EST Rhonda M
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Je m'occupais de ma mère qui était en phase terminale avant sa mort. Après son décès, j'étais épuisée physiquement et mentalement, essayant toujours de conserver mon emploi, et de faire face à la perte de ma mère et au manque d'aide de ma famille. Je croyais que succombais à un virus quelconque, et je m'étais allongée tout habillée sur mon lit pour me reposer un moment, un vendredi après-midi, 4 jours après la mort de maman et un jour après l'avoir enterrée. Je me suis réveillée le lundi matin après avoir vécu cette expérience, pensant que c'était encore vendredi. Cela semblait n'avoir duré qu'un instant, mais j'avais été « absente » trois nuits et deux jours.
Comme contexte, à l'époque, j'avais travaillé dans l'électronique aérospatiale et j'avais obtenu un niveau d’accréditation valable pour dix ans ; je n'utilisais pas de substances récréatives, ni ne prenais de médicaments. Je n'étais pas une personne religieuse et je l'ai rejetée sur la base des disputes religieuses intenses au sein de ma famille. Je me considérais comme ouverte d'esprit, mais plutôt conservatrice dans mes opinions politiques et sociales. Ma mère avait rejeté l'ecclésiastique qui lui avait été envoyée pour la réconforter dans ses derniers instants et a gardé sa foi, généralement en privé, dans la tradition luthérienne.
Elle avait été punie et méprisée en tant qu'Allemande de souche par les Hébreux américains après avoir émigré aux Etats-Unis suite à la Seconde Guerre mondiale, en tant qu'épouse de guerre réticente, et elle était devenue citoyenne américaine, naturalisée en 1950. Son mépris pour le zèle religieux m'avait été transmis ainsi qu'à mes frères, mais moi seule avait refusé de prendre parti et de « haïr » une foi ou une autre. Sur mes trois frères, l'un était devenu un fanatique chrétien né à nouveau, l’autre était agnostique, le troisième était juif, tout comme l'Homme que ma mère avait été forcée d'épouser. Personne dans ma famille (à l'exception de ma mère) n'a fait l'effort d'être religieux ou n'a tenté de suivre un pacte religieux, à moins que ce ne soit pour un gain ou un prestige personnel, c'est-à-dire obtenir des dimanches de congé ou utiliser la foi pour se rapprocher du pouvoir par affinité.
Ma mère avait certains dons de clairvoyance, et sans partager cela avec mon père ou mes frères, nous pouvions « communiquer » sans parler à distance. Un exemple observé par un témoin était survenu environ 9 ans auparavant, lorsque ma mère avait fait un voyage en bus de Scottsdale à Laughlan dans le Nevada. J'étais allée dormir chez des amis, et généralement ma mère rentrait vers 7-8 heures du soir. C'était avant les téléphones portables. Elle n'aurait pas su où appeler de toute façon puisque je n'étais pas à la maison. Je me suis réveillée à 1h du matin d'un sommeil profond et je savais que quelque chose clochait avec ma mère. J'avais une envie irrésistible et intensément concentrée de monter dans la voiture et d’aller la trouver ; à mon réveil, je savais qu'elle n'était pas à la maison. J'ai appelé chez elle, pas de réponse. J'étais tellement secouée que j'ai réveillé mon amie et lui ai demandé de m'accompagner - et nous sommes allées en voiture à Scottsdale depuis Tempe.
J’ignorais à quel endroit son bus l'avait ramassée, ou son point de départ, ni de quelle ligne il s'agissait, mais j'ai conduit directement au Safari Inn sur la rue « Scottsdale Road » dans la vieille ville, attirée par cet endroit où je ne m'étais jamais rendue auparavant, et j'ai vu un grand bus touristique devant avec des gens qui s'attardaient. Je « savais » que ma mère était à l'intérieur ; je me suis garée et j'ai couru à l'intérieur et ma mère était dans le hall avec environ 25 à 30 autres personnes qui venaient d'être ramenées du milieu du désert de l'Arizona où le bus était resté en panne pendant des heures. Elle m'a vue et a souri - sans me demander comment je savais, ou pourquoi j'étais là à 1h30 du matin ; elle a en quelque sorte haussé les épaules et a mentionné qu’elle voulait enlever sa perruque parce qu'il avait fait si chaud dans le bus après qu'il soit tombé en panne sur l'autoroute. Et elle a ajouté qu’elle ferait probablement davantage attention à la compagnie avec laquelle elle voyagerait la prochaine fois. Elle m'a dit de partir et de retourner d'où je venais.
J'ai demandé si elle était sûre qu'elle allait bien, parce que mon sentiment de malaise n'avait pas encore disparu. Elle a dit Oui, que sa voiture était à l'extérieur et qu’ils attendaient les bagages, et encore une fois, elle m'a invitée à partir. Je suis retournée à Tempe avec mon amie, qui avait tout vu, et qui a dit que c'était « putain incroyable ». J'ai interrogé ma mère quelques jours après à ce sujet parce que mon amie pensait que c'était tellement bizarre. J’ignorais que d'autres personnes n'avaient pas cette connexion, mais maman et moi l'avons eue toute notre vie, même si physiquement et émotionnellement, nous n'étions pas très proches autrement.
Pour en revenir au vendredi après-midi après son enterrement, je m'étais allongée pour me reposer. Généralement peu habituée aux siestes, j’étais obligée d’en faire une par pur épuisement, et probablement par privation de sommeil. Je le répète, je n'étais pas une personne religieuse. Je ne ressentais pas un grand chagrin à cause de la perte de ma mère et je considérais sa mort comme un soulagement de la douleur physique que lui avait causé son cancer du sang pendant 6 mois. Je n'avais pas l'habitude de prier et je croyais qu'une fois qu'on meurt, on est mort. Aucun fantôme, rien d’effrayant, aucun diable, Dieu, Jésus, Bouddha ou toute autre entité ne me venait à l’esprit. S’il faut évoquer quelque chose, j'avais considéré les propriétés physiques des matériaux et songé qu'une grande souffrance émotionnelle pouvait créer des énergies qui laissent une empreinte, que les individus sensibles pourraient interpréter comme des fantômes ou une présence surnaturelle alors qu'il pourrait bien s'agir d'un phénomène physique pas encore entièrement compris (je le crois encore). Donc, ce que j'ai vécu, et ce dont je me suis souvenue quand je me suis réveillée, n'a pas été rationalisé à travers un filtre religieux.
Je me souviens avoir été obligée de dormir et de m'être allongée « juste un instant ». Je me souviens m'être vue sur le lit, alors que je regardais cela du plafond - pas comme dans un rêve, mais comme une prise de conscience, comme si j'étais éveillée, regardant vers le bas, avec le sentiment de flotter, comme lorsqu’on dévale une colline sur une route dans une voiture (« des chatouillements » comme ma mère avait l'habitude d'appeler cela) et qu’on reste en apesanteur pendant un instant - mais c'était une sensation prolongée. En regardant vers le bas, j'ai pensé que je devais changer de vêtements et je me suis demandée où étaient mes trois chats, car ils traînaient généralement partout où je me trouvais, surtout dans le lit. Puis les « choses » n'avaient plus d'importance.
C'était comme être là-haut, peut-être à 5 m au-dessus de mon lit ; tout à coup, les besoins et réalités du monde s’estompaient. Instantanément, je me suis élevée à travers un vide sombre infini, et en m'élevant, c'était comme être dans une fusée - si rapide qu'on ne peut pas expliquer la sensation de vitesse absolue - et plus je montais, plus la mode, les amis, le boulot, les préoccupations, l'argent - toutes les choses importantes qui nous tiennent à cœur dans la vie - ont disparus ; elles sont tombées en fait, comme des obus de ma conscience. Elles ont été décortiquées jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que moi, ma conscience - sans aucun artifice d'identité, d'ego ou de préoccupations terrestres - et dénuée de toute forme d'expérience ou de sensation qui m'aurait connectée à ce « moi », à mon corps dans le physique, sur le lit. Ce fut l'expérience la plus importante qui ait changé ma vie, car c'était une prise de conscience que tout ce que nous avons ici-bas est seulement ici et ne signifie rien, et ce que « nous » existons en tant qu'énergie, (je cherche des mots pour décrire cela, mais ici-bas, il n'y en a pas qui l'expliquent bien) ; c’est un être collectif et dispersé : nous sommes des individus mais connectés dans cet autre endroit - qui est partout - mais pas dans le monde physique.
Après ce "décorticage" de ma conscience (ou de mes pensées, ou de ma réalité - appelez cela comme vous voudrez), je me suis retrouvée dans les ténèbres. Je n'avais pas peur et je n'étais pas seule. Ce n'était pas l'obscurité complète, comme nous la détectons avec nos yeux. C'était un endroit où nos sens (comme l'était plus ou moins toute l’expérience) ne fonctionnaient pas, parce que ce n'était plus dans notre monde physique, la Terre, où nos sens sont nécessaires ou pour laquelle ils ont été créés. Je n'avais pas de corps, juste un sentiment d'être, et une paix et une harmonie absolues.
Pas heureuse, triste, effrayée, intimidée ... une absence d'émotion et de sensation, et une prise de conscience des autres êtres présents, et un savoir instantané que j'étais là, comme eux, et qu'ils étaient là, comme moi. Comme une cuillère à soupe d'eau dans la mer fait partie de l’ensemble. Mais la cuillère à soupe d'eau sait qu'elle était à un moment donné dans la cuillère à soupe. Cela semble fou - mais telle était l’impression que cela donnait. Donc, dans ce vide, si j'avais des yeux, je le décrirais comme des nuances de noir, et la conscience des êtres, qui semblaient être des formes cagoulées, pas humanoïdes, mais comme des gens sous des habits flous, avec uniquement comme le tiers supérieur de l’être. Le reste n'était que noirceur tout autour - comme l'espace. Pas de paroles, juste des pensées ou une prise de conscience instantanée.
Il y avait un être « principal » ; ils étaient apparemment sans genre, et j'ai pris conscience qu'ils ne voulaient pas que j'aie peur, et que je les voyais comme ça pour ne pas avoir peur. J'ai « dit » que je n'avais pas peur et on m'a « dit » qu'ils me connaissaient ; il y avait deux autres êtres avec l’entité principale qui étaient des parents de mon corps dans mon lit, mais ils étaient retournés à cet endroit avant que je ne sois née sous ma nouvelle forme physique. Ils me connaissaient de cet endroit, et d’ici-bas. Je ne me souviens pas s’ils se sont identifiés, et je n'avais pas l'impression de les connaître, mais peut-être que j’en avais entendu parler durant l'expérience de mon corps physique. L'un était là pour veiller sur moi dans le monde physique, comme une entité protectrice et j'éprouvais une sensation d'amour, ou une affinité profonde, qui était magnifique sans tous les sentiments terrestres qui avaient été « décortiqués » sur le chemin. On m'a dit qu'il y avait là une personne « plus récente », comme un bébé qui n'était pas né dans ma famille physique.
Il y avait aussi un être là-bas qui n'était pas connecté à moi, ou aux autres êtres qui me connaissaient, ni connecté à mon être physique. L'être principal a dit que "l'un" (il n'y avait pas de mot pour différencier l'un de l'autre) apprenait et je sentais que l'énergie de cet être était plus faible que celle des autres. Ma mère et les autres membres de ma famille qui étaient décédés n'étaient pas là. J'ai "demandé" si j'étais morte, on m'a dit (sans parler - mais l'information est passée comme un sentiment) de manière bienveillante que « Non, j'étais là car j'avais le désir sincère de connaître des choses du lieu physique et des choses hors du lieu physique. Où j'étais, (où nous étions) était partout, ce qui n'a aucun sens dans le lieu physique (la terre), mais un sens parfait quand vous y êtes. Je prenais conscience du savoir que j’avais possédé avant d’intégrer mon corps physique, et que j'avais fait des allers-retours de nombreuses fois, comme ils le font tous à cet endroit.
J'ai compris que seules deux choses importaient dans l'endroit physique que les gens de cet endroit travaillaient à comprendre : l'amour et le savoir. Tous deux devaient être expérimentés dans le monde physique, car il n'y avait aucun moyen d'avoir des sensations à cet autre endroit. Nous descendons dans le monde physique et souffrons au profit de l'amour et du savoir. Le reste n'a pas d'importance et nous sommes tous connectés. Mieux vaut être gentil dans le lieu physique, parce que la plupart des souffrances entravent ces deux choses principales, mais la souffrance et la douleur sont également nécessaires, car nous grandissons à travers différentes formes physiques ici-bas. Au début, nous n'avons pas le choix, puis à mesure que notre énergie devient plus forte, nous pouvons choisir où nous allons ici-bas lorsque nous naissons. L’être principal a dit que j'en avais assez appris sur le savoir, mais que je devais repartir en arrière et en apprendre davantage sur l'amour. Je ne pouvais pas comprendre cela, car l'information sur « l’amour » n'est pas ce à quoi nous pensons ici-bas dans le monde physique, et ce n’est ni sexuel, ni possessif, mais spirituel et plus comme une compassion infinie, sans jugement.
Je devais repartir en arrière et apprendre l'amour. Je n'étais pas seule, ils étaient avec moi et me guidaient et je saurais que j'avais la capacité de communiquer à travers ce "ton de pensée" avec lequel nous communiquions actuellement. J'ai compris qu'il n'y avait pas de "Dieu", mais l'énergie de nous tous à cet endroit, que certains appellent Dieu, qui est en nous, même dans ce monde physique. Mais une fois dans le monde physique, nous ne pouvons pas facilement nous en souvenir ou la reconnaître, et nous luttons avec cela à travers la religion. J'ai compris que cela dans le lieu physique était la reconnaissance, mais que j'avais besoin de connaître l'amour.
J'avais l'impression de « me souvenir » davantage de cet endroit et je voulais y rester, car c'était une proximité, une affinité, sans égales dans ce lieu physique. Je voulais y rester, mais les autres m'ont dit de repartir, comme s’ils étaient heureux pour moi d'aller en faire davantage ici-bas, un peu comme si vous souhaitiez du bien à quelqu'un et que vous profitiez de vacances ici-bas dans le lieu physique. Il y avait d'autres choses ou connaissances qui ont été échangées, mais je ne m'en souviens pas, à l'exception d’avoir pensé qu'elles n'avaient aucune pertinence dans le lieu physique. Puis, je me suis retrouvée au-dessus de mon lit, j'ai vu mes chats à côté de moi et je me suis réveillée, essentiellement dans la position où je m’étais observée depuis le haut, déconcertée d'avoir fait un rêve aussi bizarre.
C'est ce que je pensais que c'était : un rêve. Mais c'était une expérience si réelle et dérangeante, que cela a changé ma perspective sur les relations, l'amour, le sexe, etc. Je ne juge plus les gens de la même manière, ni ne pense au bien et au mal de la même façon. Je suis revenue de ce « rêve » en sachant que les êtres de l'autre endroit qui sont moins évolués ont moins de contrôle et sont plus impulsifs, voulant se rendre dans cet endroit physique parce qu'ils deviennent plus puissants ici-bas. C’est là que nous cultivons l'énergie, et ils sont le mal dans le monde. Ils peuvent essayer d'entrer et de forcer un autre être à sortir de la coquille physique afin qu'ils n'aient pas à attendre pour naitre. Certaines religions appellent cela la possession, les médecins peuvent l'appeler folie, au cas où il s’agisse de gens, mais d'autres choses ont aussi de l'énergie, de nouveaux êtres peuvent habiter les animaux ou les êtres vivants avec sensation et mémoire.
J'ai pensé que c'était un long rêve et j'ai été surprise de constater que j'avais dormi pendant plusieurs jours. Je pensais que si c'était réel, et que si j'étais "là-haut pour rencontrer Dieu", ma mère aurait été là, mais elle n'y était pas. Aucun mort que j’eusse connu dans la vie n'était là. Ils étaient allés de l’avant. Je pense que lorsque vous rencontrez quelqu'un et que vous pensez le connaître, mais que vous ne l'avez jamais rencontré, cela peut être le cas. Nos êtres physiques ici-bas ne peuvent pas comprendre ce qui se passe là-bas, mais il y a une conscience résiduelle, différente pour tous en raison du développement de l'énergie (je n'ai pas d'autre mot à utiliser que l'énergie - cela semble lui convenir le mieux), et des capacités physiques du vaisseau dans lequel nous nous trouvons ici-bas dans le lieu physique.
Je n'ai jamais parlé de cette expérience - maintenant que je la considère comme une véritable expérience - car mes amis scientifiques et universitaires se seraient dit que j’étais folle, et mes amis religieux m’aurait brûlée sur le bûcher comme hérétique. Je les comprends tous et j'accepte qu'ils luttent pour comprendre un monde physique pour des choses qui n'ont pas d'importance - sauf l'amour et le savoir - pour nous faire grandir dans l'autre endroit. Cet endroit est comme un parc d'attractions pour découvrir des choses que nous ne pouvons pas faire ailleurs. Le prix d'entrée est la naissance et la mort, et le trajet est imprévisible, il y a très peu de choses qui peuvent affecter ce monde physique de l'autre côté, mais des êtres très puissants et plus âgés sont capables de le faire - comme celui qui m'avait amenée dans l’autre endroit - mais la plupart d'entre nous sont ici-bas dans le but de développer notre énergie à travers cette expérience physique.
Je suis passée de ne pas croire que c'était réel à comprendre et à assimiler (et j'ai eu une épiphanie qui a changé ma vie en conséquence) parce que j'ai éprouvé l’envie de sortir et d'acheter des livres lors d'une vente à la bibliothèque - un peu comme l'envie que j'avais éprouvée quand j'avais senti que ma maman avait des ennuis lorsque son bus était tombé en panne. C'était il y a environ dix ans, et j'ai trouvé plusieurs livres qui semblaient intéressants. Je les ai achetés pour quelques dollars et je n'en ai lu qu'un, et seulement une page dans le livre. Le livre s'appelait : "L'univers holographique", et j'oublie l'auteur, mais je me souviens que l’ouvrage avait une couverture verte avec des motifs tourbillonnants dessus. Il y avait une page dans une section à laquelle j’étais parvenue (avec scepticisme) qui contenait une déclaration qui m'a arrêtée nette, comme si j’avais pris une gifle au visage. Cela disait : "Nous sommes là pour deux choses : l'amour et le savoir". Je ne pouvais pas continuer à lire, j'ai laissé tomber le livre dans une boîte et je l'ai jeté. J'étais dans un état interchangeable de panique, de peur, d'incrédulité, de déni - peu importe comment vous voulez l'appeler. Comment cette coïncidence était-elle possible ? Est-ce que quelqu'un d'autre que moi pouvait avoir eu une expérience de la vérité aussi exactement formulée ? Comment avaient-ils su ? Venaient-ils de l'autre endroit et s'en souvenaient-ils ?
J’accepte maintenant que l'expérience que j'ai eue était réelle, et que je ne suis pas la seule à savoir d'où nous venons, et que nous allons dans un autre endroit. J'ai songé à obtenir un autre exemplaire du livre et à le relire jusqu'au bout, ou à contacter les auteurs, mais j'ai peur (comme nous devons en faire l'expérience sous ces formes physiques) que mon histoire me fasse passer pour une folle.
Mais je crois maintenant que c'est vrai, et je vis ma vie dans un effort de compassion - et j’œuvre pour lutter contre les sensations et les sentiments de ce corps physique qui vont à l'encontre de l'amour sous sa forme compatissante, et je fais de mon mieux jour après jour. Je crains la vie plus que la mort, mais j'essaie de la naviguer en aimant mes semblables - et en m'amusant des pièges de l'excès que je vois chez mes semblables. L'argent ne peut vraiment pas acheter l'amour, mais être ici et revivre cette leçon encore et encore fait partie des raisons pour lesquelles nous sommes ici-bas. Le monde physique n'est pas contrôlé par ceux qui sont ailleurs, mais par les êtres ici-bas ; c'est pourquoi le monde est rempli de formes de vie imparfaites qui apprennent. Nous n'atteindrons jamais la perfection ici ou là-bas. Nous amasserons juste davantage d'énergie ou moins d'énergie, construire, refluer et éventuellement se renouveler sous différentes formes d'énergie.
Telle est mon histoire.
Renseignements généraux :
Genre : Femme.
La date à laquelle l’EMI est survenue : 5 avril 1992
Éléments de l'EMI :
Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie ? Incertain ; épuisement physique et émotionnel dû aux soins récents apportés à une mère en phase terminale.
Je m'occupais de ma mère en phase terminale avant sa mort. Après son décès, j'étais épuisée physiquement et mentalement, essayant toujours de conserver mon emploi et de faire face à la perte de ma mère et au manque d'aide de ma famille. Je croyais que j’avais attrapé un virus, et je m'étais allongée toute habillée sur mon lit pour me reposer le vendredi après-midi, 4 jours après la mort de maman. Je me suis réveillée le lundi matin après avoir vécu cette expérience. Cela semblait n'avoir duré qu'un instant.
Comment considérez-vous la teneur de votre expérience ? C’est resté à peu près la même chose.
Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps ? Oui, entité Non physique, aucune forme physique ou sensation après avoir quitté l'endroit physique. Un être d'énergie, même pas humain ou humanoïde, comme ceux que j'ai vus (une forme facile à accepter pour ma conscience, toujours attachée à mon existence physique, mais dans l'autre lieu Non physique). Un ensemble d'énergie qui était intelligent, mais pas possible dans ce monde physique dans lequel nous existons.
Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité ? Mon corps physique était endormi, à ce qu'il semblait, quand j'étais au-dessus. Et je me suis "réveillée" quelques jours plus tard.
Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir ? Tout semblait se passer à la fois ; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification
Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Non. Les sons sont dans ce monde, parce que nous avons des oreilles qui peuvent les percevoir. Dans cet endroit, il n'y a ni corps, ni sens, tels que nous en avons ici-bas. C’est le « ton » de la compréhension - transfert d'énergie et compréhension et savoir instantanés - impossible à décrire complètement en termes compréhensibles ici. Le language nous manque.
Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres décédés ou encore vivants ? Oui. Il y avait un être principal, et quelques autres qui me connaissaient ; je ne les connaissais pas (ou ne m'en souvenais pas) ; un jeune être qui n'était pas né dans ma famille et un être observateur qui était là pour apprendre. C'était un endroit sombre si l'on veut comparer cela à la vue (pas de corps physique, pas de sens physiques). Mais cela semblait être des êtres énergétiques avec des cagoules. Cette présence était telle que je pouvais la comprendre avec ma conscience en partie attachée à la terre. La communication était simplement une prise de conscience et des tonalités de pensée et de compréhension.
Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre ? Non
Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience ? Paix, harmonie, une absence d'émotion - une certaine peur résiduelle, mais la plupart de ces émotions ont disparu lors de l'ascension vers cet autre endroit.
Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers ? Je me sentais uni(e) au monde ou ne faisais qu'un avec le monde
Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre ? Tout sur l'univers
Êtes-vous arrivée à une frontière ou à un point de Non-retour ? J'ai atteint une barrière que l'on ne me permettait pas de dépasser ; où j'étais renvoyée contre ma volonté. Non
Dieu, Spiritualité et Religion :
Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience ? Je sais que je ne suis pas seule, je sais que ce corps, et le fait d’être là dans ce lieu physique, est temporaire, que la religion est le moyen pour le corps physique (collectif) de comprendre ce que notre énergie sait déjà, mais ces corps ne peuvent pas comprendre avec nos sens biologiques. Les choses ici n'ont pas d'importance, la douleur est à prévoir, et seule la croissance de notre énergie dans la gentillesse et la compassion nous aide durant la prochaine étape. Je crois que les nombreuses divinités à travers le monde sont la tentative de l'humanité pour décrire les êtres de l'autre endroit à travers le temps et le développement de notre espèce physique. Oui.
Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres ? Un contenu qui était partiellement en accord, et partiellement pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience.
Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable ? J'ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement mystique ou d'origine Non terrestre
Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :
Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience ? Je n'ai pas de mépris pour la religion, je me rends compte que les gens essaient de comprendre l'autre endroit, et ce dont leur corps ne leur permet pas de se souvenir. Mais tout est question d'amour et de savoir.
Après l'EMI :
Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots ? Incertain. L'échange d'informations ou les connaissances échangées, ne se fait pas par le même verbiage que chez nous ici-bas. Comme un poisson dans un bocal à poissons qui n'a jamais marché : comment pourrait-il raconter l'expérience s'il était soudain capable de conduire une voiture ?
À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant ? Incertain Non
Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres ? Incertain Non
Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie ? Incertain Non