EMI de Deborah W
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Le
vendredi 4 novembre 2011, je suis repartie au travail alors que je continuais à
ne pas me sentir bien. J’avais été absente les deux jours précédents à cause de
ce que je croyais être un énorme ballonnement. Au cours de la semaine, j’avais
mangé beaucoup trop vite du gâteau d’anniversaire de ma petite-fille, je croyais
qu’il s’agissait de la cause de ce trouble.
Vers 15 heures, quelques employés de bureau m’ont dit que je n’avais pas l’air
bien et que je devrais peut-être rentrer chez moi. Tandis que je conduisais sur
le trajet de 10 km, le bas du dos m’a fait de plus en plus souffrir. J’ai prié
afin de parvenir saine et sauve chez moi pour pouvoir m’allonger. Quand je suis
arrivée, j’ai été surprise de découvrir que ma fille, Amy, était là, ce qui
était inhabituel. Elle m’a demandé pourquoi j’étais à la maison, je lui ai
répondu d’appeler rapidement les Urgences. Puis je suis tombée à genoux.
On
m’a dit par la suite que les urgentistes m’avaient transportée de ma chambre à
l’ambulance. J’ai repris connaissance dans l’ambulance, hurlant qu’on me donne
des analgésiques. On m’a répondu qu’on ne pouvait rien m’administrer avant
d’avoir un diagnostic. La douleur était alors (environ 3h45) si horrible que je
ne pouvais plus la supporter. Je ne cessais de perdre et reprendre connaissance.
J’ai entendu dire que ma pression sanguine chutait rapidement, que mon pouls
était très faible. J’ai juste réussi à demander qu’on continue à s’occuper de
moi et qu’on accélère parce que j’allais m’absenter un bon moment.
L’équipe a convenu qu’il valait mieux faire ce que je venais de dire.
Je
me souviens ensuite du tri aux Urgences, dans une chambre individuelle aux
portes en verre. J’étais reliée de partout, mais je m’efforçais de me lever du
lit parce que je devais aller aux toilettes. La douleur était toujours atroce.
Juste en face de ma chambre, une femme âgée en robe de chambre était assise sur
banc en béton (du genre de ceux qu’on voit dans les cimetières ou les parcs).
Elle me fixait. Elle avait la bouche fermée, mais je n’oublierai jamais ses
yeux. Je lui ai crié de m’AIDER !! Pourtant elle n’a pas bougé, continuant
simplement à me fixer. J’ai continué de lui hurler d’aller chercher un médecin,
mais elle est restée immobile. Puis elle s’est levée lentement et elle est
partie. J’ai eu l’impression que des heures s’écoulaient avant que la douleur ne
cesse. Je me suis à nouveau retrouvée dans une ambulance. Lorsque je me suis
réveillée, un médecin me criait au visage que j’allais dans un autre hôpital
parce qu’on ne disposait pas de l’équipe qu’il me fallait. Je lui ai répondu
qu’il n’avait pas besoin de hurler, que je n’étais pas sourde.
Il
m’a expliqué que j’avais subi une rupture d’anévrisme aortique abdominal (AAA).
Je lui ai demandé de le noter parce que jamais je n’allais pouvoir m’en
souvenir. Puis j’ai remarqué qu’il utilisait mon portable. Il parlait à mon
fils, Adam. Je lui ai dit de ne pas effrayer mes enfants, de dire seulement que
j’allais être absente quelque temps. Je lui ai demandé de bien vouloir remettre
mon portable dans mon sac.
Ensuite l’ambulance s’est remplie d’infirmières et de médecins qui m’ont
préparée pour la suite.
Des mois plus tard, ma fille m’a dit que lorsque le technicien du premier
hôpital m’a passé une échographie et qu’il a détecté l’anévrisme, on m’a alors
administré de la morphine contre la douleur. Je lui ai demandé comment elle le
savait, elle m’a répondu : « Grace (ma petite-fille) et moi sommes restée avec
toi tout le temps. ». J’ignorais totalement qu’elles avaient suivi l’ambulance.
J’ai répondu : « Eh bien, vous avez dû voir la femme âgée en robe de chambre
assise sur le banc en béton. » Elle a ri en me demandant de quoi je voulais
parler, « Il n’y avait que des infirmières qui couraient dans tous les sens ; il
n’y a même pas de banc en béton aux Urgences ! ». A ce moment-là, j’ai compris
qu’il s’agissait d’un ange, envoyé pour me faire traverser la douleur… Je peux
encore voir ses lèvres closes, ses yeux me fixant sans un mot.
Je
ne me souviens pas de mon arrivée à l’hôpital, des médecins, ni d’avoir été
emmenée vers le bloc opératoire.
Tout ce que je sais, c’est que j’ai flotté vers le haut pendant un instant, puis
en avant, il y avait tant à voir. J’étais bien au chaud et c’était très
confortable, je ressentais de l’amour pur et de la joie d’être là. Je flottais
le long d’un chemin qui comportait de magnifiques colonnes aux douces couleurs
pastel ondulées, leur base était loin en dessous, elles s’étendaient aussi haut
que portait mon regard. Il y avait un fond de musique tout autour de moi, une
musique de vibration colorée ? J’avais l’impression d’aller en direction du
soleil, mais sans éblouissement et la température était parfaite. Je me suis
rendu compte que j’étais au paradis.
Trente ans avant cette EMI, j’avais vécu une autre expérience après avoir donné
naissance à ma fille. J’ai flotté vers le haut dans un tunnel blanc. Au sommet,
mon arrière-grand-mère m’a Accueillie. Elle portait ses habits de tous les jours
avec son tablier habituel. Elle m’a étreinte, embrassée en me disant que je
devais repartir… ce n’était pas mon heure. Je lui ai répondu que ce n’était pas
grave, que je voulais rester. Je lui ai même demandé de me donner une bonne
raison de repartir. Elle m’a rappelé que ma fille venait de naître, me disant
que tout allait bien se passer, qu’elle allait me revoir bientôt (elle était et
elle reste le catalyseur de mon désir de devenir médium !)
Le
retour….Après avoir passé les colonnes, je suis parvenue à une immense
ouverture. La sensation de confort et de chaleur que je ressentais était plus
forte que tout ce que j’aurais pu imaginer, je savais ne pas vouloir ou ne pas
devoir repartir. A l’ouverture, j’ai été doucement déviée vers la gauche, en
direction de l’entrée d’une structure de type cathédrale, tout à fait
magnifique. J’ai flotté à l’intérieur, loin au-dessus de l’endroit où le sol
aurait pu se trouver (univers incomparable, ni temps, ni espace).
Je
me suis brièvement demandé où pouvaient se trouver tous mes proches disparus…
Quelqu’un allait sûrement m’Accueillir!
A
cet instant, je suis arrivée à une arche avec des motifs entrelacés aux couleurs
absolument magnifiques. J’ai véritablement pu voir l’arche respirer. Alors que
j’entrais en flottant dans l’immense hall, j’ai vu ma mère en dessous de moi à
gauche, assise au bord d’un canapé, vêtue d’une jupe flottante en mousseline
grège et d’un chemisier bouffant. C’était tellement peu son style.
J’étais si heureuse de la voir. Je me suis approchée d’elle en flottant, je lui
ai demandé ce qu’elle regardait. Elle a lentement tourné la tête vers un autre
hall immense, d’un blanc brillant légèrement. J’ai profondément ressenti sa
tristesse et ses remords.
J’ai flotté lentement vers le hall suivant et j’ai instantanément compris
pourquoi elle était si triste.
On
m’a empêchée d’aller plus loin, mais je pouvais clairement me voir sur une
table, entourée par sept médecins. On était en train de m’opérer. On ne voyait
que mes yeux clos, une partie de ma frange et mon cœur qu’on réparait
fébrilement.
J’ai demandé à ma mère de les arrêter parce que j’étais d’accord pour rester
avec elle en cet endroit même. Elle a répondu sans bouger les lèvres que la
décision ne nous appartenait pas.
Avec révérence, ma mère m’a incitée à regarder plus attentivement. C’est alors
que j’ai vu quatre guérisseurs supérieurement élevés qui travaillaient très
étroitement avec les médecins. En tête de la table d’opération se trouvait le
chirurgien chef, de chaque côté de la table se répartissaient les six autres
médecins. Deux guérisseurs étaient positionnés derrière les trois médecins de
gauche, les deux autres étaient derrière ceux de droite.
Les guérisseurs venaient d’âges très anciens. Les couleurs ondulantes de leur
robe étaient violet foncé et vert. Leur couvre-chef ressemblait à celui du pape,
une mitre haute, arrondie, triangulaire. Ces mitres étaient or et rouge très
sombre. Ils provenaient de différentes régions du monde antique.
J’ai tenté de pénétrer dans le hall pour leur dire d’arrêter, mais j’ai été
bloquée par une énergie aimante, très puissante.
J’ai flotté en arrière pour me rapprocher de ma mère. Je lui ai dit que je
comprenais sa tristesse. Je me suis rendu compte qu’elle ne pouvait pas me
garder là-bas. Elle m’a fait comprendre que cela allait bien se passer pour moi.
Nous nous sommes donc assises ensemble très longtemps. Sachant qu’il me fallait
repartir, la tristesse et les regrets m’ont envahie, mais je savais qu’on ne
pouvait argumenter avec ces forces spirituelles.
Tandis que l’opération progressait, j’ai senti que les médecins commençaient à
se détendre. Ils bavardaient et se tapaient dans le dos. Ma mère était partie.
En réintégrant ma conscience terrestre, je me suis sentie seule et très
fatiguée.
Lorsque je me suis réveillée, environ douze heures plus tard, l’infirmière m’a
Accueillie. Elle m’a brièvement expliqué mon état. Je lui ai demandé combien de
temps j’avais été partie. Elle m’a répondu de ne plus y penser parce que je
n’allais pas être capable de rassembler les pièces du puzzle. Elle ne me
connaissait pas…
Ma
récupération physique a été longue, difficile, non-exempte de séquelles. J’ai
appris qu’il ne me restait plus qu’un seul rein fonctionnel. Je voyais tout en
violet foncé de l’œil droit. Il a fallu que le système digestif s’adapte à
l’absorption de certains aliments uniquement. Je ne pouvais pas rester éveillée
plus de quatre heures d’affilée.
Emotionnellement, j’étais
ravagée. J’étais en colère d’être de retour. Le chirurgien m’a dit qu’il
entendait cela souvent lorsque les patients ont subi des opérations difficiles.
J’ai parlé à ma famille de mon voyage au paradis. J’ai reçu une écoute
attentive, mais j’ai senti que je n’étais pas comprise. Le temps passant, j’ai
déprimé. Je n’étais plus moi. Je n’étais plus capable de faire ce que j’aimais
auparavant.
Mes finances étaient désastreuses car mon patron a décidé de me licencier après
mon détour, ce qui a amplifié le chaos émotionnel.
J’ai alors conclu un marché. J’ai agressivement déclaré à Dieu que s’Il voulait
ma présence sur terre, alors c’était à lui de montrer la voie permettant de le
supporter. C’est Lui qui nous a donné le libre arbitre, pourtant Il me l’avait
retiré quand j’étais au paradis. J’étais spirituellement dans la confusion.
Tous les jours au réveil, je Lui rappelais qu’Il devait m’aider. J’ai promis
d’être patiente, d’accomplir la part qui me revenait. Après quelques mois, mes
affaires se sont retournées de façon très inhabituelle, par les sources les
moins probables que j’aurais pu imaginer ! Toutefois, je me sentais toujours
déconnectée.
Plus d’un an après, un ami m’a suggéré d’aller voir du côté du groupe IANDS du
grand Boston. Lors de la première réunion à laquelle j’ai participé, un homme
assis face à moi était environné par un éclat indéniable. Il me fallait
absolument lui parler.
Après la réunion, je me suis approchée de lui en disant que nous étions sur la
même longueur d’onde. Il était clair qu’il comprenait ce que je voulais dire, il
a confirmé tous mes sentiments mitigés. Il avait vécu une EMI une quinzaine
d’années auparavant, il m’a dit que j’avais un long chemin à faire avant de me
sentir à nouveau « normale ». Il m’a simplement déclaré : « Choisissez la vie.
Vous savez déjà où vous allez aboutir ! ». Je lui ai répondu que j’avais
l’impression d’avoir un pied ici et l’autre là-bas. Il m’a suggéré que dans les
temps difficiles je tende le bras vers le haut pour attraper une part de ce que
je sais être la réalité, puis que je la ramène ici-bas. Je lui serai toujours
redevable ainsi qu’à ses utiles paroles de sagesse.
Depuis lors, j’ai pu apprécier ma vie et toutes ses circonstances. J’ai
maintenant l’impression que je peux prendre du recul et simplement la regarder
se dérouler. Je sais que rien n’est plus important en ce monde que l’amour,
qu’il ne meurt jamais. J’ai appris qu’il ne faut s’inquiéter d’absolument rien.
Je crois véritablement maintenant que tout arrive pour une bonne raison,
laquelle (si nous sommes patients) se dévoilera à nos yeux. J’ai vraiment fini
par comprendre le véritable sens de la foi. A la différence de l’espérance (qui
demeure toujours), la foi est fondée sur la connaissance.
En
tant que médium communiquant avec l’esprit depuis de nombreuses années, j’ai eu
le sentiment que ma vie n’allait pas trop changer. Pourtant, en regardant en
arrière, je m’aperçois de tant de changements. Des changements qui se sont
imbriqués dans mon âme. Ma vie est plus calme, plus tranquille qu’avant mon
détour. Je désire fortement passer du temps seule. Je prie davantage, avec
concentration. La maîtrise n’existe pas, c’est vraiment une illusion.
Maintenant, deux années plus tard, je mène une vie complètement différente
spirituellement. L’espérance est toujours là, mais la foi est basée sur la
connaissance. J’ai choisi la foi.
Au moment de votre expérience, y avait-il une situation mettant votre vie en
danger ?
Oui Le taux de survie à une rupture d’anévrisme aortique
abdominale est minime… au mieux !
Cette expérience est-elle difficile à décrire avec des mots ? Non
A
quel moment au cours de l’expérience étiez-vous au niveau d’état de conscience
et de lucidité maximum ? Probablement jusqu’à ce qu’on
m’administre des analgésiques, Je me souviens d’avoir dit aux urgentistes de
faire ce qu’ils avaient à faire parce que j’allais ailleurs pour soulager ma
douleur. Ils ne pouvaient en effet rien me donner parce qu’ils ignoraient ce qui
se passait. C’est bizarre car ils ont déclaré : « On va faire ce qu’elle dit. »,
comme si je n’étais pas là pour l’entendre...
Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant
l’expérience à celui de tous les jours. Moins consciente et lucide que
d’habitude Les
humains ont la capacité d’échapper aux souffrances extrêmes en sortant du corps.
Je sais l’avoir fait simplement en respirant et en
priant… de mon mieux.
Veuillez comparer votre vue pendant l’expérience à celle que vous aviez juste
avant l’expérience. J’ai vu une femme âgée en robe
de chambre d’hôpital, assise à l’extérieur de la salle de tri sur un banc en
béton comme ceux des parcs ou des cimetières. Elle se contentait de me fixer,
sans réaction tandis que je lui criais de m’aider. Cela m’a semblé durer
longtemps. Plusieurs mois plus tard, ma fille m’a dit qu’elle-même et ma
petite-fille étaient restées avec moi tout le temps, jusqu’au diagnostic. Il n’y
a jamais eu de femme assise. Je ne peux que déduire qu’il s’agissait d’un ange
en train de m’aider sur terre.
Veuillez comparer votre ouïe pendant l’expérience à celle que vous aviez juste
avant l’expérience.
J’entendais tout (je n’entends
plus de l’oreille gauche).
Avez-vous vu ou entendu des évènements terrestres qui se déroulaient alors que
votre conscience était séparée de votre corps physique/terrestre ? Oui Il y avait de nombreux médecins et infirmières qui, dans
la panique, communiquaient pratiquement en criant. On organisait mon transfert
sur l’hôpital Brigham and Women à Boston car on ne pouvait pas réaliser
l’opération sur place, on n’y disposait ni des équipements, ni de l’équipe
médicale nécessaires. Mon fils a eu le médecin au téléphone, comme j’avais
demandé de ne pas effrayer mes enfants, il lui a dit que j’allais m’en sortir.
Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ? Lorsque j’ai traversé le
voile ? Exaltation, amour, sécurité, soin, paix – j’étais chez moi.
Avez-vous traversé un tunnel ? Non
Je ne suis pas passée par un tunnel lors de cette EMI,
j’ai seulement monté. 30 ans auparavant toutefois, j’ai vécu une EMI au cours de
laquelle j’ai traversé un tunnel lors d’un mouvement ascendant.
Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Oui Je ne peux décrire le surnaturel avec des mots.
Vous a-t-il semblé rencontrer un être ou une présence ésotérique, ou bien
entendre une voix non identifiée ? J’ai rencontré un être précis,
ou une voix clairement d’origine ésotérique ou surnaturelle
Ma
mère était là en train de m’attendre. Il y avait 4 Guérisseurs supérieurement
évolués qui guidaient mon opération.
Avez-vous rencontré ou décelé des êtres ayant vécu précédemment sur terre et
dont le nom est mentionné par les religions (par exemple : Jésus, Mahomet,
Bouddha, etc.) ? Indécise
Jésus, Moïses et l’archange Saint Michel étaient
peut-être là, j’ai ressenti leur présence.
Avez-vous rencontré ou décelé des êtres décédés (ou en vie) ?
Oui Ma mère décédée presque 4 années auparavant.
Au cours de l’expérience, avez-vous eu connaissance d’évènements de votre passé
? Non
Vous a-t-il semblé pénétrer dans un monde différent, surnaturel ? Un monde nettement ésotérique
ou surnaturel
J’étais dans les hautes sphères du paradis.
Le temps a-t-il paru accélérer ou ralentir ? Non
Le
temps était arrêté, c’est un univers incomparable.
Soudainement, vous a-t-il
semblé tout comprendre ? Tout sur moi et sur les autres
J’ai compris que j’avais probablement moi-même provoqué cette rupture
d’anévrisme avec le stress. J’ai également compris que je DEVAIS retourner sur
terre… très tristement.
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Oui
C’était comme une immense cathédrale, je savais que je devais y rester et
regarder mon opération en compagnie de ma mère. Elle était assise sur un canapé,
vêtue d’une magnifique jupe de mousseline grège et d’un chemisier.
Etes-vous arrivé(e) à une limite ou un point de non-retour ? Je suis arrivé(e) à
une barrière que je n’étais pas autorisé(e) à franchir ;
ou bien j’ai été « renvoyé(e) » contre ma volonté
Avez-vous vu des scènes de l’avenir ? Non
Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir s
spécifiques suggérant que l’existence persiste (ou non) après la vie terrestre
(vie après la mort) ? Oui J’ai une activité de médium, je communique avec les
esprits, je l’ai fait toute ma vie. Je savais donc que la vie continue après le
changement que l’on nomme « mort ».
Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir
spécifiques suggérant que Dieu ou être suprême existe (ou non) ? Oui Seul Dieu pouvait avoir envoyé à mon chevet ces
guérisseurs supérieurs, afin d’aider les médecins qui m’opéraient.
Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir
spécifiques suggérant que vous existiez (ou non) avant votre vie actuelle ? Non
Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir
spécifiques suggérant qu’il existe (ou non) un lien ou une unité/unicité
ésotérique dans l’univers ? Non
Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir
spécifiques concernant le sens ou le but de la vie terrestre ? Oui
Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir
spécifiques concernant les difficultés, défis, épreuves de la vie terrestre ? Non
Pendant votre expérience, avez-vous découvert des informations / un savoir
spécifiques concernant l’amour ? Indécise
Il y avait là-bas davantage d’amour tangible que je n’en
ai ressenti durant toute ma vie...
Pendant votre expérience, avez-vous découvert d’autres information / un autre
savoir spécifiques que vous n’avez pas mentionné pour d’autres questions et qui
serait pertinent pour vivre nos vies terrestres ? Oui N’ayez ni inquiétude, ni peur pendant que vous êtes sur
le plan terrestre, nous ne sommes jamais seuls.
Avez-vous
le sentiment d’avoir connaissance d’un savoir ou dessein particulier ? Oui Je savais qu’on ne pouvait négocier avec ces guérisseurs
majestueux (au nombre de 4). L’unique raison de leur présence était d’aider les
médecins à me garder en vie.
Ce qui s’est produit pendant votre expérience comportait : Un contenu totalement conforme
aux croyances que vous aviez au moment de votre expérience
La profonde tristesse émanant de ma mère était
incroyable. Elle est restée avec moi tout le temps.
Elle était affligée parce qu’elle savait que je devais
repartir et subir une longue convalescence. Son apparence était magnifique, nous
communiquions par la pensée.
Comparez le degré de précision de votre souvenir de l’expérience avec le
souvenir d’autres évènements qui se sont produits à l’époque ? Je me souviens plus précisément
de l’expérience que d’autres évènements de ma vie à l’époque
Je n’ai même pas besoin de fermer les yeux pour me
souvenir de ce qui s’est passé alors que j’observais mon corps d’en haut, dans
cet hôpital aux allures de cathédrale.
Veuillez expliquer tout changement qui aurait eu lieu dans votre vie après votre
expérience : J’étais en colère de devoir
revenir, par la suite j’ai gravement déprimé. Jusqu’à ce que je découvre
récemment un groupe sur la même longueur d’onde que moi.
Mon expérience a directement entraîné : De grands changements dans ma
vie.
Après s’être produite, votre expérience a-t-elle provoqué des changements dans
vos valeurs ou vos croyances ? Oui Il est vrai que l’argent est important ici-bas. Mais il
arrive toujours de la façon la plus surprenante. Il est exact que tous nos
besoins peuvent être comblés par Dieu et l’Univers.
Après votre expérience, possédiez-vous des facultés paranormales, sortant de
l’ordinaire ou autres que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Oui Mes pouvoirs paranormaux se sont énormément accrus. D’un
autre côté, je dois faire attention à ne pas faire griller les ampoules.
Y
a-t-il une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement
significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ? Ne pas avoir à s’inquiéter est
très important. J’ai davantage la foi maintenant que je sais être là où je suis
sensée me trouver.
Avez-vous raconté cette expérience à quelqu’un ? Oui 2 semaines après être sortie de l’hôpital, j’ai
séparément raconté à mes 2 enfants ce qui s’était passé. Ils étaient tellement
heureux de savoir que leur grand-mère bien-aimée était avec moi tout le temps.
Je l’ai également raconté à d’autres personnes, j’ai rapidement eu le sentiment
qu’elles ne m’écoutaient que d’une oreille. Je dois me souvenir de ne pas leur
en vouloir.
Avant votre expérience, connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI)
? Oui J’ai vécu une EMI 30 ans auparavant, mon
arrière-grand-mère m’a Accueillie et m’a renvoyée afin que je m’occupe de ma
fille juste née. En un sens, la deuxième EMI était supérieure à la première.
Peu après avoir vécu votre expérience (quelques jours ou semaines), comment
considériez-vous sa réalité : L’expérience était tout à fait
réelle
Elle était plus réelle que les expériences terrestres. Cela
correspondait à ce que j’avais toujours su.
Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience: L’expérience était tout à fait
réelle. J’ai totalement guéri (bien que mon corps soit déformé). Au réveil,
chaque nouvelle journée me rappelle que je suis reconnaissante pour cette
expérience et pour ma vie.
Vos relations ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Oui La vie quotidienne paraît vraiment sans importance en
comparaison de ce qui attend chacun d’entre nous. Je veux juste que mes enfants
apprennent cette leçon. Ceux qui ne croient pas, qui ne veulent ni écouter, ni
poser de question, ont été privés de cette vie par Dieu ou l’Univers, je ne sais
pas exactement.
Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé directement à cause de
votre expérience ? Non
Au cours de votre vie, est-ce que quoi que ce soit, à un moment quelconque,
aurait reproduit une partie de l’expérience ? Oui J’essaie de me souvenir que je peux y retourner chaque
fois que je le veux, que je peux prendre l’amour et le ramener sur terre,
morceau par morceau.
J’étais totalement consciente
de mon environnement, les robes et les coiffures des guérisseurs étaient d’un
violet foncé, d’un vert et d’un rouge dont nous ne disposons pas ici. Ils
étaient 4 : l’un avait le teint très foncé, un autre était clair, les deux
autres étaient très légèrement basanés. Lorsque j’ai parlé au chirurgien, il a
confirmé que son équipe comptait 7 médecins, 5 hommes et 2 femmes. Il a été très
surpris, mais il a déclaré qu’il savait que Dieu était à leurs côtés. C’est un
réfugié vietnamien arrivé aux USA à l’âge de 4 ans.
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir
décrivent-elles votre expérience complètement et avec exactitude ? Oui J’ai dit ma vérité.
Selon vous, quelles actions intéressantes un organisme national consacré aux
expériences de mort imminente (EMI) pourrait-il mener ? Davantage de rencontres de
groupe pour les expérienceurs. Peut-être moins d’informations scientifique
tentant de remettre en cause les EMI, car cela ne fait que blesser ceux qui en
ont vécu une. Je comprends bien l’importance des preuves, mais dans ce cas, la
preuve se situe dans l’âme de l’expérienceur.
Y
aurait-il d’autres questions que nous pourrions poser afin de vous aider à
exprimer votre expérience ? Ce sont de bonnes questions.