EMI de Paul G
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

(soumise en 2005) :

J’étais prêtre, je disais la messe le dimanche pour les Marines et les marins quand nous étions outre-mer. Quand j’étais à l’étranger, je m’attachais à me rendre dans les temples et églises de toutes les religions. J’ai été élevé dans la religion catholique romaine. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que la foi a une influence sur les EMI. Je ne savais rien sur la guérison avant mon EMI, mais après être revenu, je savais que je devais me guérir et j’ai refusé les analgésiques. J’étais envahi par un sentiment de savoir massif dont je ne parvenais pas à me rappeler, je l’avais juste sur le bout de la langue mais je ne me souvenais pas de ce que j’avais appris. C’était très perturbant pour moi. Je sentais l’énergie émanant des personnes, je pouvais dire si elles étaient blessées, je pouvais localiser la douleur sur leur corps, mais je ne voulais rien dire à quiconque de peur qu’on pense que j’étais fou.

J’ai commencé à faire des cauchemars et à me croire dingue. Puis, environ vingt ans après avoir été poignardé, j’ai fait une dépression, on m’a dit que je souffrais de syndrome post traumatique. Pendant vingt ans j’ai mené une quête pour la vérité. En examinant ma vie toutefois, j’ai le sentiment d’avoir toujours mené cette quête. Je me sens en confiance avec les personnes qui ont vécu une EMI ou une sortie du corps, comme si je pouvais me fier à elles pour me soutenir. Nous semblons posséder une énergie qui touche. J’ai découvert ce sentiment en rencontrant des vétérans dans un groupe de thérapie contre le syndrome post traumatique, nous étions comme des clones. J’ai commencé à déceler la même chose chez des femmes qui avaient été démolies et violées, je pouvais me relier à elles, voir directement en elles.

C’était le soir d’Halloween 1981, je marchais dans une rue animée d’Honolulu avec un groupe de personnes. Un camarade Marine était sur le point d’être assassiné par quatre Samoans. Je me suis interposé pour tenter de l’empêcher. Le Marine que j’aidais a quitté la mêlée et on m’a sauté dessus par derrière, j’ai lutté contre ces quatre types en un combat à mort. J’essayais de les tuer et eux tentaient de me tuer. Je me rappelle avoir été épuisé, complètement vidé au cours cet acte de survie. D’un coup de tête j’ai fracassé le visage d’un homme, j’étais couvert de son sang. J’ai mis hors de combat un autre gars d’un coup de pied à la gorge et à la tempe. Je me disais : pourquoi personne ne m’aide, je suis tellement fatigué.

Tant de gens me regardaient me battre que la circulation était bloquée à cause des badauds envahissant la chaussée, des centaines de personnes, aucune n’allait m’aider ? Trois mois avant cette bagarre, j’étais outre-mer dans une opération au cours de laquelle j’ai été confronté à la mort, j’ai cru mourir parce que j’allais manquer de munitions ou être touché par des éclats d’obus. Environ une semaine plus tard, j’ai été enlevé avec cinq autres Marines, par deux fois nous avons été alignés dans un simulacre d’exécution. Au cours de la bagarre, de l’enlèvement et de l’opération, je ne me souviens pas d’avoir eu peur, la vraie peur. Je sais que j’aurais dû être effrayé, mais je ne m’en rappelle pas.

J’avais mis deux types hors de combat, il en restait deux autres, j’avançais et je reculais, luttant contre ces deux gars, l’un d’eux s’est échappé dans la foule. J’ai cru que c’était presque fini, il ne restait qu’un type. Je le tenais par les cheveux, le frappant au visage, attendant qu’il tombe. Celui qui était parti a alors traversé la foule un couteau à la main. Brad, un marin que je ne connaissais pas, se trouvait dans un taxi bloqué par la foule, il a vu le gars au couteau arriver sur moi par derrière. Brad est né le même jour et la même année que moi, nous avions le même âge et ne nous étions jamais rencontrés. Brad s’est frayé un chemin à travers la foule pour tenter d’arrêter le type au couteau, mais il n’a pas pu le rejoindre à cause des gens qui bloquaient le chemin. Le gars m’a sauté sur le dos et a plongé son couteau dans l’artère pulmonaire et le poumon. Quand le couteau a pénétré, mon corps s’est complètement retourné et j’ai atterri sur le type qui m’avait poignardé. Celui avec qui je me battais est tombé par terre. Avec l’avant-bras, j’ai commencé à étrangler celui qui m’avait poignardé. J’ignorais totalement que j’avais été touché, je n’ai pas senti le couteau alors qu’il pointait à travers la poitrine.

Le type tombé par terre s’était relevé, il me donnait des coups de pied dans la tête. Chez les Marines, j’ai fait de la boxe, je n’avais jamais été sonné, mais quand ce gars m’a donné des coups de pied, j’ai pensé qu’il allait m’assommer (j’étais en train de mourir du coup de couteau). Je me rappelle avoir pensé : « Hé ! C’est ce que ça fait d’être assommé. ». J’ai remué la tête pour la coincer derrière celle du gars que j’étais en train d’étrangler à mort, j’ai poussé pour essayer de lui briser la nuque. Il s’est mis à me donner des coups pied dans le ventre, c’est alors que Brad a traversé la foule et commencé à m’aider. Il a attrapé celui qui me donnait des coups de pied et l’a frappé. La foule s’est décidée à intervenir, on m’a arraché du type que j’étais en train de tuer.

Ces gars avaient tenté de me tuer, j’avais un couteau planté dans la poitrine et les gens s’en mêlaient. Brad est le seul qui ait eu du courage, de l’honneur et de l’intégrité. On m’enlevait du gars pendant que Brad s’occupait de l’autre candidat meurtrier. On me tenait les bras et la tête tandis que je me débattais pour me libérer. J’ai vu le couteau pointer de ma poitrine. A ces gens qui me retenaient sans défense pour qu’on me tue, j’ai hurlé : « J’ai été poignardé, LAISSEZ-MOI PARTIR, j’ai été poignardé, laissez-moi partir. ». On me tenait et le type qui m’avait poignardé était à quatre pattes, la bouche écumante, me fixant. J’étais incapable de bouger, quand j’essayais de remuer, je pouvais alors sentir le couteau en moi. Celui qui m’avait poignardé me regardait droit dans les yeux et je le fixais, il avait les yeux rouges, injectés de sang, il a sauté sur ses pieds et m’a attrapé par le cou, les gens continuaient à me retenir pour lui.

J’ai cru qu’il allait me mordre à la gorge, j’en aurais alors fait autant. Il me tenait, je ne pouvais pas bouger parce que des lâches me retenaient. Je me rappelle d’une acceptation totale de la mort, je me suis détendu quand ses mains m’ont tiré par le cou, mais au lieu de me mordre, il m’a arraché le couteau de la poitrine. Le sang a giclé perpendiculairement de la poitrine, à chaque battement de cœur j’éclaboussais de mon sang ce type qui essayait de me poignarder à nouveau. Les gens qui me retenaient m’ont poussé vers lui et le couteau. Je ne me souviens plus comment j’ai évité le couteau, c’est un trou noir complet. Après m’avoir manqué, il est revenu avec le couteau et il a frappé Brad au ventre, puis il s’est enfui dans la foule. J’ai fait quatre pas en le poursuivant, puis j’ai entendu une explosion, j’ai eu l’impression de percuter un mur. Je suis tombé en arrière, sans m’en rendre compte, j’étais incapable de bouger un muscle, j’étais paralysé, la tête tournée vers la gauche. Je voyais les gens qui me regardaient, encore une fois personne n’a rien fait, ils restaient là me regarder comme des lâches.

Je me souviens d’un homme retenant une femme repliée sur elle-même. Je me suis mis à crier à ces gens que je ne pouvais plus respirer, mais ils ne faisaient que me regarder, rien d’autre. J’ai crié plusieurs fois avant de me rendre compte qu’ils ne pouvaient pas m’entendre car mes lèvres ne bougeaient pas, j’étais paralysé. J’ai commencé à lutter pour rester en vie, je refusais de mourir. Je me suis dit que je n’allais pas mourir. J’étais tellement fatigué, j’étais tout simplement épuisé par la lutte pour respirer. J’étouffais à mort, c’était horrible, la pire façon de mourir. L’environnement est devenu noir, obscur. J’ai vu un visage devant le mien, j’ai senti quelqu’un me prendre la nuque et me soulever la tête. C’était Brad. Il a entamé la réanimation et m’a fait une insufflation, je n’ai senti qu’un souffle, mais c’était comme si j’avais pris la plus grande, la plus belle inspiration de toute ma vie. Je me rappelle m’être dit : « Ok mon pote, c’est entre tes mains maintenant. ». J’étais tout simplement épuisé.

Après cette inspiration, tout est devenu noir. J’ignore combien de temps s’est écoulé tandis que j’étais hors de mon corps. Je n’ai pas senti la sortie du corps, ou bien je ne m’en souviens pas. C’était comme si je m’étais tout à coup retrouvé là, debout sur mon corps, les pieds et les chevilles de mon esprit/âme dans la tête de mon cadavre, je me regardais en dessous, mais je ne me rappelle pas d’avoir souffert, j’ignorais totalement que j’étais mort ou blessé. J’étais maintenant une ombre translucide avec des bras, des jambes, un corps entier, mais faite d’énergie, de puissance, de force. J’ai regardé le bras droit et j’ai serré le poing. J’ai regardé le bras gauche et fait de même. Je me sentais tellement fort et puissant, j’étais de l’énergie.

J’ai regardé vers le haut à 45 degrés et je suis parti comme une fusée dans l’infini d’une obscurité à travers laquelle je pouvais voir. Ce n’était pas comme dans une pièce ou un placard sans lumière, dans cette obscurité je pouvais voir, un infini. J’avais l’impression d’être dans l’espace. Je recherchais quelque chose, mais j’ignorais ce que c’était. Je savais que je recherchais quelque chose mais je n’étais pas pressé de trouver. J’étais calme, aucune douleur, aucun souci, je cherchais simplement quelque chose. Je fonçais comme une fusée à travers cette obscurité, mais je ne sentais pas de vent, le mouvement était dirigé vers l’avant à un angle de 45 degrés. Je n’entendais aucune voix pendant ce déplacement dans l’espace.

D’un seul coup, je me suis brutalement arrêté, j’étais dans ce vide avec quatre entités à ma gauche, juste au dessus de moi, une voix masculine à ma droite, au dessus des quatre entités à dit : « Il ne va pas s’en sortir. ». Je me suis dit : « Eh ! Ils parlent de moi. ». J’ai réintégré mon corps par les yeux, comme dans un dessin animé, comme quand on tire un store et qu’on le laisse s’enrouler en tournant encore et encore, c’est l’effet que cela faisait de revenir par les yeux. J’ai ouvert les yeux, j’avais la tête tournée vers la gauche, j’ai vu Brad assis sur le banc de l’ambulance, couvert de sang il me regardait sans rien dire, il ne faisait rien d’autre que me regarder, les mains sur ses genoux pleins de sang.

J’ai vu un infirmier tenant un flacon de perfusion en l’air, il était assis à ma gauche au niveau des genoux, il me regardait sans rien dire. Je les ai regardés tous le deux, j’ai levé les deux bras et les ais balancé en disant : « Allez vous faire f…, je ne vais pas mourir. ». Puis tout est devenu noir, je ne me rappelle de rien jusqu’à mon réveil. On me brancardait alors dans un long couloir, des médecins et des infirmières tout autour de moi. J’ai demandé à l’infirmière proche de ma tête si je pouvais pleurer, elle a répondu : « Bien sûr mon choux, tu peux pleurer. ». Tout est redevenu noir et je ne me souviens de rien jusqu’à mon réveil.

J’étais allongé sur le dos, j’ai ouvert les yeux et j’ai vu le plafond, il ressemblait à celui de la caserne, J’ai donc cru que j’étais au lit dans ma chambre. J’ai ensuite entendu le son du respirateur, j’ai essayé de dire : « Qu’est-ce que c’est que ce b… ». J’ai eu des hauts le cœur, une infirmière a mis son visage face au mien en me disant que j’avais été blessé et que tout allait bien. On m’a extubé. Je me suis souvenu de l’expérience mais je n’ai rien dit. J’avais le sentiment de posséder un savoir massif mais je ne pouvais tout simplement pas me souvenir de ce que j’avais appris. Je savais que je devais me guérir. Je me suis détendu dans le lit, j’ai ralenti mes battements cardiaques afin que le cœur et les poumons puissent guérir.

J’ai passé cinq jours à l’hôpital, le cinquième j’ai parlé à Brad. Je lui ai raconté mon expérience, quand je l’avais vu assis en train de me regarder. Brad m’a répondu que ce n’était pas arrivé. Il a dit qu’on s’occupait de lui, qu’il ne s’était jamais assis, qu’on m’avait emmené, il a dit « T’étais parti mon gars. Tu n’as jamais projeté qui que ce soit. ». Rapidement j’ai senti que je pouvais guérir les gens, je peux en effet sentir l’énergie qui émane d’eux, je ressens la douleur. Je n’en ai parlé à personne avant 1999. J’ai appris le Reiki, cela me paraît donc normal. Mais j’ai mené une quête à la recherche de moi-même, des croyances sur les personnes et sur le monde. J’ai changé et je sens que j’ai découvert qui je suis réellement, j’ai découvert mon âme/esprit, j’ai de nombreuses idées sur qui nous sommes, nous avons toujours existé.

Ce type d’expérience était-il difficile à exprimer avec des mots ? Oui . Se rappeler exactement de ce qui s’est passé en intégralité, de nombreux éléments de savoir sont piégés.

Au moment de l’expérience une situation mettait-elle votre vie en danger ? Oui . Deux fois, environ trois mois auparavant on nous a alignés pour un simulacre d’exécution. Lors d’une mission militaire, j’ai cru que j’allais mourir, à cause des obus et parce que j’étais à court de munitions.

Quel était votre état de conscience et de lucidité au moment de l’expérience ?Après ma mort, j’étais calme et très lucide.

D’une certaine manière, l’expérience ressemblait-elle à un rêve ? Non

Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ? Oui . Une forme semblable à une ombre translucide, j’étais énergie, puissance et force. J’avais des bras des jambes, j’étais entier mais comme une ombre.

Avez-vous entendu des sons ou des bruits inhabituels ? Non. J’ai entendu une voix quand je suis arrivé à la limite.

Etes-vous passé(e) dans ou avez-vous traversé un tunnel ou un espace fermé ? Non

Avez-vous vu une lumière ? Non

Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres ? Oui . Cinq, quatre au dessus et sur ma gauche, un à ma droite, au dessus des quatre autres.

Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ? Non. Je ne m’en souviens pas, c’est le problème de cette enquête, il s’est passé tellement de choses mais je ne me les rappelle pas, pourtant je sais que c’est arrivé.

Pendant votre expérience avez-vous observé ou entendu quoi que ce soit, concernant des personnes ou des évènements, qui ait pu être vérifié par la suite ? Non. Je n’ai parlé à aucun membre de l’équipe médicale de ce que j’avais vu et ressenti.

Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou particuliers ? Oui . Un vide dans l’espace, chaud et paisible.

Avez-vous ressenti une modification de l’espace ou du temps ? Oui . Je savais que je me trouvais dans un endroit différent de la terre, différant de mes perceptions de la vie physique.

Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un sens et / ou à un ordre de l’univers ? Oui . Après être revenu par les yeux, ne pas être capable de me souvenir était perturbant et le demeure. Depuis 20 ans j’ai tenté de me rappeler, de trouver la logique. Je sais que je sais et ce sentiment domine, ne pas pouvoir se souvenir est vraiment frustrant.

Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Oui . La limite c’était ces êtres qui m’ont brutalement arrêté dans le vide, alors que j’avançais à la vitesse de l’éclair, à un angle de 45 degrés.

Avez-vous pris connaissance d’évènements à venir ? Oui . J’ai le sentiment d’avoir des perceptions extrasensorielles. Je sens et je sais des choses. Je ne suis ni particulier, ni magicien, mais je les ressens. Je sens la douleur des gens, je peux la localiser sur leur corps et les soigner dans la plupart des cas. Ils doivent y croire pour que ça marche, afin que nos énergies puissent circuler et régler le problème.

Avez-vous été impliqué(e) dans, ou au courant d’une décision de retour au corps ? Oui . Les êtres m’ont informé que j’étais en train de mourir, j’ai dit que je n’allais pas mourir. J’ai choisi de revenir.

Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Oui . Comme je l’ai dit plus haut, j’ai toujours eu cette capacité, comme tout le monde, simplement notre système de croyances a explosé et nous sommes ouverts à qui nous sommes vraiment. Nous sommes énergie, c’est un fait.

A la suite de l’expérience, votre comportement ou vos croyances ont-ils changé ? Oui . Dieu tout d’abord, je ne crois pas qu’un homme en toge soit responsable de nous. J’ai le sentiment que Jésus était un homme comme moi qui a vécu une EMI, ou une sortie du corps. Il avait le sentiment d’un dessein et tentait de combattre l’injustice. Il n’était pas le fils de Dieu, c’était un esprit exactement comme vous et moi. Simplement un homme qui a dit non, je ne suis pas prêt à mourir et je suis revenu pour accomplir son dessein.

De quelle manière l’expérience a-t-elle influencé vos relations ? Votre vie quotidienne ? Vos pratiques religieuses ou assimilées ? Vos choix de carrière ? J’ai choisi des métiers dangereux. J’ai été flic pendant 5 ou 6 ans, je suis parti parce qu’ils étaient corrompus, je les ai combattus et j’ai perdu. J’ai foiré tous les emplois que j’ai occupés et à peu près toutes mes relations. La confiance est un problème.

Votre vie a-t-elle changé spécifiquement en conséquence de cette expérience ? Oui . C’est difficile à dire. Je suis comme je suis, peut-être suis-je censé en être là. Dois-je suivre le troupeau et faire partie de la société, ou me lever et demander pourquoi on tue, on ment et on triche. J’ai choisi de mener ma vie et de croire en moi, pas en Dieu ou en une société égoïste, ni en ce que je suis censé être. Je suis comme je suis et je recherche la vérité. Pour moi, Dieu est notre source d’énergie, il a besoin de nous comme nous avons besoin de lui, le positif et le négatif de l’existence.

Avez-vous raconté cette expérience à d’autres personnes ? Oui . Il a fallu de nombreuses années. Je l’ai gardée pour moi, je pensais que les gens allaient croire que j’étais fou.

Quelles émotions avez-vous éprouvées suite à votre expérience ?Je me sentais différent des autres. J’avais le sentiment de connaître la vérité.

Quelle a été la partie la meilleure et puis la pire de votre expérience ?La meilleure a été de recevoir cette insufflation, la pire, de suffoquer à mort.

Souhaiteriez-vous ajouter autre chose au sujet de l’expérience ? Je suis mort le 1er novembre 1981, poignardé au cœur et au poumon. J’ai le sentiment que nous sommes énergie et nos corps ne sont que des récipients qui cachent qui et ce que nous sommes. Tandis que nous sommes dans ce récipient, notre être est piégé dans un système cassé, nous sommes incapables de nous souvenir de qui nous sommes, de ce que nous faisons là. Le récipient est comme un membre paralysé, quand nous pensons par notre cerveau, le lien avec la vérité est brisé, il ne peut suivre la voie électrique à cause du récipient, tout comme un membre paralysé ne peut bouger quand un nerf est endommagé, le lien est alors brisé. J’ai le sentiment que nous avons toujours existé et que nous existerons toujours, il n’existe en effet aucun Dieu qui favorisera un quelconque récipient, parce que nous ne sommes pas particulier, aucun d’entre nous. Certains se sont réunifiés avec notre esprit, que j’appelle infini. Nous ne pouvons tout simplement pas nous souvenir de ce que nous savons. Nous le sentons, nous le décelons, nous le savons mais le récipient agit comme un aimant, un pôle positif, un pôle négatif qui repousse. En effet, ceux qui sont morts ont besoin de trouver d’autres personnes qui sont mortes, de parler, de penser et de ressentir, peut-être pouvons-nous trouver du sens à tout cela parce que nous savons la vérité.

Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ? Non

Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ? Oui . Il y a autre chose, ma vie.

Merci de proposer toute vos suggestions afin d’améliorer le questionnaire :J’ai rempli ce questionnaire il y a environ sept ans, alors que je cherchais la vérité. Je venais juste de commencer àparler de mon expérience, je voulais la raconter à ceux qui sont morts pour voir s’ils avaient les mêmes sentiments que moi. Voici mon voyage six ou sept ans plus tard.

EXPERIENCE RELATEE EN 1999 :

J’ai été poignardé au cœur et au poumon lors d’une bagarre avec quatre hommes qui tentaient de me tuer. J’aidais un camarade Marine de ma Division. C’est lui qui se battait au début. Il s’est enfui et je me suis retrouvé à quatre contre un. J’ai écrasé le visage d’un gars d’un coup de tête, j’ai donné un coup de pied à la gorge et à la tempe d’un autre, le mettant hors de combat. Je luttais contre les deux qui restaient, avançant et reculant, l’un d’eux s’est enfui, n’en laissant qu’un seul. J’ai pensé : « Qu’est-ce que je suis fatigué, je suis content qu’il soit parti. ». En fait il est revenu, il m’a sauté sur le dos et m’a poignardé à la poitrine, ma réaction au couteau pénétrant l’artère pulmonaire et le poumon nous a projetés en l’air, j’ai atterri sur lui, me mettant à l’étrangler, j’ai essayé de le tuer. J’ignorais que j’avais déjà été touché. Le type que je combattais avant d’être poignardé, a commencé à me donner des coups de pied dans la tête tandis que j’étranglais à mort son copain. J’ai cru qu’on m’assommait, je me suis dit : « Ça doit être ce qu’on sent quand on est assommé. ».

J’ai fourré la tête derrière celle du gars que j’étranglais afin de me protéger d’autres blessures, j’ai commencé à pousser avec la tête tout en tirant avec le bras, essayant de lui briser la nuque et de lui écraser la gorge. Après que je me sois caché la tête, le gars qui m’avait donné des coups de pied à la tête, s’est mis à me donner des coups de pied dans les côtes et le ventre. Un homme de la Marine, nommé Brad, se trouvait dans un taxi, il regardait la bagarre quand le taxi a dû s’arrêter parce que la rue et les trottoirs étaient bloqués par les badauds qui me regardaient lutter pour survivre. Brad debout dans le taxi a vu l’homme passer dans la foule avec le couteau pour me frapper, il a décidé de venir m’aider. Brad est arrivé jusqu’à moi pendant que le type me donnait des coups de pied dans les flancs et le ventre. Il a commencé à le combattre, dès qu’il est arrivé, la foule m’a sauté dessus, m’arrachant à celui que j’essayais de tuer. Je tentais de lui arracher les yeux quand on m’a entraîné. Je me suis retrouvé debout, plusieurs personnes me tenaient par derrière, le type que j’étranglais avait l’écume à la bouche, un regard vitreux bizarre tandis qu’il levait les yeux vers moi. En abaissant le regard vers lui, j’ai vu le couteau qui pointait de ma poitrine. Je me rappelle avoir été envahi par la colère, j’ai hurlé : « Lâchez-moi, j’ai été poignardé, lâchez-moi. ».

La foule me retenait, le type par terre s’est levé en allant vers moi, j’ai essayé de me libérer de ces gens, mais je ne le pouvais pas. Le gars a bondi sur moi, m’attrapant à deux mains par la nuque. J’ai cru qu’il allait m’égorger avec les dents, j’aurais alors fait pareil. Nous nous regardions dans les yeux, je me souviens de m’être détendu, d’avoir accepté de mourir en étant égorgé par morsure. A cet instant, le type m’a lâché la nuque, il a arraché le couteau de ma poitrine, le sang s’est mis à gicler à chaque battement de cœur, c’était un flot qui jaillissait, atteignant le visage et la poitrine du gars au couteau. La foule m’a lâché, me poussant vers le type au couteau, il est revenu pour me poignarder à nouveau quand on m’a poussé vers lui, j’ignore comment il m’a manqué. En revenant avec le couteau, il a frappé Brad au ventre puis s’est échappé sur le trottoir bondé. Je me suis mis à courir derrière lui. J’ai fait quatre pas et j’ai eu l’impression que, tout en percutant un mur, on me tirait dans la poitrine avec un fusil. Ce fut une explosion, j’étais sur le dos, paralysé, au début je ne savais pas comment bouger. Sur le dos, je voyais les gens regarder en silence, ils ne faisaient rien d’autre. Allongé, je me suis entendu crier : « Je ne peux pas respirer, je ne peux pas respirer. ». Je le répétais sans cesse, fort et clair.

Je n’arrivais pas à comprendre que personne ne m’aide à respirer. J’ai tout à coup compris que je ne pouvais pas bouger, ils ne m’entendaient pas. Je me suis dit : « Je ne vais pas mourir ! ». Je me suis mis à lutter pour rester en vie, c’était horrible, la pire façon de mourir. On est allongé, étouffant, essayant de respirer, mais on ne peut pas remuer un muscle, on ne peut pas prendre d’inspiration. J’étais tellement fatigué, épuisé, refusant de mourir. Un visage est alors apparu au dessus du mien, on m’a incliné la tête en arrière. C’était Brad, il m’a insufflé de l’air dans les poumons, j’ai eu l’impression d’avoir pris la plus profonde inspiration de ma vie. J’avais la sensation de l’avoir fait moi-même. Je me souviens d’avoir pensé à propos de Brad : « D’accord mon gars, c’est entre tes mains maintenant. ». J’ai perdu connaissance à ce moment là. Dans mon souvenir suivant, mon corps était sur le trottoir, raide comme une planche, personne ne me faisait de bouche à bouche, personne ne me touchait, j’étais debout dans ma tête, c'est-à-dire que j’avais les chevilles dans la tête de mon corps, j’étais debout en train de le regarder en dessous de moi. J’avais la même forme, mais j’étais comme une ombre noire ou une silhouette, j’ignorais que j’étais blessé, je ne ressentais aucune douleur, je ne pensais pas. J’étais simplement là en train de regarder mon corps, mais j’étais une ombre. J’ai baissé les yeux vers le bras droit, j’ai serré le poing et j’ai ressenti une grande force, j’ai regardé le bras gauche, j’ai fait de même, j’ai senti une grand puissance. J’ai la sensation d’avoir été de l’énergie, j’étais tellement fort et puissant, j’étais de l’énergie. J’ai regardé vers le haut, dans une obscurité à travers laquelle je voyais. Tandis que je regardais dans ce noir paisible et chaud, ne pensant à rien, ni à ma famille, ni à moi, ni à quoi que ce soit, j’ai jailli à un angle de 45 degrés, comme une fusée. Je fonçais à 45° à la recherche de quelque chose. Je savais que je cherchais quelque chose mais j’ignorais quoi, je ne paniquais pas, je ne me pressais pas, je cherchais tout simplement. Je ne pensais qu’à une seule et unique chose, trouver ce que je recherchais. J’ignore combien de temps s’est écoulé, mais j’ai eu l’impression de voyager un bon moment dans cet espace noir.

J’ai senti la présence de quatre êtres, je ne me souviens pas de qui il s’agissait, mais ils ne m’ont pas laissé trouver ce que je cherchais. Simultanément, je me suis rendu compte que j’entendais une voix. Les quatre êtres se trouvaient à ma gauche, au dessus de moi dans l’obscurité, une voix masculine était au dessus et sur ma droite, elle disait : « Il ne va pas s’en sortir. ». A cet instant j’ai fait le lien entre ce que disait la voix et mon agonie. Je me suis alors rappelé que j’étais blessé, mourant. Lorsque ce souvenir est revenu, j’ai senti mes yeux s’enrouler dans ma tête comme un store de dessin animé, c’était la sensation exacte, je me suis senti revenir en moi-même par les yeux. Puis je me suis retrouvé en moi-même. J’étais dans l’ambulance et Brad était assis les mains sur les genoux, me regardant, un ambulancier tenait un flacon de perfusion en l’air tout en m’observant. Je les ai repoussés des deux mains en disant : « Allez vous faire f… ! Je ne vais pas mourir. ».

A ce moment là, j’ai perdu connaissance. Dans mon souvenir suivant, tout autour de moi des infirmières me brancardaient à toute vitesse dans un couloir. J’ai regardé une infirmière et je lui ai demandé si je pouvais pleurer, elle m’a répondu oui. J’ai perdu connaissance. Ensuite, je me souviens du bruit des tubes dans ma gorge, j’ai essayé de demander ce qui pouvait bien se passer et je me suis mis à avoir des hauts-le-cœur. Une infirmière a mis le visage devant le mien en expliquant ce qui m’était arrivé, elle m’a dit que j’étais aux Soins Intensifs du Queens Medical Center. Après l’opération à cœur ouvert, pendant les 5 jours que j’ai passés à l’hôpital, j’ai le sentiment de m’être soigné moi-même grâce à une partie des connaissances que j’ai ramenées, mais dont je ne peux me souvenir. Dans mon lit d’hôpital, j’ai refusé tous les traitements et j’ai mentalement ralenti mes battements de cœur, des choses de ce genre. J’ai discuté avec Brad après ma sortie, il a dit qu’on l’avait soigné et qu’il ne s’était pas assis, que je n’avais ni dit, ni fait quoi que ce soit dans l’ambulance. Pendant de nombreuses années, j’ai lutté pour accomplir ma mission dans la vie, essayant de trouver en quoi elle consistait, craignant de l’accomplir parce que j’allais mourir aussitôt après. J’ai sauvé une vieille dame en lui faisant du bouche à bouche.

Tandis que je me précipitais vers elle, je croyais que j’allais mourir aussitôt après l’avoir sauvée, j’y pensais en la réanimant : « Je vais mourir maintenant, ma mission c’était de sauver une vieille femme de 80 ans. ». Pendant environ trois semaines, j’ai déprimé en attendant que le ciel me tombe sur la tête. Puis j’ai sauté dans une piscine avec une protection solaire, j’ai nagé sous l’eau jusqu’au côté profond. Je m’apprêtais à repousser la protection vers le haut quand j’ai perdu mon souffle, la protection solaire est restée à la surface et je me suis retrouvé piégé sans air du côté profond de la piscine. J’ai commencé à me noyer, mais je me suis calmé et j’ai nagé vers le bord. J’ai réalisé que je n’avais pas accompli ma mission.

Médicaments ou substances liés à l’expérience, ayant potentiellement pu l’influencer ? Oui . J’avais bu à ce moment là.

Ce type d’expérience était-il difficile à exprimer avec des mots ? Oui

Qu’est-ce qui dans l’expérience la rend difficile à transmettre ?Comment je me sentais… j’ai toujours l’impression que je dois me souvenir de ce que j’ai oublié. On m’a accordé de la connaissance.

Au moment de l’expérience une situation mettait-elle votre vie en danger ? Oui . J’ai été poignardé au cœur et au poumon.

Quel était votre état de conscience et de lucidité au moment de l’expérience ?Très bon mais on m’a empêché de me souvenir.

D’une certaine manière, l’expérience ressemblait-elle à un rêve ?C’était très réel pour moi, la puissance et l’énergie n’avaient rien d’un rêve.

Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps ? Oui . Une ombre translucide avec la même forme que moi, mais j’étais de l’énergie.

Quelles émotions avez-vous éprouvées pendant l’expérience ?Paix, calme, force/puissance/colère

Avez-vous entendu des sons ou des bruits inhabituels ? Je me souviens d’une voix masculine qui disait : « Il ne va pas s’en sortir. ». J’étais en colère parce que je me souvenais que j’étais blessé, mourant et je n’allais pas mourir.

Etes-vous passé(e) dans ou avez-vous traversé un tunnel ou un espace fermé ? Non

Avez-vous vu une lumière ? Non

Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres ? Oui . Il y avait quatre êtres à gauche, au dessus de moi. Je ne me souviens plus de qui il s’agissait. Ils ne m’ont pas laissé trouver ce que je recherchais.

Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ? Indécis. Je ne m’en souviens pas.

Pendant votre expérience avez-vous observé ou entendu quoi que ce soit, concernant des personnes ou des évènements, qui ait pu être vérifié par la suite ? Oui . Un infirmier a dit « Il a une électrode. », par radio il a dit de la brancher.

Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou particuliers ? Oui . L’infini sombre de l’obscurité.

Avez-vous ressenti une modification de l’espace ou du temps ? Indécis. Je ne comprends pas la question.

Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un sens et / ou à un ordre de l’univers ? Oui . Il m’a submergé, il m’obsède toujours.

Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Oui . J’ignorais ce que je recherchais, mais j’imagine que je me trouvais sur une limite quand la voix et les êtres m’ont arrêté.

Avez-vous pris connaissance d’évènements à venir ? Oui . J’ai des perceptions extrasensorielles, je sais que ça paraît fou, mais je sais des choses, un courant électrique passe dans mon corps et va vers les mains. En tant que flic, j’avais un sixième sens incroyable.

Avez-vous été impliqué(e) dans, ou au courant d’une décision de retour au corps ? Oui . J’ai décidé que je n’allais pas mourir. La voix m’a rappelé que j’étais blessé et mourant, elle m’a fait lutter pour survivre.

Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Oui . Un courant électrique que je ne comprends pas parcoure mon corps. Un sixième sens m’avertit de certaines choses. Parfois le temps s’écoule au ralenti. Quand j’étais flic, c’est arrivé alors que j’observais des gens, c’était des délinquants, je les ai tout simplement repérés dans la foule.

A la suite de l’expérience, votre comportement ou vos croyances ont-ils changé ? Oui . Je suis passé à de plus hauts niveaux de compréhension.

De quelle manière l’expérience a-t-elle influencé vos relations ? Votre vie quotidienne ? Vos pratiques religieuses ou assimilées ? Vos choix de carrière ? J’ai été marié 16 ans, je viens de divorcer en octobre dernier. Ma femme m’a dit que cela venait de moi, en particulier de mon travail de policier, de peintre pour les ponts et les stations électriques sous tension, mon obsession envers tout ce que je fais à tout fait basculer vers l’extrême, un extrême dangereux.

Avez-vous raconté cette expérience à d’autres personnes ? Oui . J’en ai parlé à quelques personnes, peut-être une dizaine au cours de ma vie. Elles croient en savoir plus que moi au sujet de l’endroit où je suis allé. Certaines disent que je suis allé en enfer, d’autres ne disent rien. Je dis que je ne sais f-e pas, je n’étais pas en enfer, je me suis transformé en énergie. Cela ne cadre pas avec leur religion.

Quelles émotions avez-vous éprouvées suite à votre expérience ?Je me sentais intelligent, comme si j’étais sur le point de me rappeler de toute cette connaissance. C’est comme le nom d’un ami, on l’oublie et au moment où on s’en souvient, qu’on va le dire, on l’oublie à nouveau. Ma connaissance en est à ce niveau, la pensée d’une pensée.

Quelle a été la partie la meilleure et puis la pire de votre expérience ?Etouffer a été la pire. Brad m’insufflant de l’air a été la meilleure.

Souhaiteriez-vous ajouter autre chose au sujet de l’expérience ? Beaucoup de choses, je veux me souvenir de ce que j’ai appris et de ce que je sais.

Votre vie a-t-elle changé spécifiquement en conséquence de cette expérience ? Oui . La vie après la mort existe, des gens tentent de vous tuer sans penser à ceux qui vous aiment.

Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ? Non

Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ? Oui . Il y a plus en ce qui me concerne, la façon dont je vois le monde et le sens de la vie. Comment 99 % de la société s’est endormie, les gens sont comme des zombies et suivent les leaders.

Merci de proposer toute vos suggestions afin d’améliorer le questionnaire :Les rêves : je fais des rêves récurrents, je rêve rarement, en fait je ne m’en souviens pas. Quand je vais dormir, je combats le sommeil. Sommes-nous des gens de la nuit ou du jour ? Pourriez-vous mourir pour quelqu’un que vous ne connaissez pas ? Moi oui. J’ai le sentiment que les expérienceurs ont beaucoup de problèmes, mais le manque d’oxygène au cerveau pourrait nous avoir changés, ou bien le choc de tout cela, mais je crois que c’est vrai et c’est ma réalité.