EMI de Joanie S
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
1973, première expérience : Je me suis mise à avoir des convulsions au cours du
travail. Ne sachant, n’ayant jamais vu, n’ayant pas été informée de ce qu’était
un accouchement, ni de ce que cela pouvait être, je ne soupçonnais absolument
pas que les convulsions n’en faisaient pas partie. J’ai été élevée par une mère
froide, calculatrice et tricheuse, considérant ses enfants comme des obstacles à
ses « divertissements », je savais donc également que j’allais avoir peu de
compétences, voire aucune, pour élever des enfants.
Les convulsions contractaient chaque partie de mon corps, j’avais l’impression
de rebondir sur le brancard. Jusqu’à ce qu’une de ces convulsions m’éjecte hors
de mon corps. J’ai regardé vers le bas où mon corps continuait à convulser. J’ai
flotté en direction du plafond tout en regardant le corps en contrebas. Le
médecin et l’infirmière s’occupaient de lui (de moi). J’ai été entraînée en
arrière, à travers les dalles de plafond, vers un tunnel aboutissant à un
endroit brumeux. Cette zone brumeuse s’est convertie en une grande salle faite
de marbre et comportant des portes de la même matière, un « être » se trouvait
en son milieu. Je qualifie cette personne de « Grande Faucheuse », elle était
entièrement recouverte d’une étoffe sombre. La Grande Faucheuse a tendu le bras
(me faisant signe de choisir une porte). Mais avant que je puisse choisir, une
porte s’est ouverte et je l’avais déjà franchie. Je me suis retrouvée dans ce
que je pense maintenant être une vie antérieure. J’ai senti la fumée d’un foyer
proche de moi, j’ai vu d’autres personnes autour. J’ai regardé dans les yeux
d’une autre femme, je l’ai immédiatement identifiée comme étant la personne que
je nomme grand-mère dans cette vie-ci. J’ai compris que nos vies avaient
« dansé » l’une autour de l’autre depuis l’aube des temps. Une fois elle était
ma mère, une autre ma sœur, elle a été ma tante et plusieurs fois ma cousine. La
vie qui m’était alors montrée se déroulait à l’époque préhistorique, nous
passions alors l’hiver dans une grotte au bord d’un ruisseau, l’été nous avions
un campement dans les bois dont nous vivions. En baissant les yeux, je me suis
rendu compte que je tenais un enfant dans les bras, la femme que j’avais connue
au cours de tant de vies bavardait avec moi, elle me disait de recouvrir
l’enfant afin de le maintenir au chaud. Elle m’a ensuite montré comment nouer la
couverture autour de moi afin de porter l’enfant tandis que nous ramassions du
bois.
En compagnie d’autres personnes, la femme et moi avons marché dans une forêt
profonde dans le but de ramasser du bois mort afin d’alimenter les foyers. Le
temps de me retourner et de récupérer quelques branches tombées à terre,
j’ai posé l’enfant sur une pile de bois que j’avais amassée. A cet instant une
louve a sauté sur mon enfant pour l’emporter. Inutile de décrire l’horreur
éprouvée, sans réfléchir j’ai cependant bondi une branche à la main afin de
récupérer l’enfant. Lâchant l’enfant, la louve m’a fixée dans les yeux, elle m’a
toutefois attrapé le bras, le mordant profondément. L’esprit de cette louve est
devenu le mien, je me suis alors réveillée dans une chambre d’hôpital.
J’ai maintenant réalisé que l’énergie de cet esprit m’a été accordée afin que
j’aie la force d’élever mon enfant, ce savoir ne m’avait été fourni nulle part
ailleurs dans cette vie-ci.
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Expérience de 1992, j’ai subi une opération à cause d’une grossesse
extra-utérine. Alors que j’étais sous anesthésie, j’ai apparemment subi une
hémorragie sévère, on m’a donc installée dans la glace. A nouveau je me suis
retrouvée dans la salle en marbre, mais la Faucheuse n’était pas là, il n’y
avait que des nuages. La fille que j’étais en train de perdre se trouvait là,
elle m’a dit de ne pas m’inquiéter, qu’elle allait revenir avant la fin de
l’année.
Je me suis réveillée et le temps a passé. Après être revenue chez moi, j’ai dit
à ma belle-mère que l’enfant que j’avais perdu allait renaître bientôt. 2
semaines après, ma belle-sœur avait « du retard ». Lorsqu’elle est arrivée à
terme, j’ai identifié son enfant comme étant celle que j’avais vue.
Ce type d’expérience est-il difficile à décrire avec des mots ?
Oui
Au moment de l’expérience une situation mettait-elle votre vie en danger ?
Oui
A quel moment de l’expérience étiez-vous au niveau d’état de conscience et de
lucidité maximum ?
Tout a paru totalement réel. Au cours des expériences,
les sens du toucher, de la vue, de l’ouïe, de l’odorat paraissaient aussi réels
que mes sensations en ce moment même, si ce n’est que le temps semblait modifié
lors des expériences.
Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant
l’expérience à votre état de conscience et lucidité habituel de tous les jours ?
Conscience et lucidité normales.
Votre vue était-elle différente d’une manière quelconque de la vue de tous les
jours (pour tous les aspects tels que clarté, champ de vision, couleurs,
luminosité, degré profond de perception de la massivité/transparence des objets,
etc.) ?
Indécise. Des parties paraissaient massives, d’autres
transparentes.
Votre ouïe différait-elle de manière quelconque de l’audition normale (pour tous
les aspects tels que clarté, capacité à identifier la source sonore, hauteur,
force, etc.) ?
Non
Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ?
Oui
Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ?
Trop nombreuses pour les citer toutes.
Avez-vous traversé un tunnel ?
Oui
Avez-vous vu une lumière ?
Oui
Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres ?
Oui
Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ?
Non
Pendant votre expérience, avez-vous observé ou entendu quelque chose
concernant des personnes ou des évènements et qui ait pu être vérifié par la
suite ?
Non
Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou
remarquables ?
Oui
Avez-vous eu le sentiment d’une modification de l’espace ou du temps ?
Oui
Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un
but et / ou à un ordre de l’univers ?
Oui
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ?
Non
Avez-vous eu connaissance d’évènements à venir ?
Oui
Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de
voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ?
Non
Avez-vous raconté cette expérience à d’autres personnes ?
Oui . Mais encore une fois, je viens d’une famille
totalement non fonctionnelle. Raconter ceci à des gens obnubilés par leurs
propres problèmes est sans intérêt.
Connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) avant votre expérience
?
Non
Comment considériez-vous la réalité de votre expérience peu après qu’elle ait eu
lieu (quelques jours ou semaines) :
Dès le début j’ai considéré ces expériences comme
« tout à fait réelles ». La première fois j’étais enfant, mon intellect ne
disposait d’aucune possibilité d’explication. Les personnes à qui je l’ai
raconté l’ont totalement rejeté, à l’exception de ma grand-mère. Je lui ai dit
que je l’avais vue dans de nombreuses vies. Plus tard, lors de son agonie elle
m’a appelée par d’autres noms, à ce moment-là elle s’en rappelait donc
également.
Y a-t-il eu une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement
significative(s) ou avec une valeur particulière pour vous ?
Les expériences étaient largement significatives, mais
à certains moments durant celles-ci, d’autres souvenirs ont refait surface.
Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience:
Je considère toujours ces expériences comme « tout à
fait réelles ».
Vos relations ont-elles changé spécifiquement à cause de votre expérience ?
Indécise
Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé spécifiquement à cause de
votre expérience ?
Non. Mais elles sont certainement plus larges.
Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des
substances en ont-ils reproduit une partie ?
Non
Souhaiteriez-vous ajouter autre chose au sujet de l’expérience ?
La vie est éternelle et voilà pourquoi je pense cela
(j’espère pouvoir m’exprimer correctement car je suis encore en train de
rechercher une formulation) :
Ma sœur est morte en 1972 alors que j’avais 17 ans et qu’elle en avait 16. Ce
fut soudain. Elle et son copain ont percuté un pont et ce fut la fin. Depuis
lors, j’ai cherché des informations afin de savoir où elle se trouvait, la
question que je me posais était celle-ci : « Où va l’électricité lorsqu’on
éteint la lumière ? ».
Des années plus tard, les réponses ont commencé à venir, j’ai moi-même vécu des
expériences pleines d’enseignements. Au début des années 90, des suggestions ont
été demandées pour une des requêtes de recherche du SBIR (recherches innovantes
des petites entreprises), cela concernait les méthodes permettant de rechercher
la matière noire. Il n’est pas nécessaire d’avoir une qualification particulière
pour obtenir les requêtes du SBIR, il suffit de s’inscrire sur la liste des
personnes intéressées. Voici la réponse que j’ai faite : « La seule façon
d’étudier les particules les plus petites, c’est de les rechercher quand elles
se déplacent ensemble. C’est ce qui se passe pour le suaire de Turin. ». C’est
comme pour la fabrication de matière radioactive, il suffit d’une petite
quantité mélangée à une autre matière pour induire une plus grande quantité de
matière radioactive, de même, le Suaire fait apparaître un mouvement uniforme
de matière noire (même s’il a fallu des années pour que cela devienne évident).
Les détails anatomiques du suaire sont stupéfiants, QUELQUE CHOSE a traversé le
tissu pour produire cette empreinte. On peut cependant observer également la
même énergie quand on réalise des empreintes photosensibles de feuilles de
végétaux. L’empreinte d’une feuille entière peut encore être réalisée même si la
feuille est déchirée, bien que l’empreinte doive être prise plus rapidement. La
matière noire est semblable à toute la matière et l’énergie, elle ne peut être
détruite. Elle est toutefois différente de l’âme dans le sens où elle est
auto-orientée. Si on l’avait collectée, la quantité de matière noire qui a
traversé le suaire serait plus petite que la plus minuscule des pointes
d’épingles. Il s’agit pourtant de la force qui convertit en vie la matière, en
modifiant la matière et l’énergie. En les classant par niveau de complexité, la
vie est plus complexe que la matière. Les systèmes plus complexes requièrent
davantage de temps pour se développer, il a donc fallu plus longtemps pour
développer ce niveau de complexité. La vie est plus complexe que les atomes,
elle s’est probablement donc formée en premier, au stade fondamental en tant que
matière noire (brique de base de toute matière, énergie). Les atomes constituent
les éléments, les éléments constituent les planètes, les planètes constituent
les systèmes stellaires, les systèmes stellaires constituent les galaxies et les
galaxies forment l’univers. Mais aucun ne pourrait exister sans matière noire.
La complexité la plus avancée se situe au niveau de la matière noire, le niveau
de complexité de la matière noire, c’est la vie. La matière noire commande tous
les atomes, tous les éléments, toutes les planètes, les systèmes stellaires, les
galaxies, l’univers. Elle constitue la vie en se déplaçant groupée, modifiant la
matière et redirigeant l’énergie pour y parvenir. La matière noire c’est la vie.
Cela signifie que la Vie FORME l’univers et non l’inverse.
Que l’environnement soit modifié par une amibe monocellulaire ou par une forme
de vie complexe, à tous les niveaux c’est la vie qui modifie la matière et
l’énergie.
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir
décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ?
Oui