« Application of Impossible Things » de Natalie Sudman. Cliquer ici

Je venais de fermer les yeux, la main soutenant la tête, le coude sur la poignée de la portière. C’était la fin d’une longue journée de visite de chantiers de construction, nous n’étions qu’à quelques minutes de la base. J’avais cessé depuis longtemps de prêter attention à ce qui se passait de l’autre côté de la vitre, j’ignorais la distance qui nous séparait du reste de notre convoi de sécurité. L’équipe de sécurité personnelle semblait voyager avec un demi kilomètre ou plus entre les véhicules, je n’avais plus vu l’escorte de police iraquienne depuis un moment. Comme je ne connaissais pas bien les deux hommes de la sécurité assis à l’avant, je n’avais pas discuté avec eux. L’équipe roulait micro fermé. En tant que passagère, j’avais la sensation familière d’être artificiellement bercée par l’ennui.

A un moment donné, je me trouvais dans le camion, la tête appuyée sur la main, à moitié endormie, l’instant d’après ce n’étais plus le cas (la mine artisanale venait de sauter). Faute d’un vocabulaire meilleur, j’appelle ce mouvement instantané : « cligner » d’un endroit à un autre.

Dans mon nouvel environnement, je me tenais sur une estrade ovale, l’air plutôt farouche avec ma tenue ensanglantée et déchirée, un peu tassée, sale et le teint hâlé, m’adressant à des milliers d’êtres/personnalités en robes blanches. Leurs rangs s’élevaient tout autour de moi, comme si je m’étais tenue au centre d’un stade immense, L’estrade sur laquelle je me trouvais mesurait environ cinq mètres de diamètre.

Les personnalités étaient d’essence non-physique, prenant une forme si elles le souhaitaient dans but particulier. Je percevais leur apparence selon mes préférences et en fonction de mes objectifs. A ce moment-là, comme je venais d’être brusquement transférée du plan physique, il était plus simple de les percevoir sous forme humaine, portant des robes blanches lumineuses.

Dans cette multitude, la plupart m’étaient familières et toutes étaient mon égale, nonobstant leur admiration pour mes dernières actions stupides sur terre (à quel point est-il intrépide en fait, de choisir d’exploser ?). Je savais que l’assemblée réunissait de nombreux groupes représentant une large variété d’intérêts et de responsabilités, ne touchant pas seulement directement à la terre et à l’univers physique, mais à des dimensions et des questions au-delà.

La notion que j’ai tout d’abord communiquée, c’est que j’étais fatiguée et que je n’étais pas intéressée par un retour sur le plan physique. J’ai compris que la décision m’appartenait et, à ce moment-là, elle consistait à stopper mon existence physique.

Immédiatement après, ou plus exactement imbriqué dedans, j’ai présenté ce qui apparaît depuis ma perception corporelle physique/mentale consciente actuelle comme un transfert d’informations sous la forme d’une matrice inexprimablement complexe. Les informations étaient minutieusement détaillées et largement conceptuelles. Elles étaient à la fois stratifiées, infiniment denses et pourtant élégamment simples. Elles comprenaient des évènements, des pensées, des incidents, des personnes et des groupes dans toute leur complexité relationnelle, des histoires, des concepts, des relations, des nuances, des couches, des jugements et des projections. Elles incluaient des équations cinétiques, des dimensions, des symboles et des flux. Au lieu de l’habituelle vie-qui-défile-en-un-éclair, ce transfert était une compilation de ce qui pourrait être généralement compris comme des informations culturelles et politiques. J’étais consciente de fournir délibérément des données condensées, dans le but de satisfaire une demande faite par l’Assemblée de personnalités avant que je ne prenne ce corps pour une période de vie physique.

Pendant que les personnalités assimilaient la matrice que j’avais fournie, j’étais à nouveau amusée par l’admiration reçue en retour. Elles étaient nettement impressionnées par mon apparence « d’aventurière de l’arche perdue », mais aussi par la profondeur et la portée des informations que je fournissais. Pourtant, je percevais cette tâche comme facile, les informations évidentes et par conséquent indignes d’admiration.

Une fois la forme de pensée ou la matrice absorbée par toutes, ce qui n’a pris que quelques secondes, les discussions ont commencé dans les différents groupes et au sein de l’Assemblée entière. Cela peut sembler impossible en considérant ces milliers de présences, mais c’était bien le cas. Aucun chevauchement ne s’est produit, aucune interruption n’a eu lieu, aucun malentendu ne s’est formé, les désaccords étaient respectueusement, attentivement débattus et résolus. Toute la communication se réalisait par la pensée.

Elles ont ensuite demandé que je retourne dans mon corps physique afin d’accomplir d’autres tâches. On m’a fait comprendre que mon énergie et mes compétences particulières étaient nécessaires à ce moment-là et ne seraient opérationnelles que si j’étais effectivement présente dans un corps au sein de la vibration terrestre. J’ai répondu que j’étais volontaire, mais qu’étant donné mon niveau d’épuisement et de démotivation vis-à-vis des difficultés de cette vie physique jusqu’alors, je sollicitais qu’une certaine aide me soit fournie dans la poursuite de cette existence physique.

Tandis que nous assimilions tous certains détails, je me suis retirée profondément dans un endroit que, faute d’une meilleure description, je désignerais comme une autre dimension vibratoire, où j’ai pu récupérer et restaurer mes énergies. Les autres êtres m’ont assistée en cela, accomplissant le plus gros du travail tandis que j’entrais dans une sorte d’état de repos profond. D’un point de vue physique, cet état a duré l’équivalent de siècles en moins d’un instant.

Quand je suis retournée à l’Assemblée, nous avons convenu de tâches particulières que j’allais devoir effectuer, de points spécifiques pour lesquels on allait m’aider une fois de retour dans le monde physique. Il ne s’agissait pas d’un troc, comme nous pourrions le considérer depuis notre perspective culturelle. C’était plutôt une fourniture de services véritablement de bonne volonté, sans mettre l’accent sur la valeur ou le coût relatif induit par chaque accord.

Ayant donné mon accord, je suis passée à un autre lieu vibratoire, où des soins allaient être prodigués à mon corps physique. Depuis cet endroit, j’ai vu mon corps physique dans le camion, la tête appuyée sur la main droite, le coude reposant sur la poignée de la portière, exactement tel que je l’avais quitté. Je percevais également mon corps comme une matrice énergétique. En décryptant ces deux niveaux à la fois, je constatais que la main droite était quasiment sectionnée au poignet, le pied droit et la cheville étaient gravement mutilés, j’avais une plaie profonde sur la droite du torse, j’avais un grand trou dans la tête, un œil manquait, ainsi que le sinus frontal et une partie du cerveau.

Des êtres énergétiques et moi-même avons œuvré ensemble, réparant rapidement le corps, travaillant principalement au travers de la matrice. Les blessures n’ont pas été totalement guéries, car certaines étaient utiles afin de me mettre en situation pour certaines tâches que j’avais accepté d’accomplir, ou des choses que je voulais vivre en tant que Moi infini complet. Tandis que nous travaillions, nous plaisantions ensemble sur ce qui devait être fait ou non chahutant avec désinvolture.

Après avoir terminé, j’ai remercié mes camarades et je suis allée vers un endroit adéquat pour faire office de point de départ. J’y ai brièvement rencontré d’autres êtres qui m’étaient familiers. Nous avons évoqué des détails pratiques concernant ce que j’avais convenu d’accomplir pour l’Assemblée, ainsi que des points personnels. Ensuite, j’ai simplement pris une profonde inspiration et je me suis retrouvée dans le corps.

Je n’ai entendu qu’un « pop » (le bruit d’un bouchon de champagne à cent mètres, le son d’ouverture d’une fenêtre Windows, un claquement de doigt à l’autre bout du bureau).

Je me rappelle nettement avoir pris une longue et profonde inspiration, ou plutôt un soupir faisant écho, un soupir intérieur. J’étais fatiguée, épuisée intérieurement. Je voulais me reposer. J’ai ouvert les yeux.

Je ne voyais pas de l’œil droit, celui que la main avait recouvert quand je m’étais installée pour une petite sieste. L’œil gauche fonctionnait bien. J’ai posé les deux mains sur les cuisses, elles étaient couvertes de sang. J’ai levé la main droite pour couvrir l’œil.

L’intérieur du Land Cruiser semblait brûlé, teinté de brûlures de poudre ou ce qui dans une mine artisanale provoque cette apparence noire carbonisée. Il y avait du sang partout. J’ai regardé vers Ben (le collègue) et je l’ai appelé, remarquant qu’il avait un trou dans la cuisse, j’étais sûre que c’était l’emplacement de l’artère fémorale, mais il ne saignait pas. Je me suis dit que le trou avait peut-être manqué l’artère, tout en sachant que c’était impossible.

Ben geignait bruyamment. Nous étions tous assis sur nos sièges, le véhicule roulait tout droit sur la route. Ben a cessé de geindre, il régnait un silence de mort.

J’ai eu la sensation que le fourgon roulait quelques centaines de mètres, puis il a amorcé un virage parfait et silencieux vers la droite, sortant de la route dans une zone dégagée de terrain sablonneux. Je n’ai pas vu Ian (notre chauffeur) bouger, mais la trajectoire était tellement parfaite qu’il devait être conscient et conduire. Le fourgon s’est arrêté.

J’ai reposé la main droite sur la jambe et je l’ai examinée à nouveau. La peau de l’auriculaire et de l’annulaire était complètement déchiquetée, elle était restée en place mais était perforée comme une râpe à fromage. Les autres doigts n’étaient pas en trop mauvais état, même si toute la main était ensanglantée.

J’ai eu l’impression que cela durait longtemps, dans mon souvenir c’était lent et tranquille. Il me semblait important de percevoir les apparences et les sons, afin d’évaluer l’état de ce nouvel environnement. En plus de l’œil et de la main, les jambes du pantalon étaient imprégnées de sang, même si je ne voyais aucun trou dans le tissu. Les jambes et les pieds allaient bien, ils étaient toujours là. Optimiste, j’ai supposé que le sang provenait de l’un des autres.

Je me suis repoussée de la console, me retournant et me rasseyant sur mon siège. Je me suis adossée et j’ai regardé par la fenêtre. Du côté de Ben, un visage iraquien est apparu par la meurtrière dont la trappe avait été soufflée. L’homme portait un uniforme, il faisait partie de notre escorte de police. Les yeux lui sont sorti des orbites quand il a vu les miens. Il a tourné la tête vers l’arrière de notre véhicule, demandant de l’aide en criant.

J’ai pensé que l’équipe nous rattrapait. Il m’a regardée à nouveau, effrayé, les yeux écarquillés. J’ai à nouveau baissé le regard vers mes jambes ; le treillis couvert de sang. J’ai abaissé la main droite et j’ai regardé la peau lacérée des doigts. J’ai entendu un cri et la portière de Ben s’est ouverte brusquement. Jack est apparu, il s’est penché pour nous regarder. Je crois que d’autres hommes de l’équipe sont alors arrivés derrière Jack.

On a ouvert ma portière. Jack m’a demandé : « Ça va Nat ? ». Je lui ai répondu : « Ça va. ». Il a dit : « Voyons ton œil. », « Bouge la main. ». J’ai abaissé la main droite et regardé son expression, qui n’a pas changé. Je me suis dit que ce n’était probablement pas bon signe, mais il ne s’est ni agité, ni mis à hurler. L’œil lui-même était donc peut-être encore en place. Le savoir n’étais pas prioritaire, j’ai immédiatement pensé à autre chose. Jack a tendu le bras et extrait de l’arcade les restes de monture de mes verres solaires. Quand il l’a fait, j’ai eu la sensation que la monture avait été enchâssée dans ma peau engourdie. « Bon ! » a-t-il dit en me tendant un pansement, « Maintiens ça dessus. ». J’ai tenu le pansement contre mon visage et il m’a aidée à sortir du fourgon. Quand je me suis appuyée sur le pied droit, j’ai trébuché, la douleur me transperçait la cheville. Il m’a redemandé : « Ça va ? », j’ai répondu : « Ça va, c’est juste ma cheville droite. ». J’ai marché à cloche-pied en ne m’appuyant que sur l’extrémité de la botte droite. De cette façon je n’avais pas mal.

Il m’a aidée à gagner le centre du cercle des fourgons. Il m’a dit de m’allonger au sol et d’ôter mon casque. Je l’ai fait, j’ai posé la tête sur la terre et me suis détendue, me demandant où étaient tous les autres. Quelques minutes se sont écoulées avant qu’un homme ne vienne me chercher. Il m’a aidée à monter dans un Land Cruiser, il m’a installée en place arrière. Je ne sais pourquoi, Jack est la seule personne que j’aie reconnue durant tout l’évènement, le seul membre de l’équipe auquel je me souvienne d’avoir parlé à voix haute, après avoir appelé Ben tandis que nous roulions en silence juste après l’explosion. Ian était assis à côté de moi dans le fourgon où l’on m’avait transférée. J’ai eu l’impression que nous y sommes restés assis longtemps. Maintenant, je pense que cela a duré cinq minutes, pas beaucoup plus et peut-être moins.

Le micro de la radio était ouvert. Quelqu’un a dit : « Nous avons deux légers et deux critiques. ». Je me suis dit que Mark était l’autre critique. La voix a presque immédiatement déclaré : « Correction, deux légers et un critique. », j’ai compris que Mark venait de mourir. J’ignore pourquoi je savais qu’il s’agissait de Mark. Cela aurait pu être Ben, n’est-ce pas ? Il était touché à l’artère fémorale. Mais je savais que c’était Mark.

Je me suis demandé si j’allais être borgne à droite et s’il y avait un avantage à cela. Peut-être que si un œil était aveugle physiquement, j’allais pouvoir voir les autres mondes plus nettement. J’ai eu un petit frisson en y pensant, mais je me suis ensuite dit que je pourrais probablement faire les deux, comme cela avait souvent été le cas ; voir les autres mondes et voir le monde physique par cet œil, c’est ce que je voulais.

Jack a ouvert la portière avant du fourgon dans lequel Ian et moi étions assis. Nous avons entendu l’hélicoptère nous survoler. Je crois avoir entendu la voix du pilote à la radio. Les choses ont commencé à bouger. Jack a sauté du fourgon. Par la fenêtre j’ai vu des hommes courir et des nuages de poussière tourbillonner. Quelques minutes plus tard, la portière de mon côté s’est ouverte et deux hommes m’ont aidée à sortir du fourgon en passant mes bras par-dessus leurs épaules. Ils m’ont entrainée en courant vers l’hélicoptère où un urgentiste m’a tendu la main pour m’aider à monter à bord. On m’a allongée sur un brancard dans l’hélicoptère.

Informations générales :

Sexe :     Féminin

Date de l’EMI :    24 novembre 2007

Éléments de l’EMI :

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie ? Oui Autre « Dans le contexte de mon expérience cette question n’a pas de sens pour moi. J’avais tout cela simultanément, sinon à un moment donné ou à un autre. Quand je suis SORTIE de l’EMI, j’étais gravement blessée, en état critique. ». Le véhicule dans lequel je voyageais a été touché par une mine artisanale près de Nasiriya en Iraq.

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience ?     Totalement agréable

L’expérience a comporté :     une décorporation

Vous êtes-vous senti séparée de votre corps ? Oui Je suis passée à un autre lieu vibratoire où l’on pouvait pratiquer des soins sur mon corps physique. Depuis cet endroit, je voyais mon corps physique dans le fourgon, la tête reposant sur la main droite, le coude appuyé sur la poignée de la portière, exactement tel que je l’avais quitté. J’ai perdu conscience de mon corps.

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal ?    Plus conscient(e) et lucide que d’habitude Je ne sais pas si je comprends vraiment cette question. J’étais autant consciente et lucide que d’habitude, dans la mesure où je n’étais pas apathique, confuse ou hyperlucide. Je dirais que j’étais plus consciente et lucide dans le sens où mes sens étaient étendus au-delà des perceptions « normales » du corps/de l’intellect physiques. J’étais davantage consciente, de moi, de Tout. Mes pensées sont conceptuelles, traduites en langage (habituellement). Pendant l’expérience, mes pensées conceptuelles étaient plus profondes, plus larges, plus extensives et plus complètes.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au niveau maximum de conscience et de lucidité ? Tout le temps.

Vos pensées étaient-elles accélérées ?     Incroyablement rapides

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir ?    Tout semblait se passer en même temps, ou le temps s’est arrêté, ou il n’y avait pas de notion de temps J’ai pratiquement perdu toute notion de temps. Le temps que nous connaissons ne serait qu’un fil minuscule de ce qu’il était là-bas. Le temps habituel avait perdu tout sens. Là-bas tout se produisait simultanément. Et pourtant non.

Est-ce que vos sens étaient plus vifs que d'habitude ? Plus aiguisés que d’habitude.

Pendant l’expérience, votre vue était-elle différente de ce qu’elle était juste avant ? Je dirais que je « voyais » n’importe quel endroit sur lequel je centrais mon attention. Je ne regardais pas « ceci », ou « cela » ; tous les sens étaient impliqués dans/équivalents à la vision.

Pendant l’expérience, votre ouïe était-elle différente de ce qu’elle était juste avant ? Je dirais que « j’entendais » à n’importe quel endroit sur lequel je centrais mon attention. Je n’entendais pas « ceci », ou « cela » ; tous les sens étaient impliqués dans/équivalents à l’ouïe.

Avez-vous eu l'impression d'être conscient(e) d’évènements se déroulant ailleurs ? Non

Avez-vous traversé un tunnel ? Non

Avez-vous vu un(des) être(s) pendant votre expérience ? Non

Avez-vous rencontré ou perçu la présence d'êtres décédés (ou encore en vie) ? Indécise Certains des êtres que j’ai rencontrés vivaient simultanément une expérience « terrestre » en tant que personnes incarnées, ou dans un sens ils avaient vécu /allaient vivre des vies physiques. Le temps était tellement différent là-bas.

L'expérience a comporté : un vide

L'expérience a comporté : une obscurité

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti(e) entouré par une lumière intense ? Non

Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Non

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde, surnaturel ?    Un monde nettement ésotérique ou surnaturel J’étais dans plus d’un environnement, aucun n’étant inconnu ou étrange et je n’en qualifierais aucun d’ésotérique, bien que je suppose que tous étaient surnaturels, dans la mesure où ils ne faisaient pas partie du plan/de la vibration terrestre (quel que soit le nom qu’on lui donne).

L'expérience a comporté :    une tonalité émotionnelle intense

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience ? J’éprouvais une profonde aisance, un confort total, de la sérénité, une satisfaction profonde, de l’amusement et de la stupéfaction.

Avez-vous éprouvé une sensation de paix ou de bien-être ?   Paix ou bien-être inimaginable

Avez-vous éprouvé un sentiment de joie ? Du bonheur

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni(e) avec l'Univers ? Non

L'expérience a comporté :    une connaissance ou un dessein spécifique

Avez-vous soudainement eu l'impression de comprendre tout ?     Tout sur l'univers J’éprouvais un sentiment d’harmonie ou d’unité avec tout. J’avais la capacité de tout comprendre au sujet de l’univers (si l’on parle de l’univers physique), mais je n’étais pas intéressée par « l’univers ».

L'expérience a comporté :   revoir ma vie

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues ? Je me suis souvenu de nombreux évènements passés

Est-ce que des scènes de l’avenir vous sont apparues ? Non

Êtes-vous arrivé(e) à une frontière ou à un point de non-retour ?   J'ai atteint une barrière que l'on ne m’a pas permis de dépasser ; ou j'ai été renvoyé(e) contre ma volonté. Il n’y avait pas de limite ou de point de non-retour. J’ai consciemment choisi de revenir dans cet environnement.

Dieu, spiritualité et religion :

Quelle importance accordiez-vous à la religion ou la vie spirituelle avant cette expérience ?     Très importante pour moi

Quelle-était votre religion avant cette expérience ? Autres religions – New-Age Spiritualité, pas religion. La spiritualité individuelle basée sur l’expérience et l’exploration personnelle. Je ne suis pas à l’aise avec l’option « Autres religions – New-Age », mais je suppose que c’est ce qui s’en rapproche le plus. Je ne me reconnais pas en tant que « New-Age ».

Vos pratiques religieuses ont-elles changé depuis cette expérience ? Non La notion actuelle de « Dieu » est profondément inappropriée et inexacte au regard de mon expérience.

Quelle importance accordez-vous à votre vie religieuse ou spirituelle après votre expérience ?     Très importante pour moi

Quelle-est votre religion maintenant ? Autres religions – New-Age Spiritualité, pas religion. La spiritualité individuelle basée sur l’expérience et l’exploration personnelle. Je ne suis pas à l’aise avec l’option « Autres religions – New-Age », mais je suppose que c’est ce qui s’en rapproche le plus. Je ne me reconnais pas en tant que « New-Age ».

Est-ce que cette expérience comportait des éléments conformes à vos croyances terrestres ?    Un contenu partiellement en accord, partiellement en désaccord avec les croyances que j’avais à l'époque de l’expérience.

Vos valeurs et croyances ont-elles changé à la suite de cette expérience ? Non

L'expérience a comporté :   la présence d’êtres surnaturels

Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être ou une présence ésotérique, ou d'entendre une voix non identifiable ?    J'ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement ésotérique ou surnaturelle Je me tenais sur une estrade ovale m’adressant à des milliers d’êtres / personnalités en robes blanches. Leurs rangs s’élevaient tout autour de moi, comme si je me tenais au centre d’un stade immense, L’estrade sur laquelle je me trouvais mesurait environ cinq mètres de diamètre.

Ces personnalités étaient d’essence non-physique, prenant une forme si elles le souhaitaient dans but particulier. Dans cette multitude, la plupart m’étaient familières.

Avez-vous vu des esprits religieux ou des morts ? Non

Avez-vous rencontré ou décelé des êtres ayant vécu précédemment sur terre et dont le nom est mentionné par les religions (par exemple : Jésus, Mahomet, Bouddha, etc.) ? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une existence avant la vie de mortel ? Oui Je présumais avoir existé avant cette vie-ci. Je n’ai pas acquis ce savoir, j’existais simplement en lui.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur un lien ou une unicité dans l’univers ? Oui Dans mon livre : « Application of Impossible Things » je le décris ainsi : La réalité unique comprend l’être ou la conscience. C’est l’infini inconnaissable de la créativité, le paradoxe apparent d’un nombre infini d’individus qui, simultanément ne font qu’un. Ce lien inclusif, intérieur, extérieur, crée, créé par, traverse chaque être unique, fait partie de tout et en même temps existe séparément de ce que j’appellerais : « Tout Ce Qui Est ».

Ce Tout Ce Qui Est peut être simultanément perçu comme une force et comme une conscience individuelle qui existe dans chaque conscience tout en étant séparée de chaque conscience/être. C’est ce que l’on pourrait qualifier de « Dieu », mais notre notion de divinité n’est qu’un reflet pâle et incomplet du Tout Ce Qui Est que je perçois. Projeter la notion de dieu ou de dieux sur cette conscience créatrice infinie, limite inévitablement la compréhension de Tout Ce Qui Est, d’une façon reflétant la conception drastiquement bornée que nous avons de nous-mêmes et de l’univers physique.

Croyiez-vous en l'existence de Dieu avant votre expérience ? Indécise

Pendant votre expérience, avez-vous acquis des informations sur l'existence de Dieu ? Oui Dans mon livre : « Application of Impossible Things » je le décris ainsi : La réalité unique comprend l’être ou la conscience. C’est l’infini inconnaissable de la créativité, le paradoxe apparent d’un nombre infini d’individus qui simultanément ne font qu’un. Ce lien inclusif, intérieur, extérieur, crée, créé par, traverse chaque être unique, fait partie de tout et en même temps existe séparément de ce que j’appellerais : « Tout Ce Qui Est ».

Ce Tout Ce Qui Est peut être simultanément perçu comme une force et comme une conscience individuelle qui existe dans chaque conscience tout en étant séparée de chaque conscience/être. C’est ce que l’on pourrait qualifier de « Dieu », mais notre notion de divinité n’est qu’un reflet pâle et incomplet du Tout Ce Qui Est que je perçois. Projeter la notion de dieu ou de dieux sur cette conscience créatrice infinie, limite inévitablement la compréhension de Tout Ce Qui Est, d’une façon reflétant la conception drastiquement bornée que nous avons de nous-mêmes et de l’univers physique.

Croyez-vous en l'existence de Dieu à la suite de cette expérience ? Indécise

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information particulière à propos de votre dessein ? Oui Je préfère ne pas donner de détails.

Avant cette expérience, croyiez-vous que nos vies terrestres sont significatives et importantes ?    Significatives et importantes

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie ? Oui J’ai traité ce sujet en profondeur et de façon répétée dans mon livre : « Application of Impossible Things ». En bref, chaque personne est un être unique avec son propre dessein, habitant un corps physique et créant du sens dans cette vie.

Croyiez-vous en l’au-delà avant cette expérience ? Existence indubitable de l’au-delà

Croyez-vous en l’au-delà à la suite de cette expérience ?      Existence indubitable de l’au-delà Oui J’étais consciente, lucide pendant l’expérience. J’ai vécu le fait d’être plus que mon corps physique, que mon existence continue après la vie terrestre.

Aviez-vous peur de la mort avant cette expérience ? Je n’avais pas peur de la mort

Avez-vous peur de la mort après votre expérience ?     Je n’ai pas peur de la mort

Aviez-vous peur de vivre votre vie avant cette expérience ? J’avais légèrement peur de vivre ma vie terrestre

Après cette expérience, aviez-vous peur de vivre ?     Je n’avais pas peur de vivre ma vie terrestre

Avant votre expérience, croyiez-vous que nos vies terrestres sont importantes et significatives ?         Importantes et significatives

A la suite de votre expérience, croyiez-vous que nos vies terrestres sont importantes et significatives ?   Importantes et significatives

Avez-vous appris comment vivre nos vies ? Oui Voir mon livre : « Application of Impossible Things ». Il contient davantage d’informations… trop pour les raconter ici.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie ? Oui Elles ont toutes un but, une valeur, un sens pour nous en tant que Moi Complet (je qualifie ainsi notre moi de conscience étendue, l’intégralité de ce que nous sommes réellement, notre conscience sans les limitations physiques) et pour le Tout Ce Qui Est. Depuis cette perspective, elles ne sont pas graves.

Étiez-vous compatissant(e) avant cette expérience ?     Légèrement compatissant(e) envers autrui

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour ? Oui Encore une fois, j’ai traité ce sujet dans mon livre : « Application of Impossible Things ». Dans un sens, l’amour est Tout Ce Qui Est. Le mot « amour » est ce que nous connaissons de plus proche, ce n’est pas vraiment exact mais je ne peux pas faire mieux avec notre langage.

Etiez-vous compatissant(e) après cette expérience ?     Légèrement compatissant(e) envers autrui

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience ?     Légers changements dans ma vie

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience ? Indécise Peut-être suis-je plus tolérante, plus patiente. Je suis fondamentalement plus heureuse/satisfaite, ce qui change nécessairement les relations.

Après l'EMI :

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots ? Indécise Certaines parties de l’expérience étaient difficiles à exprimer, d’autres non. Il n’existe pas de mots dans notre langage qui soient vraiment exacts pour certaines parties de l’expérience, certaines notions ne sont pas faciles à décrire non-plus, quelques-unes sont indescriptibles. Dans cette mesure, je peux être précise pour les décrire, mais pas FIDELE.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience en comparaison d'autres événements à l’époque de l'expérience ?     Je me souviens aussi précisément de l’expérience que d’autres évènements de ma vie à l’époque  Je peux retourner à ces souvenirs, ils sont toujours très nets et vivants. Je suppose qu’étant donné qu’ils existent « en dehors du temps » (tel que nous le vivons), je pourrais revenir vers eux car ils se déroulent encore/toujours.

A la suite de votre expérience, avez-vous acquis des capacités médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons particuliers que vous n'aviez pas avant ? Non

Une ou plusieurs parties de l'expérience sont-elles particulièrement significatives pour vous ? Trop pour en discuter ici.

Avez-vous déjà raconté cette expérience ? Oui Il s’est écoulé au moins 6 mois avant que je ne la raconte à quelqu’un. Depuis j’en ai fait le récit dans un livre. De nombreuses personnes m’ont dit avoir été influencées positivement par mon expérience.

Aviez-vous connaissance des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience ? Oui J’avais lu certains récits dix ans ou davantage avant mon expérience. Je pense qu’ils ont influencé la manière dont je l’ai décrite, mais je ne crois pas que cela ait affecté l’expérience elle-même. Elle a été très différente du souvenir que j’avais de ces récits.

Qu'avez-vous pensé de la réalité de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue ?    L'expérience était tout à fait réelle Toute ma vie j’ai vécu des expériences de conscience étendue. Je me fie à mes expériences et celle-ci était très nette, elle paraissait (paraît toujours) être davantage réelle que la vie physique.

Que pensez-vous de la réalité de l'expérience maintenant ?     L'expérience était tout à fait réelle Toute ma vie j’ai vécu des expériences de conscience étendue. Je me fie à mes expériences et celle-ci était très nette, elle paraissait (paraît toujours) être davantage réelle que la vie physique.

Est-ce que quelque chose a reproduit une partie de cette expérience à une période de votre vie ? Oui Je peux réintégrer l’expérience pratiquement à volonté, explorer régulièrement des environnements de conscience étendue.

Souhaitez-vous ajouter autre chose à propos de votre expérience ? Non.