EMI Stefania B
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DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :
Ma quête d'amour et d'acceptation au sein de la religion m'a frustrée d'une manière difficile à décrire, car il y avait une grande incohérence et un manque d'intégrité entre le message d'amour que Jésus avait laissé en héritage à l'humanité et sa mise en œuvre totalement déraisonnable et conditionnée. La peur de la punition, de désobéir aux préceptes religieux, et la culpabilité que je ressentais à chaque manquement aux règles, créaient en moi de grands tourments, similaires à un enfer psychologique.
À l'âge de 18 ans, j'ai émigré de Roumanie en Espagne avec l'aide d'un ancien camarade de classe qui s'y était déjà installé et qui y travaillait, menant une vie sans besoins matériels.
Peu de temps après mon installation dans ce nouveau pays, j’ai analysé en moi-même ce que la religion avait apporté dans ma vie. J'y voyais une grande culpabilité et frustration, une ignorance totale de Dieu et une grande hypocrisie de la part de ceux qui prêchaient ces enseignements. Suite à cette évaluation, j'ai rompu complètement avec toute dimension spirituelle dans ma vie, en supposant que Dieu n'existait pas et que tout cela était probablement un gros canular pour obtenir de l'argent et du pouvoir, qu'il n'y avait aucune puissance et que l'on ne vivait qu'une seule fois. Que le mieux était de faire ce que l'on voulait de sa vie.
Après cette décision, une autre fut prise, inconsciemment, dans laquelle ce dieu tant recherché, qui ne se laissait pas connaître et qui restait impassible à tous les appels au secours de ses enfants - alors qu'ils passaient par de grandes tribulations – ce dieu qui restait aveugle, sourd et muet aux grandes injustices du monde, à la pauvreté des uns, et à la grande richesse des autres, ce dieu était coupable de tout et ne méritait même pas la moindre pensée aimante. Ayant complètement divorcé de mon âme, j'ai commencé à mener une vie malsaine, passant des nuits blanches à faire la fête et à boire de grandes quantités d'alcool en étant largement irresponsable avec mon corps et mon esprit.
A cette époque, j'ai rencontré un jeune Homme qui vivait de la même manière que moi et peu de temps après, je suis tombée enceinte et j'ai eu un fils. Peu de temps après avoir eu notre fils, nous avons connu de grandes difficultés économiques, car une crise financière avait commencé en Espagne en 2007 et des millions de personnes étaient affectées par la perte de leur emploi. Mon conjoint avait perdu son boulot et avec un petit bébé, nous nous sommes retrouvés incapables de régler le loyer de notre appartement et nous avons dû aller vivre chez sa mère.
A cette époque, la grande dépression qui m’affectait intérieurement a commencé à se manifester, car j'étais incapable de m'occuper de mon fils ou de nouer un lien sain avec lui. J'étais complètement obsédée par mon conjoint, et j'avais terriblement peur de le perdre, car le manque d'amour et de confiance en moi-même atteignait un niveau impressionnant.
Mon conjoint passait ses nuits à faire la fête avec d'autres jeunes de son entourage, totalement incapable de s'occuper de la nouvelle famille qu'il avait fondée. En plus de tout cela, nous n'avions pas d'argent, nous dépendions presque entièrement de sa mère pour nous nourrir et subvenir aux besoins du bébé.
La douleur psychologique était si grande que je conjecturais des fantasmes de suicide, ce qui en quelque sorte m’apportait de la paix. Un jour, une connaissance qui habitait à proximité et qui savait que j’avais des difficultés financières m'a dit qu'elle connaissait une clinique où, en échange du don de vos ovules à d'autres femmes qui ne pouvaient pas avoir d'enfants, on vous versait une certaine somme d'argent.
J'y ai réfléchi pendant quelques jours et, poussée par le fait d’être dans le besoin, j'ai pensé que donner mes ovules en échange de cet argent pourrait me tirer d'affaire pendant un certain temps. Alors, un jour, je me suis rendue dans cette clinique Oui l’on m’a informée sur la procédure. Les médecins m'ont dit que cette intervention devait être réalisée de manière altruiste et volontaire pour aider d'autres femmes qui ne pouvaient pas avoir d'enfants et que la somme d'argent que je recevrais était modeste, et qu'on me l'offrait surtout pour la gêne occasionnée du fait de devoir venir aux contrôles et pour payer les fournitures hygiéniques et les médicaments que cette procédure impliquait. J'ai accepté à contrecœur de le faire, car à ce moment-là mon dernier souci était les femmes qui ne pouvaient pas avoir d'enfants et ma seule préoccupation était le manque d'argent. Pour cette raison, quand ils m'ont dit tout ce qui devait être fait, la somme d’argent semblait très modeste, et les inconvénients que j'allais subir extrêmement grands, mais j'ai quand même décidé que c'était mieux que rien.
Ils m'ont donné des pilules, des sortes d’hormones que je devais prendre pendant un certain temps, de sorte que mes ovaires produiraient ainsi une quantité incroyable d'ovules, bien plus que ce que le corps est capable de produire naturellement en un seul cycle d'ovulation. Passé ce délai, je suis allée à la clinique pour la procédure d'extraction, accompagnée d'une amie, comme ils me l'avaient demandé, car au réveil de l'anesthésie quelqu'un devait me raccompagner à la maison. Je suis arrivée à la clinique et ils m'ont donné beaucoup de papiers à lire et à signer, puis je me suis rendue dans une pièce où ils m'ont préparée pour l'extraction et où mon amie devait m'attendre. Les médecins m'ont informée qu'ils allaient administrer une anesthésie générale car la procédure était douloureuse. De cette façon, je ne sentirais rien et après l’anesthésie, mon état redeviendrait tout à fait normal quelques jours après.
Dans la salle d'opération, qui était une salle d'opération plus ou moins normale à ce que je connaissais, car un an auparavant j'avais eu mon fils dans une salle semblable à celle-ci, par césarienne avec anesthésie générale, ils m'ont administré l’anesthésie et pendant qu'ils me parlaient, j’ai lentement sombré dans le profond sommeil de l'oubli. Puis j'ai soudain pris conscience des conversations que les médecins avaient pendant l'intervention, et je pouvais sentir un certain degré de nervosité et de tension dans ce qui se passait dans la pièce, mais ce n'était pas assez intéressant pour garder mon attention alors que je me précipitais vers le haut - faute d'un meilleur terme - tout en prenant conscience tout de suite que j'étais MOI.
Il faut que j'insiste davantage sur ce terme car pour moi, cette découverte a été d'une importance cruciale durant l’expérience. Je me suis soudain sentie complètement libre de tout chagrin ou détresse, de toute dépression, désir ou regret. C'était comme si en un instant, j'avais enlevé les nombreuses couches pesantes artificielles dans lesquelles je m'étais enveloppée et que soudain, j'étais à nouveau moi-même, au niveau le plus authentique et le plus pur que l'on puisse expérimenter. Je me trouvais dans un paysage incomparable en termes de notre expérience humaine, avec des couleurs extraordinairement vives et brillantes, où tout était SACRÉ. C'est le meilleur terme que je puisse utiliser pour décrire la perfection et la tempérance de cet endroit.
Les fleurs et la nature qui habitaient cet espace étaient faites d'une matière subtile qui émanait un incroyable sens de la vie. Je me suis vue courir à travers ce champ ou le traverser à grande vitesse, tout en étant émerveillée par mes capacités. Je me demandais soudain où avait disparu le poids de mon corps, puisque je pouvais me déplacer à cette vitesse sans aucune sensation de lourdeur ou de maladresse. En même temps, je ressentais un incroyable sentiment de joie pure, émanant de chaque pore de mon être, débordant, vivant, extraordinairement impossible à décrire avec des mots humains, qui me rappelait en quelque sorte une période où j'étais comme ça sur terre, mais que j'avais OUBLIÉE. Quand j'y ai réfléchi, j'ai cru un instant que j'étais redevenue enfant, mais j'ai réalisé que je n'avais pas vraiment de corps, encore moins de sexe. Quand j'ai perçu cela, j'ai réalisé que j'étais puissante.
Je savais qui j'étais et que je n'étais pas une enfant, mais ni un Homme, ni une Femme et que j'avais pris ce costume pour expérimenter ; j'étais venue sur terre dans un certain but, mais je l'avais oublié. Penser à cela m'étonnait encore plus que la façon dont j'aurais pu l’oublier. C'était comme si j'étais émerveillée par cet oubli qui était si évident pour moi dans cet état. J'avais oublié qui j'étais.
Je dois ajouter à cela une observation, car pendant que je ressentais toutes ces choses, plutôt que de penser, mes pensées ressemblaient plus à des sentiments. C'était comme si vous ressentiez avec tout votre être à la fois le sens et le sentiment ; il y avait une union entre ces deux termes qui aboutissait à ce savoir.
Mais ce savoir n'était pas nouveau pour moi, je m'en souvenais plutôt soudainement et je n'ai jamais cessé de m'étonner de voir comment j'avais pu l'oublier. Pendant que tout cela se passait, d'autres choses se déroulaient que j'étais également capable de percevoir en même temps, et c'est ce qui m'a aussi étonnée d'une façon extraordinaire, puisque tout semblait se passer simultanément dans un espace où le linéaire était inconnu, où le temps semblait être seulement au présent, sans aucune autre connotation. Dans cette description, je suis obligée de décrire les choses de manière linéaire, mais dans cette autre dimension, tout ce que je raconte se passait en même temps et je pouvais en être consciente. C'était aussi ce qui paraissait le plus naturel et à aucun moment cela ne m'a semblé étrange ; j'ai seulement été stupéfaite d’avoir oublié cela.
Des êtres sans visages définis sont apparus, m'accueillant par télépathie avec beaucoup de joie et d'amour, mais paraissant en même temps surpris que je sois là. Dans cette façon de communiquer, l'un donnait tout à l'autre, avec un sens et du ressenti ; il n'y avait pas moyen de percevoir quelque chose autre que ce que l'autre être voulait exprimer.
Je dois également mentionner que le sentiment d'unité qui régnait là-bas était incroyable et presque impossible à concevoir en termes humains. L'autre entité s'offrait complètement, comme si vous faisiez un, et quand vous répondiez, vous le faisiez également de la même manière. C'est difficile à décrire avec des mots, puisque cette dimension est une dimension de savoir, faite de sens.
Ces êtres me connaissaient et je les connaissais et il y avait un lien profond entre nous. Pouvoir entreprendre tous ces processus de connaissance ensembles et en même temps communiquer avec eux par télépathie - je n'ai jamais cessé d'être étonnée par la puissance que j'étais, et la façon dont j'avais pu oublier cela et croire que j'étais ce personnage qui m'avait ainsi opprimée ici-bas sur terre avec ses besoins futiles. Sachant cela, tous les problèmes que je pensais avoir sur terre semblaient complètement insignifiants et me donnaient même envie de rire de tout mon être. Je dois ajouter qu'à ce moment-là, je ne pensais plus ni à mon fils, ni à quiconque sur terre, et j'étais toute abandonnée au plaisir d'être moi-même et au fait que toutes mes recherches avaient pris fin ; je savais que c'était la dimension et l'état que j'avais recherché sur terre toute ma vie, de toutes les manières possibles, et que ma colère contre Dieu avait pour source l'incapacité de vivre cela, le blâmant pour le fait d’avoir perdu la connexion avec ma maison.
A ce moment-là, j'ai pris conscience d'une Présence qui englobait tout cet espace et qui était là pour entrer en contact avec moi. Je n'ai vu aucune lumière, aucun visage que je puisse qualifier d'humain ou d'angélique ni de Dieu. Je savais seulement ce que cette Présence que je percevais était Dieu et qu’il communiquait avec moi d'une manière similaire à celle des autres êtres, mais sa présence était tout simplement incroyable pour moi, au-delà de toute description. Je sais que toute description que je puisse faire de cette Présence ne va pas refléter ce que j'ai vécu, alors je vais me passer de la décrire. Je peux seulement dire que rien ne pouvait être caché à la connaissance de la Présence et qu'il n'y avait rien que l'on puisse garder pour soi.
Cette présence était pour moi plus que toute autorité terrestre, mère ou père, ou tout terme qualifiant une union pouvant rattacher deux êtres ; c'était comme si elle était en moi, dans tout ce qui était là et dans tous les êtres présents et aussi dans ce qui est au-dessus de nous. Difficile à expliquer. Je n'ai vu aucune lumière et j'ai longtemps réfléchi, car je n'avais pas vu la lumière dont on parle, mais peut-être est-ce parce que je n'étais pas morte en termes terrestres puisqu'à aucun moment durant ma présence dans cette dimension, il m'a été révélé que j'étais morte. Au vu de cette présence et de tous ceux qui s'y trouvaient, puisque rien ne pouvait être caché dans cette dimension, les événements de ma vie terrestre se sont dévoilés comme sur un écran de cinéma. On m'a montré d'innombrables événements de ma vie et je pouvais sentir comment ils avaient influencé les autres ; je pouvais sentir leur douleur, leur joie, ainsi que le personnage que j'étais. Il y a eu des moments de grande douleur qui ont été révélés, et mon choc était tel que ce film a dû être arrêté car les autres entités ont dû m'aider avec compassion dans la grande détresse que j’ai ressenti face à ce que j'avais vu et vécu. Maintenant, je peux comprendre que j'étais très attachée aux événements terrestres que j’avais vécu tout au long de ma vie, car le grand choc que j'ai ressenti n'a pas été oublié.
Après avoir vu cela, on m'a fait savoir que je n'allais pas emporter cette analyse avec moi car ce que j'avais vu ne m'aiderait en rien et n'allait que me faire du mal et que cela serait révélé à temps pour mon développement. En voyant tout cela, mon affliction était telle que je me sentais moi-même indigne de rester en ce lieu. Je n'avais pas été à la hauteur de l'incroyable pouvoir que j’étais. Je savais aussi que le pouvoir que j'étais avait un aspect inhérent à ce qui s'appelait responsabilité et il semble que je ne m'en étais pas occupée ou que je l'avais négligée. Après cela, on m'a montré la procédure médicale que je subissais, qu'il n'y avait rien d'altruiste à cela et que de cette façon beaucoup de souffrance était créée pour les gens qui ne pouvaient pas avoir d'enfants, tout n’étant que pur matérialisme. Je voyais que les médecins qui l'exécutaient étaient couverts d'un épais brouillard gris. Ils ressemblaient presque à des automates et avaient complètement oublié la dimension de la vie dans laquelle ils se trouvaient, et ils semblaient mis au service de ce brouillard dense et automatique qui semblait n'avoir aucune vie. Cela semblait être la mort dont tous les êtres humains avaient si peur. Une sorte d'automatisme, qui s'accompagnait de ce brouillard que, je le sais maintenant, était l'énergie dense de l'égoïsme. On m'a montré beaucoup de choses liées au monde et à ma vie, mais rien de tout cela n'était disponible au moment où je suis revenue à moi ici-bas. Cela ne semblait pas pertinent à ce stade de mon développement, mais utile pour une autre fois, quand je m’en souviendrais et pourrais gérer cela clairement.
J'ai promis de partager ce dont je m'étais souvenue avec les êtres humains sur terre et dans cet état ; j'étais convaincue que l'ampleur de ce que j'avais vécu ne pouvait être négligée par quiconque s'incarnait dans cette dimension. Il était urgent qu'ils l’apprennent, qu'ils sachent qu'il existe un ordre et une harmonie qui régissent tout, et que nous devons vivre selon la grande puissance que nous sommes et que cela vient avec un aspect inhérent, qui est la responsabilité dans nos intentions, pensées et actions. Je savais que ce geste était un aspect important pour connaître l'amour, ce que nous étions vraiment, et que ce n'est qu'ainsi que nous pourrions consciemment découvrir cette dimension de paix et de bonheur absolu que nous recherchions tous.
J'ai ouvert les yeux et j'ai été emmenée par les médecins dans la chambre où m'attendait mon amie. Ma première sensation lorsque j'ai pris conscience de mon corps et de mon environnement a été une sensation d'étouffement et de petitesse. J'ai involontairement fait la comparaison avec l'ampleur de ce que j'avais vécu et il me semblait que j'étais revenue dans un monde de plastique et dans un corps totalement incapable de contenir ce que j'étais … J'ai pu en faire l'expérience immédiatement lorsque j'ai essayé d'expliquer aux médecins ce que j'avais vécu. Personne n'a daigné m’écouter, même une seconde. Et je ne peux pas dire que ce que je racontais approximait ce que j’avais vécu. En parler ressemblait au conte imaginaire d'un enfant. Les mots humains grossiers étaient incapables de l'englober. Je me suis tournée vers mon amie et lui ai parlé dans ma langue maternelle, avec beaucoup d’émotion, de ce que j'avais vécu.
Mon amie, honteuse de mon ton agressif, dans notre langue maternelle, m’a couvert la bouche de sa main, regardant les médecins, effrayée, sans savoir quoi faire. Les médecins l'ont rassurée, disant qu'il était tout à fait normal que j’agisse ainsi après l'anesthésie, et que c'était à cause des médicaments qu’on m’avait administrés. En entendant cela, je me suis sentie tellement embarrassée, et j’ai à nouveau commencé à ressentir la confusion dont j’avais souffert toute ma vie dans cette dimension.
J'ai refusé de parler de l'expérience à qui que ce soit d'autre et j’ai sombré dans une profonde dépression qui m'a presque coûté la vie un an plus tard. Après m’en être remise grâce à un livre offert par un ami - comme un ange apparu dans ma vie au moment opportun - j'ai pu absorber cette expérience qui depuis lors n'a cessé de porter ses fruits dans mon être jusqu'à ce jour.
Renseignements généraux :
Genre : Femme
La date à laquelle l’EMI est survenue : Janvier 2009
Éléments de l'EMI :
Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie ? Incertain. C'est arrivé pendant une opération, sous anesthésie générale ; maladie. Traumatisme, ou autre condition Non considérée comme mettant la vie en danger. Personne ne m'a informée s'il y avait eu un événement qui avait mis ma vie en danger.
Comment considérez-vous la teneur de votre expérience ? Tout à fait agréable.
Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps ? Oui. J'ai souvenir d'avoir pu voir ce qui se passait avec mon corps dans la salle d'opération, mais seulement parce que Dieu voulait me montrer le type d'énergie qui entourait les médecins. J'ai clairement quitté mon corps et existé en dehors.
Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal ? Davantage de conscience et de lucidité que la normale. Une sensation de pouvoir et de savoir bien au-delà de la nature humaine
Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité ? Au moment où j'ai perçu la présence de ce que je ressentais comme Dieu.
Est-ce que vos pensées allaient plus rapidement ? Incroyablement vite.
Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir ? Tout semblait se passer en même temps ; ou le temps s'est arrêté ou a perdu toute signification. Il n'y avait pas de conscience du temps, il n'y avait que l'éternel présent.
Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude ? Incroyablement plus vifs.
Veuillez comparer votre vue pendant l'expérience à la vue quotidienne que vous aviez juste avant le moment de l'expérience. Elle était beaucoup plus vive et claire durant l’expérience.
Veuillez comparer votre ouïe pendant l'expérience à l’ouïe normale que vous aviez juste avant le moment de l'expérience ? Plus claire
Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs ? Oui, mais les faits n'ont pas été vérifiés.
Êtes-vous passée à travers un tunnel ? Non
Avez-vous vu des êtres durant votre expérience ? Non
Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres décédés ou encore vivants ? Non
Avez-vous vu ou vous êtes-vous sentie entourée par une lumière brillante ? Non
Avez-vous vu une lumière surnaturelle ? Incertain. Je ne me souviens d’aucune lumière. Il semblait que l’entité/Dieu était enveloppé dans un nuage ou derrière un mur que je ne pouvais pas traverser.
Avez-vous eu l’impression d’entrer dans un autre monde, surnaturel ? Une dimension clairement mystique ou surnaturelle. Une dimension sacrée difficile à cerner avec des mots, semblable au film « Avatar » pour faire une analogie qui oriente, mais à un niveau superlatif
Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience ? Une sensation incroyable de liberté et joie. Je me sentais également très puissante, j’avais un savoir illimité, et je pouvais faire n’importe quoi.
Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort ? Paix ou bien-être incroyable.
Avez-vous eu un sentiment de joie ? Une joie incroyable.
Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être unie avec l’Univers ? Je me sentais unie ou ne faisais qu’un avec le monde.
Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre ? Tout sur l'univers ; un savoir illimité.
Est-ce que des scènes de votre passé vous sont apparues ? Je me suis souvenue de nombreux évènements du passé. On m’a informée que je m’étais écartée du chemin, et que je m’étais attachée aux choses matérielles.
Est-ce que des scènes de l’avenir vous sont apparues ? Scènes de l’avenir du monde. Il y avait plusieurs voies pour notre évolution en tant qu'êtres humains et aucune n'était fermée ; tout dépendait à chaque instant de notre libre arbitre.
Êtes-vous arrivée à une frontière ou à un point de Non-retour ? Je suis parvenue à une décision consciente de retourner à la vie. Je suis revenue parce que j’avais beaucoup de choses à faire qui étaient nécessaires pour mon évolution, et celle d’autres personnes. Ces leçons ne pouvaient être offertes qu’ici-bas, et je me sentais très reconnaissante de recevoir consciemment cette opportunité ; c’était presque comme un don.
Dieu, Spiritualité et Religion :
Quelle était votre religion avant cette expérience ? Non affiliée. Rien en particulier. Séculière, Non affiliée.
Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience ? Oui. Je ne suis plus attirée par les églises ou les organisations d'aucune sorte.
Quelle est votre religion maintenant ? Non affiliée. Rien en particulier. Religieuse, Non affiliée. Spirituelle mais pas religieuse.
Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres ? Un contenu tout à fait Non cohérent avec les croyances que vous aviez au moment de votre expérience.
Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience ? Oui, la valeur inestimable de la vie et de l’être humain, la conscience que nous sommes tous connectés, la tempérance dans la prise de décisions et l’amour de la paix et du calme.
Avez-vous eu l'impression de rencontrer un être mystique ou une présence, ou d'entendre une voix non identifiable ? J'ai rencontré un être défini, ou une voix clairement d'origine mystique ou surnaturelle. J'ai vu et parlé à des êtres de lumière et d'amour et il y avait aussi une présence omnisciente englobante.
Avez-vous rencontré des êtres décédés ou religieux ? Non
Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (Par exemple : Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure ? Oui. L’Être Suprême m’a parlé comme si j’avais très bien su quelle était ma mission, et pourquoi nous accomplissions cette expérience humaine. A ce moment-là, je le savais très clairement. Il semblait que nous l’avions planifiée ensemble, mais maintenant je ne peux que deviner.
Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle ou unicité ? Oui. Il faut n’y a aucune séparation entre nous et l’Être Suprême. Nous sommes un et la même chose. Mais nous sommes conditionnés pour poursuivre ces expériences humaines dans un certain but, et en parler sous cette forme ne serait que spéculer. Notre mission est de retourner volontairement à la source.
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu ? Oui. Un Être Suprême existe, mais pas séparément de nous. Il partage tout son savoir avec nous et nous faisons partie de lui, comme les doigts font partie de la main.
Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :
Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie ? Non
Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie ? Oui. La vie sur la Terre est un don précieux d’importance essentielle pour notre évolution. Je me souviens m’être sentie énormément reconnaissante d’avoir reçu une seconde chance d’apprendre, au sein de la même expérience et avec le même corps.
Au cours de votre expérience, avez-vous obtenu des informations sur l'au-delà ? Oui, l’expérience même était trop logique dans ses faits pour être rejetée. Durant l’anesthésie, les faits ne peuvent pas être transmis d’une façon aussi harmonieuse, et depuis cette perspective.
Avez-vous appris comment vivre nos vies ? Non
Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie ? Oui. Que toutes les expériences peuvent servir à se développer et que tel est leur but. Dans l’autre dimension, les problèmes matériels et la plupart de nos préoccupations mondaines n’ont guère de valeur, quoiqu’ici-bas, elles sont ressenties comme tout à fait boulversantes.
Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l’amour ? Oui. L’amour est la seule chose qui a de la valeur ou de l’importance. Tout tourne autour de l’amour et rien n’existe en dehors. Je suis revenue avec la conscience que c’est uniquement à travers de l’amour pour moi-même et tous les êtres vivants que nous pouvons vraiment savoir qui nous sommes. C’est la seule clé pour ouvrir la porte de notre vraie maison.
Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience ? De grands changements dans ma vie. Amour profond, compassion et empathie pour tous les êtres humains, une grande capacité à ressentir ce que les autres ressentent et un besoin de me connecter avec mon moi le plus profond et d’être en paix.
Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience ? Oui, bien meilleures.
Après l'EMI :
Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire avec des mots ? Oui, c'est très difficile à expliquer avec des mots humains car ils ne peuvent pas couvrir l'ampleur de ce qui est ressenti.
Avec quelle précision vous rappelez- vous de l'expérience comparativement à d'autres événements survenus au moment de l’expérience ? Je me souviens de l'expérience avec davantage de précision que d'autres événements de la vie qui se sont produits au moment de l'expérience.
À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant ? Oui. La capacité à éprouver ce que les autres ressentent.
Y-a-t-il une ou plusieurs parties de l'expérience qui soient particulièrement significatives pour vous ? Ce qui était significatif pour moi, c’était de découvrir le potentiel en nous qui est inimaginable. De découvrir que je ne suis pas un individu insignifiant menant une vie périssable, et que notre destinée est étonnante et ne saurait être évoquée par des mots.
Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres ? Oui, avec très peu de gens.
Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience ? Non
Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue ? L'expérience était définitivement réelle. C’était réel.
Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant ? L'expérience était définitivement réelle. C’était réel.
Est-ce qu'une partie de cette expérience s’est déjà reproduite dans votre vie, à quelque moment que ce soit de votre vie ? Non
Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience ? La méditation me rapproche de la paix que j’ai ressentie.
Y a-t-il d'autres questions que nous pourrions poser pour vous aider à communiquer votre expérience ? Non