DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

Je m’étais rendue dans un comédie club avec ma meilleure amie, Diane. Elle allait passer la nuit dans mon appartement. Il n'y avait pas de place de parking disponible dans le parking derrière mon immeuble. Je me suis garée à environ un pâté de maisons de mon appartement, et ma voiture était la quatrième voiture après un virage serré à gauche. Je suis sortie de la voiture et j'ai regardé vers le siège arrière, quand un bruit fort a attiré mon attention. J'ai levé les yeux et j'ai vu un camion rouge F-150 avec un kit de levage et des pneus surdimensionnés prendre le virage derrière ma voiture, à une vitesse outrageusement rapide. Celle-ci a été mesurée par la suite à presque 160 km/h, dans une zone de moins de 40 km/h. J'ai pensé que le camion allait percuter la première voiture garée, qui était une Nissan 280zx. Au lieu de cela, il a escaladé l'arrière incliné de cette voiture et a pris son envol. J'ai vu le train de roulement du camion, et avant même que j'aie le temps de dire : « Oh, oh », le camion avait déjà heurté l'avant de mon corps. J’ai été violemment projetée en arrière et l’arrière de ma tête a heurté le toit de ma voiture garée. Ma taille était repliée vers l’arrière contre le bord du toit de ma voiture. Le camion avait déjà écrasé le panneau arrière de ma voiture et avait commencé à m’écraser en deux au niveau de la taille. J’ai senti qu’il commençait à me briser les côtes et j’ai cru que c’était la fin pour moi. Ce que j’ignorais, c’est qu’il avait simultanément heurté l’extrémité de la portière ouverte de ma voiture. Ma voiture était une Trans Am de 1987 et, par conséquent, elle avait des portes très longues et lourdes. Si la porte avait été plus courte et plus fragile, je serais morte immédiatement.

Lorsque le camion a heurté la porte de ma voiture, celle-ci a pivoté. Cette portière s'est repliée contre l'avant de la voiture. Elle n'a pas cassé ses gonds, c'était juste une étrange portière en forme de « J » après l'accident. En fait, le rétroviseur de la portière côté conducteur avait fait une grosse bosse sur le panneau avant de la voiture. Le camion a atterri à environ deux pâtés de maisons de là, à l'envers, au milieu de la rue. Toutes les voitures impliquées ont été bousillées.

Je suis descendue de la voiture et je me suis sentie tomber par terre. La seconde d’après, je marchais dans la rue. C’était une nuit calme et sombre, mais j’étais baignée d’une belle lumière bleue. J’ai fait exactement 4 pas et j’ai entendu qu'on appelait mon nom. À environ quinze pas devant moi et à ma gauche, j’ai vu un tunnel. Mon ancien entraîneur de patinage, décédé d’un cancer quand j’avais 16 ans, se tenait près de l’entrée du tunnel. J’ai également vu une Femme que je savais être ma grand-mère maternelle, debout à côté de mon entraîneur. Il y en avait d’autres, mais je ne les ai pas reconnues. Je n’avais jamais rencontré ma grand-mère maternelle, car elle était malade quand je suis née. Après que ma mère lui ait dit au téléphone que j’étais née, que j’étais en bonne santé et que j’avais le bon nombre de doigts et d’orteils, elle était morte.

Quand j'ai entendu mon nom, je me souviens avoir été momentanément agacée parce que cela interférait avec l'émerveillement et la beauté que je ressentais. Je me suis retournée pour voir qui avait prononcé mon nom. C'est alors que j'ai vu mon corps étendu par terre. J'étais désorientée, et je me suis dit : « Comment puis-je être là-bas et ici en même temps ? » Puis je me suis souvenue de l'accident et j'ai été troublée par le fait que mon corps était toujours entier. Il n'était qu'en un seul morceau, pas en deux. Alors que je faisais 4 pas pour retourner à mon corps, j'ai vu ces « rubans ondulants » de lumières colorés. Ils arrivaient à hauteur du genou et lorsque le ruban de lumière m'a traversée, j'ai ressenti l'amour, la paix et la joie qu'il contenait. Puis je me suis agenouillée à côté de mon corps et je l'ai regardé. Je me suis dit : « Ce corps est toujours viable ». Je savais que la décision me revenait, mais j'étais déchirée. J'aimais tellement l'endroit où je me trouvais, mais je savais qu'y rester aurait des conséquences dévastatrices pour mes parents. Cela signifierait que je ne grandirais jamais, que je ne me marierais jamais et que je n’aurais pas d’enfants. Je voulais vraiment avoir des enfants. J’avais l’impression que Dieu observait par-dessus mon épaule droite, alors j’ai demandé (par télépathie) à Dieu de décider pour moi. Dieu m’a dit : « Repars ». J’ai accepté.

La prochaine chose que j'ai su, c’est que j’ouvrais les yeux et que TOUT ME FAISAIT TROP MAL ! J’ai crié à Dieu : « S’IL VOUS PLAÎT, REVENEZ, S’IL VOUS PLAÎT, S’IL VOUS PLAÎT ! S’IL VOUS PLAÎT, REPRENEZ-MOI. JE NE SAVAIS PAS QUE J’ÉTAIS BLESSÉE ! » Mais il n’y avait que le silence, l’obscurité et le froid. J’avais aussi utilisé le mot « intact » à propos de mon propre corps, mais je n’avais pas prêté attention au sang qui coulait de mon oreille gauche. Il s’est avéré que mon corps était bien plus atteint qu’il ne paraissait de l’extérieur. J’avais une « vision en tunnel » lorsque j'ai repris conscience, et j’ai eu très peur.

L'ambulance m'a paru prendre une éternité pour arriver. Pendant que j'étais à l'arrière de l'ambulance, j'avais du mal à rester dans mon corps. J'ai beaucoup apprécié l'attention de l'ambulancier qui a toujours maintenu un contact tactile avec moi. Immédiatement après l'accident, je ne flottais pas et j'étais capable de marcher normalement. La gravité a fonctionné. Une fois dans l'ambulance, j'ai ressenti le besoin de m'accrocher à l'un de ces « rubans argentés » qui flottaient à partir de n'importe quel point de contact tactile que l'ambulancier établissait avec mon corps. Je ne voulais pas flotter hors de l'ambulance. Alors, je suis passé d'un ruban argenté à l'autre, en m'accrochant et en restant près de mon corps. Je ne peux pas expliquer pourquoi la gravité a fonctionné immédiatement après, mais que j'ai flotté pendant le trajet en ambulance.

Je ne suis restée au centre de traumatologie que très peu de temps, peut-être une heure ou moins. Cela m'a semblé étrange. Ma mère était terrifiée quand elle m'a ramenée à la maison ce soir-là, parce qu'elle m'a dit que je ne pouvais parler que comme un bébé. Je n'arrêtais pas de dire : « Un gros camion, maman. M'a frappé, maman. Un gros camion m'a fait mal, maman ». J'étais alors PDG d'une entreprise de taille moyenne et je parlais comme un bambin hystérique. Pourquoi elle n'a pas fait demi-tour et n'a pas fait d'histoires à l'hôpital parce qu'ils m'avaient libérée, on se le demande. Mais j'avais rendez-vous avec le destin le lendemain matin, et si j'avais été enfermée dans un hôpital, je n'aurais pas pu me trouver là.

Cette nuit-là, j’ai dormi dans la maison de mes parents et dans ma chambre d’enfant. Au matin, je me suis demandée si j’avais VRAIMENT VU mon corps de l’extérieur. J’étais encore allongée dans mon lit et une idée m'est venue. Je savais que je ne m'étais pas regardée dans un miroir depuis l’accident et que personne ne m’avait dit verbalement qu’il y avait du sang dans mon oreille gauche. J’ai donc décidé de me lever et de me regarder dans le miroir. S’il y avait du sang dans l’oreille gauche et qu’il coulait horizontalement vers l’arrière de ma tête, alors OUI, j’avais VU mon corps. S’il y avait quelque chose de plus ou de différent, ou s’il n’y avait pas de sang, alors NON, je ne l’avais pas vu.

C'était HORRIBLE de faire ces 3 mètres jusqu'aux toilettes. Mais en me regardant dans le miroir, j'ai pu voir que du sang coulait horizontalement de l'oreille vers l'arrière de ma tête, du côté gauche seulement. Il y avait quelques nouvelles traces de sang dans d'autres directions, mais c'était surtout horizontal. La seule différence entre ce que j'avais vu la nuit précédente et le lendemain matin, c'était les deux yeux au beurre noir que j’observais ce matin-là. Apparemment, je m'étais également cassée le nez.

Vers 10 heures du matin, 8 heures après l'accident, je savais que j'avais rendez-vous avec le destin et que je devais me rendre sur les lieux de l'accident, tout de suite ! J'ai demandé à ma mère de me conduire, mais elle a d'abord hésité. Je lui ai dit que j'allais lui voler sa voiture si elle ne voulait pas m'emmener. Elle a donc accepté de me conduire. Je portais toujours le pantalon et la blouse d'hôpital. Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux de l'accident, il y avait un Homme debout exactement à l'endroit où j'étais allongée la nuit précédente. J'avais peur qu'il vole mes cartouches 8 pistes ou quelque chose de ce genre, alors j'ai d'abord été alarmée. Mais lorsque je me suis approchée, j'ai vu que c'était l'ambulancier qui avait maintenu un contact tactile avec moi dans l'ambulance.

Je lui ai demandé pourquoi il était là et s'il faisait cela souvent. Il m'a répondu qu'il était ambulancier depuis dix ans et qu'il n'avait JAMAIS visité la scène d'un accident auparavant. Je lui ai demandé : « Pourquoi celui-ci, pourquoi maintenant ? » Il m'a dit que lorsque l'ambulance s'était approchée de la scène, lui et le chauffeur avaient tous deux vu une belle lumière bleue briller du ciel, sans source évidente. Cela les avait tous deux déconcertés. Puis il m'a dit que lorsqu'il était entré dans la lumière pour s'occuper de moi, il avait ressenti la « présence manifeste de Dieu ». Il a poursuivi, disant qu'il avait voulu s'y prélasser, mais qu'il n'avait pas pu. Il était donc revenu dès la fin de son service. Il portait toujours sa combinaison grise et rouge. Puis il a dit d'un ton qui me semblait dévasté : « Cela a disparu maintenant ». Ayant récemment subi une lésion cérébrale, je lui ai demandé pourquoi il ne s'y était pas prélassé la nuit précédente. Il m'a dit qu'il devait m'emmener à l'hôpital parce que c'était son boulot. J'ai répondu : « Ah, ouais ».

Puis il m’a regardée dans les yeux et m’a dit : « Tu étais avec Dieu hier soir, n’est-ce pas ? » J’ai dit : « Oui ». J’ai répondu à cette question profonde comme si je racontais que j’avais déjà nourri le chien. Par la suite, j’ai paniqué à cause de cette question et de ma réponse. Puis il m’a demandé pourquoi j’étais là. Ensuite, il a dit : « Tu devrais être à l’hôpital actuellement ». J’ai acquiescé. Puis il a dit que c’était de SA faute si je n’étais pas à l’hôpital. J’ai demandé : « Pourquoi ? » Il a dit qu’ils m’avaient emmenée à l’hôpital le plus proche. Il m’a dit que, par obligation contractuelle et de par la loi, il était tenu de me transporter dans cet hôpital à moins que je sois indigente ou traumatisée. Si j’étais l’un de ces cas, il pouvait me transporter à l’hôpital universitaire. D’après ce qu’il avait constaté, il avait pensé que mon traumatisme crânien était grave. Par conséquent, il avait décidé que j’étais dans un état pire que mon apparence extérieure ne l’indiquait. Il avait donc décidé de m’emmener à l’hôpital universitaire. L'hôpital universitaire pensait qu'il m'avait emmenée là parce que j'étais indigente et sans assurance. Il m'a dit : « Je peux le prouver. Montre-moi ton bracelet ». Je le lui ai montré et il m'a dit : « Je le savais, ils n'ont pas mis ton nom dessus. Ils t'ont seulement appelée "Quasar 81". C'est leur code pour un patient indigent. Ils pensaient que tu étais une indigente avec un traumatisme crânien et que tu étais une "patate chaude", alors ils t'ont fait sortir aussi vite qu'ils ont pu ! »

Renseignements généraux :

Genre : Femme

La date à laquelle l’EMI est survenue : 19/11/1988

Éléments de l'EMI :

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie ? Oui. Accident. Blessure directe à la tête.

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience ? Tout à fait agréable.

Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps ? Non. J’ai clairement quitté mon corps et existé en dehors de lui.

Comment votre degré de conscience et de lucidité le plus élevé durant cette expérience se compare-t-il à celui que vous avez au quotidien en temps normal ? Davantage de conscience et de lucidité que normalement. Amour et beauté.

À quel moment de l'expérience étiez-vous à votre plus haut niveau de conscience et de lucidité ? A partir du moment où j’ai quitté mon corps, jusqu’à ce que je me réveille.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement ? Non

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir ? Non

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude ? Plus vifs que d'habitude.

Veuillez comparer votre vue pendant l'expérience à la vue quotidienne que vous aviez juste avant le moment de l'expérience. J'ai vu mon propre corps, mais je n'ai pas remarqué grand-chose d'autre autour de mon corps. Cela semblait être le centre d’intérêt.

Veuillez comparer votre ouïe pendant l'expérience à l’ouïe normale que vous aviez juste avant le moment de l'expérience ? J'ai eu une conversation télépathique avec Dieu le Père. Nous discutions de la décision de rester ou de repartir.

Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs ? Non

Êtes-vous passée dans ou à travers un tunnel ? Non

Avez-vous vu des êtres durant votre expérience ? Je les ai vus en fait.

Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres décédés ou encore vivants ? Oui, mon ancien entraîneur de patinage et ma grand-mère maternelle.

Avez-vous vu ou vous êtes-vous sentie entourée par une lumière brillante ? Une lumière clairement d'origine mystique ou surnaturelle.

Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Oui, elle était bleue et Non blanche comme d'autres l'ont décrite.

Avez-vous eu l’impression d’entrer dans un autre monde, surnaturel ? Non

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience ? AMOUR, JOIE et PAIX !!!

Avez-vous éprouvé une sensation de paix ou de bien-être ? Paix ou bien-être incroyable.

Avez-vous eu un sentiment de joie ? Une joie incroyable.

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être unie avec l’Univers ? Je me sentais unie ou ne faisais qu’une avec le monde.

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre ? Non

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont apparues ? Non

Est-ce que des scènes de l’avenir vous sont apparues ? Non

Êtes-vous arrivée à une frontière ou à un point de Non-retour ? Non

Dieu, Spiritualité et Religion :

Quelle était votre religion avant cette expérience ? Chrétienne – Protestante. Peu enthousiaste, mais je me qualifiais de chrétienne.

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience ? Oui. J’étais une chrétienne peu enthousiaste auparavant, c’est le mieux qu’on puisse dire. Je suis aujourd’hui une croyante engagée.

Quelle est votre religion maintenant ? Chrétienne – Protestante. Chrétienne très engagée.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres ? Un contenu qui était à la fois conforme et pas conforme aux croyances que vous aviez au moment de votre expérience. Avant l’EMI, je pensais que Dieu était un peu plus grand que l’orgue à tuyaux de la Première église Presbytérienne. Après cela, j’ai été tellement époustouflée par sa magnificence et sa sainteté. Avant l’EMI, je pensais que Jésus était un vieil Homme un peu « renfermé ». Il ne m’attirait pas particulièrement, mais mes parents l’appréciaient vraiment, alors je l’ai accepté dans mon cœur. Mais je ne pense pas avoir vraiment compris tout cela. C’était ce que nous appelions au séminaire « un type de foi du genre police d’assurance incendie ». Bon sang, j’avais encore davantage tort à son sujet.

Est-ce que vos valeurs et vos croyances ont changé à cause de votre expérience ? Oui. Il m'a fallu ces 35 dernières années pour faire la paix avec Dieu au sujet des « problèmes » que j'ai eu du fait de cette expérience.

Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable ? J'ai rencontré un être précis, ou une voix clairement d'origine mystique ou surnaturelle. Dieu le Père semblait regarder par-dessus mon épaule droite, mon corps par terre.

Avez-vous rencontré des êtres décédés ou religieux ? Je les ai vus en fait.

Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (Par exemple : Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure ? Non

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle ou unicité ? Oui. C’est simplement appelé Dieu. Et Dieu est amour.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu ? Oui. Rencontrer Dieu et parler avec Lui indiquerait assez clairement qu’Il existe.

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie ? Non

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie ? Oui. Je pense que grandir dans la foi et apprendre à aimer Dieu est le but de la vie. Je suis parvenue à cette conclusion après m’être interrogée pendant de nombreuses années.

Au cours de votre expérience, avez-vous obtenu des informations sur l'au-delà ? Oui, je suis passée brièvement de l'autre côté. J’ignore pourquoi il y aurait un « hall d'entrée » s'il n'y avait pas de maison ou d'autre espace au-delà du hall d'entrée.

Avez-vous appris comment vivre nos vies ? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie ? Non

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l’amour ? Oui. Encore une fois, Dieu n'est pas « comme » l'amour, Dieu EST réellement l'amour. C'est Sa personne.

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience ? De grands changements dans ma vie. Aujourd'hui, je « pige » vraiment que Dieu m'a aimée depuis toujours, et ma vie spirituelle ne saurait être meilleure, à moins de passer de l'autre côté du voile, bien sûr.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience ? J'ai épousé un Homme qui souffrait du cœur parce qu'il comprenait mon symptôme de stress post-traumatique (SSPT). Nous sommes mariés depuis 35 ans maintenant. Il a eu besoin de beaucoup de soins au fil des années parce qu'il a subi une greffe du cœur en 2015.

Après l'EMI :

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire avec des mots ? Oui, plus que quiconque n’ayant pas eu une expérience similaire soit capable d’imaginer.

Avec quelle précision vous rappelez- vous de l'expérience comparativement à d'autres événements survenus au moment de l’expérience ? Je me souviens de l'expérience avec davantage de précision que d'autres événements de la vie survenus à la même époque. J'ai des « problèmes » de mémoire permanents découlant de mon traumatisme crânien. J'utilise des calendriers électroniques et des gadgets pour rester productive. Je me souviens de très peu de choses d'avant l'accident et la plupart du temps, je ne me souviens généralement pas de ce que j'ai mangé au petit-déjeuner. Cependant, je me souviens de la couleur de la bordure de la combinaison de l’ambulancier, ainsi que des images et des odeurs de cette nuit-là. Oui, on peut dire que je m'en souviens BEAUCOUP plus que d'habitude.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant ? Oui, je n'avais jamais eu de visions spirituelles auparavant. Ce n'est pas comme si elles se produisent tous les jours maintenant, mais j'en ai probablement eu au moins dix à douze dans ma vie. J'ai également entendu la voix « audible » (télépathique) du Père, à 8 ou dix reprises. C'est une voix distincte, et tout comme je pouvais identifier la voix de mon père naturel par rapport à celle de n'importe quel autre Homme de son âge, je peux identifier la voix de Dieu le Père lorsque je l'entends. De surcroît, je n'ai pas besoin de mes oreilles, je l'entends par télépathie. Je ressens aussi assez souvent les « petits coups de pouce » du Saint-Esprit, mais je pense que la plupart des gens en font probablement l'expérience assez souvent. Je ne me considère pas comme un prophète, ni rien de ce genre.

Y-a-t-il une ou plusieurs parties de l'expérience qui soient particulièrement significatives pour vous ? Dieu m'a dit récemment pourquoi il m'avait renvoyée, et c’est simplement que mon heure n'était pas venue. J'ai enfin pu accepter cela. Il m'a montré une vision d'un vrai souvenir de mes deux fils pêchant ensemble et relâchant le petit poisson en disant « à dans quelques années ». J'ai compris. Puis j'ai demandé à Dieu pourquoi il m'avait laissée toute seule alors que j'avais si peur ? Dieu m'a rappelé le témoignage de l'ambulancier et m'a dit qu’il était la lumière bleue.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres ? Oui, je l'ai gardée totalement secrète pendant les 4 premières années. Le jour de son quatrième anniversaire, j'en ai parlé à mon amie Diane. J'ai essayé de trouver les mots pendant près d'une heure et j'ai finalement réussi à dire : « Diane, je suis morte cette nuit-là ». Elle m'a regardée avec la tête penchée et m'a dit d'un ton neutre : « Je sais ». J'ai demandé : « Tu sais ? Comment as-tu pu le savoir ? » Elle a répondu : « Oui, je sais ». « Comment ? » ai-je dit. « Comment as-tu pu le savoir ? » Elle a dit : « Tu avais les yeux ouverts, mais tu n'étais plus là. C'est pour ça que j'ai crié ton nom à haute voix ». Cela m'a époustouflé et m'a fait trembler.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience ? Non

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue ? L'expérience était définitivement réelle. À cause de mon « test » dans le miroir et du sang qui sortait de mon oreille.

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant ? L'expérience était définitivement réelle. Même chose.

Est-ce qu'une partie de cette expérience s’est déjà reproduite dans votre vie, à quelque moment que ce soit de votre vie ? Oui, mon syndrome de stress post-traumatique (SSTP) s’est déclenché à tellement de reprises. Il s'est déclenché à plusieurs reprises au séminaire, et j'avais une professeur d'aumônerie qui m'a beaucoup aidée parce qu'elle était une ancienne aumônière militaire avec une vaste expérience dans ce domaine. Il semble que cela se « déclenche » moins souvent maintenant que j'ai terminé mes études au séminaire. Cela ne se déclenche pas dans les cours « académiques » comme les études sur le Nouveau et l'Ancien Testament ou les cours de théologie ou d'histoire de l'Église. Mais cela survient généralement uniquement dans les cours d'aumônerie et de conseil.

Y a-t-il autre chose que vous voudriez ajouter à propos de votre expérience ? Oui. Les raisons pour lesquelles j'ai fui Dieu et que j'ai eu une vie spirituelle si troublée.

Au séminaire, ils me qualifiaient de « processeur verbal ». Ils n'avaient pas tort. Après que Dieu m'ait guérie, j'ai identifié 4 états émotionnels primaires qui ont été profondément affectés par mon EMI et les raisons des « problèmes » spirituels auxquels j'ai souvent fait référence précédemment dans ce questionnaire.

1. LE DEUIL. J'ai vécu un chagrin profond et durable (pendant 35 ans) du fait de la perte de mon intimité avec Dieu. Si un moment profond d'adoration ou de prière me permet de recueillir une ou 2 gouttes du « jus de Dieu » ou du « feu du Saint-Esprit » dans mon cœur, c'est une expérience merveilleuse pour moi. Mais lorsque je n'étais pas dans ma chair, je pouvais nager dedans et faire des sauts périlleux en arrière ! Cela me manque toujours, mais j'ai appris que je devrai attendre. Mon expérience de guérison avec Dieu m'a rassurée sur le fait que je la vivrai à nouveau.

2. COLÈRE. J’étais en colère pour 2 raisons : je me sentais rejetée et je croyais que ma présence ici-bas était le résultat du refus de Dieu de me voir. Dieu m’a expliquée cette année que mon heure n’était tout simplement pas venue et que je devais d’abord grandir spirituellement ici-bas. J’étais également en colère contre les circonstances. J’ai été une personne très en colère pendant la majeure partie de ces 35 dernières années.

3. HONTE. Quand mon Dieu était minuscule, je n’avais aucune raison d’avoir peur. Quand j’étais de l’autre côté, la grâce était comme « se connecter et jouer ». J’étais sans peau et sans honte. Tout était si transparent, et l’amour et l’acceptation si vastes, qu’il n’y avait aucune honte. Après être revenue dans mon corps, j’ai pris conscience du gouffre entre un Dieu magnifique et saint et ma dépravation induite par la nature humaine. J’avais besoin de comprendre la doctrine de l’Expiation et ce que le sang de Jésus avait fait pour moi. Mais je ne comprenais pas cela, alors j’avais peur de Dieu, d’une façon malsaine.

4. PEUR : J’ai eu une vision 32 heures après mon EMI. Je n’avais pas lu la Bible pour moi-même et cela m’a vraiment effrayée. Après ma course pendant quinze ans, Dieu m’a parlé par télépathie de ma peur. Deux ans plus tard, après qu'il m'ait dit de lire la Bible, j’ai lu toutes les autres visions spirituelles étranges qui s’y trouvaient. J’ai perdu ma peur. Cette peur n’a duré que les 17 premières années après mon EMI