EMI de Gillian M
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
J’ai été affecté de douleurs à la poitrine, de fièvre, de maux de tête, de
sueurs nocturnes pendant environ une semaine. Je ne me suis pas arrêtée, de plus
j’étais d’astreinte. J’ai terminé mes tournées et je suis allée à la clinique
pour soins d’urgence. Les radios ont montré un nodule suspect au
poumon. Un scanner de la poitrine a
déclenché mon évacuation aérienne vers les soins intensifs cardiovasculaires,
après qu’on ait diagnostiqué un anévrisme avec dissection de l’aorte (le scanner
a également montré un hile des nœuds lymphatiques et un nodule pulmonaire
périphérique, mais ce n’était pas le problème principal à ce moment -là). On m’a
mise sous sédatif à cause de pulsations erratiques et envoyée au bloc opératoire
en prévision d’une opération cardiothoracique, on m’a préparée pour un pontage
cardiaque et intubée.
On m’a alors
fait un électrocardiogramme trans-oesophagien qui n’a d’ailleurs pas confirmé
l’anévrisme. L’opération a donc (dieu-merci) été annulée. Le lendemain, je me
suis réveillée en souffrant beaucoup de la gorge, avec une ligne de télémesure
au poignet gauche. Il restait encore un soupçon d’anévrisme, on a donc ordonné
un ARM/IRM du cœur, etc. C’est en chemin pour cette procédure que l’EMI s’est
produite.
Je bavardais avec l’infirmière qui poussait ma chaise roulante dans un long
sous-terrain. En approchant d’un ascenseur, je me suis rendu compte que je
perdais la vue. Cela s’est aggravé et je l’ai signalé à l’infirmière. Elle m’a
demandé s’il fallait revenir aux soins intensifs et j’ai répondu : « Je crois
que oui. » je ne voyais en effet plus et je commençais à ne plus entendre. J’ai
tenté de mettre la tête en bas mais j’ai failli tomber et l’infirmière m’a
relevée brusquement. C’est la dernière chose dont je me souvienne.
A ce moment-là, depuis au moins une heure, je n’étais plus sous perfusion d’Esmolol
(pour abaisser la pression sanguine), la dernière injection de morphine (violent
mal de tête cet après-midi-là) remontait à 2 heures auparavant. Je ne me
souviens pas d’avoir été sous sédation et je n’avais alors pas de fièvre.
Je me souviens ensuite de m’être retrouvée dans un espace immense, infini
semblait-il, empli d’une brillante lumière blanche. Je ne me rappelle d’aucune
limite à la perception, pas de vision binoculaire, mais une vue
panoramique/sphérique/à 360°, difficile à décrire. J’y suis restée pendant ce
qui m’a paru une longue période, certainement pas des minutes, des heures ni des
jours, plutôt des semaines, des mois, une éternité. Le temps n’avait pas de
sens.
Je me trouvais avec un groupe d’êtres que j’avais la sensation de connaître de
très longue date. J’évalue leur nombre entre 12
et 25. Je me souviens vaguement que mon expérience terrestre a été
« téléchargée », qu’une grande réunion a eu lieu avec ces êtres, ainsi qu’une
longue période de détente/récupération. La communication était non-verbale et
instantanée. Elle impliquait la transmission de faits, de concepts, d’évènements
entiers accompagnés des émotions associées, ce n’était pas simplement des mots
et des phrases. Finalement un consensus s’est établi
sur le fait que je devais retourner à la vie que j’avais quittée,
celle-ci n’était en effet pas terminée. Je ne me rappelle pas de mon apparence,
mais je me souviens de celle des autres êtres lorsque je les ai quittés, des
joyaux éclatants, points brillants de lumière scintillante. Seulement deux
couleurs cependant, vert émeraude et violet foncé (bizarre, pourquoi pas toutes
les couleurs ?). Je me les rappelle en train de s’éloigner.
Dans mon souvenir suivant, je suis un point de conscience qui plane. Je ne me
souviens d’aucun son. Je possédais à nouveau une vision binoculaire et tout mon
champ visuel était occupé par ce que j’ai fini par identifier comme un
« visage ». Je me rappelle avoir réfléchi à la signification de cette « chose »,
pour réaliser finalement qu’il s’agissait d’un être, envers « lequel » j’ai
ressenti de la pitié, le percevant comme puéril. J’ai continué à observer, me
rendant soudainement compte que les yeux de la chose étaient « verts » et qu’ils
me paraissaient familiers. J’ai alors ressenti de la compassion en réalisant
qu’il souffrait. Les yeux étaient fixes et la bouche ouverte (je crois me
souvenir d’un masque à oxygène, mais je n’en suis pas vraiment sûre). Le
sentiment de compassion s’est instantanément accompagné d’une sensation de lien,
j’ai été brutalement renvoyée dans le corps. Le souvenir de qui « je » suis et
des circonstances était revenu !
Ce fut une transition très rapide. J’entendais à nouveau. Le personnel médical
hurlait des instructions. J’étais trempée de sueur, je me sentais très mal, très
faible, tout mon corps souffrait (j’ai plus tard appris que j’avais fait une
attaque). Je me rappelle qu’un homme chauve s’est penché sur moi. Quelqu’un à
droite m’a crié : « Etes-vous épileptique ? », j’ai tourné la tête pour
répondre : « Non ». Quelqu’un à gauche tâtonnait sous ma blouse, essayant
d’installer les électrodes du défibrillateur, demandant ensuite : « Dois-je les
retirer ? ». Une autre personne a répondu : « Non, on risque de la perdre
encore. ».
A un moment donné, je me souviens de m’être mise à pleurer en demandant :
« Pourquoi m’avez-vous ramenée ici ? C’était tellement bien là-bas. Ils étaient
tous si gentil, ils s’aimaient les uns les autres. C’était tellement beau.
Pourquoi a-t-il fallu que vous me rameniez ici ? » etc. Les gens autour ont paru
m’entendre et accuser le coup, mais dans mon souvenir ils sont restés
professionnels. Je me suis calmée pour quelque temps, pendant que je traitais le
souvenir de l’expérience et qu’on s’occupait de moi. Je me rappelle avoir
finalement demandé de ne pas dire à mon mari que je ne voulais pas revenir. Je
suis tout à fait certaine qu’on m’a prise pour une folle ingrate, mais en
éprouvant du soulagement que je sois en vie.
Pour le reste, j’ai reconstitué le puzzle en posant de nombreuses questions.
L’infirmière a confirmé que mon cœur s’était arrêté brièvement (arrêt cardiaque)
après avoir subi de l’hypotension (systole à 30) et de la bradycardie.
Elle m’a également parlé de l’attaque. Une deuxième infirmière m’a dit que la
première était l’une des plus expérimentées des soins intensifs
cardiovasculaires. Elle était rentrée tôt chez elle car elle avait été assez
perturbée. Je ne l’ai jamais revue pour la remercier. De manière générale,
personne ne voulait en parler. On a finalement imputé l’incident aux effets
d’une « réaction vaso-vagale » prolongée, provoquant une bradycardie et
finalement un bref arrêt cardiaque. Apparemment, quand l’infirmière est repartie
en courant vers les soins intensifs, elle m’a maintenue du menton dans la chaise
roulante tandis que je subissais l’attaque. Des collègues des soins intensifs
sont venus la retrouver, c’est alors que la télémétrie a indiqué une baisse de
tension et de fréquence cardiaque. Plusieurs médecins et infirmières m’ont
attrapée et « jetée » sur un lit ; ce qui a semble-t-il provoqué un retour
spontané de la circulation.
Je suis restée plusieurs jours aux soins intensifs cardiovasculaires, on m’a
fait un ARM/IRM indiquant que le cœur et le système cardiovasculaires étaient
intacts. La fréquence cardiaque et la pression sanguine étaient encore
erratiques, je suis donc restée en Cardiologie 4 jours supplémentaires.
Concernant les autres problèmes liés aux poumons, j’ai subi des examens
pulmonaires (bronchoscopie et biopsie de la poitrine guidée par scanner). En
dehors de l’arythmie, pas d’autre problème majeur. On a diagnostiqué une
suspicion de sarcoïdose, mais non
totalement confirmée. La sarcoïdose peut affecter le système de conduction du
cœur.
Au moment de votre expérience, y avait-il une situation mettant votre vie en
danger ? Oui J’étais en chemin pour une procédure. J’ai perdu la vue, puis l’ouïe,
puis connaissance. On m’a installé une ligne artérielle au poignet avec
télémétrie surveillée depuis les soins intensifs cardiovasculaires. On m’a dit
plus tard que la pression sanguine avait chuté, puis la fréquence cardiaque.
Dans mon dossier figure « arrêt bradycardique ». J’ai fait des attaques après
avoir cessé de respirer, puis le cœur s’est semble-t-il arrêté.
Cette expérience est-elle difficile à décrire avec des mots ? Oui Je suppose qu’à moins d’y être allé, on ne possède pas les références
pour en faire la traduction. Une fois là-bas, on n’a aucun moyen d’associer
certains aspects de l’expérience avec la « réalité consensuelle normale »
terrestre. Aucune interface ou corrélation.
Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant
l’expérience à celui de tous les jours ?
Plus conscient(e) et lucide que
d’habitude Cela dépend du « vous ». Dans la perspective du « moi » que je suis
dans ma réalité actuelle (c’est tellement bizarre d’en parler !), je dirais que
c’était immédiatement après que je sois revenue dans mon corps.
Du point de vue de mon moi désincarné, alors c’était quand j’ai réintégré la
conscience de mon moi physique avec mon moi non-physique.
En se plaçant dans la perspective de mon moi totalement désincarné dans la
lumière blanche, je dirais que la partie dont je me souviens le plus nettement,
c’est lorsque je me suis séparée de mes « amis ». Dans cet état, je crois que
j’étais mon véritable moi éternel (pas le moi mortel, que je suis tandis que
j’écris ces lignes, lequel n’est qu’un sous élément mineur de mon « moi
authentique »). Les mots ne peuvent l’exprimer, c’est tellement bizarre !…
Encore une fois, tout dépend du « moi ». En tant que moi désincarné, je
possédais un plus haut degré de perception visuelle, mentale et conceptuelle. La
communication était télépathique, instantanée et par concepts complets. Il
n’était pas nécessaire de transmettre une histoire élément par élément, on
pouvait tout simplement « projeter » l’intégralité dans une autre conscience,
l’ensemble accompagné des stimuli sensoriels du moment, ainsi que du gestalt
émotionnel et mental associé.
En tant que moi flottant hors du corps, je recevais moins d’influx sensoriels,
la totalité de ma conscience se réduisait à la perception visuelle du visage
face à moi. Pas d’ouïe, de goût, de toucher.
Lorsque j’ai réintégré mon corps, je me sentais très mal, mais tout à fait
« moi-même » avec des influx sensoriels normaux.
Veuillez comparer votre vue pendant l’expérience à celle que vous aviez juste
avant l’expérience. Sphère de perception plutôt que vision
binoculaire. Couleurs plus brillantes. Conscience totale de l’environnement.
Veuillez comparer votre ouïe pendant l’expérience à celle que vous aviez juste
avant l’expérience. Tandis que je me trouvais dans la lumière
brillante, ou plus tard hors du corps, je ne me souviens pas d’avoir entendu
quoi que ce soit au sens habituel du terme. La communication existait, mais elle
se faisait d’esprit à esprit, elle n’était pas auditive ou impliquant des
vibrations ainsi qu’on le conçoit habituellement.
Avez-vous vu ou entendu des évènements terrestres qui se déroulaient alors que
votre conscience était séparée de votre corps physique/terrestre ? Oui Pas à l’état désincarné dans la lumière blanche.
Mais à l’état désincarné, flottant au-dessus du visage, oui ! J’ai en effet vu
mon propre visage depuis une perspective se situant au-dessus de mon corps
physique.
Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ? A l’état
désincarné dans la lumière blanche, j’ai éprouvé une joie et un bonheur
intenses. Je possédais la notion du « je », mais je faisais également partie
d’une conscience de groupe, c’était la béatitude. Je ne me rappelle pas de
nombreuses émotions. Certainement pas de tristesse, de culpabilité ou de
regrets.
A l’état désincarné, je me souviens surtout d’un détachement clinique, quasiment
d’une évaluation froide/dépourvue d’émotions vis-à-vis de ce que je percevais.
Au moins au début, je ne ressentais aucun lien avec la « chose » que
j’examinais.
Avez-vous traversé un tunnel ? Non
Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Oui La lumière blanche brillante était partout. Ni éblouissante, ni blessante
à contempler, mais très intense. Les êtres auxquels je me suis jointe avaient
l’apparence de points lumineux colorés, semblables à des émeraudes et des
améthystes violet profond, illuminées d’une lumière intense qui rayonnait de
l’intérieur.
Vous a-t-il semblé rencontrer un être ou une présence ésotérique, ou bien
entendre une voix non identifiée? J’ai
rencontré un être précis, ou une voix clairement d’origine ésotérique ou
surnaturelle Pas de voix
ni de son. Communications d’esprit à esprit. Les êtres rencontrés étaient des
points de conscience intelligents avec lesquels je semble avoir antérieurement
eu de longues relations. Nous paraissions être un esprit de groupe, tout en
restant des individus distincts. C’était plutôt comme si nous étions unis dans
un but commun, que nous parvenions aux décisions par consensus. Ce fut
merveilleux de vivre la réunification. Pourtant, en y réfléchissant,
l’environnement dans lequel nous existions était très dépouillé. Il n’y avait
que la lumière blanche partout. Aucun autre élément en arrière-plan à part les
êtres. Nous étions supérieurement intelligents et possédions d’immenses réserves
de connaissance, mais nous n’étions pas davantage sophistiqués (aussi
incomplets ???) que notre environnement. Je ne suis pas certaine que nous ayons
possédé notre « libre arbitre ».
Avez-vous rencontré ou décelé des êtres décédés (ou en vie) ? Oui J’ai rencontré des êtres, mais je n’avais pas la sensation d’avoir une
relation mutuelle avec eux sur terre. Je ne pense pas qu’il s’agissait de membre
de ma famille ou de personnages historiquement connus. C’était plutôt comme
s’ils constituaient ma famille et mes amis véritables de longue date (avant la
terre), que nous étions rassemblés à nouveau.
Au cours de l’expérience, avez-vous eu connaissance d’évènements de votre passé
? Non
Vous a-t-il semblé pénétrer dans un monde différent, surnaturel ?
Un monde nettement ésotérique ou surnaturel
Le temps a-t-il paru accélérer ou ralentir ?
Tout semblait
se passer en même temps, ou le temps s’est arrêté, ou il n’y avait pas de notion
de temps Subjectivement, il
m’a semblé demeurer là-bas « longtemps ». Le temps n’y était pas pertinent ou
n’avait pas de sens.
Soudainement, vous a-t-il semblé
tout comprendre ? Non
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Non
Etes-vous arrivé(e) à une limite ou un point de non-retour ?Je suis arrivé(e) à une décision consciente et
claire de « revenir » à la vie
Avez-vous vu des scènes de l’avenir ? Non
Avez-vous le sentiment d’avoir
connaissance d’un savoir ou dessein particulier ? Non
Veuillez expliquer tout changement qui aurait eu lieu dans votre vie après votre
expérience : De légers changements dans ma vie.
J’ai raconté mon expérience à des collègues, en dépit du fait que cela
aurait pu provoquer des critiques professionnelles, ou bien des inquiétudes sur
mon état mental et ma capacité à pratiquer la médecine. En fait, ils m’ont
soutenue de façon incroyable, ils étaient tout à fait ouverts pour discuter de
la possibilité d’une vie après la « mort ».
L’intégralité de l’expérience (ma première hospitalisation, les procédures,
etc.) a fait de moi un meilleur médecin.
L’EMI ma rendue meilleure. D’une manière générale, je suis moins angoissée, je
sens que je peux maintenant faire l’expérience d’un niveau différent d’existence
physique, alors que la peur de la mort s’est éteinte....
Après s’être produite, votre expérience a-t-elle provoqué des changements dans
vos valeurs ou vos croyances ? Oui Ne pas se préoccuper de choses mesquines, dans le grand plan général en
effet, une grande partie de notre réalité ne représente pas grand-chose, nous
sommes ici pour apprendre. Ne pas se flageller (ni flageller les autres) à cause
des erreurs. Nous ne sommes pas arrivés ici munis de « La vie terrestre pour les
nuls ». On comprend (ou pas) avec le temps.
Après votre expérience, possédiez-vous des facultés paranormales, sortant de
l’ordinaire ou autres que vous n’aviez pas avant l’expérience ?Indécise
Je ne préfère pas. C’est trop bizarre.
Avez-vous raconté cette expérience à quelqu’un ? Oui Le jour même. A mon mari, à ma sœur, à mes amis, au personnel médical,
aux médecins, à tous ceux qui voulaient bien m’entendre. Je ne suis pas certaine
qu’ils m’aient vraiment écoutée, ni d’avoir bien communiqué. J’étais encore en
train de digérer tout cela. Probablement beaucoup de bavardage.
Avant votre expérience, connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI)
? Oui Le livre d’Elizabeth Kubler Ross et quelques autres. Mon expérience ne
ressemblait à aucun des récits lus à l’époque, pas de tunnel, pas de proches
disparus, pas de guides, pas de personnages religieux, etc.
Peu après avoir vécu votre expérience (quelques jours ou semaines), comment
considériez-vous sa réalité : L’expérience était tout à fait réelle.
Elle me semblait autant réelle que la vie quotidienne, ni irréelle, ni
comme dans un rêve. Le problème c’est que certains aspects ne peuvent se
traduire entre là-bas et ici, une partie semble donc vague.
Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience:L’expérience était probablement réelle.
Je suis une scientifique dans l’âme.
Je suis consciente que rien dans mon expérience ne peut être « prouvé »
en utilisant des méthodes scientifiques. Mais il est certain que cela ressemble
à un souvenir réel. Si ce n’est pas le cas, alors comment puis-je être certaine
que quoi que ce soit dans cette existence-CI soit réel ? Vos relations ont-elles changé directement à cause de votre expérience ? Oui Certaines personnes (des membres de ma famille pour la plupart) semblent
perturbées quand je parle de mon expérience. On apprend vite à discerner qui est
ouvert à ce genre de discussion et qui ne l’est pas. Une expérience aussi
profonde mérite toutefois qu’on en parle, ou au moins qu’on la raconte.
Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé directement à cause de
votre expérience ? Oui Je parle bien davantage avec « Eux, Dieu, le Créateur, etc. », j’exprime
ma gratitude pour de nombreuses choses que je considérais auparavant comme dues.
Au cours de votre vie, est-ce que quoi que ce soit, à un moment quelconque,
aurait reproduit une partie de l’expérience ? Indécise
Un jour, alors que j’étais enfant, j’ai été très malade et fiévreuse. Je
me souviens d’un « rêve » net au cours duquel je possédais une perception
sphérique, à 360° de mon environnement. J’étais enveloppée/étreinte (comme on le
fait avec un enfant bien-aimé) par une entité aimante qui me paraissait très
puissante. Je me rappelle avoir été environnée par l’obscurité, on me montrait
différentes choses incroyables et merveilleuses. Je possédais des
perceptions/sens que je n’ai pas dans ce corps. Quand je me suis réveillée, je
me souviens d’avoir pleuré parce que j’avais perdu tant de facultés
en revenant « ici ». J’ai oublié de nombreux détails au cours des
quelques 50 années qui se sont écoulées depuis, mais je n’ai jamais perdu le
souvenir de l’amour et de l’acceptation complets, ni d’avoir été chérie.
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir
décrivent-elles votre expérience complètement et avec exactitude ? Oui Les cases de textes y aident.
Y a-t-il une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement
significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ? Le souvenir conscient de deux états désincarnés
distincts. Savoir (pas simplement soupçonner ou croire) que « je » ne
disparaîtrai pas avec ce corps. Merci pour le forum qui permet la discussion,
c’est thérapeutique.