DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Scott Hobbs, Transcription d'une discussion sur l'expérience de mort imminente

A cette époque, je ne pouvais en parler à personne. Au début, parce que tous ces médecins me testaient pour voir si mes fonctions de base fonctionnaient toujours (comme, par exemple, quelle est cette photo? C’est une pomme). J'avais le sentiment que si je leur racontais mes expériences pendant qu'ils faisaient leurs tests, ils penseraient immédiatement que j’étais fou, qu'ils m'avaient "fait craquer" après tout, qu'ils m'avaient endommagé d'une manière ou d'une autre et que je ne voulais pas que cela tarnisse ce que l'expérience avait été, ce qui importait, pas les ratés du cerveau.

Alors, j’ai simplement dit à tout le monde que je ne me souvenais de rien, ce qui était difficile, parce que c’est quelque chose que vous souhaiteriez que tout le monde sache et comprenne, si tel était le cas, si les gens savaient la vérité. J'ai demandé à mon père s'il se souvenait de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il était juste un garçon, mais il a dit, "Oh oui, tout le monde a klaxonné, dansé dans les rues." Et j'ai demandé, "Est-ce que c'était quelque chose que tu pouvais juste sentir dans l'air?", Et il a dit: "Oh oui, il n'y a rien eu de pareil depuis et probablement plus jamais, parce que le monde entier, à cette époque, était heureux que ce soit terminé." Et je lui ai dit: "Eh bien, papa, si les gens savaient ce que je  sais, avaient vécu ce que j'ai vécu, c'est ce qui se passerait maintenant. Les gens seraient si joyeux et heureux parce qu'ils n'auraient plus jamais à s'inquiéter de rien. C’est la meilleure façon de le décrire. "

Donc, vous pouvez comprendre, le désir ardent de chaque personne de SAVOIR vraiment et de ne pas avoir en arrière pensée quelque chose comme: "Et  bien, c’était sûrement l’anesthésie, c’était les médicaments". C'est la nature humaine de dire cela. Malheureusement, nous avons été conditionnés à le faire. Donc, mes parents ont été les premiers à qui j'en ai parlé. Je n’en ai pas parlé à ma femme d’abord parce que je voulais lui en parler quand je sentirais que le moment était propice. Je voulais d’abord guérir et je ne voulais pas qu’elle s’inquiète parce qu’elle avait déjà beaucoup de soucis. Après ma sortie de l'hôpital, je suis retourné dans le Michigan pour rester chez mes parents, car ils avaient là-bas des spécialistes qui pouvaient soigner mon côté gauche.  Mes parents ont été les premières personnes à qui j'en ai parlé parce que je savais qu’ils étaient des personnes intelligentes et ils me connaissaient assez bien pour savoir que je n'inventais rien. Le fait de le leur dire d'abord a facilité ma tâche lorsqu'il s'est agi de commencer à en informer les autres. J’ai pensé que si j'en parlais à quelqu'un qui ne me croirait pas, je ne pourais rien faire d’autre. Je me sens mal pour eux parce que j’essaie de leur offrir un cadeau, mais j’ai compris que tout ce que je pouvais faire, c’était en parler aux gens, et ce qu’ils en faisaient, c’était à eux de décider.

Premièrement:

La première expérience: nous avions un chat qui était un Manx, un petit chat noir. Un jour, Chris éprouvait des difficultés au travail et a décidé que le fait de côtoyer des animaux lui permettrait de se sentir mieux et de leur donner de l'amour. Elle s'est donc rendue dans un foyer local, mais vu qu'il s'agissait de la Société de protection des animaux locale, elle est revenue à la maison avec deux chats ce jour-là. Il était malade, il souffrait d'une détresse respiratoire et nous avons découvert qu'il avait un autre problème - parce qu'il s'agissait d'un manx et que sa queue était trapue, tous les nerfs l'entourant ne s'étaient pas développés correctement, et il avait beaucoup de mal à se soulager. Je suppose que c’est un problème très courant - nous n’en avions jamais entendu parler, mais il avait un problème: il devenait constipé et nous devions le prendre en charge et l'amener chez le vétérinaire, et vous pouvez imaginer la douleur dans laquelle se trouvait le pauvre petit chat.

Nous avons découvert qu'il faudrait lui administrer des médicaments deux fois par jour toute sa vie pour qu'il puisse faire ses besoins. Et vous savez à quel point il est difficile de soigner un animal, en particulier un chat, et vous vous sentez horrible parce que vous devez l'attraper et lutter pour le lui faire avaler. Et la pauvre Chris était vraiment brave; elle a fait ce qu'elle devait faire. Mais ce chat, il y avait juste quelque chose à propos de lui - il était si attentionné et confiant que nous l'aimions tout simplement. Même si j'étais en retard à un rendez-vous ou quelque chose de ce  genre, d'habitude je partais en courant. 

Chaque fois que je voyais Bear, tandis que je sortais par cette porte, même si j'étais en retard pour un vol, je m'arrêtais toujours pour dire "Beaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrr" sur un ton tout excité,  parce que c'est ainsi qu'on le disait pour lui faire plaisir et l'animer, et je le ramassais et le tenais avant de partir. C’était comme ça. Le médicament était dur parce que parfois ça le rendait malade. Il était soit constipé, soit le médicament lui donnait la diarrhée. Chris a essayé de régler le problème du mieux qu'elle pouvait, et a fait plus que la plupart des gens, mais malheureusement, il avait cessé de faire son effet une semaine avant mon opération. Le vétérinaire nous a dit qu'il s'agissait d'une chose progressive, et peut-être que le médicament ne fonctionnait plus, et que peut-être nous devrions lui faire une euthanasie. Nous ne voulions pas qu’il souffre, mais c’était une décision difficile à prendre. Donc, durant ma première expérience, j'ai été avec Bear.

Vous pensez avoir un corps parce que vous étiez "au-dessus" de tout. La vue que j’avais était - ce dont je suis sûr - la table d’opération avec ma tête penchée à droite, puis j'ai vu mon bras droit, et par derrière mon bras sur environ 5 mètres de distance avec un sol blanc, et les murs étaient blancs, avec des carreaux blancs, alors c’était peut-être la salle d’opération. Je regardais dans cette direction et tout à coup, Bear est apparu et se dirigeait vers moi par terre. Tout en ce qui le concernait était Bear. La raison pour laquelle nous l'appelions Bear était parce qu'il était noir et qu'il avait une petite queue trapue. Il avait un air fanfaron quand il marchait, comme un ours. Il me regardait tandis qu'il marchait vers moi et nos yeux étaient connectés. C’était comme si je pouvais dire, je ne veux pas dire que je pouvais dire ce qu’il pensait, mais c’était très réconfortant, un sentiment de réconfort. Une lumière émanait de lui et autour, c’était comme une sorte de lumière jaune orangée chaude qui émanait de lui. Et j'allais dire, je voulais dire, je pouvais  sentir dans ma poitrine que je voulais dire: «Beaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrr», quand une voix m'a parlé, disant: «Laisse Bear tranquille, Scott» et je l'ai laissé continuer vers moi, et la voix m'a dit: "Regarde-le. Il est parfait". Puis il y a eu une autre pause, puis le message: « Bear n’a plus besoin de toi, Scott ».

Je sais que ça peut sembler triste d'une certaine manière, mais je me sentais tellement bien parce que je pouvais sentir Bear, je pouvais sentir qu'il était formidable, et je pouvais le voir et je savais ce que cela signifiait, donc j'étais tellement à l'aise, c'était incroyable, et soulagé de le savoir. Bear existait toujours. Il est. Les messages que j'ai reçus étaient des réponses à des questions que quiconque ayant jamais possédé un animal de compagnie, depuis son enfance ou avant, a toujours voulu savoir. Ils ont un lien avec vous, pas seulement dans la vie lorsque vous ressentez un lien, un amour. J'avais toujours ressenti ça. Vous savez que certaines religions croient que les animaux ne vont pas au paradis parce qu’ils n’ont pas d’âme, mais je sais que c'est faux.

**Commentaire: Je ne crois pas que nous sommes tellement plus spéciaux que les chats et les chiens.** 

Il y a tellement plus. Un monsieur m’a demandé: «Pensez-vous que le Seigneur sait ceci ou cela?» Dieu sait si votre pelouse est trop sèche. Si l'herbe est trop longue. Il n'y a pas d'insecte assez petit ou insignifiant pour être négligé. C'est très difficile à comprendre pour moi ou pour quiconque. Comment un être pourrait-il être si en contact avec tout en même temps? Des milliards de choses se passent juste sur la Terre, sans parler de l'univers entier. Pensez à tout ce qui se passe - aux insectes, aux animaux, aux créatures marines, mais il n’y a pas de moment où son regard se détourne de nous. C’est difficile à comprendre, mais mon expérience m'a appris que c’est comme ça. Quand les derniers mots «Regarde-le. Il est parfait," ont été prononcés, Bear a lentement disparu alors qu’il se dirigeait vers moi, mais pas de façon soudaine; il s'est juste estompé, s'est évanoui. Mais j'ai eu une si grande sensation de réconfort. Comme si maintenant, je pouvais aller de l'avant, sachant, sans jamais remettre cela en question, que Bear et tous les autres animaux étaient ok.

**Commentaire:  Est-ce que Bear est apparu puis s'est évaporé avant de repartir? Avez-vous une idée d'où il est venu, et où il est reparti? **

Son apparition visuelle m'était destinée, comme référence. Le véritable Bear a la même forme que nous - le vrai nous. Tu me regardes, mais ce que tu vois n'est pas le vrai moi. Le vrai moi, imaginez-vous une petite bouffée de brume ou de brouillard, un souffle de Dieu, une forme d’esprit, il n’y a rien de vraiment à référencer. Si vous nous imaginiez tous autour d’un feu de camp et que Dieu était là. Si vous êtes autour d'un feu de camp, Dieu saisit une partie de la fumée qui s’échappe et la libère. Elle se dirige vers votre corps et vous la respirez, c’est votre esprit, une partie de Dieu qui est en vous. Cette fumée fait partie de vous et fait partie de l'univers. Et c'est comme pour nos animaux de compagnie, cela fait partie de la perfection. C’est tellement plus grand, tellement plus simple et tellement plus complexe que vous pouvez l’imaginer ou le comprendre.

Deuxièmement:

Le message semblait être plus pour moi (personnellement). J'étais à cet endroit où il faisait sombre, à l'exception de la brume. En ce qui concerne les références, à environ 3 mètres de moi, m'entourant. Un rideau de brume. Pas un mur. Je regardais vers le haut; le mur semblait s'élever à l'infini. Et tout à coup, je savais que c'était mon âme, mon esprit, qui me quittait et j'étais toujours dans mon corps, mon corps biologique, et j'ai eu cette sensation terrible dans le creux de mon estomac, comme lorsque votre premier amour rompt avec vous ou quelque chose de ce genre, vous savez. Ce sentiment maladif de perte, comme le sentiment de perdre un vieil ami. J'ai vu ce que je savais instinctivement être mon âme me quittant et je ne voulais pas qu'elle parte. J'avais un sentiment terrible comme ce qu'on ressent dans le creux de l'estomac.

J'ignore combien de temps s'est ecoulé, il n'y a aucun sens du temps dans aucune de ces situations. Cela aurait pu être dix secondes ou dix milliards d’années à ce qu'on sache. Tout à coup, j'ai entendu cette chanson jouer. Plus tard, j'ai décrit la chanson à ma femme. J’ai dit: “Il y avait cette chanson.” J'ignore ce que c’est, je m'en souviens aussi clairement que si c’était arrivé il y a quelques minutes. Tout ce dont je me souviens vraiment à propos de cette chanson, c'est qu'à la fin des années 80, alors que je faisais la fête à Hollywood avec d'autres amis , circulant dans les collines, cette chanson est passée à la radio et, à l'époque, j'ai pensé: 'Oh, c'est une chanson plutôt cool.» Mais c'était tout. Je n'ai jamais su le titre ni qui l'avait chanté et je ne l'ai plus jamais entendue. Je lui ai dit quelques mots et elle l'a trouvée et m'a dit ce que c'était. C’était une chanson de Paul Young intitulée "Reviens et reste". Et si vous l’entendez, vous pouvez comprendre en quoi cela évoque le départ de mon âme et le fait que je ne le voulais pas. La chanson est étrangement parfaite pour ça.

J’ignore combien de temps s’est écoulé, une autre chanson a passé. Tout ce que je sais, c'est que c'était une belle chanson et je pense l'avoir déjà entendue quelque part, peut-être une fois, peut-être deux fois, mais c'était une chanson plus récente, et encore une fois, j'ai dit à ma femme les paroles dont je me souvenais et c'était "Et je vous appelle tous les anges " par un groupe nommé Train. Encore une fois, c'était parfait et les paroles étaient un message pour moi car, comme tout le monde, tout au long de ma vie, j'ai toujours su intuitivement qu'il y avait un Dieu. Mes parents n'ont jamais été du genre à nous faire aller à l'église, ils étaient simplement bons et aimants, mais, naturellement, tout au long de ma vie, j'ai su qu'il y avait un Dieu. Au fur et a mesure que vous grandissez , durant l'adolescence, vous pouvez devenir cynique et rester assis à vous demander: «S'il y a un Dieu, pourquoi ceci ou pourquoi cela?» Pourquoi a-t-il permis Hitler? La liste continue. Mais cette chanson, son message, me va bien.

Troisièmement:

À mon avis, cette expérience était destinée au monde entier. Ce n’était pas pour moi exclusivement, juste un milliardième de cette expérience aurait suffi à me remplir la vie, et même plus. Il y avait tellement de choses qui ont été offertes au cours de cette expérience que je savais que cela était destiné à quiconque en ce monde voulait l'entendre. On m'a offert de toucher le plus de gens possible. La difficulté est de trouver un moyen de vraiment la décrire parce que notre vocabulaire est tellement limité. Le problème semble être que notre langage a été créé et basé sur le fait de pouvoir décrire des choses en trois dimensions. C’est ce dont on avait besoin et c’est ainsi que cela a terminé. Nous avons ici beaucoup, beaucoup, beaucoup de dimensions et de facons fascinantes dont l’univers est composé. Les mots n'existent pas pour essayer de décrire ce genre de choses, alors je dois parfois choisir la solution de facilité et dire «multipliez cela par un milliard».

Durant la troisième expérience, je me suis retrouvé dans un endroit; ce n’est pas le tunnel dont vous avez toujours entendu parler avec la lumière au bout du tunnel. Là où j'étais, encore une fois, il y avait une brume autour de moi. J'appelle ça de la brume parce que c'était plus épais que du brouillard et que je pouvais voir de minuscules gouttelettes d'eau, comme un rideau de brume, mais je pouvais voir à travers, et au-delà, j'avais une vision complète de ce que je savais être l'univers entier tout à la fois. La raison pour laquelle je savais ce que c’était, c’est qu’au même moment, j’ai été exposé à toutes les connaissances de l’univers et à sa signification. Vous entendez des gens dire qu’ils n’avaient aucune question à propos de quoi que ce soit, c’est parce que vous savez absolument tout. Vous n’avez pas de questions parce que vous avez ce savoir, le type de connaissance que vous attendez à ce que seul Dieu possède.

Et la lumière était avec moi. C’était dans ce rideau de brume au niveau de la tête et ce n’était pas un type de lumière aveuglante. Cela dégageait une énergie chaude. C’était un mélange de blanc / jaune / orange et il y avait une chaleur, un amour, un type d’amour que je n’avais jamais connu. La plupart des gens ne pourraient jamais comprendre ce niveau d'amour. Un amour complet et total inconditionnel. Sachant le pardon que Dieu a pour nous, je ne peux pas commencer à le décrire. Cela m'époustoufle à ce jour. J’ai essayé de mesurer ce niveau de pardon, mais c’est tout simplement impossible.

**Commentaire: Donc Dieu nous pardonne nos erreurs?**

Oh oui.  Quand j'entends les gens se référer à Dieu comme à un Dieu punitif et vengeur, je veux tout leur dire, mais je sais que je ne peux pas. Vous pouvez bloquer beaucoup de gens en les contredisant. Je n’ai jamais été du genre à confronter les autres comme ça, depuis mon expérience. Avant mon expérience, j'aurais tout fait pour les convaincre, mais…

[Fin du premier côté de l'enregistrement].

J’étais en présence de la lumière et j’ai entendu des gens la décrire auparavant, à savoir qu’elle était si brillante qu’elle était aveuglante. Elle faisait se sentir bien, mais c'était aveuglant. Mais je sentais une présence et je savais que tout ce que je vivais provenait de cette lumière. Lorsque je regardais l'univers, je savais en moi-même que c'était l'univers et que cela ressemblait à une nuit remplie d'étoiles, mais je savais intuitivement qu'il ne s'agissait pas d'étoiles individuelles, mais de galaxies entières, des millions d'entre elles. Elles ressemblaient à des étoiles parce qu’elles étaient si nombreuses et à cause de l’immensité de l’univers.

J'étais complètement connecté à l'univers entier, d'une manière difficile à décrire, mais la meilleure analogie serait : si vous étiez une goutte d'eau dans un petit tuyau et que vous sortiez du petit tuyau, cette petite goutte d'eau deviendrait l'océan, et l'océan deviendrait vous. Il n’y a aucun moyen de vous séparer de l’océan. Vous êtes interconnectés. Je vivais à quel point tout était génial, merveilleux et parfait. Comment tout a une raison. Il y a du bon dans tout et il y a une raison à cela.  Avant mon expérience, si vous m'aviez demandé "Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde, de quoi s'agirait-il?", j’aurais pu parler pendant des jours, bien sûr, je savais ce qui était préférable. Mais une fois doté du savoir acquis durant de mes expériences, je ne changerais rien. Je ne changerais aucune souffrance, ni par moi-même ni par d’autres. J'ai réalisé qu'il y avait une raison très délibérée et directe pour tout. Il n'y a pas moyen d'améliorer l'univers. Quelques soient toutes ses imperfections perçues, c'est un système parfait. Nos «soi biologiques», nos corps charnus ne le voient pas, mais la partie spirituelle de nous-même le voit.

**COMMENTAIRE: La Bible dit: né de la chair, né de l'esprit. **

Je me suis toujours considéré comme une personne spirituelle, mais je n’ai jamais été impliqué dans la moindre religion. Ce qui me surprend, c’est combien de choses dans la Bible sont correctes en tant que point de départ pour permettre de comprendre Dieu. Je n’ai trouvé aucun conflit entre la Bible et mon expérience de mort imminente. Au lieu de cela, cela m'a permis de mieux profiter de l'expérience en lui donnant un sens supplémentaire. Ce fut un tel soulagement et un sentiment agréable de savoir que quelque chose que l’humanité avait placé à ce niveau était vraiment significatif. J'ai omis une partie de mon expérience. Pendant que j'étais exposé à une vision de l'univers entier, j'ai également été exposé à tout le savoir de l'univers. Je savais instinctivement que l'univers est infini. Cela dure pour l'éternité. Je n'ai pas vu le début ni la fin de l'univers, car il n'y a ni début, ni fin. C'était certainement bien au-delà de ce que je pouvais comprendre. C’est tellement grand et si parfait, et pourtant nous sommes en mesure de nous y connecter tellement que nous sommes l’univers et que l'univers est nous. Et nous avons un Dieu qui a créé cet univers qui est absolument parfait. L’une des choses sur lesquelles j’ai réfléchi est le débat séculaire sur l’évolution ou la création, mais c’est vraiment très simple. C’est ce que je voulais dire lorsque j’ai dit que les choses étaient incroyablement simples, mais que l’humanité essaie de compliquer les choses pour une raison quelconque. Peut-être n’avons-nous pas encore suffisamment participé, mais il n’est pas difficile de comprendre que Dieu a créé l’évolution, alors vous avez les deux. À un moment donné, la science et la religion se rencontrent.

Si tous les habitants de la terre pouvaient être exposés à ce que j'ai connu, vous verriez une lueur de joie émaner de la terre. Ils sauraient la vérité.

**COMMENTAIRE:  “Est-ce difficile pour vous d'être revenu et de vous trouver dans ce corps? Auriez-vous préféré rester, ou être «dans la lumière?”**

Beaucoup de gens ont ressenti cela, mais quant à moi, je sais que je suis vraiment ici pour une raison. Je ne veux même pas m'interroger quant à cette raison en aspirant à revivre cette expérience. Quand vous savez que vous passerez l'éternité dans un état pareil. Quelqu’un m’a demandé: «Ne serait-ce pas ennuyeux d’avoir tout parfait?» Vous seriez émerveillé par la beauté et le flot infini de cet émerveillement. Nous sommes tellement ancrés dans notre corps qu'il nous est impossible de penser même que nous pourrions en faire l'expérience.

[L’enregistrement sur le deuxième côté s’achève].