Une Étude Prospective à Long-Terme pour Examiner l’Incidence et la Phénoménologie des Expériences de Mort Imminente dans une Unité de Soins Intensifs du Welsh
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Une Étude Prospective à Long-Terme pour Examiner l’Incidence et la Phénoménologie des Expériences de Mort Imminente dans une Unité de Soins Intensifs du Welsh par Penny Sartori, PhD.

C’est une étude prospective sur 5 ans faite au Welsh, Royaume Uni, pour examiner si l’anoxie, l’hypercarbie ou l’administration de médicaments peuvent expliquer l’EMI. Les points clés de l’étude étaient :

1. Il est évident que les EMI ne sont pas des vœux pieux puisque certaines expériences n’ont pas répondu aux attentes du patient et que deux EMI ont été désagréables. Ceci est cohérent avec les résultats de la recherche du NDERF.

2. En utilisant le groupe EMI et ceux qui ne sont pas décédés mais qui ont fait une ESC, l’étude du Dr. Sabam a été répétée où on a demandé aux deux groupes de reconstituer leur réanimation. Les EursSC étaient très inexacts et ont démontré une méconnaissance et des erreurs au sujet des procédures réelles effectuées, de même pour les équipements utilisés. Les EursMI étaient significativement plus exacts.

3. Il est probable que l’EMI est un phénomène peu rapporté. Seules deux EMIs ont été spontanément rapportées aux membres du personnel. Les treize autres EMIs n’auraient pas été révélées si les patients n’avaient pas été interrogés.

4. La plupart des patients avaient reçu des anti-douleurs et des sédatifs. La conclusion était que si les médicaments étaient la cause de l’EMI alors on devrait s’attendre à un plus grand pourcentage d’EMIs. Il y a eu des cas qui ont rapporté des "choses similaires aux EMIs en devenant très confus après l’administration des antidouleurs". Cette affirmation suppose que parce que la personne ne se souvenait pas l’EMI une fois sous l’influence des médicaments, cela signifiait que l’EMI n’était pas réelle. Bien que ce résultat puisse montrer que les médicaments interfèrent avec le souvenir immédiat de l’EMI, l’étude ne dit pas si on s’est souvenu de l’EMI une fois la personne débarrassée de l’influence des médicaments.

5. Tous les patients à l’exception d’un seul qui ont rapporté des hallucinations avaient reçu une association de sédatifs et d’antidouleurs à fortes doses. Les EMIs ont suivi un schéma, cependant les "hallucinations étaient très aléatoires, bizarres et en rapport avec des évènements réels et les actions des membres du personnel. Dans le suivi, ceux qui avaient rapporté des hallucinations pouvaient rationaliser le fait qu’ils avaient halluciné, alors que les EursMI restaient catégoriques que leur expérience était réelle. "

6. Les cas où l’on avait fait des prélèvements sanguins au moment de l’EMI/ESC n’ont pas soutenu les théories de l’anoxie ou de l’hypercarbie.

7. "D’autres aspects inexpliqués de l’EMI, comme rencontrer des parents décédés dont on ignorait qu’ils étaient morts au moment de l’expérience et obtenir de l’information autrement que par les sens, n’ont pu être expliqués par des facteurs physiologiques ou psychologiques."

La conclusion de l’étude est que le phénomène de l’EMI demeure " inexpliqué lorsque l’on considère la perspective scientifique actuelle de la conscience comme étant un produit dérivé de processus neurologiques. Le fait que des expériences claires, lucides ont été rapportées alors que le cerveau n’avait aucune activité (Aminoff et al., 1988, Clute and Levy 1990, de Vries et al., 1998), ne s’accorde pas facilement avec la croyance scientifique actuelle. "