EMI Introduction
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EMI Introduction par Barbara Mango, Ph.D.
La recherche contemporaine sur la mort imminente a véritablement commencé avec la publication du livre révolutionnaire de Raymond Moody, La Vie après la Vie. À la fin des années 1970, la technologie médicale et les techniques avancées de réanimation ont permis de mener une recherche plus rigoureuse et vérifiable de manière empirique. Le science a commencé à enquêter sur la relation complexe entre fonctionnement du cerveau, conscience et expérience de mort imminente.
Les chercheurs finalement ont développé deux théories opposées pour expliquer l’expérience de mort imminente : matérialisme et non-matérialisme. L’approche matérialiste a comme postulat que la conscience est produite par le cerveau dont elle est une fonction unique, donc, l’expérience de mort imminente est expliquée comme rien de plus que la neurobiologie d’un cerveau agonisant. Étant donné que ce modèle est toujours enseigné dans la plupart des facultés de médecine du monde Occidental, la majorité des chercheurs de mort imminente soutiennent cette théorie.
Le paradigme oppose, nommé non-matérialisme, a comme postulat que la conscience n’est pas locale, indépendante de la matière et non située exclusivement dans le cerveau. La recherche actuelle soutient que cette théorie offre une explication convaincante et fréquemment vérifiable de l’expérience de mort imminente. La recherche avancée dans les domaines de la neuroscience, la psychologie, la science de la réanimation et la mécanique quantique défient la véracité de la théorie matérialiste.
Le fait que la science matérialiste continue d’adhérer de façon si rigide à un paradigme apparemment incompatible avec la recherche de pointe laisse perplexe. Le cardiologue et chercheur en mort imminente Pim van Lommel affirme que deux facteurs majeurs renforcent l'adhésion persistante à ce modèle.
Selon le philosophe Ilja Maso, presque tout le financement venant du gouvernement est octroyé à la science traditionnelle. Elle attire la plupart du financement, produit les résultats remarquables et est considérée comme employant les esprits les plus brillants. Au plus une vision s’écarte de ce paradigme matérialiste, au plus bas son statut et au moins d’argent elle reçoit. [1]
Deuxièmement, les matérialistes ont tendance à rejeter tout ce qui défie leurs hypothèses rigides. Les non-matérialistes, comme le philosophe Neal Grossman, sont souvent marginalisés par les collègues traditionnels parce que leur recherche menace le paradigme existant. Grossman se souvient d’une telle expérience :
Une conversation en particulier m'a fait voir l'irrationalité fondamentale des universitaires en ce qui concerne les preuves contre le matérialisme…j’ai demandé [à un collègue] "Que faudra-t-il, à moins de vivre vous-même une expérience de mort imminente, pour vous convaincre que c'est réel ?". Très nonchalamment, sans sourciller, la réponse a été : “Même si je devais moi-même vivre une expérience de mort imminente, je conclurais que j'ai des hallucinations, plutôt que de croire que mon esprit peut exister indépendamment de mon cerveau.”[2]
Le cardiologue hollandais Pim van Lommel conclut de surcroit que la majorité des chercheurs spécialisés en recherche sur la conscience, y compris ceux en neurosciences, psychologie, psychiatrie et philosophie, continuent de prétendre qu’il y a une explication réductionniste pour la conscience et les expériences de mort imminente.
Bruce Greyson, réputé psychiatre et chercheur sur la mort imminente, contredit en outre les sceptiques traditionnels en déclarant :
…parce que maintenant nous pouvons régulièrement ramener les gens d’entre les morts, nous pouvons demander ce qui leur est arrivé pendant qu’ils étaient morts – et leurs souvenirs de cette période rend possible une exploration scientifique de ce qui arrive à la conscience humaine après la mort du corps, ouvrant la voie à une nouvelle théorie scientifique sur l’esprit. [3]
La prépondérance des preuves actuelles suggère l’échec du matérialisme pour expliquer adéquatement l’expérience de mort imminente. Dans La vie après la mort : les preuves, le Dr. Long présente neuf lignes convergentes de preuves qui ensemble, font un argument exceptionnellement convaincant de l’authenticité des expériences de mort imminente. Les plus probantes comprennent les expériences de sortie du corps, les expériences d’aveugles congénitaux retrouvant une vision et celles ayant lieu lors d’un arrêt cardiaque sous anesthésie générale. Le domaine révolutionnaire de la mécanique quantique renforce la validité des expériences profondément lucides constamment rapportées par les expérienceurs de mort imminente.
Chacun des raisonnements susmentionnés sera discuté plus en détail. Il semble inexplicable que des expériences conscientes et lucides puissent se produire à un moment où les fonctions cérébrales cessent. L'intention de cette discussion est de démystifier le paradigme matérialiste en examinant la recherche actuelle et, ce faisant, de contribuer à combler le fossé entre la science et la spiritualité. Le renommé neurochirurgien universitaire Eben Alexander partage cette même vision. Alexander est optimiste : “Toutes les discussions entre personnes “spirituelles” et personnes “scientifiques” cesseront, et nous nous réunirons pour cartographier et comprendre le véritable univers d'une manière dont nous n'aurions même pas rêvé maintenant”.[4]
Le site internet de Barbara: http://www.extraordinaryexperiences.org
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[1]Van Lommel, Pim. Consciousness beyond Life: The Science of the Near-death Experience. New York: HarperOne, 2010: xiii
[2] Carter, Chris. Science and the Near-death Experience: How Consciousness Survives Death. Rochester: Inner Traditions, 2010: 236
[3] Rev. of Erasing Death. Erasing Death: The Science That Is Rewriting the Boundaries Between Life and Death by Sam Parnia and Josh Young. New York: HarperCollins, 2013.
[4] Alexander, Eben. Proof of Heaven: A Neurosurgeon's Journey into the Afterlife.
New York: Simon & Schuster, 2012: