DESCRIPTION DE L'EXPERIENCE :

J'étais très fatiguée après avoir soigné pendant trois mois mon père qui est finalement décédé dans mes bras. J'ai pu dormir davantage après cela, et j'ai réussi à organiser les funérailles et les tâches que cela impliquait. J'étais seule, car ma mère était décédée auparavant. Après l'événement final, les funérailles, et une fois que tout eut été fait, j’ai pu commencer à relâcher la tension physique.

Deux semaines après, j'ai passé une soirée avec mes amis. Nous avons eu une répétition avec notre groupe de Blues. Quand nous sommes arrivés, je me suis sentie fatiguée et étourdie. Pendant qu'ils descendaient dans la cave jusqu’à la salle de répétition, j’ai dû rester dehors en plein air. J'ai dit à mes amis que je les suivrais un peu plus tard, mais ça a empiré. J'ai perdu ma force, un mal de tête a commencé, il m’était difficile de respirer, ma bouche est devenue complètement sèche et il y avait une pression dans ma tête comme si elle était compressée. J'étais gelée, même s'il ne faisait pas froid. Je devenais de plus en plus fatiguée, même allongée sur un banc. Comme la situation empirait, il y a eu un moment où, rassemblant toutes mon énergie, je suis descendue vers mes amis pour dire qu'il y avait quelque chose qui clochait avec moi.

Quand ils m'ont vu, ils m'ont mise dans la voiture et m'ont emmenée au cabinet médical d'urgence le plus proche. Il y avait déjà un patient à l'intérieur, mais un de mes amis a frappé à la porte en disant que c'était «urgent». Le médecin est sorti de son cabinet, a vérifié ma tension artérielle et mon pouls. Effrayé, il a laissé tomber mon bras, s'est précipité dans la chirurgie et a appelé les urgences. J'avais été emmenée dans la pièce, allongée sur un lit, recouverte d'une couverture. J'étais très malade, plongée dans la douleur, je gelais et avais tous les symptômes décrits précédemment. Pendant que j'étais allongée là, j'étais clairement consciente que je mourais. C'était comme de la clarté. Ce n'était pas du tout effrayant, mais tout le contraire. J'ai ressenti de la paix, le sentiment que rien ne manquait à ma vie. J'avais bien fait, sauf une chose. Cela m'ennuyait de ne pas avoir rédigé de testament car je venais d'hériter de la maison de mon père. En l’absence de testament, elle irait à l'État.

Puis cela a disparu. J'ai commencé à me sentir euphorique et très paisible à la fois, de la béatitude, une sorte d'émotion de ce que j'avais attendu toute ma vie. J'ai eu le sentiment que mon corps coulait : comme être à la surface d'un bain et que l'eau s'écoule. Il était clair que maintenant je mourrais. En même temps, j'ai perdu la sensation de mon corps. Le sentiment de geler, le mal de tête, la difficulté à respirer, le vertige, tout cela avait disparu pour ne laisser que le sentiment très agréable de flotter sur une surface : de plus en plus profondément. J'ai vu les médecins des urgences arriver en vêtements rouges ; j’ai vu la porte arrière de l'ambulance. J'étais à l'intérieur allongée sur le lit.

Les deux médecins faisaient quelque chose des deux côtés de mon corps. J'ai vu mes amis dehors devant la porte de l'ambulance. Ils sont restés ensemble, s'inquiétant sérieusement pour moi en silence. L'un d'eux avait une bouteille de vin avec du coca, il a bu une gorgée, puis a mis la bouteille entre les mains de notre batteur. Il est venu jusqu’à la porte, s’est retourné et a bu de nouveau, plusieurs fois. Cela a duré un moment.

Soudain, j'ai ressenti une vive douleur, une piqûre d'aiguille dans mon bras gauche : la première sensation physique, et après un moment, j’ai repris conscience. Même si c’était clair quand je mourais au moment où je m’enfonçais, j’ignorais que j'étais morte ou que quoi que ce soit paraisse étrange. C'était naturel de voir mes amis à l'extérieur de l'ambulance ; c'était une partie normale de ma « vie ». Je me concentrais sur eux, donc je n'ai rien vu d'autre, ni mon corps, ni plus les médecins. J'ai « vu » l'inquiétude et l'étonnement de mes amis et j'ai « vu » la confusion de l'ami qui buvait, ne sachant pas quoi faire ni quand entrer dans l'ambulance.

Il a été convenu qu'il m'accompagnerait à l'hôpital. J'ai passé une nuit aux soins intensifs et les médecins ont cherché la raison de mon malaise pendant deux semaines après cela. J'étais dans une chambre ordinaire. Rien n’a été diagnostiqué, sauf que « ma batterie » était épuisée. C'était étrange, après cela, pendant environ un an et demi, comment mon corps se protégeait pour que cela ne se reproduise pas. Je ne pouvais pas penser. C'était très difficile de comprendre ce que je lisais. Il me fallait une semaine entière pour lire et comprendre une seule page. J'étais journaliste à l'époque, je ne travaillais pas bien sûr. Je n'ai pas attaché beaucoup d'importance à cette expérience, même si je ne savais toujours pas ce qui s'était passé, ni où j'étais allée.

Deux ans plus tard, nous avons eu une conversation avec cet ami qui avait bu, et j'ai accidentellement mentionné comment il s'était saoulé et ne pouvait pas arrêter de boire à la porte de l'ambulance pendant que j'étais à l'intérieur. En disant cela, je me suis arrêtée, ayant remarqué que quelque chose n'allait pas. J'étais dans le véhicule : je n'aurais pas dû voir ce qu'il faisait dehors. Alors je me suis souvenue de l'expérience et j'ai commencé à me souvenir de ma mort, de la disparition des symptômes de maladie, de la perte de la sensation d’avoir un corps, tout en étant restée alerte autrement. J’ignorais quand j'étais parvenue de « l'autre côté », mais je me souvenais clairement de la douleur de l'aiguille lorsque j’avais repris conscience. C'était le moment où j'ai compris ce qui s'était réellement passé et que j'étais réellement morte. Les seuls chiffres exacts que je connaisse sont la pression artérielle mesurée à 60/20 par le premier médecin qui a appelé les urgences. C'était sur mon dossier à l'hôpital.

Je me souviens que l'infirmier de l'unité de soins intensifs a vu ces chiffres sur ma tension artérielle et m'a demandé comment je pouvais encore être en vie après ces chiffres ? Il pouvait parler ouvertement car mon humeur était très euphorique, amicale et charmante. J'ai ressenti une sorte de vraie liberté. Bien que je sois restée hors de mon corps peu de temps, et que je n'ai pas perçu de sagesse spirituelle particulière, de clarté, après quelques mois, quelque chose a commencé. C'était comme si j'avais ramené quelque chose de « là-bas » qui se révélait petit à petit.

Quand je me réveillais le matin, j'avais des pensées très claires et inhabituelles, qui défilaient juste dans ma tête : des pensées étranges, auxquelles je n'avais jamais pensé auparavant, des aperçus extraterrestres, des réalisations. Par exemple, ce que les humains font avec la Terre ou notre système politique est mal, et ainsi de suite. Elles ne se sont pas arrêtées. Mon amie m'appelait tous les jours le matin et je devais lui raconter ces nouvelles vérités, qui me venaient tout juste. Je parlais et parlais simplement. Elle craignait que je devienne folle. J'avais aussi parfois peur parce que ces nouvelles idées étaient complètement différentes de la façon dont j'avais vu le monde auparavant de mon point de vue matérialiste. Je me souviens que c'était comme une sorte de soutien offert par une sagesse supérieure.

Parfois, je prenais simplement sur mon étagère, sans aucun but, un livre que je n'avais jamais lu auparavant, je l'ouvrais, lisais la page et voyais exactement ce dont je parlais. C'était un livre de Konrad Lorenz : les huit péchés capitaux de l'Homme civilisé. J'adorais ses livres sur les animaux. C'est pourquoi j'avais acheté celui-ci aussi mais je ne m'y étais pas intéressée. Il était resté juste sur mon étagère à attendre. En même temps, j'ai trouvé une réponse à une nouvelle question. Ou une autre fois, alors qu'une Femme se tenait dans la rue pour vendre un magazine politique particulier, j'en ai acheté un sans savoir pourquoi. J'ai lu l'éditorial à la maison, découvrant exactement mes dernières pensées sur ce dont je parlais avec mon ami. Avant de me dire que je devenais vraiment folle, j'en ai vu d'autres, des professionnels. J'ai réalisé que les gens intelligents avaient les mêmes pensées, donc j'ai pu me calmer sans avoir le sentiment que j'étais folle.

Cependant, toute l'histoire de cette réalisation était étrange et inhabituelle et il a fallu environ trois ans pour l’accepter. J'ai aussi remarqué que j'avais développé une empathie accrue, je « voyais » les émotions des gens, juste en regardant leur visage, même ce qu'ils essayaient de cacher : c'était nouveau et intéressant. Beaucoup d’entre eux ont eu peur de m’entendre évoquer leurs « secrets » au début. J'ai arrêté de leur en parler, mais c'est devenu naturel pour moi au fil des années. Je ne vois plus la différence. Je le sais tout simplement tandis que je me souviens quand c'était nouveau, étrange et intéressant. Ou je ressens le besoin d'envoyer un message ou de parler à quelqu'un d'un problème particulier, sans qu'on me le demande. J'obtiens une réponse : « Comment saviez-vous cela ? » Ces derniers temps, cela les avait préoccupés d'y penser.

Le vrai point focal de ma vie est un cancer, diagnostiqué quatre ans après l'expérience, mais c'est une autre histoire. Je me prépare à écrire un livre à ce sujet. Après cette incroyable « mort », je n’ai pas eu peur de ne pas suivre les conseils du médecin après cette condamnation à mort. J'ai simplement évité les traitements habituels : pas de chirurgie, pas de chimiothérapie, rien, j'ai osé écouter mon cœur sans peur (c'est le point focal) et je me suis remise en deux ans en suivant des méthodes naturelles uniquement, trouvant mon guérisseur intérieur, assemblant les pièces du puzzle, et je suis devenu naturopathe après cela. Mon vrai message portera sur le cancer, révélant le mythe autour de cette « maladie », qui était en fait le plus grand cadeau de ma vie. Merci d'avoir lu.

Renseignements généraux :

Genre: Femme

La date à laquelle l’EMI est survenue: Mai 1996

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie? Non. J’étais épuisée après 3 mois de soins infirmiers à mon père qui mourait d'un cancer à domicile, jusqu'à sa mort, n’ayant pas assez dormi durant cette période, environ 1,5 heure à la fois seulement.

Éléments de l'EMI :

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience? Tout à fait agréable.

Vous êtes-vous sentie séparée de votre corps? Oui. J'ai vu mes amis alors que je me concentrais sur eux. C'était du haut de l'ambulance. Je perdais la perception de mon corps

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal? Plus conscient(e) et lucide que d’habitude

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au maximum de votre conscience et lucidité? La partie ou je m’enfonçais, quand j'ai su ce qui se passait : je meurs. J'étais certaine et confiante, sans aucun doute. J'étais consciente du processus. J'étais complètement présente.

Est-ce que vos pensées allaient rapidement? Non

Est-ce que le temps vous a paru s'accélérer ou ralentir? Tout semblait se passer à la fois ; ou le temps s'arrêtait ou perdait toute signification. Le temps n’existait pas.

Est-ce que vos sens étaient Plus vifs que d'habitude? Plus vifs que d'habitude

Est-ce que votre vision était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Normalement, nous voyons simplement avec nos yeux physiques. Avant l'expérience, je ne sentais ni ne ressentais les émotions des autres.

Est-ce que votre ouïe était différente de ce qu’elle est en temps normal ? Pendant expérience, il y avait le silence. Aucuns sons. Question intéressante, je n’y avais même pas songé (ni ne me souviens).

Avez-vous eu l'impression d'être consciente de choses se déroulant ailleurs? Oui, et les faits ont été vérifiés

Êtes-vous passée à travers un tunnel? Non

Avez-vous rencontré ou été consciente de la présence d'êtres décédés ou encore vivants? Oui. Juste mes amis sur terre qui étaient vraiment vivants.

Avez-vous vu ou vous êtes-vous sentie entourée par une lumière brillante? Une lumière brillante peu commune

Avez-vous vu une lumière qui ne vous semblait pas d'origine terrestre? Non

Avez-vous eu l'impression d'entrer dans un autre monde non terrestre? Non

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l'expérience? Les miennes : paix, béatitude. J’étais aussi consciente des émotions de mes amis, consciente que tels étaient leurs sentiments.

Avez-vous eu une sensation de paix ou de réconfort? Paix ou bien-être incroyable

Avez-vous eu un sentiment de joie? Du bonheur

Avez-vous eu l'impression d'être en harmonie ou d'être uni avec l'Univers? Je me sentais uni(e) au monde ou (je) ne faisais qu'un avec le monde

Avez-vous eu l'impression de soudainement tout comprendre? Non. Cela a commencé après l’expérience. Mon expérience n’a pas duré longtemps.

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues? Non

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues? Non

Avez-vous atteint une frontière ou une structure physique limite? Oui. Je n'étais plus consciente de mon corps dans l'ambulance car je me concentrais sur mes amis à l'extérieur, mais j'étais au-dessus d’eux, regardant mes amis au-dessus de mon corps physique.

Dieu, Spiritualité et Religion :

Quelle était votre religion avant cette expérience? Indécis(e) J'ai grandi à une époque où toute religion était interdite en Hongrie. J'étais donc athée et matérialiste à cette époque.

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience? Indécis(e) Pas juste après ça, mais ça a commencé.

Quelle est votre religion maintenant ? Autre ou plusieurs croyances ; simplement L’AMOUR (l'amour, Dieu, l'univers, la vie sont la même chose) La seule réalité. Mais je comprends les enseignements de Jésus, Bouddha qui parlait de la même chose. Êtres éveillés « primitifs ». Vu qu’il n'y a pas de temps tel que nous les humains le percevons.

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres? Un contenu qui n'était pas en accord avec les croyances, que vous aviez à l'époque de votre expérience. J’étais matérialiste. Ce qui est survenu ne l’était pas. Mais je n’étais pas consciente de la différence.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience? Oui. J'ai arrêté d'être matérialiste. Je me suis tournée vers les aspects spirituels. J'ai commencé à rechercher plus de savoir, de sagesse et de vérité. J’accorde plus de valeur aux «choses» spirituelles que matérielles. En fin de compte, j’ai trouvé ce que signifiait l’Amour.

Avez-vous rencontré des êtres durant votre expérience? Non

Avez-vous rencontré ou été conscient de la présence d'êtres qui ont vécu auparavant sur la terre et qui portent des noms religieux ? (par exemple: Jésus, Mohammad, Bouddha, etc.) Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos d'une vie antérieure? Non

Durant cette expérience, avez-vous acquis de l'information sur une connexion universelle? Indécis(e) Il n'y avait pas d'univers séparé de moi. Vu que je l'étais.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information sur l'existence de Dieu? Non

Concernant nos vies terrestres en dehors de la religion :

Durant votre expérience, avez-vous acquis une connaissance ou de l'information à propos de vos objectifs de vie? Non

Durant l'expérience, avez-vous reçu de l'information quant au sens de la vie? Non

Croyez-vous à une vie après la vie à la suite de cette expérience? Indécis(e) Durant mon expérience hors du corps, la question ne se posait pas parce que c'était juste naturel, "ordinaire". Sans avoir le sentiment, ni rationaliser ou remarquer que ce n'était pas normal de voir mes amis. Ma vie semblait juste se poursuivre normalement. Sans remarquer que je n’étais plus dans mon corps comme avant. J'existais. Et je n'ai pas non plus remarqué à mon retour que quelque chose d'inhabituel s'était produit. Jusqu'à ce que je vienne à mentionner deux ans plus tard ce qu'un de mes amis faisait, tel que je l’avais vu, alors que mon corps était dans l'ambulance, et qu’ils étaient à l'extérieur. Et que j'ai remarqué qu'il était inhabituel de l’avoir vu alors que c’était impossible dans la vie physique.

Avez-vous appris comment vivre nos vies? Non

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l'information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie? Non

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l'amour? Non

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience? Indécis(e) De grands changements dans ma vie. Je sais qu'il n'y a pas de mort telle que nous la concevons. Changement juste de perspective. Plus de limites physiques. Clarté sur les événements de la vie, reconnaissance des mensonges, des fausses croyances de masse, des illusions. J’observe le monde, la vie d’une perspective plus élevée. Je suis sensible aux émotions des autres sans être affectée la plupart du temps. J'ai aussi compris un événement survenu après la mort de ma mère. Elle m'a contactée physiquement. Je ne pouvais pas en parler ni comprendre non plus. Mais j’ai senti clairement son toucher contre ma joue et j’ai reçu son message de ne pas pleurer car elle allait très bien. Je suis sûre que je n’aurais pas réagi aussi courageusement au diagnostic de cancer sans cette expérience.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience? Oui. Certains d'entre eux sont devenus plus ouverts car il est devenu clair que d'autres avaient également eu des expériences similaires, même s’il ne s’agissait pas d’une EMI. Nous n'en avions pas parlé plus tôt : par crainte d’un malentendu ou d’un rejet. Mais c'est bien de partager ces expériences les uns avec les autres en sachant que les autres nous comprendront.

Après l'EMI:

Est-ce que l'expérience a été difficile à décrire en mots? Oui. Vu que nous n'avons pas de mots pour des expériences que nous n'avons généralement pas. J'ai vu mes amis ; vu ce qu’ils ressentaient alors que mes yeux physiques étaient fermés dans l'ambulance. Il n'y a pas de mot exact pour exprimer comment l’on voit avec des yeux non physiques ou comment l’on perçoit des émotions. C'est différent de sentir ou de ressentir soi-même des émotions quand on ressent celles des autres. Normalement, nous ressentons simplement nos propres émotions.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l'expérience comparativement à d'autres événements au moment de l'expérience? Je me souviens plus précisément de l’expérience que d’autres évènements de ma vie à l’époque.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des habiletés médiumniques, hors de l'ordinaire ou d'autres dons spéciaux que vous n'aviez pas avant? Oui. J'ai plus d'empathie, je reçois des messages pour les autres qui résolvent leurs problèmes, je comprends des choses, j’ai des réalisations, je sens les émotions ou les pensées des autres.

Est-ce qu'il y a une ou plusieurs parties de l'expérience qui sont particulièrement significatives pour vous? La conscience qu'il n'y a pas de mort du fait de ce que j’ai vécu est particulièrement significative. Je n'ai pas besoin de le croire. Je le sais. Il est plus facile de laisser partir des amis et des membres de la famille lorsqu'ils décèdent. Pas de sentiments négatifs ou de peur de la « mort » comme cela est typique dans notre société occidentale.

Avez-vous déjà partagé cette expérience avec d'autres? Oui. Deux ans après que cela soit arrivé, je n'en étais pas consciente jusque-là. Je la partage pour aider les gens. Soit lorsqu’ils craignent de perdre des êtres chers, soit quand ils les ont perdus et sont en deuil, soit lorsqu'ils sont malades et ont peur de la mort. Ils ont écouté et y ont réfléchi. Parfois, j'ai l'impression qu'ils ont juste confirmé ainsi ce qu’ils supposaient.

Aviez-vous quelque connaissance à propos des expériences de mort imminente (EMI) avant cette expérience? Indécis(e) Je connaissais l'existence de ce sujet mais cela ne m'intéressait pas. Je ne me souviens pas de la source, les médias peut-être. Je suis devenu curieuse après mon expérience. Ce que je savais à ce sujet n'a pas affecté mon expérience. Il y a une différence entre ce dont les autres parlent, et ce que j'ai vécu moi-même.

Qu'avez-vous pensé du réalisme de l'expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu'elle soit survenue? L'expérience était définitivement réelle

Que pensez-vous du degré de réalisme de l'expérience maintenant? L'expérience était définitivement réelle

Est-ce qu'une partie de cette expérience a déjà été reproduite dans votre vie? Non

Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter à propos de votre expérience? Je suis heureuse de la partager. La peur de la mort est le problème fondamental des gens alors qu'il n'y a rien à craindre. Par ailleurs, de nombreuses personnes recherchent la vérité à ce sujet. Il s'agit de savoir s'il y a une vie après la mort. Ce n'est plus une question pour nous qui ont eu des EMIs. Beaucoup disent : « Nous ne savons pas ce qui se passe car personne n’est revenu pour en parler ». Alors que nous sommes nombreux à revenir et à en parler avec joie et pourtant eux, ceux qui disent cela, refusent de l’accepter. Les êtres humains sont étranges. La vie est éternelle sous une forme et / ou selon une perspective différente. Nous changeons ou quittons simplement notre corps de type « combinaison spatiale » pour un environnement différent.