EMI Kenneth F
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
J'ai un problème du cœur connu sous le nom de fibrillation auriculaire. Ceci veut dire que mon pouls est irrégulier. Avec le temps cela peut affaiblir le cœur et mener à la forte possibilité d'avoir des attaques cérébrales fatales et des attaques cardiaques. Suivant le conseil du médecin, j'étais prévu pour aller à l'hôpital pour avoir une procédure appelée 'cardioversion'. Ceci est une procédure pour choquer le cœur afin qu'il revienne à un rythme normal, en employant un choc électrique. Je devais avoir la version invasive de cardioversion, où j'étais couché sur une table, et un câble passerait à travers l'aine dans une veine jusqu'à-ce qu'il arrive à la cavité cardiaque. Ensuite un choc électrique serait déclenché. Cela sonne dangereux, et ça l'est aussi ; il y à un taux de mortalité de 15% pour quelqu'un avec mon profil/médical et mon âge. Les éléments de risque augmentent avec l'âge du patient. Le médecin consultant me disait que j'avais le choix de faire la cardioversion maintenant et d'avoir la fibrillation auriculaire soulagé pour les prochains cinq à dix ans, ou de continuer avec la possibilité d'être foudroyé par une attaque cérébrale/cardiaque sans avertissement préalable. Je choisissais la première option sachant qu'il y avait une possibilité de mourir sur la table. L'hôpital était aussi un hôpital universitaire, et pendant que j'étais préparé pour la procédure, on me demandais si la présence d'un petit nombre d’étudiants comme observateurs ne me gênerai pas. Je savais que je serai nu sous leur regard, mais je suis un modèle de nu pour des classes de dessin dans des écoles d'arts, et pour des artistes en général, alors cela ne me gênait pas. De toute façon j'avais eu un long discours avec le chirurgien concernant le don d'organe et des choses semblables. Je disais que je songeais sérieusement à faire le don de mon corps pour la recherche médicale avec le don d'organes à ma mort. Le docteur disait que, excepté la fibrillation auriculaire, anatomiquement j'étais en bonne condition, et qu'il y avait toujours un manque de corps convenants pour l'instruction des étudiants en médecine. Il pensait que j'avais fait le bon choix. Je signais les documents nécessaires.
Venait le jour de l'opération. J'étais mis sur la table, à nu sauf un drap et prêt pour la cardioversion. J'avais été lavé et la région de mon aine rasée. Pour être franc, j'étais assez terrifié. J'avais peur parce-que quelqu'un m’avait dit que cet hôpital avait une des plus hautes mortalités de patients au Royaume Uni. Apparemment il est connu dans les milieux médicaux comme 'l'abattoir'. Je ne recevais pas d'anesthésie, mais j'étais sous une sédation forte. Pour moi il n'était pas clair pourquoi je n'étais pas complètement anesthésié. Le fait de ne pas être inconscient voulait dire que je me rendais compte du câble en moi qui grimpait vers mon cœur. Je sentais quand il arrivait dans la région du ventricule. Puis c'est arrivé. Mon corps entier semblait exploser. Il y avait une lumière blanche étincelante et c'était comme si la foudre me déchiquetait. Je ressentais comme si j'étais forcé hors de mon corps. Instantanément je m'évanouissais.
Après un moment d'oubli, ma conscience de soi revenait. J'étais hors de mon corps physique ! Je me demandais si j'avais passé la frontière vers l'au-delà. Je me demandais si la mort était ainsi ? J'avais lu sur le concept de corps astral et je croyais que c'est ce qui m'était arrivé. Je semblais flotter assez haut au-dessus de mon corps physique pour voir ce qui se passait. Le docteur avait enlevé le drap de mon corps et détachait les câbles attachés à mes mamelons, mes pieds et ailleurs. Mon taux de métabolisme n'était pas détectable et mon pouls était à zéro, comme je devais apprendre plus tard. Un des étudiants autour de la table, retournait mon corps, séparait mes fesses et insérait un thermomètre rectal. J'entendais le docteur qui me déclarait mort, comme si c'était presque une routine. J'avais uriné copieusement au moment de ma mort clinique. C'était plutôt dégoutant et j'avais honte. Le docteur donnait à mon derrière une claque retentissante et disait 'Vilain garçon !, une manière non professionnelle comme je pensait, pendant qu'il ordonnait aux étudiants de me nettoyer, de m'enlever et de me rendre présentable pour l'anatomiste.
Je ressentais de l’anxiété, de la dislocation et du désarroi. Je pensais que mon corps avait l'air charnu ainsi étendu sur la table. Et je sentais aussi la présence d'autres entités spirituelles autour de moi ; les pensés des ces entités entraient dans ma propre conscience. C'étaient toutes sortes de sentiments et d'émotions, comme de la peur, du mécontentement, du désir suscité par ma nudité, et de l’apitoiement de soi. Il me venait l'idée que ceci étaient des esprits de gens qui étaient décédés ce jour là, ou récemment à l'hôpital. Je ne semblais avoir aucun contrôle sur ma direction en flottant au dessus de mon cadavre. C'était comme si j'étais emmené sur un chariot dans une pièce où j'étais mis sur une dalle et délivré aux mains de deux infirmières pour me laver. Il semblait que j'étais plutôt vu comme un objet que comme quelqu'un qui était récemment décédé. Tandis qu'elles me lavaient, et elles étaient assez complètes, elles discutaient le temps quelles avaient passé la nuit d'avant dans un disco populaire. Elles semblaient ne voir en moi qu'un objet inanimé d'autrefois, quand l'une d'elles disait en me retournant 'Belles fesses !', pendant qu'elle y mettait du savon. Ensuite, assez curieusement, mais sans doute par simple routine, j'étais rasé complètement, probablement pour s'assurer que j'avais l'air net et propre à la présentation au croque mort. Une fois propre, une étiquette avec un code-barre était fixé à ma cheville gauche.
Je n'arrivais vraiment pas à comprendre pourquoi j'étais dans un état de conscience désincorporé, tandis que mon corps physique était clairement mort. Il avait déjà pris une couleur bleu-gris. J'arrivais à penser raisonnablement clair, mais j'avais peur de ce qui arriverai une fois que mon corps serai disséqué pour l'étude médicale. Serai-je abandonné comme une sorte de souffle spirituel, un rien ?
Ostensiblement mort, j'étais maintenant un artefact et plus une personne. Propre, j'étais transporté dans une autre pièce plus loin dans le corridor. Ici j'étais mis sur un appareil géant de pèse-personne, utilisé pour les cadavres. Mon torse était mis sur une sorte de seau, avec ma tête et mes membres se balançant sur les cotés. De là, j'étais emmené dans une autre chambre, plus petite peu illuminée, où mon corps était placé sur une table de verre. Après un petit moment, deux personnes, des étudiants en manteaux blancs, entraient et prenaient une série de photos de moi, couché, devant et de dos, et arrangé dans différentes positions. Ensuite j'étais mis dans la morgue principale, étendu sur une grande étagère en marbre. J'étais serré ensemble avec d'autres corps morts, certains enveloppés dans des draps, et d'autres nus. Il semblait qu’il n'y avait pas beaucoup de place, puisque j'étais au-dessus de deux autres vieux hommes, les deux avec des barbes grises et obèses ; l'un complètement chauve et l'autre avec le torse couverts de tatouages - berk !
Dans la morgue, la présence de ce que je prenais pour les corps astraux des gens morts, était assez palpable. Je recevais un sentiment de bienvenue, et encore d'autres émotions tels que du choc et de l’indignation, et du ressentiment d'avoir été enlevé du monde vivant. De plus en plus je recevais un sentiment de quelque chose de sinistre tapi au-dessus de moi. Je le décrirai comme une présence spirituelle à la fois maligne et séduisante. J'avais le sentiment qu'elle voulait m'absorber, et m'envelopper dans une étreinte qui finirai dans mon oubli. Quelque chose en moi, tandis que je flottais dans mon état non physique, voulais s'abandonner à cette noirceur et se perdre dedans infiniment. Mais une autre voix semblait dire « Fais attention ! Ne le fais pas ! » Je le comparerai à l'attirance de la gravité tandis que la présence semblait m'attirer de plus en plus dans son étreinte.
Puis je ressentais une autre présence, paternelle et bienveillante. Je sentais que mon esprit était retiré de la 'force de l'obscurité '. Je me demandais si cette force était 'le diable' ? Je me sentais extrêmement épuisé, vidé, et ma conscience s'arrêtait. Après un intervalle inconnu ma conscience revenait. Je pensais que peut-être je n'était finalement pas encore mort. J'étais de retour dans mon corps physique étendu sur une table, manifestement encore à la morgue, mais bien que j'étais capable de distinguer ce qui se passait, je ne pouvais ni bouger un muscle ni communiquer. Ma première pensée était que j'avais toujours l'air d’être mort et que j'allais être mis dans un frigo ? La pièce était illuminée brillamment. Il y avait une petite table à coté de moi, sur laquelle il y avait une sélection d'instruments chirurgicaux. Je savais ce qui allait se passer. Maintenant j'en avais absolument marre de toute l'expérience, et j'espérais que quoi qu'ils me feraient, que ce serait fait rapidement.
J'entendais l'anatomiste parler des prélèvements de tissu qu'il voulait prendre, et je sentais les lignes qui étaient dessinées sur mon torse avec un marqueur pour indiquer où on voulait couper. Mais juste avant d’être coupé, un des participants remarquait une goutte de salive coulant de ma bouche. Au début l'anatomiste refusait d'accepter qu'il y avait encore un signe de vie, et voulait continuer de m'ouvrir. Il disait que mon corps était encore frais, et qu'il livrera des données médicales précieuses. Etant étendu là, mon corps nu était la source d'une grande discussion, mais heureusement les instruments commençaient à montrer un pouls à peine perceptible.
J'étais retourné à la vie, grandement avec l'aide d'un massage cardiaque et avec un défibrillateur.
Tout ceci voulait dire que la cardioversion avait échoué, avait presque mené à ma mort et était trop risqué pour être répétée. Ma fibrillation auriculaire, qui est sévère continuera donc, et je vais mourir de cela dans un futur pas trop loin. Quand-même, spirituellement je suis prêt pour cela. Je suis content que mon corps va devenir un atout précieux pour l'étude médicale. J'avais eu quelques expériences hors du corps plus tôt dans la vie, mais rien d'aussi dramatique que ce que j'ai décrit plus haut. Ce qui m'est arrivé me faisait penser très attentivement à la religion, les relations de l'esprit terrestre avec celui du monde spirituel, l’idée de la vie après la mort ; je suis soucieux de trouver tout ce que je peux sur ceci, ce qui est la raison principale pourquoi j'ai rejoint un cercle spiritualiste/occulte qui semblent avoir un bon entendement concernant ce sujet.
En parlant avec le personnel médical pendant que je me remettais de mon EMI/OBE, j'apprenais qu'il y a beaucoup de fois, presque chaque mois, qu'à cet hôpital il y a des corps qui sont présentés à la morgue, qui sont en fait encore médicalement en vie mais semblent être morts. Des fois ce genre de cas n'était pas détecté, alors l'individu infortuné finissait disséqué. Ainsi, j'avais eu beaucoup de chance !
Renseignements généraux:
Genre: Homme
La date à laquelle la EMI est survenue: 20 octobre 2012
Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui Accident La mort comme résultat d'une procédure médicale à haut risque ; une cardioversion.
Éléments de l'EMI:
Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Mélangée
Vous êtes vous senti séparé de votre corps? Oui Vaporeux, gracile et nu.
Quel était votre degré de conscience et de vivacité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Moins conscient(e) et lucide que d’habitude
Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et vivacité? Un haut niveau de conscience.
Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification
Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal? Je pouvais voir et entendre correctement.
Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal? Comme la question avant.
Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui Les esprits, c'est ce que je pensais, des autres morts récents dans la morgue.
Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui Pendant que j'étais retiré de l'entité maligne, que j'ai décrit.
Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel
Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Surprise, curiosité, terreur et un désir de mourir.
Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Tout sur l'univers La pure méchanceté de l'entité obscure que j'ai décrit.
Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Non
Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Indécis(e)
Dieu, Spiritualité et Religion:
Quelle était votre religion avant cette expérience? ROMAN CATHOLIC
Quelle est votre religion maintenant? Je suis maintenant un initié d'un culte occulte/spiritualiste, comme résultat directe de mon EMI.
Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui Du catholicisme vers l'occulte.
Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion:
Après l'EMI:
Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque Oui
À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Non
Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? Pensant que j'étais beau quand je me voyais nu. La peur d'être absorbé par l'entité maligne.
Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui Je l'ai partagé avec les gens avec lesquels je suis dans un culte maintenant. Ils avaient le point de vue que mon expérience n'était aucunement inhabituel.
Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Non
Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? J'aimerai la vivre encore une fois, puisque je saurai maintenant à quoi m'attendre.
Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience? Pas pour le moment.