EMI de JoAnn M
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Je joins 2 versions, la première provient d’une interview. J’ai commencé à
écrire la deuxième il y a quelques années… elle n’est pas complètement terminée
et comporte certaines lacunes, mais elle contient l’essentiel de l’histoire.
J’étais à la maison, en train de plier du linge, je ne me suis pas sentie très
bien, lorsque mes bronches ont commencé à se resserrer, j’ai su que j’allais
avoir un problème. Je me suis administrée l’inhalation habituelle mais cela n’a
pas marché. Le dernier recours, que je n’avais jamais utilisé auparavant,
c’était un Epi-Pen : une injection d’épinéphrine, une hormone parfois appelée
adrénaline. Cela n’a pas fonctionné non plus, j’ai donc appelé mon père qui
habitait quelques pâtés de maison plus loin, je lui ai dit que je devais aller à
l’hôpital. Avant qu’il n’arrive, je me souviens avoir fait les cent pas dans mon
appartement, comme un animal en cage. Lorsqu’il est arrivé, j’ai insisté pour
que nous sortions en attendant qu’un ami arrive pour nous emmener.
Je me rappelle avoir descendu les cinq premières marches en direction de la
voiture, puis plus rien. Je me suis effondrée dans la rue. Comme c’était une
chaude soirée de septembre, des voisins se trouvaient dehors et ils m’ont vu
tomber. Tandis que des gens accouraient pour m’enlever du carrefour (pour une
raison que j’ignore, j’avais entraîné mon père jusqu’au milieu de la rue !),
quelqu’un a appelé les urgences. Les urgentistes sont arrivés et se sont occupés
de moi, dans la rue, pendant quasiment 45 minutes. Comme je constituais un
« poids mort », je n’ai pas été déplacée jusqu’à ce qu’ils arrivent et qu’ils
puissent glisser un brancard sous moi.
On m’a dit qu’ils avaient recherché des traces de drogue, ils ont prélevé du
sang pour une analyse rapide et ils m’ont immédiatement intubée. Je respirais
irrégulièrement et mes pupilles étaient fixes. Quand ils ont pensé que j’étais
stabilisée pour me transporter, j’ai été mise dans l’ambulance pour le
transfert. C’est alors que mon cœur s’est arrêté pour la première fois. Nous
n’avions roulé que jusqu’au coin de ma rue. Comme mon père était à côté du
conducteur, il a entendu l’alarme du moniteur et aussi les jurons du conducteur
qui a actionné les sirènes en marmonnant : « On est en train de la perdre. ».
Mon père ne m’a pas revue. Deux fois encore, mon cœur s’est arrêté brièvement
dans la salle des Urgences. La dernière fois, au moment où mon esprit a rejoint
mon corps, j’imagine, je me suis relevée de la table et dans un mouvement
souple, j’ai envoyé un coup de poing dans la joue d’une infirmière. Il a fallu
que 4 membres du personnel luttent pour me remettre sur la table et
m’administrer un injection d’un produit pour me calmer. Ils ont pensé que je
voulais atteindre le tube du respirateur.
Il est très difficile d’expliquer ce qui m’est arrivé pendant ces moments, en
effet, c’était comme un rêve, un rêve magnifique que je n’avais jamais fait
auparavant. A quel moment a-t-il commencé, je l’ignore.
Je me déplaçais dans un tunnel d’un noir tendre (un type de noir que je n’avais
vu et que je ne peux pas décrire non plus), en direction d’un minuscule point de
lumière très lointain. Je disposais de guides spirituels qui m’ont fait faire ce
que j’appellerais « une visite de l’univers », c’était la sensation de
l’immensité de l’univers, de se trouver à sa création, de faire partie de
l’univers depuis son commencement, je faisais partie de tout ce qui s’est
produit et de tout ce qui va arriver. C’était comme si je n’avais pas de notion
de moi, que j’étais tout et que tout était moi, y compris Dieu. C’était un
sentiment très rassurant, je me sentais en sécurité et protégée… Je ressentais
un amour inconditionnel, de la joie et une paix profonde. Je n’avais pas de
sensation de linéarité temporelle, même maintenant j’ai des difficultés à
fonctionner avec les paramètres du « temps ».
On m’a dit tout ce qui est jamais arrivé et tout ce qui va se produire. On m’a
donné les raisons de ce qui a été, de ce qui est, de ce qui sera. Par exemple,
on m’a dit que les changements climatiques mondiaux se produisent en partie
parce que la planète commence à reprendre sa forme originelle, dans le but de
défaire les actions que l’homme a cru bon d’entreprendre pour asservir sa
puissance. Par exemple, les cours d’eau reprennent leurs lits. Je me souviens
d’avoir questionné ces êtres : pourquoi cela se produit-il et pourquoi de cette
manière, j’ai appris qu’il doit en être ainsi. On m’a également indiqué une
autre facette des choses, les humains possèdent le libre-arbitre, certains
évènements adviennent à cause de leurs choix. Je me rappelle avoir pénétré
profondément les concepts de cause et de conséquence, de Yin et de Yang. Je n’en
ai pas aimé certains aspects et bien que je doive parfois faire un effort pour
comprendre, je me rends compte que les choses se produisent à cause des choix.
C’était le royaume du bien et du mal. J’ai entendu des sons que je n’avais
jamais entendus, bien que je n’aie vu aucune forme humaine, j’avais
conscience « d’ondes » tout autour de moi, me guidant et m’assistant dans mon
périple.
Alors que je me déplaçais en flottant, je me suis soudain arrêtée. Je ne voulais
pas retourner dans mon corps. J’ai rencontré une forme que je savais être Dieu,
il m’a dit que le temps était venu pour moi de repartir. J’ai commencé à
discuter de manière arrogante avec Dieu, Il m’a répondu que je devais repartir
parce que ma mission ici n’était pas terminée. Je pense que c’est à ce moment
que j’ai commencé à bousculer la table et à devenir violente aux Urgences, après
l’absence de signes neurologiques et de réponses aux stimuli neurologiques
(piqûres, etc…).
J’ai ouvert les yeux et à mesure que la pièce devenait plus nette, j’ai senti
que les merveilles de mon périple étaient aspirée hors de moi par le dos, il a
moins fait partie de la réalité à mesure que mon niveau de conscience
augmentait. Ma famille s’était assemblée autour de moi et ils se sont précipités
sur moi. Malheureusement, je ne pouvais pas parler (ni bouger à ce moment-là car
j’étais en contention). J’ignore pourquoi, mais je leur ai demandé de me délier
les mains afin que je puisse écrire. Je devais prouver qu’il n’y avait pas eu
manque d’oxygène/dommage au cerveau, ainsi, lorsque l’infirmière est entrée,
j’ai tendu un papier avec mon nom, ma date de naissance, mon adresse, mon numéro
de sécurité sociale, mon numéro de téléphone professionnel, les noms de mes
parents, nièces et neveux, etc. Elle a tenu à me poser d’autres questions
jusqu’à ce que je lui écrive de « dégager » de la chambre. Ce qu’elle a fait.
A ce moment-là, un médecin est entré et a essayé de me faire une autre
injection, il pensait en effet que je redevenais violente, mais je lui ai assuré
que j’allais bien et il est parti. C’est alors que ma sœur m’a dit pourquoi
j’étais attachée. J’ai ri. Inutile de dire que j’étais très déçue après mon
réveil par la disparition si rapide de la légèreté de l’au-delà. Après que ma
famille soit partie, j’ai eu la vision d’un oncle décédé dans un accident de
moto au cours des années 60, beau comme James Dean, il m’a dit : « Ce n’était
tout simplement pas ton heure, ma fille. ».
Quelques semaines plus tard, j’ai appelé l’IANDS de Seattle pour savoir ce
qu’était cette expérience et si elle était réelle. L’homme à l’autre bout de la
ligne m’a écouté attentivement, lorsque je me suis arrêté il était très ému. Je
lui ai demandé s’il pouvait me révéler ma mission, en effet, c’était la vraie
raison de mon appel. Il m’a dit de ne pas quitter me téléphone, de me détendre
et de demander à l’univers en quoi consistait ma mission. Je dois admettre que
la situation m’a parue gnangnan, mais j’ai fait ce qu’il a dit. J’ai repris le
combiné et je lui ai dit que j’avais reçu une réponse très étrange : je n’avais
pas aimé suffisamment. Je lui ai demandé ce que cela pouvait bien signifier ? Je
n’ai tué personne, j’ai toujours cru en Dieu et tout ce genre de choses, mince
alors ! je ne tuerais même pas une mouche. Je suis juste une femme normale qui
ne fait pas la révolution, qui vit au jour le jour en faisant ce qu’elle a à
faire.
Après m’avoir laissé suffisamment discourir, j’imagine, il m’a interrompu en me
disant : « Félicitations, vous avez vécu une expérience de mort imminent
typique. ». Il m’a dit que la mission constitue la raison pour laquelle la
plupart des gens sont renvoyés sur terre, qu’il pourrait y avoir infiniment
d’interprétations sur ce que ne pas aimer suffisamment signifie. C’était à moi
de le déterminer. Mais il m’a révélé un secret…une partie de la mission allait
être d’informer les gens que la mort n’est pas à craindre et que la transition
est glorieuse. Que j’allais me retrouver dans des situations où ce sujet serait
abordé avec de complets inconnus et que cela ne paraîtrait jamais bizarre.
Mon sentiment actuel sur le « paradis », l’au-delà, c’est que ce qui nous arrive
est notre choix. On peut choisir d’exister dans un état d’amour inconditionnel,
ou non, tout vient de sa façon de se pardonner soi-même les bourdes que l’on a
faites dans sa vie. On se juge totalement soi-même. On ressent la souffrance
qu’on a créé durant sa vie, et tout revient à soi en tant que créateur. Parfois
les gens subissent un passage en revue de la vie pendant leur EMI, mais j’ai été
épargné.
Depuis cette époque, j’ai fait de nombreuses rencontres, certaines étranges,
d’autres non. J’ai rencontré des anges, croisé le chemin de personnes qui m’ont
propulsée sur mon chemin, j’ai eu des ennuis avec les champs électromagnétiques,
fait sauter des appareils électriques, griller des ampoules, j’ai eu 3
automobiles (l’une d’elles était une voiture neuve qui s’est avérée être de la
camelote !), j’ai eu des visions de désastres concernant la météo, les
transports, etc., j’ai fait des rêves lucides et j’ai acquis une conscience
paranormale accrue. Les « retombées » ont été trop nombreuses pour les
mentionner.
La conscience de mon EMI est en constante évolution. Je peux voir une émission
de TV qui libère un souvenir supplémentaire de l’expérience. On m’a dit que
l’EMI ne serait pas révélée tout entière, qu’elle allait se développer au cours
de ma vie, au fur et à mesure de mes besoins. Je ne peux imaginer quels autres
évènements incroyables se sont déroulés. Je ne me précipite plus vers le moment
suivant, je vis juste l’instant présent. Je tente de ne pas permettre à une
situation de m’influencer négativement, bien que la plupart du temps, étant dans
le monde physique, c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais ma réaction à ces
situations a changé et c’est là qu’une modification profonde s’est produite en
moi. Je ne juge plus aussi rapidement qu’autrefois, je laisse les gens être
eux-mêmes, sans essayer de modifier leur perception pour qu’elle coïncide avec
la mienne. Je me rends compte qu’ils vivent leur karma en prenant leurs
décisions, que j’en puisse voir ou non le résultat pour eux, bon ou mauvais. Je
comprends qu’il s’agit d’un chemin qu’ils doivent emprunter, qu’ils doivent
apprendre des leçons qui leurs sont nécessaires, quelles qu’elles soient, puis
passer à l’étape suivante, s’ils choisissent d’accepter la leçon.
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Voilà une chose que je promets de faire depuis des années. Bien que mes
intentions soient bonnes, ce n’est pas quelque chose de facile à revivre. Bien
sûr ce n’est pas une sinécure de le raconter, mais quand on voit les mots sur la
feuille et qu’on ressent l’émotion qui y est liée, eh bien c’est un peu
écrasant. Combien de fois ai-je allumé mon ordinateur, un jour j’ai même
commencé à le faire sur une disquette, mais je n’ai jamais terminé. Je n’ai fait
que fixer l’écran et remonter dans le temps, sentant les vannes s’ouvrir et,
dans la quiétude des mots tracés, me relier simplement à mon petit morceau de
paradis.
Cela a en fait commencé avant l’événement lui-même. C’était à l’été 1994, je ne
me sentais pas bien depuis quelques temps. L’année avait été difficile pour moi,
je devais essayer de retrouver mon équilibre après mon premier revers financier
suite à la perte de mon emploi. Cette expérience par et en elle-même a été un
cauchemar, mais j’ai vraiment appris ma leçon ainsi. L’herbe n’est vraiment pas
plus verte ailleurs. Ayant donc assimilé cette leçon, j’ai décroché un emploi
temporaire auprès de mon ancien employeur. J’ai réussi à me faire de bonnes
relations au sein du service des ressources humaines et, lorsque l’emploi
temporaire a pris fin, il n’a fallu que quelques semaines avant que je retrouve
ce qui à l’époque constituait un emploi parfait. Je me souviens avoir débuté à
un moment où j’étais probablement au bord de la pneumonie, mais je n’avais pas
d’assurance maladie, ni beaucoup d’argent. J’étais beaucoup trop fière pour
demander de l’aide. J’ai réussi à aller « mieux », mais à peu près l’année
suivante, j’ai constamment eu l’impression d’avoir contracté un refroidissement.
Je m’étais transformée en un genre d’accro du travail, pour une secrétaire ce
n’est pas tellement une bonne chose. Mais j’avais besoin de tuer le temps.
J’avais de nombreux amis. Au club, j’étais avec un ami « dans le coup»,
nous sortions donc beaucoup et nous dansions. Bien sûr, quelque chose manquait.
Ce qu’était cette chose, je l’ignorais. J’avais fait beaucoup de méditation
introspective, mais à chaque fois j’échouais, me figurant que je faisais mal
quelque chose. Ayant suivi des études holistiques quelques années auparavant, je
pensais vraiment que j’étais une des bonnes à rien de la planète, car je
n’arrivais tout simplement pas à trouver ma place. Tout le monde semblait faire
quelque chose et progresser gentiment. Pas moi. Je ne faisais que lire et
chercher, sans résultat.
J’étais dans la confusion. Un après-midi d’été au travail, il m’a tout à coup
été difficile de respirer, j’ai eu la sensation que j’allais perdre
connaissance. J’ai réussi à appeler un autre bureau, mais l’infirmière que je
voulais appeler était malheureusement occupée. J’ai raccroché et la sensation a
disparu. J’ai repoussé cela comme étant un problème d’hypochondrie, imaginant
que le manque d’air frais combiné à ma sensibilité à la fumée m’avait
probablement affecté. Le week-end du jour du travail de 1994 m’a fait penser que
quelque chose n’allait pas. J’étais avec ma famille à la fête annuelle du
quartier, j’avais la respiration sifflante. Comme j’ai toujours été asthmatique,
j’avais recours aux inhalateurs. J’ai donc pris une bouffée. Au fur et à mesure
de la journée et de l’accroissement de la température, j’ai commencé à perdre de
l’énergie. J’ai réussi à faire bonne figure et quand le soir est arrivé, j’ai pu
déclarer que la journée était terminée et rentrer chez moi. A ce moment-là,
j’avais de la difficulté à respirer, j’ai décidé d’appeler mon médecin lorsque
j’allais retourner au travail. J’étais déjà passée par là auparavant et j’ai
pensé que j’étais probablement fatiguée, avec de surcroît les allergies de début
d’automne, voire un refroidissement de fin d’été.
Les semaines se sont passées sans incident. Bien sûr, je suis allée voir des
médecins, j’allais bien, donc l’événement n’était effectivement qu’une affection
de fin d’été.
Le 20 septembre, j’ai passé une journée à peu près normale au travail. Je me
sentais un peu fatiguée et j’ai accusé la grande marche que j’avais faite le
soir précédent. J’étais passée maître dans l’art de trouver des prétextes.
C’était une belle soirée chaude, un mardi, je me préparais à accomplir les
tâches du mardi soir. J’allais rassembler le linge à emmener à mes sœurs, rendre
visite à mes nièces et à mon tout jeune neveu, voir la bande au club pour notre
soirée de danse en ligne. Je n’allais jamais faire cette danse. Je suis allée
voir mes deux sœurs, j’ai fait mon linge et j’ai joué avec les enfants. J’ai
même promené Maggie, leur cocker. Pendant ce temps, je commençais à étouffer,
j’ai donc sorti mon fidèle inhalateur. Cela m’a aidée, mais pas beaucoup, j’ai
donc décidé de faire l’impasse sur le club enfumé (même s’il n’y avait pas
foule, il y avait quelques fumeurs à la chaîne qui réussissaient à faire flotter
un nuage de fumée). Je suis rentrée à la maison et j’ai commencé à m’occuper de
mon linge. Alors que je pliais des serviettes et des draps, j’ai vraiment
commencé à étouffer. J’ai pris un comprimé additionné de quelques bouffées
supplémentaires d’inhalateur et j’ai attendu que cela fasse effet. A mesure que
le temps passait, j’ai commencé à me sentir plus mal.
J’ai appelé le cabinet du médecin pour dire que j’avais des problèmes et que
j’allais venir en urgence pour traitement. J’ai laissé un message au cas où il
appellerait avec des instructions. J’ai ensuite appelé mon père afin que son ami
m’emmène en ville. En attendant qu’il parcoure les quelques pâtés de maison qui
nous séparaient, j’ai commencé à me sentir plus mal et à paniquer. Quelques mois
auparavant, mon médecin m’avait donné un EpiPen au cas où j’aurais vraiment des
problèmes. Je marchais comme un lion en cage. J’ai décidé d’utiliser
l’injection. J’étais encore plus agitée et je déambulais de plus belle. C’est à
ce moment que mon père est arrivé et j’ai insisté pour que nous allions attendre
dehors. Il était environ 20 h 35.
Je l’ai attrapé par le bras et nous avons commencé à descendre la première volée
de marches. Quand nous sommes arrivés à l’entresol, j’ai commencé à perdre ma
vision périphérique. Pendant tout ce temps, cependant, je haletais tout en
bavardant. Le reste de l’histoire physique m’a été racontée par mon père. J’ai
continué à m’accrocher à lui tandis qu’il descendait la seconde volée de
marches. Quand nous avons atteint le trottoir, Il a dit que j’ai commencé à
marmonner et que je l’ai entraîné au milieu de la rue. A cet instant, j’ai été
engloutie dans une obscurité totale, j’imagine que je fonctionnais sur l’énergie
emmagasinée. Mon père a dit que je l’ai traîné dans la rue et que je me suis
plantée sur mes jambes. Il n’a pas pu m’entraîner vers la sécurité du trottoir.
Tout à coup j’ai senti mon corps devenir flasque et je me suis évanouie dans la
rue, tandis qu’il me rattrapait. Il a tenté de me tirer hors de danger mais je
constituais un poids mort. Comme c’était une soirée agréable, quelques voisins
ont vu la scène et téléphoné aux Urgences.
Il a demandé de l’aide en criant, certains d’entre eux sont descendus pour aider
mon père à m’enlever de la rue. Je n’ai pas bougé. Il m’a soulevé la tête, il a
dit que je recherchais l’air et que mes yeux roulaient dans les orbites. Mes
muscles étaient flasques et lourds, c’est à ce moment que mon corps a cessé de
fonctionner. J’avais totalement évacué les matières corporelles. J’étais en
danger. A cet instant une foule a commencé à se former.
Un camion de pompiers est arrivé en premier sur les lieux. Un pompier m’a
intubée dans la rue, les urgentistes sont arrivés, ils ont prélevé du sang pour
déterminer si des drogues étaient impliquées et ils ont démarré l’assistance.
L’hôpital a été appelé pour prévenir de notre arrivée imminente. Il a toutefois
fallu plus de 40 minutes pour me stabiliser en vue du transfert, sans parler de
me déplacer sur un brancard puis dans le camion. Entre temps, mon médecin, très
inquiet, avait appelé chez moi parce que je n’étais pas arrivée à l’hôpital du
centre ville. En raison de mon état instable, les infirmiers m’ont amené à
l’hôpital le plus proche de chez moi, un hôpital catholique à quelques
kilomètres.
J’ai rencontré de nombreux anges ce soir là, certains sous forme humaine qui
sont restés avec moi jusqu’à ce que l’aide médicale arrive. Personne ne les a
vus, pas plus que l’endroit où ils se trouvaient. Personne n’a vu leurs visages,
mais ils m’ont encouragé à tenir le coup.
Mon voyage a commencé. Je flottais confortablement le long d’un tunnel noir.
Aucune direction spécifique car je n’avais pas de corps pour en juger, j’ai
remarqué qu’il s’agissait d’une obscurité comme je n’en ai jamais vu. Elle était
pleine d’amour, de joie, de paix et m’alimentait tout simplement dans mon
périple. Des ondes passaient simplement sur moi et me guidaient. J’étais
subjuguée par l’amour qui m’environnait et le fait de pouvoir retourner ce
sentiment.
A un certain moment, un être est arrivé et m’a emmenée faire une visite de
l’univers. La création et la façon dont les galaxies ont été créée a été
instillée en moi. J’ai visité des endroits avancés au delà de ce que l’on peut
comprendre, j’ai aussi pu voir des endroits qui n’en étaient qu’à leurs débuts !
J’ai reçu tant d’attention et de compassion que je ne pouvais m’intéresser à ce
qui advenait de mon véhicule humain. Tandis que les urgentistes continuaient à
s’occuper de moi et me préparaient pour le transfert, j’étais trop occupée à
jouer sur une étoile et à rencontrer mon Créateur ! Je ne me suis jamais
inquiétée de ne pas avoir de corps, la peur ne faisait pas partie de mon
vocabulaire. Les choses étaient assimilées instantanément et pendant ces
instants, le savoir a été totalement consommé. Ces êtres n’étaient ni masculins
ni féminins. Comme il n’y avait aucun moyen de mesurer le temps, je n’ai aucune
idée de la durée de tout cela. On m’a montré et dit des choses inimaginables.
A chaque fois que les êtres me quittaient, je me
retrouvais, en train d’avancer en flottant dans le tunnel, juste avant de
rencontrer d’autres êtres. A un moment j’ai remarqué un minuscule point de
lumière brillante. J’ai flotté dans sa direction. Tout à coup un grand être de
couleur grise m’a bloqué le passage. Je ne pouvais pas passer au dessus, ni le
contourner, ni le traverser. Je me rappelle avoir essayé encore et encore… sans
résultat. Finalement, je lui ai demandé de me laisser passer. De façon très
douce, Il m’a répondu non. J’ai reposé la question. Il a redit non. Etant un peu
agressive sur le plan terrestre, je lui ai ordonné de bouger, j’ai essayé de le
pousser sur le côté. Pas de chance ! L’Etre que j’appelle Dieu m’a dit que je
devais repartir pour terminer ma mission.
Sur terre, les médecins et infirmières s’occupaient fiévreusement de moi. Mes
signes vitaux étaient dangereusement faibles, on ne savait pas s’il y avait eu
manque d’oxygène ni s’il y avait des dommages au cerveau. Comme mes pupilles
étaient fixes et qu’il n’obtenait aucune réaction, le médecin est allé dans la
pièce où se trouvaient mes parents et ma sœur pour leur dire qu’il ignorait
combien de temps j’allais tenir et qu’il allait les laisser seuls pour parler de
l’organisation des funérailles.
Au même moment, j’accomplissais mon incroyable périple, mon esprit est retourné
à mon corps. A cet instant, je me suis relevée de la table et j’ai frappé
violemment une infirmière, si durement qu’on a cru que je lui avais brisé la
mâchoire ou occasionné une commotion. Ma force à ce moment là était
inimaginable ! En fait ils ont pensé que j’essayais d’arracher le tube hors de
ma gorge, Mais moi je sais que c’est mon esprit qui est à nouveau entré dans mon
corps. Selon mon dossier médical, ceci s’est produit à 1h 05.
Lorsque je me suis réveillée, je n’avais aucune notion de l’endroit où je me
trouvais, ni de la date, ni de l’heure, ni de rien du tout. Ma famille était
rassemblée autour de moi, avec quelques amis, mon patron, les médecins et les
infirmières. Au moment où je me suis éveillée, j’ai senti que le « savoir »
instillé en moi était occulté. Je savais qu’il se trouvait là, mais je ne
pouvais y accéder. Les membres de ma famille étaient hystériques, pour ne pas
dire plus. J’ai essayé de les toucher, mais j’étais attachée à cause de ma
conduite « violente ». Ma sœur m’a informée de ce qui s’était passé, que j’avais
frappé une infirmière, ma seule réaction a été d’éclater de rire.
De même à ce moment là, je n’avais pas la notion de ma petite taille, je pensais
emplir la chambre ! je croyais que je flottais !! Nous avons « discuté » par
signes et je leur ai assuré que j’allais bien. Peu après, une infirmière est
entrée pour me poser des questions afin de voir si j’avais des dommages au
cerveau. J’ai attrapé un crayon et un papier et j’ai écrit la réponse à ses
questions avant même qu’elle ne les pose : mon nom, mon adresse, mon numéro de
sécurité sociale, j’ai même écrit le mot de passe de mon ordinateur
professionnel, non mais alors !!! Mon patron a compris que j’allais bien et il a
diplomatiquement demandé à l’infirmière de me laisser tranquille, que j’allais
bien (mon patron de l’époque était chirurgien oncologue). Elle a continué
effrontément à me questionner, à ce moment-là, j’ai commencé à écrire des
comptines. Elle est alors partie.
Les médecins venaient sans cesse dans la chambre pour voir comment j’allais, ils
étaient stupéfaits que je sois toujours en vie, sans parler de l’absence de
dommage au cerveau. J’ai finalement convaincu ma famille de partir, que j’allais
bien. L’infirmière que j’avais violemment frappée est venue me voir, avec une
poche de glace sur la joue. Elle était plutôt joyeuse si on considère ce que je
lui avais infligé. Elle a précisé que cette conduite était normale lorsqu’une
personne revient dans son corps. C’est alors que j’ai commencé à me demander ce
qui s’était passé. J’ai eu ce soir là de nombreuses visites de parents décédés,
ils m’ont dit que j’allais bien me porter.
Au cours des semaines suivantes, je me suis rappelé que j’étais ici en mission,
mais en quoi consistait-elle ? Je suis allée au rayon New-Age de la librairie,
j’ai demandé qu’on veuille bien me montrer un livre qui m’aiderait à comprendre
ce que j’avais traversé. Immédiatement un livre a sauté de l’étagère et il
atterri à mes pieds, c’était un livre de Barbara Harris sur les EMI. C’est ainsi
qu’a commencé mon voyage.
Ma mission, je l’ai découvert plus tard, était de revenir et d’aimer, pour aider
les gens à ne plus craindre la mort. On m’a dit : « Tu n’as pas aimé
suffisamment. ». Ceci a été révélé grâce aux instructions d’un merveilleux
membre du groupe d'assistance de FOI Seattle qui m’a conseillé par téléphone. Il
m’a dit de demander à l’univers en quoi consistait ma mission… j’ai mentionné la
réponse ci-dessus. Je pense que ce fut un moment magnifique ! Depuis lors, je ne
me suis pas arrêtée. Ce n’est pas facile tous les jours de porter ce miracle, en
souhaitant rentrer « chez moi ». Mais je sais que je suis ici pour une bonne
raison, comme nous tous. Les souffrances de l’humanité sont parfois
insupportables. Il y aurait tant d’autres choses à dire !
Médicaments ou substances liés à l’expérience, ayant potentiellement pu
l’affecter ?
Non
L’expérience était-elle difficile à exprimer avec des mots ?
Oui
Pour moi, les mots n’expriment pas la profondeur des sentiments.
Au moment de l’expérience y avait-il une situation menaçant votre vie ?
Oui
Détresse respiratoire
Quel était votre état de conscience et de lucidité au moment de l’expérience ?
Inconsciente
D’une certaine manière, l’expérience ressemblait-elle à un rêve ?
Pas du tout
Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ?
Oui
Je savais que j’étais totalement amour, une forme
spirituelle. Je n’étais pas reliée à une forme physique.
Avez-vous entendu des sons ou des bruits inhabituels ?
Un genre de courant d’air / de bourdonnement
Etes-vous passé(e) dans ou avez-vous traversé un tunnel ou un espace fermé ?
Oui
c’était une obscurité de velours et je m’y déplaçais en
flottant. Les mains le long des flancs allaient d’un côté à l’autre et ce
mouvement me faisait progresser.
Avez-vous vu une lumière ?
Oui
Un minuscule point de lumière très faible au bout d’un vaste tunnel
Avez-vous rencontrés ou vus d’autres êtres ?
Oui
Je me rappelle avoir vu 2 groupes de 3 environ. Je ne les
connaissais pas et toutes les communications étaient infusées. Le premier groupe
m’a emmené faire une visite de l’univers, passé, présent et à venir. Le second
groupe m’a donné un savoir universel. Le troisième être, c’était Dieu, Il m’a
renvoyé sur terre.
Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ?
Non
Avez-vous observé ou entendu, pendant votre expérience, quoi que ce soit,
concernant des personnes ou des évènements et qui a pu être vérifié par la suite
?
Incertaine
Quelquefois, j’annonce des choses qui ne se sont pas encore produites, c’est à
l’époque que l’augmentation de mes capacités paranormales sont apparues. De
plus, lorsque je me suis réveillée, un oncle décédé 25 ans auparavant est venu à
moi en vision. J’ai vu plus tard une photographie et son apparence était
similaire quand il est venu à moi (sur une moto, coiffé à la James Dean, avec un
paquet de cigarettes enroulé dans la manche de son T-shirt, il m’a dit : « Ce
n’était pas encore ton heure, ma fille. »). Je n’avais pas connu cet oncle mais
je savais de qui il s’agissait, quand j’ai vu la photo, je me suis exclamée :
« Oh, c’est oncle Johnny. » Ma tante a été bouleversée que je puisse le
reconnaître.
Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou
particuliers ?
Oui
Voici ce dont je me souviens et c’est très sélectif, j’ai visité ce que j’ai
considéré comme Atlantis/la cité de verre. C’était incroyable. Je me rappelle
qu’elle était dans un ton rose, elle était très en avance sur nous du point de
vue technologique. Je me souviens avoir visité des endroits dont l’existence
était très récente et d’autres qui étaient sur des plans différents d’évolution.
Je me rappelle qu’on ma « dit » que certaines choses auxquelles croient les
scientifiques, comme les trous noirs et certaines lois physiques, ne sont pas
tout à fait exactes.
Avez-vous ressenti une modification de l’espace ou du temps ?
Oui
En fait, je n’avais aucune notion du temps !
Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un
sens et / ou à un ordre de l’univers ? Oui
Voir une partie des réponses ci-dessus. Lorsque je me suis éveillée, j’ai en
fait senti la connaissance « s’évacuer » hors de moi. Je me souviens m’être
arc-boutée dans le lit pour en conserver la sensation, mais elle s’est
simplement écoulée. Je me rappelle de choses bizarres, comme par exemple des
évènements liés à la météo, ce que nous considérons comme des phénomènes météo
étranges, ce n’est en fait que la planète qui tente de « s’auto corriger ». Je
me souviens avoir eu des réponses à des questions religieuses et avoir su
pourquoi j’avais toujours été mal à l’aise à l’école catholique. Ce que j’y ai
appris n’est pas faux, simplement, ce n’est pas tout à fait exact. Je me
rappelle qu’on m’a dit que j’allais bien me porter, que les choses doivent
arriver. Je me souviens encore de ce que j’ai considéré comme une
« conversation » en profondeur au sujet du libre-arbitre, j’ai appris que nous
devons faire des choix et que des évènements se produisent, positifs ou
négatifs, en conséquence de ces choix et qu’il doit en être ainsi.
Quelquefois le savoir universel jaillit dans ma tête au moment où des évènements
surviennent dans le monde. Par exemple, je me souviens de CERTAINES données
physiques. La semaine dernière, quand les journaux ont annoncé la présence d’un
trou noir dans notre galaxie, je me suis exclamée spontanément : « Ils l’ont
enfin découvert celui-là. » Bien sûr, tout le monde m’a regardée comme si
j’était folle, j’ai juste haussé les épaules en disant : « C’est pas nouveau. ».
Des choses de ce genre se produisent souvent.
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ?
Oui
Le troisième être que j’ai rencontré, c’était Dieu, Il a arrêté ma progression
vers la lumière. Il m’a dit que je devais repartir pour accomplir ma mission. Je
voulais tellement continuer, rester morte. Il ne m’y a pas autorisé (en fait
nous avons quasiment lutté en paroles !!). Je me rappelle avoir bataillé
avec lui pendant ce qui m’a semblé durer des heures, allant jusqu’à lui dire :
« Pour qui te prends-tu pour ne pas me laisser passer. ».
Avez-vous pris connaissance d’évènements à venir ?
Oui
A mon réveil, je ne me souvenais pas de cette partie. Les flashs et
sensations/symbolismes me « reviennent » parfois, des heures, des jours ou des
semaines avant un événement.
Avez-vous été impliqué(e) dans, ou au courant d’une décision de retour au
corps ?
Non
Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de
voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ?
Oui
Ils ont été amplifié.
A la suite de l’expérience, votre comportement ou vos croyances ont-ils changé ?
Oui
Mon dieu ! Beaucoup. En bref, je sais par exemple que Dieu n’est pas un
« méchant » assis sur son trône avec un grand livre et qui, lorsque nous
mourrons, vérifie nos noms puis nous envoie dans la file pour le paradis ou pour
l’enfer. Je sais que le « jour du jugement », c’est le passage en revue de notre
vie. Je suis devenue une personne plus douce, je me laisse plus aller avec le
courant (bien que quelquefois ce ne soit pas aussi facile !). Je pourrais
continuer encore et encore.
L’expérience a-t-elle affecté vos relations ? Votre vie quotidienne ? Vos
pratiques religieuses ou assimilées ? Vos choix de carrière ?
Je suis beaucoup plus tolérante vis à vis des
différences que je remarque chez les gens. Je suis également plus sélective.
Parfois, j’ai tendance à discerner un dessein lorsque je rencontre certaines
personnes, je sais comment rester avec elles, car il y a une leçon à apprendre.
Si quelque chose ne fonctionne pas, je semble être capable de m’en rendre compte
et de progresser.
Ma vie quotidienne est plus méditative, plus réfléchie, plus spirituelle,
passant plus de temps à parler à Dieu. Je me souviens qu’après mon expérience,
je restais à regarder des choses avec vénération, comme si je ne les avais
jamais vues auparavant. Je me sentais reliée à ce que j’avais autrefois
considéré comme des objets inanimés. J’avais la sensation que tout avait une
sorte de dessein de l’âme, depuis le rocher en passant par l’arbre et jusqu’à
l’insecte, etc. Je m’émerveillais du passage des nuages : « En voilà un
bizarre ! », de la façon dont tournent les pneus d’une voiture dans la rue,
comment ils propulsent le véhicule. Je suis beaucoup plus en harmonie.
J’ai recherché à pratiquer une religion institutionnelle au sein de laquelle je
me serais senti à l’aise. Je n’en ai pas encore trouvé. Je suis devenue Maître
de Reiki, ce qui a accentué en moi l’éveil de mon expérience.
Je suis plus détendue au travail et j’ai la sensation d’être nécessaire quel que
soit l’endroit où j’aboutis. J’ai appris des leçons de ce genre vraiment
magnifiques.
Votre vie a-t-elle changé spécifiquement en conséquence de cette expérience ?
Oui
J’ai un but beaucoup plus affirmé, je suis plus stable (en tout cas parfois), je
pardonne plus, j’ai plus de spiritualité, j’estime mieux les choses, je suis
moins matérialiste (bien qu’en ayant abandonné le désir, maintenant je possède
plus que jamais), je pourrais continuer pendant des heures.
Avez vous raconté cette expérience à d’autres personnes ?
Oui
Généralement, si je me retrouve avec une personne pour des
raisons étranges et imprévues (du moins sur le plan physique), la conversation
tourne autour de la mort et de l’agonie, comment c’est, etc. . C’est
habituellement à ce moment-là que je me sens poussée à raconter ce qui est
nécessaire sur le moment. Cela fait parfois peur à certaines personnes, mais la
plupart du temps elles ont une telle soif d’informations qu’elles en
redemandent. La majorité éprouvent du réconfort en apprenant qu’il y a quelque
chose après.
Quelles émotions avez-vous éprouvées suite à votre expérience ?
Au début, de la confusion, car je n’avais jamais
entendu parler d’EMI, bien qu’ayant auparavant suivi des cours de médecine
holistique ainsi que sur les phénomènes paranormaux. J’ai commencé par
rechercher une étiquette décrivant ce qui m’était arrivé.
Quelle a été la partie la meilleure et puis la pire de votre expérience ?
Il y a beaucoup de meilleur. Se rendre compte que nous
avons tous un but dans la vie, que c’est à nous de décider ce que nous en
faisons. Réaliser que Dieu existe vraiment pour de bon et que des êtres
spirituels nous accompagnent tout le temps. Réaliser que la vie va bien au delà
du physique.
La pire partie, c’est qu’on m’ait sauvée, que je n’aie pas eu le choix et que
j’aie dû revenir.
Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez ajouter au sujet de l’expérience ?
Il y a tant de choses à dire, pourtant je vois que j’ai
fait beaucoup de redites, m’accrochant à des mots afin d’exprimer des
sentiments.
Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des
substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ?
Non
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir
décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ?
Oui
Le mieux et le plus brièvement que j’aie pu.
Merci de proposer toute vos suggestions afin d’améliorer le questionnaire de
www.nderf.org :
c’est un questionnaire magnifique et un très bon
exercice pour un témoin. Je suis très reconnaissante à Bev Brodsky de me l’avoir
fait connaître, c’est comme une mini retraite !