DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE 7869:



(Extraits de mon livre qui est en train d’être révisé.)

Je vivais en Arizona en 2001 lorsque j'ai reçu un appel téléphonique de mon cousin Tim m'informant que l'état de son père, mon parrain, avait empiré. J'ai immédiatement réservé un vol pour Chicago pour le lendemain. Dans les familles d'origine italienne, un parrain est très respecté car il prend la place du père en cas de décès. L'oncle Sam était mon deuxième père et comptait énormément pour moi.

Je suis arrivé à l'aéroport Midway de Chicago vers 19h00. Mon cousin Tim est venu me chercher et m'a emmené directement à l'hôpital. Ma tante Thérèse était là; ma mère était là ainsi que mes autres oncles, la Femme de Sam et leurs enfants. Je suis entré dans la chambre pour voir l'oncle Sam. Il avait l'air fragile et avait du mal à respirer. C'était comme si vous pouviez sentir la mort tourner en rond en attendant d'agir.

Je suis retourné dans la salle d'attente et j'ai salué tous ceux qui étaient là. La salle d'attente était en face de sa chambre et du poste des infirmières. À la mode italienne, la salle d'attente ressemblait à un restaurant italien. C'était rempli de nourriture. Bœuf italien, saucisse italienne, Rigatoni, Mostaccioli, salade et pain. Peu importe à quel point la situation est mauvaise, les italiens ont toujours de la nourriture à disposition. Cela soulage notre douleur. Nous voulons également prendre soin du personnel soignant, non pas parce que nous pensons qu'il prendra mieux soin de notre bien-aimé, mais par respect car les Italiens ont l'habitude de prendre le contrôle d'un grand coin. Nous respectons également le travail du personnel hospitalier et nous savons qu'il est difficile et souvent ingrat.



Au fur et à mesure que la nuit avançait, nous pouvions voir ma tante et ma mère se fatiguer, ayant veillé toute la journée et les enfants de mon cousin devenaient anxieux. Vers 23 heures, ils sont tous rentrés chez eux pour se reposer et Tim et moi avons décidé de passer la nuit à l'hôpital.

Nous allions dormir dans la salle d'attente. Tim et moi avons discuté encore un peu, nous avons mangé un peu plus, nous avons vérifié l'état de l'Oncle Sam deux ou trois fois de plus. Tout était très calme à l'étage. Le quart de minuit était de service, il y avait deux infirmières au poste. Les couloirs étaient silencieux et il n'y avait aucune activité. Même les "vampires" ne traînaient pas dans les couloirs. (C'est à dire les phlébotomistes qui prélèvent du sang à toute heure du jour et de la nuit).

Nous avons décidé d'essayer de dormir sur les canapés en vinyle les plus inconfortables jamais fabriqués. J'avais du mal à dormir. J'ai regardé Tim et il dormait à poings fermés, comment, je l'ignore - même les morts n'auraient pas pu être à l'aise sur ces canapés. Il était environ 2 heures du matin quand j'ai commencé à sombrer dans le sommeil, et à me réveiller.

Soudain, j'ai entendu une voix puissante mais apaisante. C'était à la fois contrôlant et aimant, autoritaire et en même temps compatissant. Les mots étaient forts et clairs. La voix a dit : "Sam, rentre à la maison." Je n'oublierai jamais le son de cette voix et son impact sur moi. Cela m'a fait sursauter mais je n'avais pas peur. C'était étrange pour moi mais familier en même temps. C'était énergique mais j'ai senti l'amour dans son ton. Je n'ai jamais entendu ni ressenti le commandement proclamé par cette voix.

Ce n'était pas comme dans les films quand la voix fait écho, c'était juste une voix, quoique puissante. Je me suis assis tout droit et j'ai immédiatement regardé autour de moi. Je pensais que c'était une horrible blague que quelqu'un me jouait. Je me suis levé et j’ai regardé dans les couloirs. Tous les couloirs étaient vides, il n'y avait aucune activité. J'ai regardé Tim et il dormait. J'ai cherché les infirmières du regard, et toutes deux étaient toujours à leur place au poste des infirmières, apparemment afférées sur les ordinateurs.

Je me suis dit que je rêvais mais la voix était trop puissante et forte. Je suis resté assis là à regarder fixement le mur. Est-ce que je venais d'entendre la voix de DIEU? Il était maintenant environ 4 heures du matin. Je ne savais pas si je devais réveiller Tim ou non. J'ai décidé de le laisser dormir. Je suis allé vérifier mon oncle et je me suis assis là pendant un moment, l'observant.

Je n'ai jamais été particulièrement religieux. J'étais catholique, je suis allé dans des écoles catholiques, j'étais un enfant de cœur et j'ai suivi cette voie et franchement, c'était un peu accablant. Je croyais en DIEU mais c'était juste de la foi. La situation dans laquelle je me trouvais était très déroutante. Je sais que l'esprit est un ordinateur compliqué mais je ne pensais pas avoir besoin de redémarrer mon cerveau. J'étais jeune et en bonne santé. J'avais tous mes moyens. J'étais motivé et j'avais assez réussi. Dans l'ensemble, la vie me traitait bien. Puis ceci est arrivé.

J'avais peur de me rendormir, j’ignorais ce qui allait se passer. J’ai analysé, et réanalysé chaque explication possible. Alors que j’évaluais chaque possibilité, je suis arrivé à la même conclusion, il n'y avait aucune explication raisonnable pour ce qui venait de se produire.

J’ai su à ce moment-là que j'avais effectivement entendu ce que je pensais avoir entendu, et je savais qu'il préparait l'oncle Sam pour son voyage à la maison. C'était vraiment la voix de DIEU.

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J'avais commencé à travailler vers huit heures du matin et il était environ huit heures du soir quand mon quart de travail s'est terminé. Je ne me sentais pas bien et j'étais de mauvaise humeur. Je l'ai appelée et je lui ai dit que je retournais à l'appartement et que je ne me sentais pas bien. Je pensais avoir mangé quelque chose de mauvais au déjeuner, mais je lui ai dit que je me détendrais un peu, me changerais et passerais chez ses parents. Ses parents vivaient à environ 5 kilomètres de chez nous.

C'était le 15 août 2005 à 20h45 lorsque ma vie a pris une tournure drastique et très inattendue.

Je suis arrivé à la maison et me suis changé, mettant un T-shirt et des shorts. Je souffrais, à mon avis, du pire cas de brûlures d'estomac que j'aie jamais ressenti. Je ne pouvais tout simplement pas me débarrasser de ce sentiment. J'ai soudain commencé à me sentir essoufflé. J'ai appelé ma petite amie et je lui ai dit qu'elle devait rentrer à la maison, que j’ignorais ce qui n'allait pas mais que quelque chose n'allait pas. Elle m'a dit d'appeler le 911 (NDT : le numéro des urgences aux Etats-Unis), mais je ne pensais pas que c'était nécessaire et j’avais vraiment tort. J'ai continué à tirer sur le col de mon T-shirt pour essayer de respirer plus facilement. Ça empirait et maintenant j’avais des nausées. Tout évoluait si rapidement. J'ai mis le téléphone portable sur la table basse et je me suis précipité dans la salle de bain et quand j'ai vomi, c'était de la bile claire. Je pensais que c'était bizarre. Une nouvelle fois, la bile claire est sortie précipitamment ; encore et encore, rien que de la bile claire.

Puis cela m'a frappé de plein fouet, je suis devenu faible, j'ai ressenti de la douleur sur le côté gauche et je me suis effondré par terre. Je ne pouvais pas bouger, mon téléphone portable n'était pas près de moi et je savais à ce moment-là ce qui se passait. Je faisais une crise cardiaque. J'étais allongé par terre dans la salle de bain en train de fixer les toilettes en espérant qu'elle m'avait pris suffisamment au sérieux pour être sur le chemin de la maison.

J'étais en grande difficulté, je n'avais aucun contrôle sur mon destin et j'étais à la merci de la volonté de DIEU.

Je suppose qu'au cœur de chaque tragédie, il y a toujours une petite comédie. Tandis que j'étais allongé là, je me disais que je n'allais pas mourir en regardant les toilettes. Je suppose que nous entrons dans un mode de survie à ce moment-là pour trouver tout ce qui peut nous aider à survivre jusqu'à l'arrivée des secours ou la fin de la vie.

Je ne pouvais qu'imaginer mon père qui était mort de la même manière. Il était entré dans la salle de bain en 1977 et n'en était jamais ressorti vivant. Avait-il dit la même chose?

C'était une étrange coïncidence ; mon père était mort dans la salle de bain et maintenant allais-je le faire? J'avais 47 ans et mon père avait eu sa première crise cardiaque à 47 ans ; il avait 58 ans lorsqu'il est décédé. Si je survivais, est-ce que je gagnais ? Y avait-il un prix ?

Je pensais que de toutes les choses possibles, fixer les toilettes était une étrange façon de mourir. Je me rends compte que ce sont des choses obscures auxquelles penser lorsque vous faites une crise cardiaque, mais l'esprit est un ordinateur compliqué.

Pendant que je restais allongé avec de la bile sortant de ma bouche, je me répétais sans cesse que je ne mourrais pas en regardant les toilettes, je ne mourrais pas en regardant les toilettes, je ne mourrais pas en regardant les toilettes. Donna et son père, Steve, sont arrivés et Steve m'a trouvé par terre dans la salle de bain et Donna a appelé le 911.

Quand elle est entrée dans la salle de bain, elle m'a dit que les ambulanciers paramédicaux étaient en route, je me souviens l'avoir regardée et lui avoir dit : "Bien tu es là, je suis fatigué et je vais dormir maintenant."

Il y a une raison à tout, comme je l'ai mentionné plus tôt. Peut-être que si j'étais en Floride au lieu du Michigan, je n'aurais pas survécu. Ce que je pensais être le sommeil était quelque chose de complètement différent. Ma transition commençait pour mon voyage de l'autre côté; mon heure était venue de rentrer à la maison.

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La transition vers l'au-delà

Lorsque je suis mort pour la première fois et que j'ai commencé mon voyage au Ciel, je me souviens être entré dans un tunnel semblable à un nuage. Le tunnel n’allait pas tout droit ; c'était plus comme entrer dans un univers parallèle. Je me déplaçais lentement dans le tunnel et c'était lumineux, mais il semblait qu'il y avait des ombres comme des branches d'arbres entourant le tunnel. Les sentiments que j'ai ressentis n'étaient pas exactement terrestres et ils étaient beaucoup plus intenses.

Je me déplaçais à travers ce portail jusqu'à l'autre côté, vers le Ciel et la maison de DIEU. La transition ne semblait pas étrange du tout. Je dois admettre qu'il y avait une certaine appréhension à cause de l'inconnu mais cela s'est lentement dissipé également. Une intensité de sentiments différents a commencé à me submerger complètement.

Le premier sentiment était un sentiment de paix intense. Tout était tellement calme et serein avec une quantité incroyable de tranquillité. Jamais sur terre je n'avais ressenti un calme et une paix aussi incroyables. L'intensité de ces sentiments est telle que l'on réalise qu'ils ne sont issus d’aucune manière de la vie sur terre.



Toutes mes inquiétudes terrestres, pensées, peurs, opinions, avaient disparu. C'était comme si mes 47 années et plus sur terre n'existaient pas. L'intensité de la tranquillité était si incroyable et bouleversante que vous étiez prêt à donner votre âme à DIEU et à accepter la transition vers le Ciel sans remettre en question la moindre chose. C'est ce que l'amour de DIEU peut représenter ; libération complète et totale de votre âme et vous placez votre âme entre les mains de DIEU sans aucun doute.

Il n'y avait aucune crainte dans ce que je ressentais et aucune crainte concernant là où j'allais et à quoi m'attendre quand j’arriverais là-bas. Je savais que tout irait bien lorsque j'arriverais à ma destination finale. Les sentiments que je ressentais ne se produisaient pas dans un ordre chronologique, mais se synchronisaient, mais sans devenir écrasant.

Puis il y a eu de la chaleur. C'était comme si j'étais enveloppé dans une couverture qui sortait d'un four. Il ne faisait ni trop chaud ni trop froid, c'était tout simplement parfait. C'était tellement incroyable et réconfortant que toute anxiété qui pouvait rester dans votre âme était expulsée de votre être, et c'était comme si vous étiez tenu dans les bras aimants d'un ange avec leurs ailes enroulées autour de vous pour vous garder au chaud et pour vous assurer que vous êtes en sécurité. L'amour de DIEU est d'une grande portée et son amour est la chaleur et c'est ce que vous ressentez. Vous êtes l'enfant de DIEU qui rentre à la maison et la maison devrait être un endroit chaleureux et accueillant – ce qu'est le Ciel.

Il y avait le désir d'être là-bas; à la maison, pas dans ma maison terrestre mais au Ciel. C'était bouleversant. Le désir d'être à la maison avec tous mes proches et avec DIEU était comme une force massive vous attirant vers lui et vous ne pouvez pas vous échapper même si vous le vouliez, et je vous garantis que vous ne le voulez pas. Vous vouliez aller et intégrer la gloire de DIEU et être avec tous ceux qui étaient morts avant vous. Il y avait tant d'enthousiasme à voir ceux que vous aviez aimés tant d'années auparavant et à avoir la chance de les revoir - c'était une excitation plus grande que tout enthousiasme ressenti sur terre.

Vous saviez qu'à votre retour à la maison, votre vie au Paradis serait suprême. Vous pourriez voyager dans tous les coins du paradis simplement en en exprimant le désir. Vous pourriez également profiter des climats qui vous attirent. Vous pourriez visiter qui vous aimez et voir la grandeur des musiciens et artistes décédés avant vous et maintenant au paradis. Imaginez pouvoir apprendre les nuances du style de peinture de Pablo Picasso, ou peut-être le style unique de Van Gogh, démontré devant vous. Si la peinture n'est pas votre truc, imaginez-vous pouvoir vous asseoir et écouter Stevie Ray Vaughn et B.B. King jouer de la guitare ensemble.

Peut-être préférez-vous écouter un ténor d'opéra italien, Luciano Pavarotti. Pourriez-vous jamais imaginer que vous seriez en mesure de vous asseoir avec Frank Sinatra et Dean Martin et de les écouter simplement entamer une chanson ? Au Ciel, tout est possible et c'est l'amour du Ciel et ce que la grâce de DIEU procure.

Puis il y avait l'amour. C'est un sentiment très difficile à décrire. Essayez de vous souvenir de la première fois que vous avez vu votre enfant ou rencontré votre conjoint. Vous savez de quoi je parle, ce sentiment d'amour pour la première fois qui est si positif et si puissant. Maintenant, prenez ce sentiment et multipliez-le par des milliers de fois. C'est un amour que vous ne pouvez jamais imaginer être possible sur Terre. C'est difficile à expliquer, mais je suppose que la meilleure façon de le faire serait de dire que DIEU a pris votre âme et vous a tenu près de son sein et vous a doucement caressé de sa main et a dit d'une voix douce, apaisante, mais puissante : "Tu es en sûreté, je te tiens, et tu es à la maison avec moi. Bienvenue à la maison mon enfant."

J'étais sur le chemin du retour vers ma maison, et la maison d'où je venais. Mon âme était maintenant libre de ce lien terrestre et revenait de ce voyage de connaissance ici-bas sur terre. L'intensité des sentiments me submergeait. Il est difficile de décrire l'ampleur de tout cela, mais votre foi et votre croyance en DIEU prennent juste le dessus sur votre âme. Vous êtes heureux de laisser cela arriver, vous êtes aux bons soins de DIEU.

J'ai réalisé que c'était le pouvoir de DIEU que je ressentais et l'amour, la chaleur, la paix et la tranquillité étaient également causés par les ombres qui entouraient le tunnel. Ce qui m’avait paru être des branches d'arbres ne l’étaient pas du tout. Il s’agissait de mes bien-aimés qui étaient décédés avant moi. Ils entouraient le tunnel et me tenaient et me guidaient et m'accueillaient chez moi. Ces âmes avaient joué un rôle important dans mon voyage sur terre et avaient contribué à me façonner et à rendre davantage possible mon voyage sur terre et les leçons que j'avais été envoyé pour accomplir.

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Puis, en un instant, tout s'est arrêté et j'ai eu l'impression que quelqu'un m'avait attrapé et me retirait du tunnel. J'avais le sentiment de me débattre pour empêcher qu'on m'en retire, et je voulais continuer, mais cela n'était pas censé être. Peu importait combien je me débattais, je ne pouvais pas continuer, maintenant la peur m'étreignait. Il y avait une grande confusion ; je ne pouvais pas arrêter ce qui arrivait à mon âme. Je voulais revenir à la chaleur mais toutes les sensations que je ressentais me quittaient. Elles se vidaient de moi. Tout a disparu et c'était douloureux d'être ramené sur terre.

Les ambulanciers paramédicaux de la brigade d'incendie « Royal Oak » sont arrivés sur les lieux et m'ont ranimé. Je me souviens avoir été allongé là, avec une douleur dans la poitrine. Puis je me souviens avoir été dans les bras d'un pompier et avoir été précipité jusqu'à l'ambulance. J'étais allongé sur le brancard à l'arrière de l'ambulance en train de regarder la lumière au plafond. J'ai senti les intraveineuses pénétrer dans mes veines et j'ai entendu l'appel à l'hôpital : « Homme de 47 ans, infarctus du myocarde, avec réanimation, heure d'arrivée estimée à 3 minutes. » Je ne me souviens plus de grand-chose à partir de ce moment-là. Je ne me souviens pas être arrivé à l'hôpital ou avoir été amené aux urgences. Je ne me souviens pas du personnel qui s'afférait sur moi.

Ce dont je me souviens, c'est d'avoir été dans le coin en haut de la salle des urgences, regardant mon corps alors qu'une vingtaine de personnes s'afféraient avec diligence pour me sauver la vie. Je ne me souviens pas avoir vu les visages du personnel des urgences ; j'ai juste vu leurs blouses et leurs survêtements blancs.

Je me souviens avoir baissé les yeux pendant un moment alors qu'ils s'afféraient frénétiquement pour me ranimer. Soudain, je savais qu'il était temps de partir et je me suis détourné. Je suis immédiatement retourné jusqu'au tunnel avec sa chaleur et sa gloire et sa paix et son calme. DIEU m'appelait à la maison.

La lumière devenait plus brillante à mesure que je me rapprochais du ciel. Tous les sentiments intenses revenaient et j'étais à nouveau baigné de chaleur, d'amour, de calme, de tranquillité et de paix.

Je me souviens avoir atteint le bout du tunnel et avoir été immédiatement envahi d'un énorme sentiment de sécurité et de sûreté. Ma vue était troublée par la lumière, il y avait une certaine confusion mais sans rien à redouter, il n'y avait aucunes craintes.

Les arômes ont été les premiers des sens à entrer en jeu. J'étais entouré de senteurs parfumées et douces. C'était comme les parfums de toutes les variétés de toutes les fleurs, en un seul endroit. L'intensité des parfums était incroyable et c'était apaisant. Une douce brise chaude coulait sur moi, c'était absolument parfait. J'étais encore au chaud et tranquille alors que je revenais à la maison.

Pendant que ma vision commençait à s'éclaircir, j'ai vu de nombreux visages tous heureux et souriants. C'était comme si j'étais tenu par tant d'âmes différentes. Chacune m’a accueilli à la maison. Il était difficile de reconnaître de qui il s’agissait ; ils étaient tous jeunes comme s'ils avaient une vingtaine d'années ou la trentaine. Mais, leurs visages ont commencé à redevenir familiers. J'ai commencé à les reconnaître et je savais de qui il s’agissait et le niveau de bonheur ressenti ne saurait être expliqué en termes terrestres. Il n'y a aucun moyen possible d'expliquer cela et son impact.

J'ai vu mes tantes et mes oncles décédés avant moi. J'ai vu mes grands-parents et d'autres que je connaissais et qui étaient partis avant moi. Je savais que j'étais en sécurité et que j'étais censé être là.

Puis j'ai vu mon Père et nous avons rétabli le lien que tant d'années sur terre avaient fait s’estomper. C'était comme si sa mort était intervenue hier et non pas plus de 38 années auparavant.

Mes grands-parents étaient là et grand-mère Lucia avait le même sourire plein d'amour et d'harmonie qu'elle abordait toujours. Papy Pete était plus jeune et plus robuste. Ils étaient tous plus jeunes que ce dont je me souvenais. Ils semblaient tous avoir une vingtaine d'années bien sonnées, ou la trentaine. Cela aurait-il quelque chose à voir avec le fait que cet âge est considéré comme « préférentiel » dans nos vies ?

Tandis que je regardais autour de moi pour me familiariser avec le paradis, au loin, j'ai vu des tours et des bâtiments étonnants, scintillant de couleurs incroyables attrayantes. Le ciel était brillant avec différentes couleurs allant des bleus aux violets. Les prairies étaient vastes et les arbres magnifiques. C'est la création de DIEU et tout est en parfaite harmonie. Toutes les régions de la terre semblent être au paradis, mais ce n'est pas comme la terre, c'est mieux et c'est aussi parfait que DIEU l'a créé à l'origine.

Il y avait tellement de choses à explorer et à voir et tant d'autres âmes à rencontrer et avec qui parler également. Je voulais à nouveau me familiariser avec le paradis (chez moi) et me déplacer librement d'un endroit à l'autre et explorer ses grandes salles et puiser dans son savoir. Je me sentais content là où j'étais et pas pressé d'explorer. J'étais avec ceux qui avaient le plus d'importance pour moi sur terre et je voulais rester en leur présence aussi longtemps que j'en aurais besoin. Nous faisions tous un dans la conception de DIEU et nos âmes étaient là pour se reconnecter.

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Les bâtiments sont des lieux d'apprentissage et de réflexion. Chacun avait sa propre signification et ils étaient tous formidables et accueillants. Au Paradis, nous essayons de nous développer pour apprendre et faire grandir nos âmes. Un bâtiment recueille tous les documents écrits de l'humanité. Depuis les grands parchemins à tous les éléments enregistrés jamais écrits, y compris ceux qui peuvent avoir été détruits ou perdus à jamais. Le vaste savoir qu'il contient est magnifique et l'on peut apprendre et grandir de son immensité.

Un autre bâtiment contient une salle de réconciliation lorsque nous sommes confrontés à notre mission sur terre et à toutes les choses que nous avons faites et desquelles nous devons répondre. C'est un bâtiment formidable mais sans crainte. Un autre concerne les âmes perdues et revenues de façon inattendue. C'est un endroit solennel et un endroit que vous ne visitez pas. C'est une salle de guérison et elle doit maintenir une atmosphère calme et apaisante.

Le peuple du ciel, ce sont nos âmes, nous tous qui sommes venus sur terre pour apprendre et trouver nos objectifs. Nous nous incarnons de notre propre gré pour apprendre une autre leçon sur terre. On peut y aller quand on veut et on nous conseillera et on discutera avec nous de notre objectif et de ses difficultés. Nous parlerons avec nos guides et nos anges gardiens et déterminerons si l'objectif est trop stressant à ce stade de notre évolution spirituelle ou si le moment est venu de réussir et de faire progresser notre âme spirituelle. La discussion est basée sur l'amour de DIEU pour nous, chacun de nous pour avancer et faire progresser notre spiritualité.

Au paradis, il y a les anges. Les anges sont une entité distincte et ils ne nous ressemblent pas. Les anges ont atteint un niveau de sainteté que nous ne pouvons que rêver d'obtenir. Ils sont spéciaux au Ciel et ils sont nos protecteurs, nos guides et nos enseignants mais ils sont séparés des âmes normales.

Les anges ont été formés par DIEU comme des êtres séparés pour prendre soin de son troupeau. Ils ont des fonctions et des objectifs différents. Les niveaux des anges varient, tels qu'un arc ange ou un chérubin. Mais ils sont toujours là pour aider les âmes de DIEU soit sur l'ordre de DIEU, soit qu'ils prennent l'initiative eux-mêmes et interviennent si nécessaire. Nous demandons souvent l'aide de DIEU sur terre. Parfois, DIEU peut répondre et envoyer un ange pour nous aider si DIEU juge que c'est une bonne chose. D'autres fois, il nous laisse trouver notre propre chemin à travers nos problèmes et nos questions. Ce n'est pas que DIEU ne nous aime pas ou ne se soucie pas de ce que nous traversons. Il a sa direction pour chacun de nous et il nous laisse souvent à notre propre gré soit vaciller, soit apprendre. Peut-être que cette lutte à laquelle nous sommes confrontés est le summum pour apprendre la leçon que nous nous sommes fixés avant de venir sur terre. Nous ne nous souvenons pas sur terre de la raison pour laquelle nous avons choisi de revenir. Telle est la magie du ciel et l'avancement de nos âmes.

Ne doutez jamais de l'amour de DIEU pour vous. Je peux vraiment dire que quand il est temps de rentrer chez vous, vous saurez avec une résolution sans précédent que DIEU est vraiment incroyable et que son amour pour nous est immense. ~~~~~~~~~~~~~~~~~

Il n'est pas nécessaire de se dépêcher au paradis. Il n'y a aucune compréhension du temps terrestre au Ciel. Vous êtes juste là dans une zone infinie ou vous bougez à votre guise quand vous le souhaitez. J'étais simplement heureux d'être à la maison et entouré de mes proches. C'était si bien et si normal. J'avais tellement de questions et je voulais reprendre contact mais ce n'était pas nécessaire. Ils savaient quoi et qui j'étais sur terre. Ils savaient ce que j'avais fait et ils étaient tous en paix et m'ont dit qu'en temps voulu, nous nous rencontrerions et parlerions plus en profondeur. Il y a eu un peu de confusion et je pense que cela était dû à la transition. Votre âme quittait votre environnement terrestre et maintenant vous étiez au Ciel, dans la gloire de DIEU. Ces deux mondes ne sont jamais destinés à être combinés.

C'était comme si mon âme avait besoin de passer par un processus d'orientation vers le ciel. C'était la prochaine étape pour répondre de nos actions sur terre, revoir également notre objectif et voir comment nous l'avions atteint ou pas, et ce que nous devions apprendre de notre voyage sur terre.

Le moment était venu d’observer votre voyage sur terre et de regarder tout ce que vous aviez fait et de voir si vous aviez accompli la tâche qui vous avait été donnée. Vous êtes ensuite amené dans une grande salle où une vidéo (c’est la seule façon de l'expliquer) est montrée et vous devez répondre de vos actions.

C'est un événement solennel car vous voyez les erreurs et les dégâts que vous avez causés aux autres sur terre. Votre âme sombre dans le chagrin et les remords pour vos actions. Nous sommes envoyés sur terre pour apprendre et surmonter et pour nous rapprocher de DIEU. Les tâches les plus simples sont donc très difficiles. L'apprentissage de la gentillesse, de l'amour, de l'humilité, de la patience, des dons et autres tâches élémentaires échouent si souvent sur terre. C'est le danger du libre arbitre qui nuit à notre mission de connaissance sur terre. Lorsque vous revenez au paradis, vous devez vous repentir de vos actions sur terre et nous échouons tous sur terre. C'est la façon dont nous réagissons au libre arbitre et les choix que nous faisons qui nous aident à forger notre chemin vers l'accomplissement du but pour lequel nous avions été renvoyés sur terre.

Une fois cela terminé, j'étais libre de me déplacer n'importe où au paradis et de passer du temps avec ceux qui comptaient tant pour moi sur la terre - dont mon Père était le premier, la première âme que je devais voir, avec qui m'asseoir et apprendre. Il m'avait quitté quand j'avais 19 ans et même si j'ai toujours su qu'il était là, je n'ai pas eu son contact terrestre dont tous les jeunes hommes ont besoin de la part de leur père. Puisqu'il n'y a ni temps ni concept de temps là-haut, j'ignore combien de temps nous avons passé ensemble. Nous avons revécu notre temps sur terre et parlé de nos actions là-bas. J'avais beaucoup de questions qu'il a essayé d'expliquer tout en m’offrant les meilleures réponses célestes concernant des choses qui se s'étaient produites sur terre. J'avais entrepris une recherche pour comprendre certaines choses. Mon temps avec mon Père a été épanouissant et je sais qu'il me manque encore plus car je suis de retour sur terre et pourtant je sais que nous nous reverrons quand ce sera ma dernière fois et que DIEU m'acceptera de nouveau au Paradis.

Au paradis, la réalité est simple, si votre âme a été blessée sur terre par une autre, vous n'oublierez pas automatiquement cette douleur et elle disparaît simplement au ciel et nous chantons tous ensemble « Viens par ici ». Certaines âmes ne s'harmonisent pas au paradis comme elles ne s'harmonisent pas ici sur terre.

Il n'y a pas de colère au ciel, il n'y a pas de haine, il n'y a pas de violence mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de malentendus. Est-ce à dire que cette âme particulière ne veut pas vous voir ou vous parler ? Non, pas du tout, vous pouvez avoir l'opportunité de vous asseoir avec cette âme et d'autres anges de niveau supérieur pour trouver une solution aux défis que vous pourriez avoir. Vous pouvez discuter et poser des questions sur la raison pour laquelle ils ont pu faire certaines choses qui vous ont affecté de manière dramatique. Peut-être y a-t-il une explication que nous n'avons pas perçue sur terre qui aurait un sens maintenant que nous sommes de nouveau au paradis. Cela peut paraitre étrange, mais vous devez vous rappeler que nous ne sommes pas parfaits et que nous devons faire grandir nos âmes pour nous rapprocher de DIEU et pour atteindre un statut élevé au Ciel. Nous avons des vies après les autres pour apprendre et grandir. Malheureusement, il y a des moments où nous ne pouvons pas arranger ce type de réunion, car l'autre âme a choisi de retourner sur terre pour réapprendre ou apprendre une nouvelle tâche.

Il n'y a pas de temps spécifique au Ciel et il y aura la possibilité de rencontrer à nouveau cette âme et la patience est une vertu au Ciel aussi bien que sur terre.

J'ai de nouveau senti qu'on me retirait du Ciel. Je sentais que je me battais dur pour ne pas quitter cet endroit glorieux dans lequel je me trouvais. Je me suis débattu mais en vain, je retournais sur terre mais je voulais savoir pourquoi je devais partir et pourquoi je ne pouvais pas rester, mais je n'ai reçu aucune réponse.

La prochaine chose qui est arrivée est encore plus étrange. Je me suis soudainement redressé. Ma petite amie était sur une chaise à côté du lit ; sa tête reposait sur le matelas. Je l'ai réveillée et lui ai demandé ce qui se passait et où nous en étions et quelle heure il était. Elle m'a regardé comme si elle avait vu un fantôme et s'est enfuie de la pièce.

Elle est revenue avec une infirmière et un médecin est arrivé peu de temps après et ils ont commencé à me vérifier. Tout cela s'est passé à toute vitesse. Tant de gens convergeaient vers moi à la fois. Après que les choses se soient calmées dans ma chambre, j'ai demandé ce qu’était que ce tohu-bohu.

J’ai découvert que cela faisait 4 jours que j’étais dans le coma.

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C'était le samedi 21 avril et j'ai dû aller au bureau pendant environ quatre heures. J'étais assis à mon bureau et tout d'un coup, j'ai eu des étourdissements. Je pensais que c'était un manque de nourriture alors j'ai terminé ce que je devais faire et je me suis arrêté et j'ai acheté un hamburger et je me suis senti mieux. Je suis ensuite allé à la société « Nauti Time » pour travailler sur elle, ce dont elle avait besoin avant le lancement.

Après avoir fini, je rentrais chez moi sur l'autoroute quand ce que je pensais être une A.I.T. (Attaque ischémique transitoire) m'a frappé.

Mon corps s'est engourdi sur le côté gauche. Ma jambe et mon bras gauche se sont affaiblis et j'ai appelé ma Femme et je lui ai demandé de rester au téléphone jusqu'à mon retour à la maison.

Une fois rentré chez moi, j'ai essayé de manger, j'ai pris une douche mais je ne me sentais pas mieux et nous avons décidé d'aller à l'hôpital.

Ce qui, à mon avis, allait être un jour ou deux de tests, comme cela avait toujours été le cas, s'est transformé en une odyssée de 17 jours qui allait à nouveau changer ma vie pour toujours.

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J'ai été admis à l'hôpital le 21 avril 2012 avec des symptômes d'un accident ischémique transitoire. Le dimanche 22, juste après le dîner, je suis allé aux toilettes et je me suis évanoui dans les toilettes de ma chambre d'hôpital pour une raison inconnue et me suis gravement meurtri le côté droit du visage. Ma Femme pensait qu'un morceau d'équipement hospitalier était tombé jusqu'à ce qu'elle réalise que c'était ma tête qu'elle avait entendu frapper le sol. Mon œil droit s'est enflé et j'ai également eu une blessure au front qui reflétait le motif du carrelage. Après qu'ils m'aient stabilisé et qu’ils aient arrêté le saignement de mon front, ils m'ont emmené d'urgence pour des tests sanguins, un tomodensitogramme, un IRM. Les rapports de laboratoire ont montré une hémoglobine de 13,8, le tomodensitogramme et l'IRM étaient normaux. Le lendemain matin, je me suis réveillé et j'ai été aidé pour aller aux toilettes et placé sur une chaise pour pouvoir me brosser les dents et me laver le visage pendant que l'infirmière aidait mon colocataire. Quand elle est revenue, j'étais évanoui avec la tête dans l'évier. Au cours des jours suivants, les épisodes de syncope se sont poursuivis. Mon cardiologue, mon médecin assistant et le généraliste étaient perplexes face à cette tournure soudaine des événements.

Mon équipe de cardiologie a appelé une autre équipe de cardiologie pour discuter de ces symptômes. Le mercredi 25 avril, ils ont effectué ce qu'on appelle une échographie transoesophagienne pour voir l'arrière de mon cœur. Cette procédure a été réalisée sous anesthésie et aucunes analyses n'ont été faites pour cette procédure.



Le 26 avril, l'électro-cardiologue, avec mon équipe de cardiologie, a programmé une intervention chirurgicale pour implanter un appareil d'enregistrement cardiaque dans ma poitrine juste au-dessus de mon cœur pour enregistrer mes activités cardiaques et isoler les rythmes anormaux dans certains périmètres spécifiés par la cardiologie. L'opération devait avoir lieu vers 12h30 le vendredi 27 avril.

À 8 h 45 le matin du 27, le rapport de laboratoire a indiqué que mon taux d'hémoglobine était tombé à 10,7. Il s'agissait du premier contrôle de l'hémoglobine depuis le 22 avril.

La baisse de 3,1 du taux d'hémoglobine en quatre jours qui est clairement marqué «FAIBLE» sur le rapport de laboratoire en caractères gras a été négligée et n'a pas été considérée comme un problème selon les directives de l'hôpital.

La chirurgie d'implantation de l'enregistreur en boucle continue s'est poursuivie. Il n'y a eu aucun contrôle de l'hémoglobine après la chirurgie et aucun le 28 avril (samedi) - le lendemain. J'ai demandé à mon médecin généraliste de me libérer le samedi pour que je puisse récupérer à la maison. Cela l’a mis mal à l'aise et il a répondu que si tout allait bien dimanche, il m'enverrait chez moi.

Je m'excuse à l'avance de certains détails graphiques, mais être pleinement conscient de cela est vraiment une expérience qui ne se produit pas souvent et même si c'était une expérience horrible à vivre et à affronter de première main, elle était unique en soi.

Je m'attendais à rentrer chez moi et me remettre de la chirurgie du cardiofréquencemètre ce dimanche, mais ces plans si bien préparés ont été bouleversés à environ 3 h du matin dimanche.

Je me suis réveillé et j'ai tendu la main vers l'urinoir à quelques centimètres de là sur la table à côté du lit et j'ai soudain vomi violemment avant de me sentir étourdi. Il faisait sombre dans la pièce et la bile était tout aussi noire. J'ai poussé sur le bouton pour appeler l'infirmière et ils sont arrivés alors que je vomissais de nouveau violemment et que je m'évanouissais à nouveau. Après que j'ai perdu connaissance, ils ont appelé l'équipe d'intervention rapide. Ils m'ont ranimé et ont mesuré mon pouls à environ 30. Ils m'ont stabilisé et ont décidé de me déplacer vers une salle de soins cardiaques vers 5h00. Je vomissais du sang et j'avais besoin d'aide immédiate. Nous avons pu faire venir Lisa (ma Femme) à l'hôpital vers 6 h 30 ou 6 h 45. La vie telle que je la connaissais a dégringolé à partir de là.

Ma pression artérielle était irrégulière et baissait. Selon les rapports du laboratoire, mon taux d'hémoglobine était de 4,9 à 4h00 avant qu'ils ne me transfèrent aux soins intensifs. Ils ont utilisé une intraveineuse que j'avais dans mon bras droit et ont remplacé une poche de liquide par une pinte de sang B +. Ce n'était pas suffisant. Le médecin assistant qui était de service et qui travaillait pour mon équipe de cardiologie, s’afférait sur moi et il a finalement réalisé que je saignais à l’intérieur, puis tout est passé à la vitesse supérieure. Mon rythme cardiaque et ma tension artérielle chutaient.

Il a ordonné aux deux infirmières à mon chevet de commencer des intraveineuses supplémentaires parce qu'elles avaient besoin d'augmenter les transfusions de sang. Mes veines s'effondraient, aucune veine ne pouvait être utilisée en raison du manque de liquide et de sang dans mon corps. Le médecin assistant a refusé d'abandonner. À ce moment, ma Femme est entrée dans la pièce pour voir comment j'allais, elle a dit que je tremblais et que j'étais de couleur grise.

Nous avons entendu quelqu'un réclamer le chariot des urgences. Mon esprit palpitait à ce point parce que c'était la première fois que je me rendais compte que j'étais en grave difficulté.

Je me souviens avoir dit au médecin assistant : « J'en ai fini, je pars » et il a répondu «Vous n’irez nulle part aujourd’hui». Il était environ 7h30. Quand j'ai vu le tunnel dans lequel je m'étais trouvé auparavant s'ouvrir derrière lui, j'ai su alors que j'étais proche de la mort.

La pièce était en proie à une activité frénétique. Le médecin assistant tenait ma main droite et enfonçait frénétiquement une aiguille dans le haut de ma main, essayant désespérément de trouver une veine pour pouvoir ajouter une autre pinte de sang à mon corps. Je ne pouvais pas prendre de médicaments pour soulager la douleur ou le stress parce que mes signes vitaux étaient trop faibles. J'étais impuissant et à la merci de DIEU et des compétences du Médecin Assistant.

Ma Femme se tenait là, regardant avec stupéfaction ce qui se passait devant elle. J'ai regardé Lisa et je me souviens de la peur dans ses yeux et je ne peux qu'imaginer la terreur qu'elle ressentait. Nous entendions l'infirmière annoncer mon pouls et ma tension artérielle et les deux chutaient rapidement.

L'infirmière a alors commencé le compte à rebours de ma vie.

"Le pouls baisse, 12-11-10-9-8 ... Tension artérielle, 30 au-dessus de zéro ... 5-4, nous le perdons" Une autre infirmière est intervenue et a attrapé ma Femme par le bras et a commencé à la sortir de la pièce. Nos yeux se sont rencontrés pour ce que je pensais être la toute dernière fois lorsque nous avons entendu l'électrocardiographe émettre le son typique de la «ligne plate», la mort.

Tout est devenu noir, j’ai pris mon dernier souffle. J’étais mort.



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La transition vers un autre endroit

Une fois que j’étais mort, ma transition vers l'autre côté a recommencé. La chose étonnante à propos de cet espace entre la vie et la mort et la transition vers l'autre côté est que le temps n’existe pas, comme je l'ai déjà mentionné.

Le temps est un phénomène terrestre. Nous nous réveillons lorsque le soleil se lève et nous savons qu'il se fait tard lorsque le soleil se couche. Nous luttons contre le temps pour nous mettre au travail à l'heure et pour rentrer à la maison le soir. Nous chérissons le temps, il nous dit quand les anniversaires de nos enfants arrivent, et quand ce sont les vacances comme Noël et Thanksgiving et Pâques. Le temps nous dit quand notre émission de télévision préférée est diffusée ou quand notre équipe locale joue.

Le temps nous dit depuis combien de temps nous sommes mariés ou depuis combien de temps nous sommes divorcés. Le temps nous dit qu'il y a douze millions d'années, les dinosaures parcouraient la terre.

Mais, lorsque vous franchissez ce seuil du vivant au défunt, le temps cesse d’exister et n’est plus pertinent. De retour sur terre, le personnel de l'hôpital peut encore travailler avec diligence pour vous ressusciter. Mais même le personnel diligent de l'hôpital, après un certain temps, renoncera à ses efforts et vous laissera rester dans le domaine des défunts.

Comme j’avais franchi ce seuil avant de savoir à quoi j'aurais dû m'attendre, je ne m'attendais pas à ce que cette transition soit différente, mais je dois admettre que je ne m'attendais pas à ce que cela soit ma destination finale. J'ai eu deux expériences totalement différentes. La même chose s'est produite. J'étais vivant et je ne l'étais plus. Je me suis retrouvé au paradis mais dans des endroits différents avec des accueils différentes.

Au moment de ma mort, j'étais marié à une Femme merveilleuse ; j'avais d’excellents amis et ma vie était sur une bonne voie. Environ 6 mois plus tôt, mon cousin Tim et moi avions pu réunir notre famille élargie pour la première réunion de famille depuis plus de vingt ans.

Grâce à des mèls, Facebook, des contacts avec des cousins rassemblant des adresses mèl et des numéros de téléphone, nous avions pu organiser une réunion de famille qui allait d'une petite partie de golf à une réunion qui couvrait quatre générations. Nous nous étions retrouvés avec plus de quatre-vingt-cinq personnes, certaines venant du Nebraska, du Michigan, du Tennessee, de la Californie, de l'Arizona et de l'Indiana. Ce fut un événement incroyable et debout là, discutant ce soir-là avec Tim à côté de moi - eh bien, nous étions tous les deux dépassés par le fait qu'en très peu de temps nous avions pu organiser cet événement. Nous avions réuni notre famille et tout le monde avait fait l'effort d'être là et d’aider à en faire une réussite. Ce fut une soirée très émouvante. La vie en général revenait en direction du jour où notre grande famille italienne se réunirait.

Quand c'est arrivé cette fois-ci, je me débattais davantage pour rester ici sur terre. Je me souviens de mon appréhension à entrer dans le tunnel. Même si je me débattais, mon âme savait que la bonne chose à faire était d'entrer dans le tunnel.

Le tunnel était différent cette fois-ci ; les ombres entourant le tunnel n'étaient pas là. C'était aussi plus lumineux et j’ai paru passer plus vite dans la dimension suivante. Il faisait plus chaud et cela semblait encore plus réconfortant et avait définitivement un effet plus apaisant.

Je suis retourné à nouveau de l'autre côté et la paix et le calme étaient écrasants. La sensation de l'amour de DIEU a pris le dessus et mes souvenirs terrestres appartenaient une fois de plus au passé et j'étais heureux d'être à la maison au Paradis.

Je ressentais la même chaleur et les mêmes parfums étaient là. Mais je n'étais pas au même endroit et ce voyage était différent.

Cette fois-ci, je me suis retrouvé dans une grande salle avec des anges autour de moi et ils semblaient essayer de soulager ma douleur et de me faire sentir au chaud, bienvenu et confortable. Mais tout était sans mots. Je me souviens de l'amour et de la compassion dans leurs yeux et de la préoccupation qu'ils avaient pour mon âme.

Le hall était une grande pièce dotée de ce qui ressemblait à des recoins dans les murs. J’ignorais à quoi ils servaient. L'éclairage était faible et apaisant. C'était calme et paisible sans mouvements ni actions rapides.

Les recoins abritaient ce qui semblait être d'autres âmes enveloppées dans des couvertures. J'ignorais où j'étais et pourquoi j'étais là, mais je n'étais pas inquiet parce que ça me semblait toujours en sécurité.

J'avais l'impression d'être là pour être débriefé et aidé pendant la transition jusqu'à la maison, mais personne ne disait un mot. C'était comme s'ils étaient juste là pour s'assurer que j'allais bien et pour que ma transition se passe bien.

Je savais que tout irait bien, j'ignorais tout simplement quand ou comment. Je ne savais pas quoi ressentir cette fois-ci car la transition était si différente que les fois précédentes.

En 2005, quand j'ai eu un arrêt cardiaque, mon corps s'est effondré et quand la mort est arrivée, c'est venu rapidement. Lors de ma transition en 2005, j'ai été accueilli par ma famille et mes proches et je pense que c'était le moment où j'étais censé rentrer à la maison. Mais l'équipe d'urgence, du fait de ses compétences, a trouvé le moyen de me sauver et de me ramener dans ce monde. Si tel était le cas, alors pourquoi DIEU a-t-il donné au personnel médical le pouvoir de me sauver ? Les questions sont très profondes et restent sans réponse. Il n'y a aucun moyen possible de l'expliquer et je ne peux que deviner et offrir un avis sur ce qui m'est arrivé cette fois-là.

Cette fois-ci, la mort est venue beaucoup plus lentement. La mort n'est pas venue en quelques minutes, elle s'est échelonnée sur plusieurs heures. Cette mort est intervenue avec beaucoup plus de douleur et de souffrance pendant l’agonie que la fois précédente.

Est-il possible que mon âme n'était pas prête à quitter la terre cette fois-ci ? Alors que je luttais pour rester ici-bas, ma mort est-elle devenue plus pénible pour mon âme ? C'est peut-être ce qui se passe lorsque des gens meurent de façon inattendue dans une situation traumatisante ou sont assassinés ou tués dans un accident. Leur âme n'était pas prête ou n'avait pas été rappelée à ce moment-là et l'âme était sous le choc. La transition de l'autre côté devient traumatisante pour l'âme et l'âme doit être réconfortée et apaisée avant que la transition complète puisse se poursuivre.

Je crois que ce groupe d'Anges qui étaient là pour consoler et prendre soin de mon âme et aussi pour faire en sorte que la transition soit aussi indolore que possible.

Peut-être que les autres âmes que j'ai vues dans les recoins étaient dans une sorte d'hibernation où elles étaient placées pour faciliter une transition traumatisante. Peut-être que ces âmes ont besoin de guérir de leur traumatisme et seront finalement bénies de la miséricorde et de la gloire de DIEU.

Je n'ai pas vu les merveilles extérieures du paradis lors de ce voyage. Je n'ai pas vu les couleurs magiques et les grandes salles du ciel ; je n'ai pas vu mon père ni mes grands-parents. Je n'ai pas senti la brise chaude sur mon visage. Ce n'était pas un endroit froid, sombre et humide. Au contraire, c'était chaleureux et accueillant avec des couleurs neutres paisibles et apaisantes. C'était très réconfortant et attentionné. Je ne peux que spéculer sur la raison pour laquelle il en a été ainsi et peut-être que lorsque je ferai mon dernier voyage vers la maison, je le comprendrai mieux.

J'avais plus à perdre que la première fois et j'ai donc lutté plus dur pour rester sur la terre. J’ignore si c'est la bonne façon de déchiffrer cela, mais c'est tout ce à quoi je peux penser comme sorte d'explication.

Existe-t-il un moyen approprié de faire le voyage vers l'au-delà ? Personne ne peut répondre à cette question avec certitude. Ceux d'entre nous qui ont fait ce voyage et qui sont toujours là pour en parler ou qui veulent en parler sont les seuls à savoir comment s'est déroulée leur transition individuelle. Chaque transition est une expérience individuelle.

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Puis, une fois de plus, j'ai senti la trop triste ruée vers l'arrière alors qu'on me ramenait une fois de plus sur la terre. Il n'y a eu aucun avertissement que cela allait se produire, j’ignorais pourquoi je devais revenir, pas un mot n'a été prononcé et je venais juste d'être renvoyé et encore une fois l'équipe médicale de l'hôpital a trouvé le moyen de me ressusciter. J'ai tendu la main pour m'accrocher à l'un des anges afin de pouvoir rester au paradis, mais c'était impossible de le faire.

J’ignore combien de temps il a fallu pour me ramener, mais, la prochaine chose dont je me souviens, c’est que j'étais sur une civière, dans le couloir à l'extérieur de la chambre d'hôpital. Je me souviens avoir passé à côté de ma Femme et de certains de nos amis et du chapelain de l'hôpital qui était là pour m’administrer les derniers rites.

La peur dans leurs yeux et leurs réactions ont confirmé l'état critique dans lequel je me trouvais. Ils ont essayé de me parler et de me toucher mais ont été éloignés par le personnel.

Les infirmières leur ont dit que nous devions y aller, et faire vite tandis qu'elles décollaient en trottant dans le couloir. Elles m'ont précipité à un autre étage et dans une unité de soins intensifs pour me préparer à une chirurgie d'urgence. Ce n'était pas une situation facile à gérer consciemment pendant qu'elle se produisait. Je souffrais de fortes douleurs à l'estomac et j'ai supplié qu’on me donne des médicaments, mais ils ne m'ont rien donné pour la douleur ou pour m'endormir pendant qu'ils me préparaient. Mes signes vitaux étaient encore très incohérents, et les médicaments auraient certainement pu causer ma mort.

Ce qui suit va être très graphique

J'étais conscient pour cet événement et je dois dire que je ne souhaite cela à personne. C'était si intense et si douloureux et je n'avais pas d'autre choix que d’y survivre.

Celle qui m’a sauvé dans la salle de préparation aux soins intensifs chirurgicaux était une infirmière du nom de Mary. Elle m'a dit ce qu'ils allaient faire. Ils devaient plonger un tube dans mon nez jusque dans mon estomac pour pomper le sang. Je lui ai dit que je ne voulais pas de cela et elle m'a dit sans détour: "Si nous ne faisons pas cela, vous mourrez". Elle m'a dit que je devais avaler pour faire descendre le tube dans l'estomac puisque j'étais conscient.

Mary m'a dit de la regarder droit dans les yeux et qu'elle n'allait pas me perdre aujourd'hui. J'avais des doutes, j'y étais déjà allé une fois et maintenant la douleur était pire et je m'accrochais à la vie par un fil.

Pendant qu'ils essayaient de pousser un tube dans mon nez et dans mon estomac, une autre infirmière mettait un cathéter urinaire. Pendant qu'elle le faisait, une troisième infirmière plaçait une intraveineuse dans l'artère de mon aine. L'intraveineuse avait de nombreux tuyaux afin de pomper de grandes quantités de sang à la fois. Tout ce que je pouvais voir, c'était le tube qui passait devant mon œil droit alors que l'on pompait le sang de mon estomac. Mary n'arrêtait pas de me dire de ne pas regarder le tube, mais de la fixer droit dans les yeux et elle m'a de nouveau assuré qu'elle maitrisait la situation. J'ai détourné les yeux d'elle et vu deux litres de sang sur le support pour intraveineuses couler dans les tuyaux menant dans l'artère de mon aine. Ils ont retiré la poche de sang de l'intraveineuse branchée dans mon bras et l'ont remplacée par un sac de liquide antibiotique.

J'ignorais si tous ceux qui étaient dans la salle d'attente avaient la moindre idée de ce qui se passait et j'étais si heureux à ce moment-là qu'ils l'ignoraient. Ce fut une expérience horrible pour quelqu'un qui était conscient. Il était très difficile de garder ce tube vers le bas et puisque j'étais éveillé, mon corps luttait automatiquement contre ce qui n'était pas naturel. J'ai continué à m'étouffer sur le tube et à combattre la douleur et l'inconfort. La sensation d'étouffement me faisait vomir, mais il ne restait que du sang et beaucoup de sang. Tandis que des poches de sang étaient poussées dans mon système par voie intraveineuse, le tube dans mon nez pompait le sang qui coulait dans mon estomac et le sang jaillissait de ma bouche partout sur moi et Mary, mais elle n'a jamais faibli, elle n'a jamais détourné son regard de moi, elle n'a jamais lâché ma main. Elle n'a jamais cessé de me dire qu'elle contrôlait la situation et que je ne partirais nulle part aujourd'hui. Ils ont pu pomper suffisamment de sang qui causait la douleur intense pour que je puisse me calmer un peu et cela m'a aidé à arrêter de vomir. Pendant tout ce temps, Mary n'a jamais quitté mon côté ; elle était vraiment un ange de miséricorde.

Le sang était toujours pompé et sortait du tube à cause de la déchirure de mon œsophage. Ils m'ont suffisamment stabilisé pour me donner une dose de médicament pour me détendre afin que je puisse être opéré. J'ai demandé à Mary de transmettre un message à ma Femme Lisa et elle m'a répondu de le lui dire moi-même.

J'ai dit non, elle ne peut pas me voir de cette façon. Elle a répondu : « Nous allons vous nettoyer et je vais la chercher ». Ils m'ont nettoyé, ont nettoyé le site et le lit et Mary (je suis sûr qu'elle a changé de blouse) a mis à jour ma Femme et les autres dans la salle d'attente concernant mon état et ce que ma Femme allait voir. J'étais attaché à des machines, de nombreux tubes et intraveineuses étaient branchés sur moi et ma couleur était toujours grise parce que la mort me tirait dans un sens et le personnel de l'hôpital me tirait dans l'autre sens pour essayer de me sauver. Puis Mary a fait entrer Lisa dans la pièce.

Mon cœur souffrait du fait de ce qu'elle devait voir et endurer et j'étais étonné de sa force. Je suis béni à plus d'un titre de l'avoir dans ma vie. Une fois que Lisa a quitté la pièce, ils m'ont opéré pour réparer les dommages à mon œsophage.

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J'ai perdu tout mon sang, mon rythme cardiaque n'était pas stable et il a fallu deux pinces pour arrêter le saignement dans mon œsophage. Il a fallu près de six litres de sang pour me maintenir en vie et ramener mon hémoglobine à un niveau minimum de 8,9 pour permettre à mon corps de commencer à produire sa propre hémoglobine.

J'ai été transféré dans une pièce de l'unité de soins intensifs au 4e étage après la chirurgie. J'étais dans un état critique ; et ils n'étaient toujours pas sûrs que je survivrais à la nuit. J’avais une fièvre de 39,4 C. J'ai entendu les infirmières dire à ma Femme que si la fièvre pouvait tomber, j'aurais de bonnes chances de survivre. Tandis que j'étais allongé là, reprenant et perdant conscience, certains de nos autres amis proches sont venus pour me dire ce qui éventuellement pouvait s’avérer leurs derniers adieux.

Lisa et les autres les avaient appelés et leur avaient dit de se rendre à l'hôpital et que ce serait peut-être la dernière fois qu'ils me verraient en vie. Le lendemain matin, ma fièvre est tombée et il semblait que j'allais m'en sortir. Au cours des deux jours suivants, plusieurs de mes amis sont venus à l'USI pour me rendre visite.

C'était encore une période critique et vous connaissez la valeur de l'amitié dans un moment comme celui-ci. Vous apprenez à apprécier ces personnes et à les tenir fermement dans votre cœur. L'amour est la meilleure prescription pour la guérison.

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C'était en août 2014 que je me suis réveillé un beau matin et que j'ai réalisé que je saignais de nouveau à l'intérieur. J'ai appelé mon gastro-entérologue et on m'a dit d'aller aux urgences. Ils ont commencé une série d'intraveineuses d'une gamme de médicaments pour contrôler et arrêter le saignement. Heureusement, cela a fonctionné et j'étais hors de danger. On a effectué une autre œsophagogastroduodénoscopie (EGD) (ma 11e au total) pour constater que l'ulcère principal avait doublé de taille et était devenu plus profond et qu'il avait 3 nouveaux copains.

Nous avons discuté des options disponibles pour contrôler cette situation car elle était douloureuse et dangereuse du fait des ulcères qui saignaient. À ce stade, nous n'avions plus d'options. Nous avions essayé tous les médicaments disponibles, nous avions essayé des alternatives naturelles, nous avions essayé des régimes contrôlés et rien n'avait amélioré ma situation.

On m'a conseillé de demander l'avis d'un chirurgien. J'ai pris un rendez-vous et j’y suis allé pour recevoir des conseils chirurgicaux.

C'était la deuxième fois que je rencontrais ce chirurgien. Il était bien recommandé et très expérimenté. Nous avons discuté des résultats récents et nous sommes arrivés à la conclusion que nous n'avions pas d'alternative et que la chirurgie était la dernière option. J'avais des douleurs et des malaises chroniques à l'estomac et il fallait que cela cesse. Ma qualité de vie déclinait et mon moral se détériorait également.

Il m'a dit qu'il ferait une incision d'environ 30 cm à travers mon abdomen, puis couperait mon muscle de l'estomac pour entrer dans la section de mes organes internes. Il ne retirerait que la partie de l'estomac qui contenait les ulcères, puis il disséquerait le nerf pneumogastrique et couperait ceux qui produisaient l'excès d'acide gastrique.

Après quoi, il aurait besoin de rediriger le flux de mon estomac car celui-ci ne fonctionnerait plus normalement. Ce n'était pas la voie dans laquelle je voulais m'engager, mais il n'y avait rien d'autre à faire après 2 ans d'alternatives et d'échecs. Je ne voulais pas risquer une autre hémorragie majeure comme celle survenue en 2012, nous avons donc programmé la procédure pour le 29 octobre 2014.

La procédure allait se dérouler quelques semaines plus tard, et mes nerfs étaient de plus en plus à vif. J'ai compté le nombre de fois dans ma vie ou j'avais été mis sous anesthésie ; cette-fois ci serait la vingtième. Je n'étais pas un nouveau venu en chirurgie et je ne la redoutais pas, mais pour une raison quelconque, celle-ci me dérangeait profondément. Cela m'a tellement dérangé que j'ai rédigé mon testament. J'ai rassemblé mon testament biologique et ma procuration médicale au cas où cette fois serait la dernière. J'ai apporté ce testament biologique et la procuration à mes beaux-parents et ils ont été témoins de ma signature des documents. J'avais déjà une liste de mes dernières volontés, et j'ai tout placé dans une belle grande enveloppe jaune pour ma Femme. Bien sûr, elle était dans le déni, elle pensait que j'étais instable, et que je dramatisais. Elle était venue chez le chirurgien avec moi et avait entendu ce que j'ai entendu. Il s'agissait d'une procédure simple. Cela prendrait environ quatre heures mais c'était sûr et je serais en bonnes mains. Si j’attendais et que je recommençais à saigner et si j’avais la chance d'atteindre l’hôpital, impossible de savoir qui ferait l’opération. Au moins, je savais que ce chirurgien ferait la chirurgie et il était le meilleur. Nous avons donc poursuivi la procédure.

Dans les jours qui ont précédé ma chirurgie, j'ai continué à dire à ma Femme qu'elle m'inspirait un mauvais pressentiment. Mes cousins appelaient et je leur disais la même chose. Je me souviens avoir parlé à mon cousin Charlie et lui avoir dit que j'avais un mauvais pressentiment. Je ne me sentais pas à l'aise intérieurement, et je ne pouvais pas l'expliquer.

Mon ange gardien me parlait-il ? Je l'ignore, mais le message était fort et clair. Ne faites pas l'opération !

Le jour de la chirurgie est arrivé, et on nous a dit d'être à l'hôpital à 6h00 pour le début de l'opération à 8h00. Je n'ai pas beaucoup dormi et j'étais nerveux et je me suis réveillé à 5 heures du matin pour me préparer à me rendre à l'hôpital. (C'était le même hôpital que celui concernant les problèmes précédemment décrits dans ce livre).

J'ai donné à ma Femme certains de mes effets personnels et j'ai commencé à lui dire où étaient toutes mes choses importantes dans la maison. Elle m'a arrêté, elle ne voulait pas écouter et a pensé que mon comportement était sot. Nous avons pris la voiture en direction de l'hôpital, à 20 mn de là.

Je lui ai remis l'enveloppe avec le testament et la procuration médicale et lui ai expliqué de quoi il s'agissait et qu’il fallait la montrer au personnel médical en cas de problème. J'ai scellé mon testament dans une enveloppe séparée qui ne devait être ouverte qu'à ma mort. Dans l'enveloppe, il y avait une lettre qui lui disait où tout se trouvait et qui contacter en cas de décès.

Pendant que nous conduisions, elle restait optimiste et a fait de son mieux pour me maintenir le moral jusqu'à ce qu'elle voie les larmes couler sur mes joues. Je lui ai dit que j'avais peur et je n'étais pas sûr que ce soit une bonne chose à faire.

C'était une décision qui changerait ma vie et qui m'affecterait pour le reste de mes jours. Mes habitudes alimentaires seraient changées pour toujours et je n'étais pas prêt à supporter la douleur à laquelle je m'attendais. Elle m'a soutenu jusqu'à ce que nous arrivions à l'hôpital et que nous nous soyons inscrits à l'unité chirurgicale.

Dans cet hôpital, lorsque vous vous inscrivez, vos proches reçoivent un bouton d'alerte sonore comme ceux que l'on vous fournit au restaurant pendant que vous attendez une table. Le personnel du bureau des inscriptions nous a dit que la procédure prendrait environ quatre heures et que lorsque l'opération était sur le point d'être terminée, le signal sonore s'allumerait et ma Femme saurait que le chirurgien allait sortir pour lui parler. Nous avions un siège et attendions qu'ils m'appellent quand il serait temps de me préparer pour la chirurgie.

Après qu'on m'eut préparé, le chirurgien est entré et je lui ai fait part de mes craintes et du fait que j'avais un mauvais pressentiment en ce qui concernait cette opération. Il m'a assuré, ainsi qu'à ma Femme, que tout irait bien, que c'était une opération de routine, et il a commencé à me dire à quoi m'attendre une fois que cela serait terminé.

Cela ne m'a pas réconforté mais je me suis ressaisi, j'ai confronté ce que je devais faire et j'étais prêt à partir. Je n'ai pu que dire une petite prière pour que DIEU veille sur moi et guide la main de mon chirurgien.

Il était temps d’y aller, et j'ai fait une pancarte et l'ai brandie pour une photo avant d'être emmené en salle d'opération. Cela disait:

J’ai battu un nouveau record personnel !

XX

(20) Procédures chirurgicales.

Ceci est vraiment mauvais.

Que pourrait-il y avoir de plus effrayant ?

Nous sommes aujourd’hui le 29 octobre…

Cela aurait été le 95eme anniversaire de ma mère !

J'ai demandé à ma Femme de l'afficher sur ma page Facebook, puis le personnel chirurgical est arrivé et m'a amené dans la salle d'opération. Je pense que j'ai compté à rebours et je suis arrivé jusqu’à 8 et avant d'en être conscient, j'étais endormi et la procédure avait commencé. À partir de ce moment, je ne peux vous dire que ce que ma Femme m'a raconté, et plus tard le (s) chirurgien (s).

Il était environ 8 h 40 lorsque l'avertisseur sonore de ma Femme s'est déclenché. Elle s'est rendue au bureau des inscriptions pour leur dire qu'ils avaient fait une erreur et fait sonner le mauvais avertisseur.

Ils ont confirmé mon nom et ma date de naissance et lui ont dit que le chirurgien venait juste de terminer et qu'il sortirait sous peu. Ma Femme a dit que cela ne pouvait pas être vrai, l'opération devait durer quatre heures et elle n'avait duré que 40 minutes. On lui a dit de récupérer ses effets personnels et d'entrer dans une petite salle d'attente familiale privée derrière la section des enregistrements.

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Je ne saurais imaginer ce qui se passait dans son esprit à ce moment-là. Une opération de quatre heures interrompue après 40 minutes? Cela ne pouvait pas être bon signe. Ma Femme m'a dit que quelques minutes après, le chirurgien est entré dans la pièce, a tiré une chaise, s'est penché en avant et a dit qu'il devait abandonner la chirurgie. Il a continué : il va bien, mais nous sommes entrés dans son corps, et pendant que nous vérifions ses organes internes, sa tension artérielle a chuté et son rythme cardiaque a disparu. J'ai dû faire des compressions thoraciques et mon assistant a fait un massage à cœur ouvert. Il n'était mort qu'un bref moment avant que nous puissions le ranimer. Ma Femme a dit qu'elle était sous le choc à ce moment-là.

Le chirurgien a continué : nous nous sentions mal à l'aise quant à ses chances de survie, donc continuer n'était pas une option. Nous l'avons refermé. Il est en convalescence et sera transféré à l'unité de soins intensifs. J'ai appelé son cardiologue pour discuter avec lui. Une fois que je l'aurai rencontré, je serai là-haut tôt ce soir pour passer en revue ce que nous savons et de quelles options nous disposons. Il a ensuite demandé à une infirmière d'emmener ma Femme dans la section de réveil.

Même au moment où j'écris ceci, cela me brise encore le cœur d'imaginer ce qu'elle a dû vivre pendant ces minutes, assise seule dans cette pièce. C'est une expérience que je ne veux jamais vivre. Nous étions mariés depuis 5 ans au 30 mai 2014. Pendant ce court laps de temps, son mari a été cliniquement mort à deux reprises, et la première fois, elle en a été témoin. C'est une Femme forte et incroyable pour être capable de gérer ce niveau de stress.

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Ce voyage fut court. Le tunnel nuageux m'attirait ; je l'ai entendu et je voulais m’y rendre. Je connaissais le sentiment de contentement complet et la joie et le bonheur dont je pourrais jouir à nouveau.

J'ai passé des années à essayer de comprendre pourquoi je n’ai pas pu rester au Paradis et pourquoi j’ai dû retourner sur terre. C'était peut-être le moment, mon heure pour ma dernière transition glorieuse. Ce serait peut-être mon heure de rester dans la grâce de DIEU et de profiter de la tranquillité d'être à la maison.

Hélas, j'avais tort. Je n'ai vu l'entrée du tunnel que lorsqu'elle s'est ouverte pour moi, mais je n'y suis jamais entré. Les chirurgiens ont travaillé avec diligence et rapidement en synchronisation avec l'anesthésiologie pour me ranimer. Je n'ai pas d'autres détails sur cette mort que ça.

Une fois que je me suis réveillé en salle de convalescence, j'étais encore dans un état très bizarre. On m'avait administré des analgésiques puissants en raison de la grande incision dans mon abdomen. Ils m'ont transféré à l'USI (unité de soins intensifs) au 4e étage où j'avais passé ma convalescence après une précédente opération pour sauver ma vie, après mon décès précédant.

Une fois que le personnel infirmier m'ait installé, ma Femme a été autorisée à entrer. Quand elle est arrivée à mon chevet, j'ai pu voir la détresse sur son visage et dans ses yeux. Le personnel infirmier s’afférait tout autour, et j'ai demandé comment s'était déroulée l'opération. Il y a eu un moment de silence pendant que les infirmières regardaient ma Femme et que ma Femme les regardait tandis qu'elles s’interrogeaient toutes du regard pour voir qui devait expliquer ce qui s'était passé.

L'infirmière a pris l’initiative et m'a dit que l'opération n'avait pas été terminée. Ils avaient eu un problème une fois dans mon abdomen. Elle m'a dit que j'étais mort sur le bloc opératoire, et que le Docteur passerait plus tard pour me parler mais que j'avais besoin de me reposer. J'étais choqué. Tout ce que je pouvais faire, c'était regarder ma Femme et dire: «Pas encore? Qu'est-ce que DIEU attend de moi? " Puis je me suis endormi.

Renseignements généraux:

Genre: Homme

La date à laquelle les EMIs sont survenues: 15-8-2005, 29-4-2012, 29-10-2014

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui Maladie. Suite d’opération. Crise cardiaque. Durant une anesthésie générale. En 2005, c'était un arrêt cardiaque ... en 2012, c'était une déchirure de Mallory Weiss avec saignement interne, et il a fallu 11 litres de sang pour me maintenir en vie; en 2014, j'étais en chirurgie et je suis mort sur la table d'opération. [Note de l'éditeur: le syndrome de Mallory Weiss fait référence à une lacération dans la muqueuse à la jonction de l'estomac et de l'œsophage.]

Éléments de l'EMI:

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable.

Vous êtes-vous sentie séparé de votre corps? Oui La vie sur terre avait disparu. Je n’avais aucun souvenir d’elle, ni des gens que j’avais laissé derrière.

J'ai clairement quitté mon corps et j'existais en dehors

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude. Il semble que vos sens soient plus développés.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Très alerte, une fois que j'ai franchi le seuil de la vie sur terre.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Plus vite que d'habitude

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification. Au ciel, il n'y a pas de contraintes de temps.

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Incroyablement plus vifs

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal? Initialement, la vision était floue mais elle s'est éclaircie peu de temps après mon arrivée de l'autre côté.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal? C’était plus intense.

Avez-vous eu l'impression d'être conscient de choses se déroulant ailleurs? Non

Êtes vous passé à travers un tunnel? Oui Voir le récit ci-dessus ....

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui Des membres de ma famille

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui Extrêmement brillante, chaude et accueillante.

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Excitation, appréhension, bonheur extrême, paix extrême, calme extrême, amour intense de DIEU et chaleur, chaleur parfaite.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je ne me sentais plus en conflit avec la nature

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Non

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Non

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non

Êtes-vous arrivé à une frontière ou à un point de non-retour? Non

Dieu, Spiritualité et Religion:

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) Je crois en DIEU mais je ne suis pas religieux, ni ouvertement religieux.

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Non

Quelle est votre religion maintenant? Chrétien – autre chrétien.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui était partiellement en accord, et partiellement pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. Je suis croyant mais pas religieux, ni ne suis quelqu'un qui aille à l'église. Je pense que nous remettons tous en question DIEU à un moment donné de notre vie. Ce que j'ai vécu était à la fois cohérent et incompatible avec mes croyances. Comment pouvez-vous croire ce qu'est le ciel si vous ne l'avez pas vécu depuis un état terrestre ?

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui J'apprécie la mort. La mort est facile ; est-ce vivre qui est difficile ?

Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable? J'ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement mystique ou d'origine non terrestre

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? Je les ai vus vraiment

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Non

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Oui C'était un tunnel parallèle de l'autre côté.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui DIEU existe; la magnificence de l'autre côté ne peut être qu'un produit de DIEU. Dieu existe définitivement.

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion:

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Non

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Non

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e). Oui. Je suis arrivé au paradis et je sais que la vie existe après la mort. Une vie après la mort existe définitivement.

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Non

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui Vous ressentiez l'amour de DIEU avec une intensité qui ne peut pas être expliquée en termes terrestres.

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e)

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Oui, j'apprécie beaucoup plus ma Femme. Je sais que mon temps est limité et je peux partir n'importe quel jour. J'apprécie donc plus intensément la vie et mes relations avec les autres. Je suis plus compréhensif et pourtant plus craintif. J’essaie toujours d’absorber les aspects émotionnels de l'expérience.

Après l'EMI:

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Indécis(e) Au départ, c'était le cas. Il m'a fallu huit ans pour écrire mon premier récit sur la première expérience en 2005.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je ne sais pas si mon souvenir de l’expérience est plus ou moins précis que celui d’autres évènements de ma vie à l’époque

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Non

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. Après 2005, il m'a fallu 2 ans pour voir un thérapeute résoudre les problèmes que j'avais. Je ne remettais pas en question la mort ; je me demandais pourquoi j’avais dû revenir sur terre parce que le ciel était si magnifique. J'ai écrit un livre intitulé « Deux voyages au ciel », qui sera publié dans 4 semaines. Je viens de terminer la révision finale. J'en ai également parlé avec mes amis et ma famille ; et j’en ai parlé dans quelques églises de Détroit.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Non

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Oui Autres EMIs


DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE 6712:

En 2005, j'ai eu les symptômes typiques d'une crise cardiaque, mais je ne m'en rendais pas compte à ce moment-là. Je me suis effondré par terre dans la salle de bain. Ma petite amie et son père sont arrivés en quelques minutes et m'ont trouvé et ont appelé le 911 (NDT: le numéro des urgences aux E-U). Elle est entrée dans la pièce et m'a dit que les ambulanciers paramédicaux étaient en route. Je lui ai dit, "Bien, je suis fatigué. Je vais dormir maintenant". Ma transition vers le ciel a alors commencé. J'étais dans un tunnel nuageux qui était entouré par ce que j'ai d'abord décrit comme des branches d'arbres ombragées. Une fois que j'ai atteint l'autre côté, j'ai réalisé que les branches étaient les bras de mes proches qui me souhaitaient la bienvenue à la maison. Les sentiments n'étaient pas terrestres. La chaleur était parfaite. Pas trop chaud, pas trop froid, c'était comme si j'étais enveloppé dans une couverture chaude. L'amour était si intense qu'il ne peut tout simplement pas être décrit avec des mots terrestres. Le mieux que je puisse dire, c'est, rappelez-vous la première fois que vous avez vu votre enfant ou votre premier sentiment d'amour, puis multipliez cela par dix mille.

Tel est l'amour de DIEU. La paix et le calme régnants étaient si engloutissant et incroyables. Tous étaient là pour m'accueillir à la maison, tous ceux qui étaient décédés avant moi et certains visages que j'avais connu dans une autre vie - je le sentais. Ils avaient tous l'air d'avoir une vingtaine d'années, ou d'être au début de la trentaine. Je me sentais satisfait et en sécurité et sentais que j'étais vraiment à la maison dans les soins et l'amour de DIEU. Le sentiment a pris fin immédiatement quand je me suis senti tiré hors du tunnel et que je me suis retrouvé dans les bras d'un ambulancier qui m'a placé sur une civière, et dans une ambulance. Je me souviens avoir été dans l'ambulance, je me souviens de l'appel à l'hôpital. Je ne me souviens pas être arrivé à l'hôpital ou avoir été précipité aux urgences. Je me souviens avoir été dans un coin de la pièce en train de regarder le personnel s'afférer frénétiquement sur mon corps. Je me souviens avoir observé, puis j'ai ressenti l'envie d'entrer à nouveau dans le tunnel et je suis retourné une fois de plus à l'endroit d'où je venais. Soudain, j'étais de retour sur terre et je me suis réveillé dans une chambre d'hôpital et j'ai demandé à ma petite amie ce qui s'était passé. Elle m'a regardé comme si elle avait vu un fantôme et s'est précipitée hors de la pièce pour revenir avec de nombreuses infirmières et médecins. On m'a dit que j'étais resté dans le coma pendant quatre jours.

La seconde transition s'est produite il y a 1 an aujourd'hui au moment où j'écris ceci. Je suis entré à l'hôpital avec un engourdissement et une ischémie cérébrale transitoire ou (mini attaque cérébrale). J'ai commencé à m'évanouir en sombrant dans des épisodes de syncope complète durant la semaine suivante. À 3 heures du matin le 29 avril 2012, je me suis réveillé et j'ai soudainement et violemment vomi et perdu connaissance. Je me suis réveillé à nouveau et j'ai vomi du sang et j'ai été transporté d'urgence dans une unité de soins intensifs. Le médecin assistant de mon équipe de cardiologie était là et a réalisé que je saignais intérieurement. Le test d'hémoglobine est revenu à un taux de 4,9 (alors qu’entre 13,8 à 17 est normal pour un Homme). Une fois qu'il s'en est rendu compte, il était trop tard et il a réclamé le chariot de secours alors que je regardais dans les yeux de ma Femme pendant que l'infirmière procédait au décompte de ma pression artérielle et de ma fréquence cardiaque. Elle faisait le compte à rebours de ma vie. Le médecin assistant s'afférait frénétiquement sur moi. J'ai entendu l'infirmière dire 10 -9- 8-7-6-5 etc. J'ai regardé dans les yeux de ma Femme tandis que la machine montrait une ligne à plat et que tout devenait noir. J'étais mort à nouveau. Ma transition s'est produite à nouveau mais cette fois, c’était différent. Le tunnel était plus lumineux et plus chaud. Il n'y avait pas d'ombres comme avant et je suis arrivé de l'autre côté et j'ai été accueilli par des âmes que je ne connaissais pas.

Elles étaient là pour s'assurer que j'allais bien et me réconfortaient davantage et je me sentais étrange mais je n'avais pas peur. Je savais que j'étais en sécurité. Les sentiments de chaleur étaient plus intenses, la paix et le calme et l'amour étaient un peu plus prononcés que la dernière fois. Je sentais que j'étais dans une grande salle avec des recoins dans les murs contenant ce qui semblait être d'autres âmes enveloppées doucement dans des couvertures. Je sentais que j'étais arrivé à un endroit où une mort traumatisante était inattendue et l'heure n'était pas venue pour que mon âme arrive au ciel et ces âmes étaient là pour aider à assurer que leur transition soit aussi paisible que possible. Il n'y a eu aucun échange de mots et je me sentais en sécurité mais troublé.

Soudain, le retour dans le tunnel s'est produit à nouveau et je me souviens m’être débattu pour rester là où je me trouvais, mais j'en étais incapable. J'étais de nouveau conscient et sur un brancard, alors qu'on me précipitait dans une salle de préparation aux urgences où l'on a inséré des tubes pour pomper le sang de mon estomac ainsi qu'un cathéter urinaire et une intraveineuse dans l'aine à laquelle on a attaché 4 litres de sang qui coulaient en moi tout à la fois. Ce fut une expérience terrible mais j'ai été stabilisé et j'ai été précipité en chirurgie d'urgence où ils ont fermé le trou béant de mon œsophage et j'ai passé 4 jours en soins intensifs avec une fièvre de 39,4 degrés. Je me suis finalement remis le 5ème jour. J'ai écrit un livre sur ces expériences et il sera publié dans quelques semaines.

Renseignements généraux:

Genre: Homme

La date à laquelle l’EMI est survenue: 15 août 2005 et 29 avril 2012

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Oui Crise cardiaque ; les deux étaient des décès cliniques. En août 2005, j'ai eu une crise cardiaque. En avril 2012, j'ai eu une hémorragie, et il m'a fallu 11 litres de sang pour me maintenir en vie.

Éléments de l'EMI:

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? A la fois Agréable et pénible.

Vous êtes-vous sentie séparé de votre corps? Non La vie sur terre avait disparu. Je n’avais aucun souvenir de cette vie, ou des gens que j’avais laissé derrière.

Je perdais la perception de mon corps.

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? Une fois que j’avais passé le seuil de la vie sur terre.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Incroyablement vite

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Plus vifs que d'habitude

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal? Elle était trouble au début, et ensuite normale.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal? Elle était plus intense.

Avez-vous eu l'impression d'être conscient de choses se déroulant ailleurs? Non

Êtes vous passé à travers un tunnel? Oui

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui

Avez-vous vu ou vous êtes-vous senti entouré par une lumière brillante? Non

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Oui

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre? Un endroit clairement mystique ou un domaine surnaturel

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Calme et paix extrême. Amour intense pour DIEU et chaleur, une chaleur parfaite.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Une joie incroyable

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je ne me sentais plus en conflit avec la nature

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Non

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Non

Êtes-vous arrivé à une frontière ou à un point de non-retour? Non

Dieu, Spiritualité et Religion:

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e)

Quelle est votre religion maintenant? Chrétien – Autre Chrétien

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui était partiellement en accord, et partiellement pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Non

Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable? J'ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement mystique ou d'origine non terrestre

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? J'ai senti leur présence

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Oui

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Oui

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Oui

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion:

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Non

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Non

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Oui

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Non

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Oui

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e)

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Oui Je suis plus compréhensif et pourtant plus craintif. Je digère toujours les aspects émotionnels de l'expérience.

Après l'EMI:

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je me souviens plus précisément de l’expérience que d’autres évènements de ma vie à l’époque.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Non

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui J’ai écrit un livre intitulé «Deux voyages au Ciel», qui sera publié dans 4 semaines. Je viens de terminer la lecture finale. J'en ai également parlé à des amis et à ma famille, et dans quelques églises de Détroit.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Non

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle