EMI par Crainte de la Mort de Mary W
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Cet accident est la pire chose qui me soit jamais
arrivée, c’est également la meilleure qui me soit jamais arrivée. Je vais la
raconter car elle constitue le fondement de ce que j’ai appris ainsi que la
manière dont je l’ai appris. L’accident (mon câlin Divin) :
C’était une merveilleuse journée d’été, en juillet 1994, à Cleveland, dans
l’Ohio, la circulation était intense sur l’autoroute. Je conduisais notre
mini-van. J’étais pas mal stressée. Mon mari et moi venions juste d’arriver de
Caroline du sud la veille au soir, avec sa mère, son père et leurs 3 chiens. Son
père avait fait une attaque la semaine précédente et ils allaient rester avec
nous pendant son rétablissement (cela a finalement duré une année entière). Il
faut sans doute que je mentionne qu’à l’époque nous avions 6 enfants à la maison
(âgés de 17 à 5 ans), plus notre propre chien. La vie nous avait tous fait
entamer un virage, mais nous prenions les choses telles qu’elles se
présentaient. Nous avons toujours enseigné à nos enfants que la famille est
importante.
Il fallait que j’aille chercher mon salaire, afin de pouvoir acheter à manger
avant de me rendre au travail à 15 h. Mon planning était serré mais réalisable.
Dieu avait un plan différent et un merveilleux sens de l’humour…
Un véhicule avec un pneu à plat se trouvait sur la voie médiane (à gauche) et
des Scouts étaient assis sur l’herbe. Je suivais le flux de circulation de la
voie rapide lorsque le conducteur qui me précédait a ralenti pour aller sur le
terre-plein afin de donner un coup de main. En appuyant sur la pédale pour
freiner, j’ai regardé dans le rétroviseur et j’ai vu la calandre d’un
semi-remorque. Pas le semi… sa calandre.
C’était littéralement mon pire cauchemar. J’étais horrifiée et paniquée. Je me
souviens avoir dit à haute voix : « Je ne peux pas le croire, je vais mourir
aujourd’hui ! ». Environ 3 secondes se sont écoulées entre le moment où je l’ai
vu et celui où j’ai été percutée, mais ces 3 secondes ont complètement changé ma
vie et moi-même.
Immédiatement le temps s’est arrêté… il est devenu éternel. J’étais lucide,
guidée, ne cessant de conduire pendant l’intégralité du processus. J’étais dans
mon corps mais j’ai été extraite du cadre temporel terrestre. Il n’y avait aucun
son… tout était tranquille et calme. J’ai parlé à voix haute pendant toute la
conversation, alors que Ses réponses se faisaient sous forme de pensées insérées
dans ma tête. Avec l’arrêt du temps est arrivé un immense sentiment d’amour
énorme qui n’a fait que s’intensifier de plus en plus. La panique a été
remplacée par l’amour, celui-ci me procurant un tel sentiment de calme que je
n’avais plus peur. On me câlinait, moment super ! Je n’avais jamais ressenti
auparavant un amour tel que celui-ci. Instinctivement, j’ai su qu’il s’agissait
de Dieu. Imaginez quelqu’un qui vous aime beaucoup… maintenant multipliez ce
sentiment par environ un million, peut-être vous approcherez-vous de la mesure
dans laquelle je me sentais aimée. Je sentais que deux autres personnes se
trouvaient également avec moi. Je ne peux expliquer comment je le sais, mais
l’une d’elles était ma grand-mère. Il m’a fallu 7 années pour comprendre qui
était l’autre. J’avais vraiment envie de pleurer, mais le temps manquait.
On enseigne la croyance en Dieu à la plupart d’entre nous. J’ai été élevée dans
un foyer catholique très strict, par des parents qui nous ont appris ce que
leurs parents leur avaient inculqué. Bon… j’étais croyante, mais j’étais en
colère contre Dieu à cause ce qui m’était arrivé dans l’enfance et dans la vie
en général. Il m’a été maintenant donné la preuve (suffisante pour moi) que Dieu
existe bien. Un Dieu aimant… pas un Dieu de l’enfer, du feu et de la damnation.
Mes premiers mots ont été : « Oh m… ! J’ai tout loupé ! Dieu existe
vraiment ! ». J’avais honte de mon langage, et d’avoir appris cela. J’ai
rapidement ajouté : « Oh… pardon ! ». Sa réponse envers moi fut un amour encore
plus grand, ainsi que le sentiment suivant : « Mon enfant, calme-toi, tout va
bien. ». Je me sentais en effet comme Son enfant, c’était un endroit très sûr et
chaud. Il a des mains très aimantes et douces.
Dans le même temps, un passage en revue de ma vie s’est déroulé devant moi afin
que je puisse voir et ressentir… en couleur. Je devais voir et éprouver tout le
bien que j’avais fait (même le bien que j’ignorais avoir fait). J’ai
effectivement pu ressentir la joie que chaque personne éprouvait quand sa vie
était influencée d’une manière aimante. Pour une fois dans ma vie, j’avais été
« attrapée » à faire le bien. Pendant l’examen du bien, Il me disait « Je suis
tellement fier de toi ». Je ressentais une telle joie de le rendre aussi fier,
car je n’avais jamais réalisé ce qu’on pouvait éprouver, en effet, j’avais
toujours pensé que je ne pouvais rien faire de bien. Ce fut revoir mes actes
occasionnels de gentillesse qui m’a procuré le plus de joie, car je pouvais
ressentir le changement que j’avais entraîné dans la vie de la personne, bien
que je ne m’en sois pas rendu compte à l’époque… je ne les connaissais même pas.
On m’a montré que ce ne sont pas les grandes choses que nous réalisons dans la
vie qui font la différence, ce sont plutôt toutes les petites choses que nous
accomplissons chaque jour. Ces petits actes de gentillesse signifient tellement
pour Dieu.
Par ailleurs, il m’a fallu voir et ressentir tous les choses blessantes que
j’avais commises (y compris celles que j’ignorais avoir faites). Je devais
éprouver la souffrance que j’avais causée à la personne. Toutefois… comme vous
le savez, on nous enseigne qu’un jour nous nous tiendrons devant Dieu et serons
jugés … Dieu ne m’a pas jugée. Je regardais mes actions… avec Dieu à mes côtés,
m’aimant tandis que je me jugeais moi-même… et croyez-moi, personne ne peut me
juger plus durement que je ne me juge déjà moi-même. C’était comme être prise en
faute par mes parents, mais en pire. Pendant le passage en revue pénible,
j’avais tellement honte, je ne pouvais me cacher nulle part. Ma pensée
immédiate fut, et je l’ai exprimée à haute voix : « Je suis prête… ma place est
en Enfer… je ne mérite pas d’aller au Paradis ! ». J’ai eu l’impression qu’Il
m’attrapait par le bras alors que je me dirigeais vers l’Enfer, il a dit
« Attends un instant ma jeune amie, reviens ici ! Tu ne comprends pas et je vais
t’expliquer. ». Il m’a demandé : « Quelles autres décisions aurais-tu pu
prendre ? Qu’apprends-tu de cela ? ». Il ne s’est pas fâché contre moi en me
criant : « Comment as-tu pu faire cela ! » ou : « Vas en enfer ! ». Il était
clair qu’il ne s’agissait pas du Dieu vengeur auquel on m’avait dit de croire.
Le plus difficile a été de me rendre compte qu’il m’avait déjà pardonné… j’avais
beaucoup de difficulté à me pardonner moi-même. Il m’a montré que je ne pouvais
laisser entrer Son amour sans me pardonner moi-même auparavant. Me punir ne
m’aurait pas rendue meilleure à Ses yeux, Ce qu’Il voulait de moi, c’est que
j’accepte Son amour. Une fois en mesure d’accepter que Dieu ne fait qu’aimer, il
m’a été plus facile de considérer ma vie de façon ouverte et honnête. Je voulais
apprendre autant qu’il m’était possible… J’avais tant de questions. Dieu m’aime
à la manière dont j’aime mes enfants. Même lorsqu’ils font quelque chose de mal,
je les aime malgré tout. Je ne suis pas satisfaite de leurs actes, mais cela
n’altère pas mon amour pour eux. J’ai de la peine pour eux et…je les mets face à
leurs responsabilités. L’amour de Dieu ne comporte aucune chaîne.
J’ai suivi des cours parentaux et j’ai lu tout ce que j’ai pu afin de ne pas
répéter les mêmes erreurs que mes parents. Il m’a montré que même si je ne
maltraitais pas physiquement mes enfants, je les assassinais par mes paroles.
C’est tout aussi mauvais. Je ressentais leur souffrance. J’avais vraiment
l’impression d’être une ratée. Je ne cessais de répéter, encore et encore : « Je
suis tellement désolée. ». Lui ne cessait de m’aimer.
Il m’a laissé lui poser des questions. Ma seule question a été : comment
avait-Il pu me donner des parents tels que les miens ? Comment avait-il pu
m’oublier complètement et me laisser me débrouiller toute seule toutes ces
années ? A quoi pensait-il ? Je dois admettre que j’étais très en colère. Il m’a
montré pourquoi j’ai eu les parents, l’enfance et la vie que j’ai vécue. Je le
Lui ai demandé !!! J’ai choisi cette vie parce que je voulais apprendre ces
leçons. Tout était tellement clair pour moi… Il me fallait traverser tout cela
pour apprendre ce dont j’avais besoin afin de poursuivre mon travail ici. Il ne
m’a jamais laissée seule, rétrospectivement, j’ai vu qu’Il était toujours avec
moi. J’ai pris nombre de mauvaises décisions parce que je m’écoutais ou me
faisais confiance. Je passais trop de temps à me comparer aux autres. Je faisais
ce que je croyais être censée faire. J’avais l’impression d’être une petite
souris dans un labyrinthe, tentant de trouver mon chemin mais n’arrivant nulle
part. Avec ce qu’on ma montré, j’ai compris que la terre est une école, et après
l’avoir fréquentée, nous avons un passage en revue de la vie puis nous sommes
reçus à l’examen et retournons à la maison. Toute cette expérience était
stupéfiante, j’avais en effet l’impression que mon cerveau avait été ouvert sur
l’univers entier. Tout était si logique. La leçon était tellement simple… tout
est une question d’amour. A quel point Dieu nous aime, quelle est notre capacité
à aimer les autres et nous même durant cette vie sur terre, en dépit de ce que
nous devons traverser dans nos vies.
Lorsque le passage en revue de ma vie a été terminé, Il a exposé devant moi la
raison pour laquelle nous venons sur terre. J’étais tellement stupéfaite. Pour
moi, l’importance que nous revêtons pour Dieu était renversante … en particulier
celle que j’avais pour Lui. Je croyais qu’Il ne connaissait même pas mon
existence. Toutes ces années où je me suis mortifiée ! La question qu’Il m’a
posée fut : « Si je voulais que tu sois quelqu’un d’autre, pourquoi me
donnerais-je toute cette peine afin de faire de toi ce que tu es ? ». Personne
d’autre n’aurait pu accomplir la tâche que je suis venue faire, de la manière
dont il voulait que je la fasse ! C’est pourquoi il est tellement important que
nous ne nous jugions pas les uns les autres. Certains d’entre nous sont ici pour
enseigner, d’autres pour apprendre, d’autres encore pour faire les deux. Il
fallait que j’écoute mon cœur.
Ensuite Il m’a demandé si je voulais rester sur terre ou aller avec Lui. « Oh !
j’ai le choix ? ». Il aurait été beaucoup plus facile pour moi qu’Il ne me l’ait
pas laissé, qu’Il ait pris la décision pour moi. Je ne voulais pas faire ce
choix.
Décider a été un processus stupéfiant. J’ai compris que mes enfants avaient su,
en venant dans cette vie, qu’il existait une possibilité qu’ils me perdent à un
jeune âge. J’ai su que ma famille allait apprendre à surmonter cette leçon, Dieu
allait s’occuper d’eux. J’ai su qu’il allait bien s’occuper de moi ! C’était
facile… je partais ! Mais Il na pas aimé ma réponse, il m’a donc montré ce qui
me restait à faire…la totalité du motif de ma venue sur terre…la tâche que je
Lui avais demandée !!! La question qu’Il m’a posée fut : « Peux-tu le faire ? ».
J’ai répondu : « C’est super, j’aimerais vraiment le faire ! ». Je pense qu’on
m’a montré cela pour m’aider à modifier ma décision, en effet, la question posée
immédiatement après fut : « Veux-tu rester ou repartir ? ».
Bien que, me concernant, le bien l’emportait de loin sur le mal (et que je
voulais rester dans Son Etreinte Aimante), j’avais désespérément besoin de
remédier aux choses pénibles si c’était possible. Je ne voulais pas laisser tant
de choses non réalisées avant de devoir partir. Ma raison principale pour rester
était de ne pas laisser tomber Dieu. Je voulais terminer le travail que j’étais
venue faire ici. Je voulais Lui montrer que je ne suis pas du genre à renoncer.
Je voulais aussi vivre sur cette terre en sachant que Dieu m’aime. J’avais le
sentiment de n’avoir pas d’autre choix que de rester. Presque dans un murmure et
avec beaucoup, beaucoup de réticence, j’ai répondu: « Je veux vraiment aller
avec toi… mais il me faut rester. ».
Bien que j’aie vraiment pris mon temps pour prendre cette décision, mon seul
regret c’est que j’ai eu l’impression de faire cette déclaration si rapidement.
Au moment où j’ai dit : « Il me faut rester. », tout ce « film » face à moi
s’est arrêté, ainsi que ma conversation avec Dieu. En un instant j’ai rendu une
merveilleuse visite à Dieu, à ma grand-mère et un ami de l’au-delà. J’ai même pu
m’imaginer que je préparais une cafetière, que nous prenions une tasse tous
ensemble pendant cette conversation. Pourtant… mes mains tenaient fermement le
volant de la camionnette, je conduisais toujours et je pensais : « Je n’arrive
pas à croire que ça m’arrive à moi !!! ». Je n’arrivais pas à croire le nombre
de choses que j’avais apprises en 3 secondes. J’avais tant de questions sans
réponse. Je voulais plus de temps. Je voulais plus d’amour. Je ne voulais pas
que cela cesse. Je n’arrivais pas à croire que mon cerveau puisse faire tant de
choses en même temps. J’étais déçue de n’avoir pas pu « aller dans la lumière »
en effet, j’en sentais les frontières tout autour de moi… mais j’avais fait un
choix. La fin a été soudaine.
J’ai été littéralement réinsérée (poussée) en force dans la réalité… le temps
terrestre. Tout avait disparu « ça alors ! », sauf Son amour, ma grand-mère et
l’ami. Dans ma tête a été introduite la pensée suivante : « Enlève le pied du
frein, écrase l’accélérateur. ». Je n’ai pas posé de question, j’ai juste fait
ce qu’on me disait. Lorsque j’ai heurté la voiture devant moi, le semi-remorque
m’a percutée. J’ai tamponné la voiture, l’envoyant en sécurité sur le
terre-plein. Le camion ne s’est pas mis en portefeuille. J’ai roulé environ 30
mètres plus loin et j’ai bifurqué sur le terre-plein, je me suis arrêtée parce
que je n’étais pas certaine de ce qui allait arriver, je ne voulais pas me
retrouver en plein milieu.
Ce que je veux faire remarquer ici, c’est que si j’avais dit que je voulais
partir, je serais partie avant même que l’accident ne se produise. Ma famille
aurait pensé que j’avais trouvé une mort horrible, écrasée par un semi remorque.
La réalité, c’est que mon corps aurait trouvé une mort horrible, pas moi. Au
moment de l’impact, j’étais toujours câlinée en sécurité dans mon cocon d’amour
de Dieu. Je n’ai pas du tout ressenti l’accident. Il n’y a pas eu de douleur.
Quelques heures plus tard, ce fut une toute autre histoire…j’ai refusé d’aller à
l’hôpital parce que je me sentais bien. Ne prenez JAMAIS une décision aussi
stupide. C’est toujours une bonne idée d’être examiné après un accident.
Je suis restée assise dans la camionnette dont l’arrière avait explosé, je
continuais à me câliner moi-même parce que je ne voulais pas perdre ce sentiment
d’amour immense que Dieu m’avait accordé, en effet, je le conservais encore.
J’avais également peur de regarder derrière et de voir ce qui s’était passé.
Etant infirmière, je considérais de mon devoir d’aider les blessés, mais je ne
pouvais tout simplement pas gérer une chose de plus.
Je n’ai aucune idée du temps que la police a mis pour arriver, mais lorsque le
policier a ouvert la porte de la camionnette (j’étais toujours en train
d’essayer de respirer), j’ai éclaté en sanglots. Le cocon d’amour s’est évaporé
quand il a ouvert la porte. Il lui a fallu un moment pour se rendre compte que
je n’étais pas blessée physiquement. Le sentiment de l’amour de Dieu n’était
plus alors qu’un souvenir, émotionnellement, je me suis désintégrée. Il a
déclaré : « Je ne sais pas comment vous avez fait, mais vous avez sauvé beaucoup
de vies aujourd’hui, parce que personne n’est blessé. ». Je n’ai pas pu lui dire
ce qui s’était passé. J’avais moi-même du mal à y croire. Pour une fois dans ma
vie, j’étais sans voix, cela ne m’arrive pas très souvent. Vous n’avez qu’à
demander à ceux qui me connaissent.
Quelques heures après l’accident, j’ai commencé à souffrir dans tout le corps,
je ne pouvais pas remuer le cou. Mon mari m’a emmenée aux urgences la nuit même.
Le médecin a été étonné que je ne souffre « que du coup du lapin ». Le personnel
était stupéfait que je sois encore là. Je savais exactement pourquoi j’étais
toujours là. Je l’avais décidé. Je n’en ai pas dit un mot à quiconque (pas même
à mon mari), je savais en effet que si je leur racontais ce qui m’était arrivé,
on allait me faire admettre en psychiatrie ! Je pensais que personne n’allait me
croire.
De plus, j’ai dit plus haut que, pendant le passage en revue de ma vie, on
m’avait clairement montré mon dessein ici sur terre, le travail qu’il me restait
à faire. Lorsque l’accident a été terminé, je ne suis pas parvenu à me souvenir
de la raison pour laquelle j’avais choisi de venir ici, ni de ce qui me restait
à faire. Je l’ai toujours sur le bout de la langue. Ce savoir m’a été retiré dès
que j’ai dit qu’il me fallait rester. Je suis donc à nouveau une petite souris
dans un labyrinthe, tentant, comme tout le monde, de trouver mon chemin.
Lorsque les choses deviennent vraiment difficiles, je me rappelle ce que j’ai
dit de manière tellement directe : « Je peux le faire. ». Cela me garde motivée
et me fait progresser. Je sais de fait que Dieu est vraiment avec moi et j’aime
faire sa fierté.
Sur ma table de chevet, je garde une photo de moi lorsque j’étais en CP, afin de
me rappeler tous les matins que je suis une enfant de Dieu. Lorsque je suis
confrontée à une situation difficile, ou bien si quelqu’un me rend furieuse, je
m’arrête un instant pour décider de ce que je vais faire. Je sais que je vais
devoir subir un autre passage en revue de ma vie, je ne veux pas l’examiner à
nouveau avec douleur. Je ne suis pas parfaite, mais je m’efforce vraiment de
faire ce qui est bien. Par ailleurs, je sais qu’Il me regarde.
En post-scriptum, je dois vous dire que 7 jours avant cet accident, mon mari
avait broyé ma voiture, j’étais passagère. Nous nous en sommes sortis indemnes
tous les deux. Ce jour là, aucun de nous n’a vécu d’Expérience de Mort
Imminente. J’étais encore très en colère contre lui à cause de la perte de ma
voiture. C’était ma première auto, celle que j’avais choisie, elle était
immatriculée à mon nom. J’aimais cette voiture. Parlons donc de priorités
inadéquates : s’il n’avait pas détruit ma voiture… au lieu de conduire une
camionnette Astro, j’aurais conduit une Mazda 323. Pour moi, c’est une preuve
supplémentaire que les choses se produisent avec une raison précise. Il n’y
aurait pas eu de choix ce jour là. Le semi-remorque me serait directement passé
dessus.
Avant l’accident, j’avais de la difficulté à prier. Maintenant je parle à Dieu
comme si je conversais avec n’importe qui (à tout moment et partout). En fait,
après le premier accident, une semaine avant l’accident avec le camion, je suis
sortie au milieu de la cour, j’ai hurlé vers le ciel « Je sais qu’on dit que
Dieu ne nous envoie rien au delà de ce que nous pouvons endurer. Mais tu fous
tout en l’air, c’est super, pile maintenant ! Alors descends ici et dis-moi ce
que tu veux que je fasse, je le ferais pour que tu me foute la paix ! ». Mon
pauvre mari m’a prise par la main en disant : « Rentre, les voisins
regardent. ». Je n’avais pas idée qu’Il m’écoutait, faites donc attention à ce
que vous demandez, j’ai en effet découvert, de façon très inattendue, à quel
point il s’occupe de moi. Je n’ai plus besoin de crier contre Lui. Je comprends
maintenant ce qu’il essayait de me dire. J’ai reçu sa réponse fort et clair.
Toute l’année après mon accident a probablement été l’une des plus difficile de
ma vie, je ne cessais de me hurler à moi-même : « Qu’est-ce que tu croyais !? ».
Maintenant, en réfléchissant à ce que j’ai appris, à quel point je suis bénie
maintenant, je suis si heureuse d’être restée. Lorsque je vois les rayons du
soleil transpercer les nuages (l’Esprit Saint), je suis quelquefois nostalgique.
Pour moi, La Lumière est Dieu. C’est Lui qui me rappelle à quel point Il m’aime,
que je ne suis jamais seule. Un jour, je pourrai revenir à Lui. D’ici là, je
prévois de passer du bon temps. Je considère maintenant chaque obstacle comme
une aventure, je recherche toujours la leçon. C’est un jeu merveilleux. La vie
est tellement plus facile ainsi.
Chaque fois que je doute de moi au sujet de ce qui s’est produit, ou quand je me
demande si je dépasse les limites en le racontant, ou pour toute expérience au
travail avec une famille ou un patient, il se passe toujours quelque chose pour
me rappeler que je suis sur le bon chemin.
Ce type d’expérience est-il difficile à décrire avec des mots ?
Non
Au moment de cette expérience, y avait-il une situation menaçant votre vie ?
Oui . La calendre d’un semi-remorque remplissait mon
rétroviseur.
A quel moment pendant l’expérience étiez-vous au niveau d’état de conscience et
de lucidité maximum ?
Tout le temps.
Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant
l’expérience et votre état de conscience et lucidité habituel de tous les jours
?
Plus conscient(e) et lucide que d’habitude
Si votre niveau d’état de conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience
était différent de votre état de conscience et de lucidité de tous les jours,
veuillez préciser :
c’était comme si mon cerveau avait été ouvert sur la
connaissance de l’univers.
Votre vue était-elle différente d’une manière quelconque de votre vue de tous
les jours (pour tous les aspects tels que clarté, champ de vision, couleurs,
luminosité, degré profond de perception de la massivité/transparence des objets,
etc.) ?
Oui . Netteté et champ de vision… tant de choses se
produisaient simultanément, pourtant je pouvais facilement en comprendre
parfaitement le sens.
Votre ouïe différait-elle de manière quelconque de votre audition normale (pour
tous les aspects tels que clarté, capacité à identifier la source sonore,
hauteur, force, etc.) ?
Oui . Je n’entendais que ce qui se produisait à
l’intérieur de mon véhicule… le monde extérieur était calme.
Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ?
Non
Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience ?
Honte et peur au début du passage en revue de la vie,
puis émerveillement, stupéfaction, joie, calme et plus particulièrement amour !
Etes-vous passé(e) dans ou à travers un tunnel ou un espace fermé ?
Non
Avez-vous vu une lumière ?
Oui . Seulement ses limites tout autour de moi.
Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres ?
Oui . J’ai senti qu’il y avait également 2 autres
personnes avec moi. Je ne peux expliquer comment je le sais, mais l’une d’elles
était ma grand-mère. Il m’a fallu 7 années pour savoir qui était l’autre.
J’avais vraiment envie de pleurer, mais le temps manquait.
Deux jours après l’accident, avec ma minerve et un corps tout endolori, je suis
allée à l’église. J’avais de sérieux remerciements à faire. Avant la messe, une
dame de ma
connaissance est venue vers moi, elle m’a interrogé au
sujet de mon accident. L’une des questions qu’elle m’a posée a été : « Qui était
avec vous ? ». J’ai répondu timidement : « Euh… Dieu et ma grand-mère. ». Elle a
souri et demandé : « Qui d’autre ? ». J’avais beaucoup de réticence à le lui
dire, mais elle n’a pas renoncé, je lui ai donc parlé de mon mystérieux ami de
l’au-delà, quel qu’il ait été. Elle n’a pas pensé que j’étais folle, elle m’a
dit que je pouvais savoir son nom en le demandant. J’étais très sceptique mais
je me suis sentie beaucoup mieux après avoir parlé avec elle. Après la messe une
autre dame que je ne connaissais pas est venue vers moi et m’a interrogée au
sujet de l’accident…nous avons quasiment eu la même conversation ! Je n’étais
pas la seule à qui cela soit arrivé. Nous étions liées par une expérience
partagée… une Expérience de Mort Imminente. Elles connaissaient ce que je
savais ! Elles avaient toutes deux le nom des personnes les accompagnant. J’ai
fait pas mal de recherches sur les Expériences de Mort Imminente, c’est très
commun. Les mourants donnent le nom des gens qui viennent les chercher, bien
souvent ils connaissent le nom de « l’ange » qui attend pour les ramener chez
eux, ce n’est ni un membre de la famille ni un ami.
Bien, j’ai posé la question chaque jour pendant quelques temps, j’ai finalement
renoncé à tenter d’obtenir le nom de cette personne qui est en fait toujours
avec moi. Sept années plus tard, je regardais une émission de télévision sur les
Expériences de Mort Imminente et nos Guides Spirituels de l’au-delà. On y
exposait une manière différente de demander le nom. Cette nuit là, avant d’aller
au lit, j’ai demandé à haute voix qu’on me donne son nom en rêve et qu’on
veuille bien me permettre de m’en souvenir le lendemain matin. Mon cerveau s’est
éveillé avant que je n’ouvre les yeux, j’avais un nom dans la tête, exactement
comme la conversation que j’avais eue avec Dieu pendant l’examen de ma vie. J’ai
obtenu le nom « Amy ». J’ai su que c’était réel lorsque j’ai tenté de le
remettre en cause, il n’a fait que se renforcer de plus en plus, devenir plus
insistant dans ma tête.
La plupart des membres de ma famille et de mes amis ont maintenant obtenu des
noms. Certains en ont plus d’un et quelques uns ont eu le nom simplement en le
demandant (ainsi qu’on m’avait dit de le faire 7 ans auparavant). Etonnamment,
certain de ceux-ci se sont avérés être le nom « d’ami(s) imaginaire(s) » de leur
enfance. Plus je suis ouverte à la possibilité d’une aide de l’au-delà, plus je
la reçois. J’ai cessé d’essayer de tout réfuter. Je parle à Amy tout le temps.
Si vous n’êtes pas certain d’avoir quelqu’un qui vous accompagne, laissez-moi
vous l’expliquer ainsi. Lorsque j’ai un problème particulier, je vais me
coucher, j’en rêve et lorsque je me réveille le matin, j’ai la solution du
problème. C’est Amy qui m’aide. Il arrive très souvent que je n’aie même pas
besoin d’aller dormir pour recevoir sans délai la réponse. Son aide a été, est
toujours, sans prix pour moi. Je suis impatiente de la revoir, un jour.
Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ?
Oui . Dans le même temps, un passage en revue de ma vie
s’est déroulé devant moi afin que je puisse voir et ressentir… en couleur. Je
devais voir et éprouver tout le bien que j’avais fait (même le bien que
j’ignorais avoir fait). J’ai effectivement pu ressentir la joie que chaque
personne éprouvait quand sa vie était influencée d’une manière aimante. Pour une
fois dans ma vie, j’avais été « attrapée » à faire le bien. Pendant l’examen du
bien, Il me disait « Je suis tellement fier de toi ». Je ressentais une telle
joie de le rendre aussi fier, car je n’avais jamais réalisé ce qu’on pouvait
éprouver, en effet, j’avais toujours pensé que je ne pouvais rien faire de bien.
Ce fut revoir mes actes occasionnels de gentillesse qui m’a procuré le plus de
joie, car je pouvais ressentir le changement que j’avais entraîné dans la vie de
la personne, bien que je ne m’en sois pas rendu compte à l’époque… je ne les
connaissais même pas. On m’a montré que ce ne sont pas les grandes choses que
nous réalisons dans la vie qui font la différence, ce sont plutôt toutes les
petites choses que nous accomplissons chaque jour. Ces petits actes de
gentillesse signifient tellement pour Dieu.
Par ailleurs, il m’a fallu voir et ressentir toutes les choses blessantes que
j’avais commises (y compris celles que j’ignorais avoir faites). Je devais
éprouver la souffrance que j’avais causée à la personne. Toutefois… comme vous
le savez, on nous enseigne qu’un jour nous nous tiendrons devant Dieu et serons
jugés … Dieu ne m’a pas jugée. Je regardais mes actions… avec Dieu à mes côtés,
m’aimant tandis que je me jugeais moi-même… et croyez-moi, personne ne peut me
juger plus durement que je ne me juge déjà moi-même. C’était comme être prise en
faute par mes parents, mais en pire. Pendant le passage en revue pénible,
j’avais tellement honte, je ne pouvais me cacher nulle part. Ma pensée
immédiate fut, et je l’ai exprimée à haute voix : « Je suis prête… ma place est
en Enfer… je ne mérite pas d’aller au Paradis ! ». J’ai eu l’impression qu’Il
m’attrapait par le bras alors que je me dirigeais vers l’Enfer, il a dit
« Attends un instant ma jeune amie, reviens ici ! Tu ne comprends pas et je vais
t’expliquer. ». Il m’a demandé : « Quelles autres décisions aurais-tu pu
prendre ? Qu’apprends-tu de cela ? ». Il ne s’est pas fâché contre moi en me
criant : « Comment as-tu pu faire cela ! » ou : « Vas en enfer ! ». Il était
clair qu’il ne s’agissait pas du Dieu vengeur auquel on m’avait dit de croire.
Le plus difficile a été de me rendre compte qu’il m’avait déjà pardonné… j’avais
beaucoup de difficulté à me pardonner moi-même. Il m’a montré que je ne pouvais
laisser entrer Son amour sans me pardonner moi-même auparavant. Me punir ne
m’aurait pas rendue meilleure à Ses yeux, Ce qu’Il voulait de moi, c’est que
j’accepte Son amour. Une fois en mesure d’accepter que Dieu ne fait qu’aimer, il
m’a été plus facile de considérer ma vie de façon ouverte et honnête. Je voulais
apprendre autant qu’il m’était possible… J’avais tant de questions. Dieu m’aime
à la manière dont j’aime mes enfants. Même lorsqu’ils font quelque chose de mal,
je les aime malgré tout. Je ne suis pas satisfaite de leurs actes, mais cela
n’altère pas mon amour pour eux. J’ai de la peine pour eux et…je les mets face à
leurs responsabilités. L’amour de Dieu ne comporte aucune chaîne.
J’ai suivi des cours parentaux et j’ai lu tout ce que j’ai pu afin de ne pas
répéter les mêmes erreurs que mes parents. Il m’a montré que même si je ne
maltraitais pas physiquement mes enfants, je les assassinais par mes paroles.
C’est tout aussi mauvais. Je ressentais leur souffrance. J’avais vraiment
l’impression d’être une ratée. Je ne cessais de répéter, encore et encore : « Je
suis tellement désolée. ». Lui ne cessait de m’aimer.
Ce que j’ai découvert après l’accident (avec des retraites et beaucoup de
conseils) c’est que je devais apprendre à m’aimer moi-même et laisser entrer
l’amour de Dieu. Dieu pardonne lorsque nous le lui demandons… il est tout aussi
important d’apprendre à accepter Son pardon que de me pardonner moi-même ! En
prenant le temps de me rendre compte de ce qui était important pour moi, puis de
faire quelque chose à ce sujet, ma confiance et l’estime de moi-même s’est
accrue. J’ai été en mesure de fixer mes priorités, j’ai obtenu l’ordre et la
paix dans ma vie, sans plus tenter de contrôler les choses ni essayer de
maintenir la sécurité pour moi ou mes enfants. Il me fallait rendre cette
maîtrise à Dieu. Maintenant je sais qu’il a toujours eu les commandes… Je
croyais les avoir. Ayant élevé des murailles pour me protéger, je ne pouvais
plus être blessée, mais je ne pouvais pas non plus laisser entrer l’amour. Ces
murailles ne sont pas une solution. Il a été très difficile de les abattre et de
faire confiance aux gens, j’avais en effet peur d’être blessée à nouveau. Je
croyais également à tort que si j’éprouvais de la douleur ou si je me mettais à
pleurer, alors je n’allais plus cesser de souffrir ou de pleurer. Ce que j’ai
découvert, c’est que si on traverse la douleur, on en ressort bien intact de
l’autre côté. Je me sentais beaucoup mieux, plus légère car je ne traînais plus
la souffrance. De même, après l’accident, je n’ai plus eu la force de conserver
ces murailles debout ni de cacher ma douleur. Dieu merci !
Les habitudes anciennes sont difficiles à briser. J’ai dû me reprendre lorsque
les vieilles capacités à faire face tentaient automatiquement d’intervenir dans
une situation donnée. Il m’a ensuite fallu pratiquer les nouvelles capacités à
faire face que je venais d’apprendre, après quelques temps, cette pratique est
tout simplement devenue ma nouvelle habitude. Il m’a fallu du temps et beaucoup
de pratique avant d’apprendre à vraiment faire confiance à mon intuition. Je
décèle les gens néfastes et je m’en éloigne. Point n’est besoin d’admettre tout
le monde dans mon environnement pour que je sois considérée comme une personne
confiante. Maintenant, j’ai le sentiment d’être adulte, mais à l’intérieur je
suis plus jeune que je ne me suis jamais sentie. Ecouter mon cœur et mon âme,
puis les suivre m’a donné tant de joie dans la vie. On m’a demandé : « Comment
sait-on qu’on fait réellement le bon métier ? ». J’ai appris que la réponse
est : « C’est le bon » si on peut se dire : « Je n’arrive pas à croire qu’on me
paie pour faire ce travail ! ».
Je suis mon cœur. Personne ne peut plus me persuader de ne pas être moi-même. Je
sais que, quoi qu’il arrive, Dieu prends bien soin de moi, que tout se passera
comme il se doit. Je peux prier pour obtenir l’aide de Dieu, mais Il ne va pas
faire le travail à ma place. S’inquiéter n’est qu’une énorme perte de temps, car
cela ne modifie jamais le résultat. Au lieu de se tracasser, il faut agir !
Dieu existe vraiment. Nous sommes ses enfants. Il est notre Père. Que vous
croyiez en Dieu ou non, Lui croit en vous. DIEU N’EST QU’AMOUR. Vous ne devez
jamais avoir peur de Lui. Si dans nos vies il y a de la peur, de l’enfer et de
la damnation, c’est parce que nous les y avons amenées OU bien nous avons laissé
quelqu’un d’autre le faire. Je me demande si la raison pour laquelle certains
sont tellement dépendants de l’amour passionnel, du romantisme ou de la
recherche de quelqu’un qui les aime, ce ne serait pas parce qu’au tréfonds de
nous-même nous avons le souvenir subconscient de l’amour dont nous provenons,
qu’il nous manque terriblement.
Il n’y a pas de fautes, seulement des leçons. Nous venons ici pour apprendre des
leçons, les enseigner, ou les deux. On m’a montré qu’avant de venir ici j’ai
choisi les leçons que je voulais apprendre. Nous allons continuer à réviser les
mêmes leçons jusqu’à ce que nous les ayons apprises… quelquefois il nous faut
revenir en arrière, réfléchir à nos décisions, puis faire un choix différent et
progresser. Au sein de mes pires « erreurs » se trouvaient les meilleures
leçons. Le changement doit être adopté, pas redouté… c’est ainsi que nous allons
de l’avant.
Tout le monde a peur et c’est normal. Il faut beaucoup de courage pour surmonter
sa peur et faire les choses quand même. Les victimes restent coincées dans la
peur. Vous ne serez jamais vraiment vous-même, vous ne réaliserez pas non plus
votre plein potentiel si vous restez bloqué par la peur.
Les coïncidences n’existent pas… Il y a une raison pour tout ce qui se produit,
que nous le comprenions sur le moment, ou non. Les membres de la famille des
patients nomment cela coïncidences… « Incidences Divines » plutôt ! Chacun est
ici pour une raison précise, c’est pour cela que nous sommes tous tellement
différents. Si tout était merveilleux et que tout le monde soit identique, nous
n’apprendrions rien. Nous ne voyons qu’une partie du tableau général… Dieu Lui
voit tout.
Je ne suis pas plus importante que n’importe qui. Personne n’est plus important
que moi. Nous sommes tous EGALEMENT et TELLEMENT importants aux yeux de Dieu.
Lorsque quelqu’un tente de vous intimider, souvenez-vous seulement que tout le
monde doit s’essuyer les fesses après être allé aux toilettes. Dieu vous donne
ce dont Il sait que vous avez besoin, pas ce que vous croyez vouloir. J’aime
cette citation de l’ancien Président Jimmy Carter :
« Dieu répond toujours aux prières.
Quelquefois la réponse est : « Oui »
Quelquefois la réponse est : « Non »
Parfois c’est : « Tu plaisantes ! »
Comptez chaque jour les bienfaits qui vous sont accordés. Réalisez les
changements nécessaires. Souvenez-vous de remercier Dieu. Nous ne savons jamais
combien de fois il nous sauve la mise (même lorsque la réponse est non). Les
motifs de ses réponses peuvent ne pas être clairs sur le moment pour nous, mais
ils le seront un jour.
Les enfants ne sont pas notre propriété. Ils sont des dons de Dieu. Notre tâche
en tant que parents…les nourrir avec un ensemble aimant de directives et de
discipline, afin qu’ils deviennent la personne que Dieu a prévu qu’ils soient…
pas celle que nous voulons qu’ils soient. Si nous sommes exagérément
protecteurs, que nous les isolions du monde, que accourions chaque fois pour
arranger les choses pour eux, ou que nous ne leurs fixions pas de limites alors,
lorsqu’ils seront seuls, ils n’auront pas les outils nécessaires pour faire face
et vivre dans le monde. Il est important que nous donnions le bon exemple. C’est
ainsi qu’ils font la plus grande partie de leur apprentissage. Ils apprennent
aussi en faisant des « erreurs », puis, en tant que parents, nous les aidons… à
s’aider eux-mêmes… à se reprendre, à assumer la responsabilité de leurs actes, à
s’amender.
Quelquefois une tape sur les fesses est nécessaire pour obtenir leur attention,
mais chez nous, la plupart du temps, au lieu de châtiment corporel, nous avons
trouvé plus judicieux de leur faire réparer leurs torts. Ils détestaient cela,
mais c’est ainsi que les erreurs deviennent des leçons. Les enfants ont souvent
besoin d’entendre : « Je t’aime ». Si l’on blesse son enfant, il est important
de prendre ses responsabilités et de faire ses excuses. Il n’est pas bon… de ne
pas câliner et embrasser nos enfants. Les enfants ont besoin de notre temps… pas
de choses matérielles pour leur montrer à quel point on les aime. Les enfants ne
nous doivent pas le respect ; nous devons le mériter, exactement comme ils
doivent le mériter également.
Il existe vraiment des personnes malfaisantes sur cette terre. Je ne sais rien
du fonctionnement de l’enfer, ni ce qui arrive à ces personnes. Je pense que
pour la plupart, nous sommes des personnes bonnes qui sont venues sur terre et
font de leur mieux. Oui , nous allons commettre des « erreurs », mais Dieu attend
patiemment que nous revenions chez nous, dans ses bras aimants. Il est là pour
nous aider et pour que nous nous appuyions sur Lui… quelle qu’en soit la
raison ! La plupart des gens n’ont aucune idée de la mesure dans laquelle Dieu
nous aime.
Notre religion n’importe pas. Ce qui est important c’est la prière… en tant que
personne seule… en tant que famille… en tant que communauté. Essayez de trouver
une église ou vous soyez chez vous. Chaque religion a une raison d’être, mais
toute religion ou tout religieux qui prêche la peur, l’enfer, le feu et la
damnation ; que nous ne méritons pas la grâce de Dieu ; qui veut que nous
souffrions ; que nous désavouions notre famille si elle ne croit pas la même
chose que nous ; ou qu’une certaine somme d’argent nous fera aller au paradis ;
etc… alors cette personne MENT ! L’AMOUR DE DIEU NE COMPORTE AUCUNE CHAINE !
Dieu ne me considère pas, ni quelque personne que ce soit, en tant que
pécheresse ? Bien sûr que non ! « Je les vois en tant que merveilleux êtres
humains méritant mon amour. ». C’est ce qu’Il m’a fait ressentir en Sa présence.
Nous vivons ce que nous croyons à notre propre sujet, il est beaucoup plus
facile de vivre en sachant que Dieu me considère comme un merveilleux être
humain méritant Son amour, non pas comme une pécheresse. Il ne s’intéresse pas à
toutes les petites règles et lois que chaque religion utilise pour se
différencier des autres. Il s’occupe de ce qui est dans notre cœur. Sommes-nous
là pour « donner un coup de main et contribuer » en regardant à l’extérieur de
nous-même, ou sommes nous là en tant que « pauvre de moi, je suis une victime »
ne cherchant qu’à nous préserver à tout prix ? On enseigne à trop de personnes
que si elle suivent les règles très particulières de leur église, dans un
certain ordre…cela va les mener au paradis. Ce n’est pas ce que je vois tous les
jours au travail, ni ce que j’ai vécu pendant l’examen de ma vie. Il est
important que nous assumions les responsabilités de nos actes et que nous nous
amendions au long de notre parcours. Aussi difficile que soit la progression ici
sur terre, il est beaucoup plus pénible de regarder et ressentir, en la présence
aimante de Dieu, la souffrance que l’on a infligée aux autres, on ne peut alors
plus rien y faire. La vérité c’est que la manière dont nous nous traitons les
uns les autres est très importante… cela rend la vie plus joyeuse quand on vit
en regardant à l’extérieur de soi et qu’on donne. Les dons qu’on reçoit en
retour sont stupéfiants. Les actes de gentillesse au hasard ont vraiment
beaucoup de sens, particulièrement pour Dieu, ils sont sans prix pour ceux qui
les reçoivent.
Les Ecritures ne sont pas un agenda écrit de la main de Dieu. Elles sont
constituées de paraboles et d’histoires rédigées par les hommes. Elles n’ont pas
été initialement écrites en Français et ont été traduites de nombreuses fois. Le
sens est parfois différent lorsqu’on traduit. Rassemblez simplement 10 personnes
en cercle, murmurez quelque chose à l’oreille de l’une d’elles pour qu’elle le
fasse passer autour du cercle, vous verrez ce que vous allez obtenir à la fin.
Toutes les histoires sont censées nous enseigner une leçon… pas seulement un mot
ou quelques mots d’une phrase, qui seront utilisés pour manipuler la
signification en faveur de ce qu’une personne veut que vous croyez. Il est plus
important de vivre selon le sens des leçons des Ecritures, plutôt que celui des
mots. Nous devons apprendre à moins nous juger les uns les autres. Chacun
d’entre nous est ici pour une raison différente.
La mort n’est pas un échec. C’est une partie naturelle du cycle de la vie. Aussi
sûrement que nous sommes nés, nous allons mourir. Il y a un temps pour lutter
pour sa survie et un temps pour lâcher prise. Il est grand temps que nous
retirions un peu du « médical » au processus de l’agonie, que nous remettions de
la « spiritualité », dans cette mesure nous n’avons pas à être aussi effrayés.
La raison pour laquelle tout le monde a tant peur de mourir, c’est parce que
nous ne connaissons qu’un aspect des choses, nous ne nous souvenons pas d’où
nous venons. Si c’était le cas, nous ne pourrions pas vivre cette vie sur terre,
nous serions en effet trop nostalgiques.
La terre est la partie difficile. C’est l’université de la terre. On m’a montré
que j’avais fait acte de candidature et que j’avais été acceptée dans cette
école. Dieu ne provoque pas la survenue de mauvais évènements. Avant de venir
ici, nous rassemblons nos leçons et nous planifions la manière de vivre nos
vies… tout comme avant d’aller à l’école. Dieu est toujours avec nous. Lorsque
nous avons appris nos leçons et que nous avons terminé la tâche que nous étions
venu accomplir ici, nous sommes admis en classe supérieure et nous retournons
chez nous.
Que l’on meure rapidement ou lentement, nous devons tous examiner nos vies avant
de passer en classe supérieure. Peu importe que l’on soit riche, pauvre,
religieux, agnostique, etc… on ne peut échapper ni à l’examen de la vie ni à la
mort en manipulant ou en marchandant. On ne peut maîtriser Dieu car c’est Lui
qui a les commandes (une maîtrise aimante). Oui , nous disposons du « libre
arbitre » en prenant nos décisions mais nous n’avons pas les « commandes ».
Il n’existe pas d’essai gratuit, ce qui arrive se produit bien réellement et, à
la fin de notre vie, nous aurons à assumer la responsabilité de nos actes si
nous ne le faisons pas et ne nous amendons pas en chemin. Chaque seconde de
chaque jour nous pouvons modifier le passage en revue de notre vie … il n’est
jamais trop tard pour rectifier les choses. Bien qu’il soit ici très difficile
d’assumer la responsabilité de nos actes et de changer, c’est bien plus
difficile pour nous si on attend l’au-delà pour le faire.
Rappelez-vous que la seule chose que vous pouvez emmener avec vous, c’est
l’amour que vous avez cultivé sur cette terre. La chose la plus importante que
vous laissez derrière vous c’est l’amour et les souvenirs pour vos proches.
Avez-vous observé ou entendu, pendant votre expérience, quelque chose
concernant des personnes ou des évènements et qui a pu être vérifié par la suite
?
Non
Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou
remarquables ?
Non
Avez-vous eu le sentiment d’une modification de l’espace ou du temps ?
Oui . Immédiatement le temps s’est arrêté… il est devenu
éternel. J’étais lucide, guidée, ne cessant de conduire pendant l’intégralité du
processus. J’étais dans mon corps mais j’ai été extraite du cadre temporel
terrestre. Il n’y avait aucun son… tout était tranquille et calme.
Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un
but et / ou à un ordre de l’univers ?
Oui . Lorsque le passage en revue de ma vie a été
terminé, Il a exposé devant moi la raison pour laquelle nous venons sur terre.
J’étais tellement stupéfaite. Pour moi, l’importance que nous revêtons pour Dieu
était renversante … en particulier celle que j’avais pour Lui. Je croyais qu’Il
ne connaissait même pas mon existence. Toutes ces années où je me suis
mortifiée ! La question qu’Il m’a posée fut : « Si je voulais que tu sois
quelqu’un d’autre, pourquoi me donnerais-je toute cette peine afin de faire de
toi ce que tu es ? ». Personne d’autre n’aurait pu accomplir la tâche que je
suis venue faire, de la manière dont il voulait que je la fasse ! C’est pourquoi
il est tellement important que nous ne nous jugions pas les uns les autres.
Certains d’entre nous sont ici pour enseigner, d’autres pour
apprendre, d’autres encore pour faire les deux. Il
fallait que j’écoute mon cœur.
Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ?
Non
Avez-vous eu connaissance d’évènements à venir ?
Oui . Je les ignore car après avoir pris ma décision, ce savoir m’a été repris.
Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de
voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ?
Oui . Maintenant lorsque des pensées apparaissent dans
ma tête, j’y fais attention, on me montre toujours pourquoi je devais faire ce
que j’avais dans la tête. Lorsque je demande une aide spécifique,
particulièrement au travail, je sens une main sur mon épaule et une pensée
surgit dans ma tête.
Il existe une perception tellement erronée au sujet de la confusion/démence dans
le processus d’agonie. Les mourants parlent un langage différent… fait de
symboles. Je comprends exactement ce qu’ils tentent de dire parce que je parle
ce langage maintenant. Le simple fait que nous ne comprenions pas ce qu’ils
disent ne signifie pas qu’ils sont dans la confusion… nous y sommes. Ils parlent
par symboles parce qu’il existe des choses que l’on voit et que l’on fait qui ne
sont pas exprimables en Français.
Ma capacité à ressentir l’aura des gens autour de moi est très aiguë. C’est
inquiétant parfois. Cela a fait de l’empathie une part énorme de ma
personnalité.
Avez-vous raconté cette expérience à d’autres personnes ?
Oui . Je n’ai rien dit jusqu’en 1999… après toute une
année à l’hospice. J’ai passé cette première année à simplement écouter chacun
me raconter ce qu’il voyait et ce qu’il faisait, c’était exactement la même
chose que pour moi. Ce fut un choc… avant cela, j’avais eu beaucoup de
difficulté à croire que je n’étais pas folle.
J’ai commencé par raconter aux mourants, puis à mes collègues… inquiétant ! ils
ont vraiment été ouverts, ils voulaient apprendre ce que j’avais appris afin de
pouvoir aider les patients mourants dans leur examen de vie.
Des choses bizarres ont commencé à se produire au travail (avec les patients)
pour les collègues qui pensaient que j’étais folle. Cela a modifié la façon dont
ils considèrent la partie « confusion » du processus d’agonie, ainsi que leur
manière d’assister les patients en les rejoignant exactement où ils sont au lieu
de tenter de les garder orientés vers ce monde-ci. Cela a été impressionnant à
voir.
Connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) avant votre expérience
?
Oui . J’avais vu Dannion Brinkley à la télé et je me
demandais s’il était fou. Lorsque cela m’est arrivé, je me suis demandé si
j’étais folle. Maintenant, parce que je travaille avec les mourants, je sais que
nous ne sommes pas fous !
Comment considériez-vous la réalité de votre expérience peu après qu’elle ait eu
lieu (quelques jours ou semaines) :
l’expérience était tout à fait réelle. Je savais que
c’était réel mais je craignais qu’en parlant, on m’interne en psychiatrie, que
je perde mon travail…voire même mon mari et mes gosses. Je n’en ai donc rien
dit.
Y a-t-il eu une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement
significative(s) ou avec une valeur spéciale pour vous ?
Me trouver à nouveau avec ma grand-mère était
merveilleux… elle me manquait. Maintenant elle est avec moi chaque fois que je
l’appelle.
Savoir que Dieu existe et qu’il m’aime était grandiose.
Obtenir des réponses aux questions, comprendre pourquoi nous sommes ici m’a
rendue beaucoup plus sereine et heureuse.
Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience:
l’expérience était tout à fait réelle. Etant donné que mon expérience d’examen
de vie a été validée par tous les mourants qui m’ont raconté leur examen de vie,
je sais que c’était tout à fait réel.
J’ai en fait parlé à des groupes… j’ai enseigné les signes et symptômes du
processus d’agonie, il s’est toujours trouvé quelqu’un qui finissait par me
demander si j’étais au courant de l’examen de vie, il me fallait alors parler du
mien. Il y a toujours des sceptiques, c’est normal, mais la plupart des gens
semble toujours vouloir en entendre plus. Quelques uns sont venu me voir ensuite
et m’ont raconté leur EMI !!!
J’ai écrit un fascicule sur les signes et symptômes de processus d’agonie, nous
l’utilisons au travail, il a eu un énorme impact sur les enquêtes de
satisfaction des familles et des patients. La plupart des gens ne sont
absolument pas conscient qu’ils auront à faire un examen de vie, lorsqu’un
membre de leur famille traverse le processus d’agonie, en apprendre plus les
intéresse. Cela les aide à être moins effrayé ou triste.
Vos relations ont-elles changé spécifiquement à cause de votre expérience ?
Oui . J’ai failli perdre mon mari…Je suis devenue une
personne totalement différente après l’EMI, il ne savait pas comment se
comporter avec moi. Après 6 mois de séparation, une retraite et l’intervention
de conseillers, nous avons maintenant une relation stupéfiante. En dépit du fait
qu’il ne me croit pas, il a un tempérament scientifique et besoin de preuves, il
est heureux de la personne que je suis devenue.
J’ai énormément changé et je me suis amendée vis à vis de mes enfants. Les 3
plus âgés ont eu une enfance complètement différente des 3 plus jeunes. Ils en
ont également tiré des enseignements.
J’ai perdu la plupart de mes amis… il est difficile pour moi de fréquenter des
gens négatifs, de toute manière ils ne pouvaient plus me supporter. Concernant
le bon côté, mes nouvelles amitiés sont incroyables.
En dépit du fait que mes relations avec mes parents ne s’arrangeront jamais,
j’ai été en mesure de leur pardonner et cela ne me ronge plus.
Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé spécifiquement à cause de
votre expérience ?
Oui . Il est extrêmement difficile pour moi de rester
tranquillement assise à l’église le dimanche. J’ai envie de me lever et de me
mettre à crier : « NON, les gars, il ment. Cela ne fonctionne pas ainsi. L’amour
de Dieu ne comporte aucune chaîne ! ».
Aller travailler à l’hospice 2 jours par semaine vaut mieux pour moi que
l’église, c’est une ouverture sur l’au-delà.
Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des
substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ?
Oui . Sur la table d’opération j’ai subi une réaction
allergique à un médicament. Bien que sous anesthésie, lorsque j’ai cessé de
respirer, j’étais totalement consciente de ce qui se passait. Je n’ai pas quitté
mon corps mais j’entendais ce qui se disait. Il y avait un merveilleux sentiment
de paix… il n’y avait rien à redouter… je ne souffrais même pas. Je n’ai pas eu
d’examen de vie… seulement de l’amour, jusqu’à ce qu’on inverse le traitement et
que je recommence à respirer.
Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez ajouter au sujet de l’expérience ?
Nous rendons tous notre temps sur terre bien plus
difficile qu’il ne devrait l’être (moi comprise).
Les questions posées et les informations que vous venez de fournir
décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ?
Oui
Y
a-t-il d’autres questions que nous pourrions poser afin de vous aider à exprimer
votre expérience ?
Merci !