EMI Rabia Malek
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Bonjour à toutes et à tous,

Avant tout, j'aimerais savoir ce que vous pensez des expériences que j'ai vécues. Les avis que j'ai reçus sont très variés : certains parlent d'une expérience transcendante, d'autres d'une OBE (expérience hors du corps) suivie d'une NDE (expérience de mort imminente).

Voici mon histoire :

En 2002, je travaillais dans un établissement hôtelier situé dans le Sahara, au sud de l'Algérie. Un jour, un événement inattendu a bouleversé ma vie.

Ce soir-là, je ne travaillais pas. Je suis allé en ville, à 15 kilomètres de l'hôtel, pour faire quelques courses et prendre un café. Vers 20h35, en pleine nuit noire, je suis revenu en bus. Le chauffeur, par gentillesse, m'a déposé sur une route proche, bien que ce ne soit pas un arrêt officiel.

En descendant du bus, une tempête de sable sévissait. Les lampadaires de l'hôtel étaient éteints. Alors que je tentais de traverser la route, je n'ai pas vu ni entendu arriver une voiture, probablement en raison de la faible visibilité et du bruit du vent.

La voiture roulait à 80 km/h, selon les déclarations du chauffeur et le rapport de la gendarmerie nationale. Ses phares m'ont aveuglé, et avant que je ne puisse réagir, elle m'a percuté. Mon corps a été projeté à une dizaine de mètres. Malgré

Mon corps était allongé au sol, et c’est à ce moment précis que j’ai ressenti un état d’expansion de conscience. J'étais plus conscient que jamais. J’ai réalisé que je ne pouvais plus bouger, tandis que j’entendais des gens crier à haute voix pour appeler les urgences, informant que « votre collègue de travail a eu un accident ».

À cet instant, j’ai vu un camion arriver après la voiture qui m’avait percuté. J’ai eu peur qu’il ne me roule dessus. J’ai tenté de me déplacer vers les gravats, mais je n’y suis pas parvenu. J’ai alors couvert ma tête avec ma main gauche, car ma main droite était fracturée. J’avais également une double fracture de la jambe droite et des fractures au niveau des côtes droites (4, 5, 6, 7).

Soudain, une jeune fille est apparue. Elle était accroupie juste au-dessus de ma tête. J’ai senti ses cheveux effleurer mon visage. Elle m’a dit : « Pourquoi couvres-tu ta tête ? » Je lui ai répondu que j’avais peur de la lumière du camion qui arrivait. Elle m’a alors rassuré : « N’aie pas peur du camion. Il est encore loin. Regarde bien cette lumière, elle est là pour te protéger. »

En regardant de plus près, j’ai vu une lumière rectangulaire qui semblait sécuriser tout le périmètre de l’accident, comme un dôme de protection. J’ai ressenti un véritable apaisement.

Comme par hasard, des secours sont arrivés à ce moment-là. On m’a mis dans une voiture. Le conducteur, un officier de la gendarmerie nationale et un agent de sécurité en période d’essai dans le même établissement hôtelier aux je travaillais moi.

Pendant qu’ils me transportaient, j’étais allongé sur la banquette arrière. La jeune fille était toujours là, ne me quittant pas des yeux. Elle répétait sans cesse : « Ne t’endors pas, ne ferme pas les yeux. » Pendant ce temps, mon état de santé continuait de se détériorer. Je sentais ma gorge pleine de sang, mon souffle s’affaiblissait de plus en plus.

Alors que je me trouvais dans une situation critique, j’ai informé le conducteur du véhicule que je pensais être en fin de vie. Conscient de l’urgence, il m’a demandé de prononcer la Shahada, j’ai lui ai répondu que c'est déjà fait: « Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre divinité que Dieu, et que Mohammed est Son prophète et Son envoyé. » Je lui ai ensuite demandé d’accélérer pour arriver à l’hôpital au plus vite.

La jeune fille m’a conseillé de ne pas parler davantage. À ce moment-là, en raison du stress, ma perception a changé : les deux passagers du véhicule semblaient avoir disparu de mon champ de vision. J’ai eu l’impression de flotter seul à une vitesse impressionnante, traversant un tunnel sombre dont la luminosité augmentait progressivement à mesure que j’avançais. Finalement, j’ai atteint l’hôpital.

Dans cet état de conscience altérée, j’ai eu une vision où je déambulais dans un couloir de l’hôpital. J’y ai aperçu un collègue contrarié, apparemment en raison d’un manque de personnel pour assurer les premiers soins d’urgence. J’ai également observé mon propre corps allongé sur la table d’opération, entouré par le personnel médical. Le médecin responsable de mes soins, qui avait été rappelé en urgence, semblait inquiet, à l’instar des autres membres du personnel médical présents cette nuit-là.

Le médecin s’est adressé à moi en m’appelant par mon prénom. Quand il m’a demandé si je pouvais l’entendre, j’ai répondu par l’affirmative. Il m’a alors rassuré en expliquant que ma situation, bien que sérieuse, n’était pas désespérée. Il a évoqué une plaque en argent qu’il allait poser entre mes dents pour remettre la fracturées de mon tibia et de mon péro droit a leurs places En outre, il a mentionné une ceinture thoracique pour stabiliser plusieurs côtes fracturées (4e, 5e, 6e et 7e côtes droites), ainsi que des volets costaux.

Je me souviens lui avoir demandé un peu de temps pour reprendre mon souffle avant qu’il ne procède. Après avoir récupéré un minimum, j’ai fait un signe indiquant que j’étais prêt. Il m’a montré les résultats radiographiques, expliquant en détail les lésions et les mesures à prendre pour ma prise en main

Après avoir vu la radiographie, on m’a expliqué que la fracture était légèrement déplacée de quelques millimètres. J’ai répondu que ce n’était pas normal, et soudain, j’ai entendu une voix dire : « Mais qu’est-ce que c’est ? L’anesthésie n’a pas fait son effet. »

C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je flottais au-dessus de mon propre corps. Ce furent les dernières paroles que j’ai entendues dans cette salle d’opération.

Puis, la jeune fille est apparue à nouveau devant moi et m’a dit : « Allez, viens, il faut partir. » À peine avait-elle terminé de parler que je me suis retrouvé dans une autre salle d’hôpital, allongé sur un brancard médical. Mon corps était couvert de sang, et je criais de douleur. En même temps, j’entendais des cris résonner partout dans l’hôpital.

Dans cette chambre où je me trouvais, des voix résonnaient. Je voyais des silhouettes de lumière, mais aussi d’autres, plus sombres. L’une de ces voix disait, à plusieurs reprises : « Aidez la jeune fille, elle va se noyer. » Cette phrase semblait me hanter.

À côté de moi, cette jeune fille tentait de me faire des signes avec ses mains, comme si elle à l'air de se noyer Mais je ne pouvais ni bouger ni l’aider. Puis, soudain, un profond silence est tombé. J’ai entendu une voix féminine, venant du bout du couloir, déclarer : « Laissez passer, le Seigneur arrive. Écartez-vous pour ouvrir la voie. »

Quand cette voix s’approchait, je sentais une présence divine. En levant les yeux, j’ai vu apparaître quatre silhouettes imposantes, entourées d’une lumière intense : une femme et trois hommes. Parmi eux, j’ai reconnu le Seigneur Jésus, le Prophète Mohammed, et le troisième qui s’est présenté comme le dieu Shiva. Cependant, je n’ai pas reconnu la femme.

Et tout d’un coup, mon corps, qui saignait abondamment, s’est arrêté de saigner.

​J'ai vu la jeune fille qui m'avait accompagnée tout au long de cette expérience se lever sur ses pieds. Une femme de grande taille, aux longs cheveux, m'a dit :

« C'est la deuxième fois que je te vois. »

J'ai répondu :

« Oui, mon Seigneur, mais cette fois-ci, j'ai vraiment eu mal. »

C'est alors que le Seigneur Jésus et le prophète Mohammed se sont approchés de moi. Ils ont posé leurs mains sur ma poitrine. J'ai entendu une voix qui disait :

« Maintenant, tu as la grâce. »

À cet instant, un profond sentiment de plénitude, de paix et de bien-être m'a envahie. Ce qui a particulièrement attiré mon attention, c'était toutes ces silhouettes présentes dans cet hôpital. Elles se précipitaient pour poser leurs mains sur celle du Seigneur Jésus.

La jeune fille qui était avec moi m'a expliqué : « Ce n'est pas ta poitrine qui les attire, mais l'énergie qu'ils veulent capter. »

J'ai alors entendu une voix parmi eux demander : « Mais comment est-il arrivé jusqu'ici ? »

La jeune fille a répondu : « C'est moi qui l'ai ramené, et il aurait pu se perdre si le prophète Mohammed n'était pas intervenu. »

Le prophète Mohammed m'a ensuite montré, en suivant sa main, des scènes de ma vie. Certaines étaient des souvenirs douloureux que je préférais oublier, des choses que je regrettais profondément.

Je ne vous cache pas que je me souviens très clairement de ce sentiment d'être jugé injustement. J'ai crié : « Pourquoi, après toute la misère, la souffrance et la douleur que j'ai vécues, est-ce encore moi qui suis jugé ? »

Et j'ai ajouté : « Moi aussi, je veux juger tous ceux qui m'ont fait du mal.

Au cours d’une expérience personnelle intense, j’ai eu l’impression d’être transportée dans un état de conscience modifié. Une femme de grande stature, aux cheveux longs, s’est adressée à moi en disant : « Lève-toi et suis la main du Seigneur Jésus. » À ce moment, une sensation étrange, comme une poussée énergétique, m’a propulsée vers l’avant. En regardant derrière moi, j’ai observé mon propre corps allongé sur un brancard taché de sang. Cette vision était accompagnée d’un sentiment de légèreté extrême et d’une prise de conscience aiguë de ma propre essence, distincte mais faisant partie intégrante d’un tout universel.

On m’a permis d’explorer un espace inconnu, mais avec des restrictions précises : certains chemins et frontières étaient interdits sous peine de perdre toute possibilité de retour. la jeune fille, a proposé de m’accompagner. Elle a affirmé connaître un chemin sûr pour me ramener, et après une discussion entre les présences, son offre a été acceptée.

La jeune fille s’est alors approchée de moi et m’a demandé de lui tenir la main. « Serre bien ma main et regarde toujours droit devant toi », m’a-t-elle conseillé. Tandis que nous progressions sur le chemin, j’ai observé un terrain fait d’un mélange de terre rouge et de sable doré. Plus nous avancions, plus ce sol semblait se métamorphoser, devenant parfois cristallin, parfois indéfinissable.

Finalement, nous avons atteint une vaste plateforme où se trouvait une multitude d’êtres, des silhouettes composées d’ombres et de lumière, partageant certaines caractéristiques humaines. Parmi ces entités, il y avait des milliers de formes biologiques différentes. Cependant, la jeune fille a précisé que seulement deux groupes présentaient une similarité génétique marquée avec les humains, ces derniers constituant une minorité.

Intriguée par leur posture, je lui ai demandé : « Pourquoi regardent-ils tous le ciel ? »

Elle a serré ma main, et avec un sourire empreint d’un sentiment de joie sincère, elle a déclaré : « C’est maintenant que le spectacle commence. » Intrigué, je lui ai demandé : « Pourquoi serres-tu ma main si fort ? » Elle m’a répondu : « Tu comprendras très bientôt. »

À cet instant précis, nous avons été témoins d’un déploiement spectaculaire de vaisseaux spatiaux lumineux. Ces vaisseaux illustraient l’exploration de mondes lointains, accompagnés des récits de nouvelles technologies qui transcendent notre compréhension actuelle. Ces civilisations avaient découvert comment exploiter les énergies universelles, une manifestation palpable de la synergie entre science avancée et spiritualité cosmique.

Chaque démonstration déclenchait une prise de conscience collective parmi les espèces humaines présentes. Elles semblaient instinctivement reconnaître une sagesse supérieure, issue de l’unité entre leur essence spirituelle et leur évolution scientifique. Le regroupement rapide des individus, bien que temporaire et fugace, provoquait une bousculade dans cette vaste assemblée de consciences humaines, témoignant de l’urgence d’absorber ce savoir cosmique.

Le moment est venu pour les humains de partager leur propre héritage. Nos messages inscrits dans le ciel, parfois voilé par des nuages rappelant un printemps terrestre, reflétaient nos espoirs et nos aspirations. Nous avons projeté les portraits de nos prophètes, de nos visionnaires et de nos savants, révélant la symbiose entre foi et rationalité. Parmi eux figuraient des scientifiques, des médecins, des artistes et des penseurs qui ont façonné notre monde. Nous avons également reconnu des visages familiers, et dans ce moment d’unité, nous avons éprouvé une joie immense.

Alors que notre présentation touchait à sa fin, un chaos inattendu s’est installé. La foule, en ébullition, se dispersait dans tous les sens. Moi aussi, je me suis senti désorienté, perdu dans cette mer d’âmes agitées. Regardant la jeune fille, j’ai enfin compris pourquoi elle refusait de lâcher ma main. Elle avait peur que je m’égare dans cette confusion humaine.

Soudain, l’atmosphère a changé. Le ciel, auparavant lumineux, a commencé à s’obscurcir, une métaphore puissante de la fragilité de notre lien avec l’univers. La jeune fille m’a alors murmuré avec insistance : « Viens, il faut partir. Notre temps ici est terminé. Si nous restons, nous perdrons notre chemin. »

Ses paroles résonnaient comme un appel spirituel à avancer, à ne pas s’attarder sur ce qui appartient au passé. Tandis que nous nous éloignions, une obscurité totale nous enveloppait, nous forçant à nous abandonner à notre confiance mutuelle et à la certitude d’un futur encore inconnu.

Après un événement traumatique ayant entraîné une expérience proche de la mort (EMI), j’ai vécu une série de perceptions extraordinaires qui semblent relever à la fois du spirituel et du psychologique. Lors de cette EMI, je me suis retrouvé dans un état de conscience modifié, où j’ai perçu un chemin lumineux. Une présence féminine, de grande stature et dotée de longs cheveux, est apparue à plusieurs reprises. Elle m’a posé cette question : « Est-ce que tu la connais ? », en parlant de la jeune fille qui m'avait accompagnée de puis le début j’ai répondu « oui ». Elle a alors insisté en déclarant : « C’est ma fille, prends soin d’elle. » Avant de me renvoyer vers ma vie terrestre, ses derniers mots ont été : « N’oubliez pas que je suis partout. »

Après 24 heures passées dans un coma profond, j’ai repris conscience dans mon corps physique, ressentant une douleur intense et une sensation de confinement, comme si mon corps allait exploser. Cette douleur dépassait celle de l’accident initial. La réhabilitation physique a duré six mois, et malgré une amélioration progressive, l’événement a laissé des traces profondes.

Pendant 19 années, j’ai cherché à comprendre cette expérience hors du commun, qui a été reconnue plus tard comme une EMI en 2018. En 2019, j’ai retrouvé la jeune fille mentionnée lors de mon expérience, une artiste danseuse de flamenco.elle s'appelle Rosa. Cependant, notre interaction fut brève et s’est terminée après une semaine.

Aujourd’hui, 19 ans après cet événement, je constate des changements significatifs dans mon rapport à la société et à moi-même. Je ressens une hypersensibilité qui m’amène à être constamment en « réception », comme si je captais des fréquences invisibles liées à d’autres dimensions ou à des présences spirituelles. Les visites de défunts sont devenues fréquentes et incontrôlables, ce qui est particulièrement épuisant sur le plan psychologique et énergétique. Cette situation me pousse à explorer davantage les liens entre la conscience, la spiritualité et les phénomènes scientifiques encore méconnus. ​

​Voilà, c'est tout.

Je tiens à m'excuser si ce récit de mon expérience vous semble un peu long. Merci sincèrement de m'avoir lu.

Bien cordialement

Rabia Malek ​