John & Ellen RAS
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Je suis John Inlow. Je voulais vous féliciter pour votre article sur l’âme-sœur.

Si vous avez le temps, j’aimerais partager quelques paragraphes sur mon expérience au sujet de mon âme-sœur.

Je suis d’accord que la somme totale de deux âmes-sœurs est bien plus grande que le somme de leurs parties individuelles. J’ai plus accompli pendant mes huit ans avec Ellen que dans toute ma vie avant de la rencontrer. J’ai maintenant 45 ans et de toute évidence, je l’ai rencontré à 37 ans. Depuis notre rencontre j’ai démarré ma propre entreprise, écris un roman, écris et enregistré une chanson, appris à utiliser un ordinateur (jamais pensé en posséder un), construit mon propre site internet, bâti presque entièrement notre foyer sur 4 ares, et le plus important : j’ai appris à aimer.

Les 37 premières années de ma vie étaient une préparation pour notre union. Si j’avais rencontré Ellen plus tôt, je l’aurais probablement perdue à cause de toutes les erreurs que je semblais destiné à créer. Notre rencontre a été fortuite (apparence extérieure) et j’ai su dès que j’ai posé les yeux sur elle que je tombais amoureux fou. Nous nous sommes rencontrés en dansant et ce soir-là elle était avec quelqu’un. J’aime danser country et elle aime la danse de salon ; elle n’est venue à la salle de danse que je fréquente que sur l’insistance de son partenaire. Elle a convaincu une amie de se joindre à eux (un autre facteur important). Lorsque je l’ai vue sur la piste de danse, fluide et féminine, je me souviens avoir dit à Dieu que je donnerais mon bras droit à couper pour avoir un rendez-vous avec elle. Sur l’instant, je considérais avoir de la chance de pouvoir danser ne fusse qu’une seule fois avec elle. J’ai pensé que son partenaire pouvait être son petit-ami. A l’instant propice, j’ai trouvé le courage de l’inviter à danser. Elle a accepté. Elle ne savait pas comment faire le "deux pas " alors je lui ai appris. Elle l’avait maitrisé dès la moitié du parcours. Mec, j’étais impressionné ! La danse s’est terminée bien trop vite et je l’ai escortée de retour à sa table. Je ne savais pas quoi faire ensuite. Ce n’était pas nécessaire. Quelques chansons plus tard, elle était de retour à ma table et me demandait de danser. Il semblait que sa copine aimait mon énergie et voulait qu’elle fasse ma connaissance.

Ceci n’est pas une blague : nous flottions au milieu de la piste de danse. Je veux dire, je ne sentais pas mes jambes ! Les lumières sont devenues doucement floues et tout s’est mis à tourner au ralenti ; comme dans les films quand la caméra tourne autour du couple. Tout ce que je pouvais voir c’était elle qui me souriait. Toutes les personnes dans la pièce se sont évaporées. Rien n’aurait pu être plus parfait. Le temps s’est arrêté un instant. J’ai su alors que j’étais tombé amoureux…

Parce qu’elle ne dansait pas country, les probabilités qu’elle soit à la salle de danse ce soir-là étaient d’un sur un million. La probabilité qu’elle soit aux USA est aussi faible. Elle était revenue d’Israël aux USA pour compléter un cursus en acupuncture. Le type avec qui elle était (que je pensais être son O.S.) s'est avéré être un sale type qui ne gardait pas ses mains pour lui (ses mots à elle). Le plus incroyable : avant d’arriver à la salle de danse j’avais dit en toute honnêteté à Dieu que j’en avais fini avec la romance et l’amour. Je sortais juste pour danser et rien d’autre. Je resterai célibataire pour le reste de mes jours. De surcroit, à cette époque j’étudiais le catholicisme et j’avais de la rancœur vis-à-vis des juifs parce que je les tenais responsables de la mort du Christ. Devinez quoi ? Dieu a un grand sens de l’humour. J’ai appris ce soir-là qu’Ellen était juive. Je me suis moqué de moi longtemps après et de la manière dont Dieu nous prodigue son enseignement. Avec moi il n’utilise pas toujours un 2 x 4. La partie la plus moche de la soirée a été de découvrir que j’avais entendu et donc mémorisé son nom de famille de façon incorrecte. Je trouvais un peu "ringard" d'écrire des numéros de téléphone dans un bar ; je lui ai donc demandé si elle était dans le bottin téléphonique et que je l’appellerai le lendemain si elle me donnait son nom entier. Imaginez : la femme de vos rêves, et vous ne trouvez pas son nom dans le bottin ! A l’église j’ai prié pour un miracle. N’importe quoi ! Après l’église, alors que je déjeune dans un restaurant chinois, une petite voix dans ma tête (vous savez quelle sorte) me suggère de transposer la seconde lettre de son nom de famille. Alors j’ai commencé avec "a" et ensuite "b" et puis "c" ; vous voyez le topo. Quand je suis arrivé à "t" ça a cliqué. J’ai couru vers la cabine téléphonique et en tremblant des doigts j’ai parcouru les pages pour localiser ce que j’espérais être son nom. C’était…. En fait elle avait laissé un message sur mon répondeur à la maison deux minutes plus tôt. Elle se demandait pourquoi je n’avais pas appelé…j’en pleurais presque. Quand ça doit arriver……

Grandir implique de lutter. J’ai beaucoup grandi avec Ellen. Cela n’a pas toujours été simple. J’ai surmonté de nombreuses faiblesses et Dieu merci, Ellen est patiente. J’aurai pu la perdre plus d’une fois à cause de mes erreurs. Et c’est son attitude patiente (bien qu’elle n’a pas peur de montrer sa colère) plus que quoique ce soit qui m’a appris ce que c’est l’amour. C’est facile d’aimer quand les choses vont bien. Mais quand le choses ne sont pas si cool ; c’est alors qu’apparait la plus grande leçon sur l’amour. C'est dommage que nous soyons si nombreux à hésiter à ce stade.

Tous ceux qui m’ont connu font de temps en temps la remarque sur qui je suis devenu par rapport à qui j’étais. Je suis redevable des améliorations de ma personnalité et de mon style de vie à ma relation avec mon âme-sœur, Ellen.