout après avoir vu mon père. Jésus était assez ferme en cela que je n'ai pas discuté, et que je suis retournée directement dans mon corps, comme une enfant.
Depuis cette expérience, j'ai eu des rêves extrêmement vifs qui consistaient en des conversations très détaillées avec mon père décédé, ma grand-mère et mon petit-fils encore à naître. Ceux-ci sont très différents d'un rêve normal. J'ai reçu des informations importantes et je n'ai pas oublié ces conversations, comme je le ferais lorsqu’il s’agit d’un rêve ordinaire. J'ai passé les 4 dernières années et demie depuis cette expérience, à y réfléchir sous tous les angles. J'étais heureuse d'avoir vécu cette expérience et anxieuse de ne pas être acceptée au paradis. Je m'inquiète toujours de savoir si cela signifie que je ne pourrai pas rejoindre mon père et Jésus au Ciel, une fois venu mon dernier jour sur Terre.
Renseignements généraux :
Genre : Femme
La date à laquelle l’EMI est survenue : 08/09/2018
Éléments de l'EMI :
Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie ? Oui. Maladie. Événement menaçant le pronostic vital, mais sans décès clinique. Je souffrais d’insuffisance respiratoire, rénale et cardiaque, mais je l’ignorais lorsque je suis arrivée aux urgences.
Comment considérez-vous la teneur de votre expérience ? Tout à fait agréable.
Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps ? Oui. Pendant l'EMI, je n'ai pas vu ni entendu de choses se passant sur la terre. Cependant, après l'événement, j'ai clairement vu un Homme passer de la vie à la mort. Cela a été confirmé après ma sortie de l'hôpital, lorsque j'ai lu les rubriques nécrologiques.
Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal ? Plus de conscience et de lucidité que la normale. J'étais complètement lucide, capable de tout sentir et de tout voir avec beaucoup plus d'acuité que je n’aurais jamais pu le faire sur Terre.
Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité ? Quand je suis immédiatement passée de mon corps allongé sur une civière, à la chambre avec Jésus et mon père qui était décédé depuis de nombreuses années.
Est-ce que vos pensées allaient rapidement ? Non
Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir ? Non
Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude ? Incroyablement plus vifs.
Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Beaucoup plus nette. Je porte des lunettes et je pouvais voir les détails les plus étonnants à environ 2,5 mètres de mon père et de Jésus.
Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Je n'ai rien entendu en fait. C'était paisible, mais il n'y avait absolument aucun son, jusqu'à ce que Jésus me dise par télépathie de repartir, dans ma tête, ce qui était parfaitement clair.
Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs ? Non
Êtes-vous passée dans, ou à travers un tunnel ? Non
Avez-vous vu des êtres durant votre expérience ? Je les ai vus en fait.
Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres décédés ou encore vivants ? Oui. Mon père est entré dans la pièce où Jésus était assis à table. Mon père était mort à l’âge de 57 ans, vingt-six ans auparavant.
Avez-vous vu ou vous êtes-vous sentie entourée par une lumière brillante ? Non
Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre, surnaturelle ? Oui. La lumière, qui était plutôt une douce lueur, brillait derrière la porte lorsque mon père l’a franchie pour passer dans la pièce avec Jésus. Je savais que le paradis se trouvait derrière cette porte. Je le savais avec chaque fibre de mon être.
Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre ? Un endroit inconnu et étrange. En moins d'un clin d'œil, je suis passée de la civière, immédiatement dans une pièce qui ressemblait à la grande salle d'un château médiéval. La pièce était éclairée par des torchères brûlant contre les murs. Les murs étaient en pierre, tout comme le sol. La pièce avait une longue table en bois et des chaises au centre, qui servait de table à manger. Jésus était assis à la tête de la table, face à moi, alors que je venais d'entrer dans la pièce. On pourrait s’imaginer que la pièce était froide et humide, mais elle était chaleureuse et accueillante.
Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience ? Choc, curiosité, compassion et empathie pour l'Homme qui écrivait sur le mur, puis joie lorsqu'il s’est convaincu qu'il avait vécu sa vie du mieux qu'il avait pu, et qu'il était prêt à rencontrer le Seigneur.
Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort ? Paix et bien-être incroyable.
Avez-vous eu un sentiment de joie ? Une joie incroyable.
Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être unie avec l’Univers ? Non
Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre ? Non
Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues ? Non
Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues ? Non
Êtes-vous arrivée à une frontière ou à un point de Non-retour ? Je suis arrivée à une barrière qu'il ne m'était pas permis de franchir ; où j’ai été renvoyée contre ma volonté. Jésus m'a empêchée d'aller plus loin. Il a levé la main vers moi et m'a dit : « Pas maintenant, retourne ». J'ai obéi immédiatement, comme une enfant qui obéit à ses parents. Sans poser la moindre question, parce que je savais qu'il le pensait vraiment et qu'il n'allait pas se faire critiquer.
Dieu, Spiritualité et Religion :
Quelle était votre religion avant cette expérience ? Chrétienne – Catholique.
Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience ? Non
Quelle est votre religion maintenant ? Chrétienne - Catholique
Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres ? Un contenu qui à la fois conforme et pas conforme aux croyances que vous aviez au moment de votre expérience. Je n'ai pas traversé un tunnel avec un ange ou un parent décédé. Je n'ai pas vu de lumière très brillante (juste une lueur dans l’entrebâillement de la porte). Je n'ai pas fait l’examen de ma vie. Je n'avais pas de corps céleste, c’était comme si j’étais dans mon corps terrestre, mais qu’il était beaucoup plus sain ; mais je me suis retrouvée face à face avec Jésus. Absolument.
Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience ? Oui, j'ai toujours eu une foi aveugle en Dieu, Jésus et le Ciel. Maintenant, je sais sans aucun doute que Dieu, Jésus et le Ciel sont là pour nous quand nous mourrons.
Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable ? J'ai rencontré un être défini, ou une voix clairement d'origine mystique ou surnaturelle. L'être que j'ai rencontré était Jésus. Dès que je l'ai vu, j'ai su que c'était Jésus. Pas un apôtre, pas un saint, pas un ange. C'était Jésus, et chaque fibre de mon être me le disait, ainsi que mes yeux.
Avez-vous rencontré des êtres décédés ou religieux durant votre expérience ? Je les ai vus, en fait.
Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (Par exemple : Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Oui. L'être que j'ai rencontré était Jésus. Dès que je l'ai vu, j'ai su que c'était Jésus. Pas un apôtre, pas un saint, pas un ange. C'était Jésus, et chaque fibre de mon être me le disait, ainsi que mes yeux.
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure ? Non
Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle ou unicité ? Oui. Jésus m'a salué (sans paroles). Il était aux commandes absolues de toute mon EMI. Il existe, sans aucun doute, il existe et j'ai envie de le crier sur tous les toits. J'ai toujours eu une foi aveugle. Maintenant, j'ai la foi d’avoir vu de mes propres yeux. J'ai aussi pu entrevoir très légèrement ce petit bout de lumière, provenant de ce que je sais être le paradis.
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu ? Oui. Jésus m'a saluée (sans prononcer de paroles). Il était aux commandes absolues de toute mon EMI. Il existe, sans aucun doute, il existe et j'ai envie de le crier sur tous les toits. J'ai toujours eu une foi aveugle. Maintenant, j'ai la foi d’avoir vu de mes propres yeux.
Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :
Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie ? Non
Au cours de votre expérience, avez-vous obtenu des informations sur le sens de la vie ? Non
Au cours de votre expérience, avez-vous obtenu des informations sur l'au-delà ? Oui. Oh Oui. Jésus m'a accueillie (pas avec des mots, mais par sa présence), et mon père a émergé de quelque part au ciel pour nous rejoindre. Je savais que le ciel et toute sa splendeur se trouvait derrière la porte par laquelle il est entré, parce que j'ai entrevu une belle lumière chaleureuse, aimante et invitante, qui s'infiltrait à travers l'entrebâillement de la porte quand il l'a ouverte à moitié pour entrer.
Avez-vous appris comment vivre nos vies ? Non
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie ? Non
Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l’amour ? Oui, j'ai ressenti de l'amour. Pas un amour terrestre. J'ai ressenti l'amour céleste. J'ai ressenti cet amour dans chaque cellule de mon corps à la fois. C'était comme une chaleur et une vibration de chaque cellule de mon corps. Presque impossible à décrire. C'est comme si toutes mes cellules, toutes les molécules, quoi que ce soit qui me compose, dansaient sur l'amour qui émanait lorsque mon père est entré dans la pièce où je me trouvais avec Jésus.
Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience ? De légers changements dans ma vie. Je suis sûre au-delà de tout doute que Jésus existe maintenant. Je l'ai rencontré. Je peux sentir et percevoir des choses maintenant. J'ai un savoir qui n'est qu'un sentiment au plus profond de moi-même. Je sais quand les ennuis arrivent, je sais quand le bien surviendra. J'ai des rêves et des conversations extrêmement vifs avec mon père et ma grand-mère décédés, mais seulement lorsque des informations importantes doivent m'être divulguées. Une conversation que j'ai eue avec mon père dans un rêve m'a informée que je n'avais pas besoin de m'inquiéter pour le petit-fils qui viendrait à naître, que mon père serait là avec lui jusqu'au jour où le bébé naitrait. Rien qui laisse présager l'avenir du monde, seulement des choses concernant notre famille. Je suis mère de quatre enfants et toute ma vie a été consacrée à tous les membres de ma famille, et je pense que c'est pourquoi je reçois cette aide.
Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience ? Non
Après l'EMI :
Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots ? Oui. Tout était basé sur le sentiment plus que sur le visuel, et les sentiments étaient si profonds et si forts que je pensais que j'allais éclater de l'intérieur. L'amour que je ressentais - je le ressentais avec chaque cellule de mon corps à la fois. C'était à couper le souffle et j'aimerais pouvoir l’éprouver à nouveau.
Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience par rapport à d'autres événements de la vie qui se sont produits au moment de l’expérience ? Je me souviens de l'expérience avec plus de précision que d'autres événements de la vie qui se sont produits au moment de l'expérience.
Je me souviens très peu de mon séjour d'une semaine à l'hôpital. J'étais tellement dans les vapes. Il m'a fallu du temps pour pouvoir à nouveau bien respirer et j'avais un vrai problème de réflexion. Je ne pouvais tout simplement pas suivre les conversations et leur donner un sens et je ne pouvais pas me souvenir des mots. Ils ont dit que mon cerveau pâtissait du manque d'oxygène et de sang. Toute la semaine où j'étais à l'hôpital reste floue, et à ce jour, je ne me souviens que de très petits extraits de conversations avec mes enfants et de très peu avec les médecins. Cependant, l'EMI est gravée dans ma mémoire. Absolument aussi claire que possible ; tout ce que j'ai vu, le son de la voix de Jésus dans ma tête quand il parlait par télépathie, l'emplacement exact des assiettes et des couverts sur la table ; la lumière des torchères se reflétant sur les gobelets sur la table. La texture et la couleur du visage de mon père et de Jésus, même si je me tenais à entre 1,8 à 2,5 mètres d'eux et que je n'ai normalement pas une bonne vue du tout. Tout cela est gravé dans ma mémoire, mon cœur et mon âme pour toujours. Je ne peux pas assez souligner à quel point l'EMI était limpide par rapport à mon souvenir d'une semaine d’hospitalisation.
A la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas auparavant ? Oui. Juste des rêves extrêmement vifs et détaillés que j'ai quand mes proches décédés viennent me voir dans mon sommeil.
Y a-t-il une ou plusieurs parties de votre expérience qui soient particulièrement pertinentes ou significatives pour vous ? La joie. Cette joie pure. Je peux à ce jour ressentir la joie et l'amour que j'ai éprouvés pendant cette courte période de l'autre côté. Je sais que mourir est si facile. C'est plus facile que de franchir le seuil d'une porte. J'ai découvert par la suite que l'infirmière des urgences avait dit que je pouvais réagir un peu quand ils me branchaient à tous les tubes et fils, mais mon vrai moi était de l'autre côté et je ne ressentais ni douleur, ni détresse. Je sais que mon âme et mon corps sont séparés et que je peux être à deux endroits à la fois, parce que j'étais encore en vie sur la civière et pourtant, j'étais passée de l'autre côté. Je n'ai jamais ressenti de douleur ou quoi que ce soit quand ils m'ont branchée à tout cela, parce que j'étais passée de l'autre côté quand ils l’ont fait.
Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres ? Oui. Environ une semaine plus tard, j'en ai parlé à mes enfants. Ils étaient réceptifs, sauf mon fils qui est ambulancier. Il pensait juste que j'étais psychotique et maintenant, il se comporte comme s'il joue le jeu avec moi. Je ne crois pas que lorsque l'EMI s'est produite, ils m'ont administré des médicaments aux urgences qui auraient pu me provoquer une hallucination, parce qu'ils n’ont pas identifié mon problème avant le tomodensitogramme et j'ai eu l'expérience alors qu'ils m’inséraient dans le tube de tomodensitométrie.
Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience ? Oui, j'avais lu le livre de Raymond Moody et je visite aussi régulièrement le site Web de la NDERF. La raison en est que j'ai perdu mon frère de 23 ans il y a trente ans et que je suis tombée sur le site Web de la NDERF il y a quelques années, et que les récits m'ont donné un l’espoir que mon frère est au paradis. Cependant, mon expérience ne ressemble à aucune de celles que j'ai lues sur le site de la NDERF. Je ne pense pas que ce savoir ait affecté mon expérience, parce que je n'avais aucun contrôle sur le fait de quitter mon corps et de me rendre là où je suis allée. J'ai eu très peu des éléments classiques d'une EMI au cours de mon EMI.
Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue ? L'expérience était définitivement réelle. Absolument si réelle que j'étais sous le choc. J'ai vraiment dû l’absorber. J'y pense encore tous les jours, même si quelques années se sont écoulées.
Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant ? L'expérience était vraiment réelle. Mon expérience était tellement plus réelle que ma vie terrestre. Dans tous les sens. L'EMI était réelle. La Terre semble terne en comparaison.
Est-ce qu'une partie de cette expérience s’est déjà reproduite dans votre vie ? Non.
Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience ? J'ai l'impression que j'aimerais voir un conseiller à propos de cette expérience pour m'aider à faire le tri, parce que c'est une expérience aussi émotionnelle que physique. J'ai essayé de parler à mon prêtre et me suis confiée à lui, mais il l'a rejetée et n'a pas répondu à mes questions ; il m'a juste en quelque sorte laissé en parler. J'avais peur d’en parler à mon médecin parce que je ne voulais pas qu'il inscrive à mon dossier médical que j'étais folle. Je voudrais juste parler à quelqu'un comme un thérapeute, mais quelqu'un qui se spécialise dans ce domaine. Non pas parce que cela a eu un impact néfaste sur moi, mais parce que c'était tellement plus vaste que moi, et que je suis toujours en train de gérer cela.
Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience ? Je pense que c’était très complet. Je n’ai rien à ajouter.